AMAREL 2 mg comprimé

AMAREL 2 mg comprimé
Introduction dans BIAM : 6/10/1997
Dernière mise à jour : 26/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – NL20478
Forme : COMPRIMES
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : HOECHST HOUDEProduit(s) : AMAREL
Evénements :
- octroi d’AMM 14/11/1996
- publication JO de l’AMM 4/6/1997
- mise sur le marché 11/9/1997
- rectificatif d’AMM 16/11/2000
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 342103-8
3
plaquette(s) thermoformée(s)
10
unité(s)
PVC/alu
vertEvénements :
- agrément collectivités 3/9/1997
- inscription SS 3/9/1997
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
EVITER L’HUMIDITERégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 61.33 F
Prix public TTC : 79.50 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 560087-4
10
plaquette(s) thermoformée(s)
12
unité(s)
PVC/alu
vertEvénements :
- agrément collectivités 3/9/1997
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
EVITER L’HUMIDITEComposition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE- GLIMEPIRIDE 2 mg
Pour un comprimé de 170,00 mg.
- LACTOSE MONOHYDRATE excipient
- CARBOXYMETHYLAMIDON SODIQUE excipient
- POVIDONE K25 excipient
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- OXYDE DE FER JAUNE colorant (excipient)
- INDIGOTINE LAQUE ALUMINIQUE colorant (excipient)
Propriétés Thérapeutiques
- ANTIDIABETIQUE ORAL (SULFAMIDE DERIVE DE L’UREE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A10B-B12
Le glimépiride est un sulfamide hypoglycémiant appartenant à la classe des sulfonylurées. Il est utilisé dans le diabète sucré non-insulino- dépendant. Il agit principalement en stimulant la libération d’insuline par les cellules bêta des ilôts de Langerhans pancréatiques. Comme les autres sulfonylurées, cet effet repose sur une augmentation de la réponse de ces cellules au stimulus physiologique dû au glucose. De plus, le glimépiride, comme d’autres sulfonylurées, semble exercer d’importants effets extrapancréatiques.
– Effets sur la libération d’insuline :
Les sulfonylurées régulent la sécrétion d’insuline en fermant les canaux potassiques dépendants de l’ATP au niveau de la membrane de la cellule bêta. La fermeture de ces canaux potassiques induit une dépolarisation de la membrane, entraînant une augmentation de l’entrée de calcium dans la cellule (par ouverture des canaux calciques). L’augmentation de la concentration du calcium intracellulaire stimule la libération d’insuline par exocytose.
Le glimépiride se lie avec un renouvellement rapide à une protéine membranaire de la cellule bêta. Cependant la proteine de liaison, associée aux canaux potassiques dépendants de l’ATP est différente de celle des autres sulfonylurées.
– Effets extra-pancréatiques :
Les effets extra-pancréatiques sont une amélioration de la sensibilité des tissus périphériques à l’insuline et une diminution de la captation d’insuline par le foie.
La captation du glucose sanguin par les myocytes et les adipocytes se fait par l’intermédiaire de protéines de transport membranaire localisées dans les membranes cellulaires ; la captation du glucose limitant la vitesse d’utilisation du glucose.
Le glimépiride augmente très rapidement le nombre de transporteurs actifs dans les membranes des cellules musculaires et adipeuses, ce qui stimule la captation du glucose.
Le glimépiride augmente l’activité de la phospholipase C spécifique du glycosylphosphatidylinositol ; cette augmentation pourrait être en rapport avec la lipogénèse et la glycogénogénèse induites par le médicament dans les cellules adipeuses et musculaires isolées. Le glimépiride inhibe la production hépatique du glucose en augmentant la concentration intracellulaire de fructose 2,6-diphosphate, qui à son tour inhibe la néoglucogénèse.
– Action générale :
Chez l’homme sain, la dose minimale efficace par voie orale est de 0.6 mg. L’effet du glimépiride est dose-dépendant et reproductible. La réponse physiologique à l’effort, c’est-àdire une diminution de l’insulinosécrétion, persiste sous glimépiride.
