DAKTARIN 2 pour cent solution pour application locale

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DAKTARIN 2 pour cent solution pour application locale

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR APPLICATION LOCALE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : DAKTARIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/7/1975
    2. mise sur le marché 15/3/1976
    3. publication JO de l’AMM 4/6/1976
    4. validation de l’AMM 30/10/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 318873-1

    1
    flacon(s) compte-gouttes
    30
    g
    PE/polypropylène

    Evénements :

    1. inscription SS 2/3/1976
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 10.66 F

    Prix public TTC : 18.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIFONGIQUE DERMIQUE USAGE LOCAL (IMIDAZOL. ET TRIAZOL.) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D01A-C02.
      Le nitrate de miconazole est un dérivé imidazolé doué d’une activité antifongique et antibactérienne.
      L’activité antifongique a été démontrée in vitro et s’exerce sur les agents responsables de mycoses cutanéo-muqueuses :
      – dermatophytes (Trichophyton, Epidermophyton, Microsporum),
      – Candida et autres levures,
      – Malassezzia furfur (agent du Pityriasis capitis, du Pityriasis versicolor),
      – moisissures et autres champignons.
      L’activité antibactérienne a été démontrée in vitro vis-à-vis des bactéries Gram+. Son mécanisme d’action, différent de celui des antibiotiques se situe à plusieurs niveaux : membranaire (augmentation de la perméabilité), cytoplasmique (inhibition des processus oxydatifs au niveau des mitochondries), nucléaire (inhibition de la synthèse de l’A.R.N.) :
      – activité sur Corynebacterium minutissimum (érythrasma),
      – Actinomycètes.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le taux de résorption systémique se situe entre 0.5% et 2% environ de la dose appliquée. Le passage transcutané peut être augmenté sur peau lésée.

    1. ***
      1) Candidoses :
      Les candidoses cutanées rencontrées en clinique humaine sont habituellement dues à Candida albicans. Cependant, la mise en évidence d’un candida sur la peau ne peut constituer en soi une indication.
      * Traitement :
      – intertrigos, en particulier génito-cruraux, anaux et périanaux,
      – perlèche,
      – vulvite, balanite.
      Dans certains cas, il est recommandé de traiter simultanément le tube digestif.
      * Traitement d’appoint des onyxis et périonyxis.
      2) Dermatophyties :
      * Traitement :
      – dermatophyties de la peau glabre,
      – intertrigos génitaux et cruraux,
      – intertrigos des orteils,
      – sycosis et kérions : un traitement systémique antifongique associé est à discuter.
      * Traitement d’appoint :
      – teignes,
      – folliculites à trichophyton rubrum.
      Un traitement systémique antifongique associé est nécessaire.
      3) Pityriasis versicolor.
      4) Erythrasma.
    2. CANDIDOSE CUTANEE
    3. DERMATOPHYTIE CUTANEE
    4. PITYRIASIS VERSICOLOR
    5. ERYTHRASMA

    1. EFFETS SYSTEMIQUES
      Du fait du faible taux de résorption sur une peau saine, on peut pratiquement exclure le risque d’apparition d’effets systémiques.
      Cependant, sur une peau lésée, une grande surface et chez le nourrisson (en raison du rapport surface/poids et de l’effet d’occlusion des couches), il faut être attentif à cette éventualité.
    2. SENSATION DE BRULURE (RARE)
    3. PRURIT (RARE)
    4. RUBEFACTION (RARE)

    1. RECOMMANDATION
      Il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication du Candida).
    2. CANDIDOSE
      Il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication de candida).

    1. HYPERSENSIBILITE AUX IMIDAZOLES
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Application bi-quotidienne régulière jusqu’à disparition complète des lésions.
    Durée du traitement :
    1) Candidoses :
    . mycoses des plis non macérées (intertrigo génital, sous-mammaire, inter-digital…) : une à deux semaines.
    2)
    Dermatophyties :
    . mycoses des poils (folliculites, kérion sycosis) : quatre à six semaines (environ deux à trois flacons, lésions souvent très limitées).
    . teignes (solution+antifongique per os) : quatre à huit semaines environ.
    3) Pityriasis
    versicolor : deux semaines (soit quatre flacons).
    4) Erythrasma : une à deux semaines.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Appliquer la solution sur les régions à traiter avec le bout des doigts. Masser de façon douce et régulière jusqu’à pénétration.


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