SPIRAMYCINE RPG 1.5 M UI granulé pour suspension buvable

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SPIRAMYCINE RPG 1.5 M UI granulé pour suspension buvable

Introduction dans BIAM : 23/4/1997
Dernière mise à jour : 6/4/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE

    Usage : enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : RPG AVENTIS

    Produit(s) : SPIRAMYCINE RPG

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/4/1996
    2. publication JO de l’AMM 25/10/1996
    3. mise sur le marché 14/3/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340586-1

    10
    sachet(s)
    12
    g
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. inscription SS 12/10/1996
    2. agrément collectivités 1/12/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 2
    heure(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 24.14 F

    Prix public TTC : 36.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 12
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A02.
      La spiramycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
      Le spectre antibactérien de la spiramycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure à 1 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’)
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi,
      B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni,
      C. diphteriae, Moraxella,
      M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae,
      T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires,
      P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,
      M. hominis.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satifaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum,
      Legionella pneumophila
      3 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter,
      Nocardia,
      Fusobacterium, B. fragilis,
      H. influenzae et parainfluenzae.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli,
      Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur T.gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique
      En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la spiramycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux germes définis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aiguës.
      – Exacerbation des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risques,
      . sans signes de gravité clinique,
      . en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – Infections cutanées bénignes : acné, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées. Impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections génitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêta-lactamines.
      – Toxoplasmose de la femme enceinte.
      – Prophylaxie des méningites à méningocoques en cas de contre-indication à la rifampicine :
      * le but est d’éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx,
      * la spiramycine n’est pas un traitement de la méningite à méningocoque,
      * elle est préconisée en prophylaxie chez :
      . le malade après son traitement curatif et avant sa reintégration en collectivité,
      . les sujets ayant été exposés aux sécrétions oropharyngées du malade dans les dix jours précédant son hospitalisation.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. ACNE
    8. IMPETIGO
    9. ERYSIPELE
    10. ERYTHRASMA
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)
    14. TOXOPLASMOSE
    15. MENINGITE A MENINGOCOQUES

    1. TROUBLE DIGESTIF
      Pouvant parfois obliger à interrompre le traitement.
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. DIARRHEE
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE

    1. INSUFFISANCE RENALE
      L’absence d’élimination rénale de la molécule active permet de ne pas modifier les posologies en cas d’insuffisance rénale.

    1. ALLERGIE A LA SPIRAMYCINE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La posologie chez le nourrisson et l’enfant est zéro quinze à zéro trente million d’UI par kg et par jour, soit en pratique :
    * jusqu’à dix kilos de poids corporel : deux à quatre sachets à 0,375 M UI.
    * de dix kilos à vingt kilos
    de poids corporel : deux à quatre sachets à 0,75 M UI.
    * à partir de vingt kilos de poids corporel : deux à quatre sachets à 1,5 M UI.
    – Prophylaxie des ménigites à ménigocoques : soixante quinze mille UI par kg et pour 12 heures pendant cinq
    jours.
    .
    Mode d’emploi :
    – La dose quotidienne doit être fractionnée en deux ou trois prises.
    – Mettre les granulés dans un verre. Remplir d’eau le sachet vide. Transvaser dans le verre et agiter pour mettre en suspension.


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