L’effet est similaire si le médicament est administré au moment du repas ou 30 minutes avant celui-ci. Chez le diabétique, une dose quotidienne unique permet un contrôle métabolique satisfaisant pendant toute la durée du nycthémère.
Le métabolite hydroxy du glimépiride exerce un faible effet hypoglycémiant, et ne contribue que pour une faible part à l’effet hypoglycémiant total.
– En association à l’insuline :
Les données relatives à une association à un traitement par l’insuline sont limitées. Chez les patients insuffisamment contrôlés avec une posologie maximale de glimépiride, une association à l’insuline peut être instaurée.
Deux études ont montré que cette association entraîne un contrôle métabolique identique au traitement par insuline seul ; cependant, la dose moyenne d’insuline utilisée a été plus faible avec l’association.
*** Propriétés pharmacocinétiques :
– Absorption :
La biodisponibilité du glimépiride est totale après absorption orale. La prise d’aliments ne modifie pas l’absorption de façon significative, seule la vitesse d’absorption est légèrement ralentie. La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte environ 2h30 après la prise (en moyenne 0.3 microg/ml après administration répétée d’une dose de 4 mg par jour).
Il existe une relation linéaire entre la dose administrée, la valeur du Cmax et l’aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps (AUC).
– Distribution :
Le glimépiride a un volume de distribution très faible (environ 8.8 l) comparable à celui de l’albumine, une fixation aux protéines plasmatiques importante (>99%) ainsi qu’une clairance faible (approximativement 48 ml/min).
Chez l’animal, le glimépiride est retrouvé dans le lait maternel.
Le glimépiride franchit la barrière placentaire; le passage de la barrière hémato-encéphalique est faible.
– Biotransformation et élimination :
En cas d’administrations répétées, la demi-vie d’élimination est de 5 à 8 heures. Cependant, à très fortes doses, des demi-vies nettement plus longues ont été observées.
Après administration de glimépiride radiomarqué, 58% de la radioactivité est retrouvé dans les urines et 35% dans les fécès. Les urines ne contiennent aucune trace de produit initial. Deux métabolites, issus du métabolisme hépatique, ont été identifiés à la fois dans les urines et dans les fécès. Il s’agit d’un dérivé hydroxy et d’un dérivé carboxy du glimepiride.
Après administration orale de glimépiride, les demi-vies terminales des deux métabolites sont comprises respectivement entre 3 et 6 heures et 5 et 6 heures.
Il n’a pas été observé de différence des paramètres cinétiques après administration orale unique ou répétée de glimépiride (1 prise quotidienne), la variabilité intraindividuelle étant très faible.
Aucune donnée faisant suspecter un risque d’accumulation n’a été observée.
Aucune modification des paramètres cinétiques n’a été observée en fonction du sexe ou de l’âge (plus de 65 ans).
Chez les sujets ayant une clairance de la créatinine diminuée, la clairance plasmatique du glimépiride augmente alors que les concentrations plasmatiques moyennes diminuent, en raison d’une élimination plus rapide due à une diminution de la fixation protéique. Ainsi, l’élimination rénale des deux métabolites est diminuée. Cependant, il ne semble pas y avoir de risque d’accumulation chez ces patients.
La cinétique de cinq patients non diabétiques ayant subi une intervention chirurgicale au niveau des canaux biliaires est identique à celle de sujets sains.
* Données de sécurité précliniques :
Les effets observés chez l’animal ont peu de signification chez l’homme, ces effets ayant été observés avec des expositions bien plus importantes que l’exposition maximale chez l’homme. Ces effets sont dus à l’action pharmacologique (hypoglycémie) du produit. Les données précliniques sont basées sur des études pharmacologiques usuelles de sécurité d’emploi : études après administrations répétées, génotoxicité, carcinogénicité et de reproduction.
Les effets observés dans les études de reproduction (études d’embryotoxicité, de tératogénécité et de développement foetal) sont considérés comme secondaires aux effets hypoglycémiants induits par le produit chez les mères et les nouveaux-nés.
Indications Thérapeutiques
- ***
Ce médicament est indiqué dans le diabète de type 2 chez l’adulte, lorsque le régime alimentaire, l’exercice physique et la réduction pondérale seuls ne sont pas suffisants pour rétablir l’équilibre glycémique. - DIABETE NON INSULINODEPENDANT
Effets secondaires
- REACTION ALLERGIQUE GENERALE (RARE)
Dans de rares cas, des réactions modérées d’hypersensibilité peuvent évoluer vers une réaction plus grave avec dyspnée, chute tensionnelle et parfois un état de choc. - VASCULARITE
Allergique, possible dans des cas isolés. - ALLERGIE CROISEE
Une allergie croisée avec les sulfonylurées, les sulfamides et leurs dérivés est possible. - THROMBOPENIE (RARE)
Cette modification est en général réversible après arrêt du traitement. - LEUCOPENIE (RARE)
Cette modification est en général réversible après arrêt du traitement. - ANEMIE (RARE)
Cette modification est en général réversible après arrêt du traitement. - AGRANULOCYTOSE (RARE)
Cette modification est en général réversible après arrêt du traitement. - ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
Cette modification est en général réversible après arrêt du traitement. - APLASIE MEDULLAIRE (RARE)
Cette modification est en général réversible après arrêt du traitement. - GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
De rares cas d’hypoglycémies ont été observés après administration d’Amarel.
Ces hypoglycémies apparaissent le plus souvent d’emblée, peuvent être sévères et ne sont pas toujours faciles à corriger. La survenue de ces hypoglycémies dépend, comme pour tout traitement hypoglycémiant, de facteurs individuels comme les habitudes alimentaires et de la dose d’hypoglycémiant. - TROUBLE DE LA VISION
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTLes modifications glycémiques peuvent entraîner, surtout en début de traitement, des troubles transitoires de la vision.
- NAUSEE (RARE)
Conduit exceptionnellement à l’arrêt du traitement. - VOMISSEMENT (RARE)
Conduit exceptionnellement à l’arrêt du traitement. - DIARRHEE (RARE)
Conduit exceptionnellement à l’arrêt du traitement. - PESANTEUR EPIGASTRIQUE (RARE)
Conduit exceptionnellement à l’arrêt du traitement. - DOULEUR ABDOMINALE (RARE)
Conduit exceptionnellement à l’arrêt du traitement. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Une augmentation des enzymes hépatiques peut être observée. - BILAN HEPATIQUE(ANOMALIE) (RARE)
Dans de rares cas, une altération de la fonction hépatique (avec cholestase et ictère) peut survenir. - CHOLESTASE (RARE)
- ICTERE (RARE)
- HEPATITE (RARE)
- INSUFFISANCE HEPATIQUE (RARE)
- PRURIT
Réaction d’hypersensibilité. - URTICAIRE
Réaction d’hypersensibilité. - ERUPTION CUTANEE
Réaction d’hypersensibilité. - NATREMIE(DIMINUTION) (TRES RARE)
Précautions d’emploi
- HYPOGLYCEMIE
Amarel doit être pris peu de temps avant ou pendant un repas.
En cas de repas pris à intervalles irréguliers, et tout particulièrement en cas de saut d’un repas, le traitement par Amarel peut entraîner une hypoglycémie. Les symptômes possibles d’une hypoglycémie sont : céphalées, faim intense, nausées, vomissements, lassitude, somnolence, troubles du sommeil, agitation, aggressivité, diminution de la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion, troubles visuels et de la parole, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges, sensation d’impuissance, perte de maîtrise de soi, délire, convulsions, somnolence et perte de connaissance allant jusqu’au coma, respiration superficielle et bradycardie.
De plus, des signes de contre-régulation adrénergique peuvent être observés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension, palpitations, angine de poitrine et arythmie cardiaque.
Le tableau clinique d’un malaise hypoglycémique sévère peut ressembler à un accident vasculaire cérébral.
Les symptômes disparaissent en général après l’absorption d’hydrates de carbone (sucre). Par contre les édulcorants artificiels n’ont aucun effet. L’expérience avec les autres sulfonylurées montre que, malgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peut récidiver.
En cas d’hypoglycémie sévère, ou prolongée, même si elle est temporairement contrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voire une hospitalisation peuvent s’imposer.
Facteurs favorisant l’hypoglycémie :
– refus ou (plus particulièrement chez les patients âgés) incapacité du patient à coopérer,
– malnutrition, horaire irrégulier des repas, saut de repas, ou périodes de jeûne,
– modification du régime,déséquilibre entre exercice physique et prises d’hydrates de carbone,
– consommation d’alcool, particulièrement combinée à l’absence de repas,
– insuffisance rénale,
– insuffisance hépatique sévère,
– surdosage en Amarel,
– certains désordres non compensés du système endocrinien affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l’hypoglycémie (par exemple certains troubles de la fonction thyroïdienne, insuffisances hypophysaire ou surrénalienne),
– administration concomitante de certains autres médicaments. - SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
Le traitement par Amarel nécessite des dosages réguliers du glucose sanguin. - SURVEILLANCE PARTICULIERE
Le traitement par Amarel nécessite des dosages réguliers du glucose urinaire. - SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
Le dosage du taux d’hémoglobine glycosylée est recommandé.
Un contrôle régulier de la numération sanguine (particulièrement leucocytes et plaquettes) est nécessaire pendant le traitement par Amarel. - SURVEILLANCE DE LA FONCTION HEPATIQUE
Un contrôle régulier de la fonction hépatique est nécessaire pendant le traitement par Amarel. - STRESS
Dans des situations de stress (par exemple accidents, opérations graves, infections avec fièvre etc…) un passage temporaire à l’insuline peut être indiqué. - INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
Aucune expérience n’est disponible concernant l’utilisation d’Amarel chez des patients ayant une insuffisance hépatique sévère. Dans ce cas, un passage à l’insuline est recommandé. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Aucune expérience n’est disponible concernant l’utilisation d’Amarel chez des patients avec une insuffisance rénale sévère ou chez les patients dialysés. Dans ce cas, un passage à l’insuline est recommandé. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Des troubles de la vision peuvent survenir en cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie. De ce fait la vigilance et le temps de réaction peuvent être altérés et modifier l’aptitude des patients à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Contre-Indications
- DIABETE INSULINODEPENDANT
- COMA DIABETIQUE
- ACIDOCETOSE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Dans ces situations, il est recommandé de recourir à l’insuline. - INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
Dans ces situations, il est recommandé de recourir à l’insuline. - HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
Hypersensibilité connue au glimépiride. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Hypersensibilité à l’un des constituants, aux autres sulfonylurées. - HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
- GROSSESSE
Amarel est contre-indiqué pendant la grossesse. Le diabète de la femme enceinte nécessite une insulinothérapie pendant toute la durée de la grossesse. Les patientes qui envisagent une grossesse doivent en informer leur médecin. - ALLAITEMENT
Les sulfonylurées dont le glimépiride passant dans le lait maternel, Amarel est contre-indiqué pendant l’allaitement.
Surdosage
Signes de l’intoxication :- GLYCEMIE(DIMINUTION)
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DOULEUR EPIGASTRIQUE
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- TREMBLEMENT
- TROUBLE DE LA VISION
- ATAXIE
- SOMNOLENCE
- COMA
- CRISE CONVULSIVE
Traitement
Le surdosage conduit à une hypoglycémie, qui peut durer de 12 à 72 heures et récidiver après récupération. Les symptômes peuvent survenir jusqu’à 24 heures après l’ingestion. En général, une surveillance en milieu hospitalier est donc
recommandée.
Nausées, vomissements et douleurs épigastriques peuvent survenir. L’hypoglycémie peut généralement être accompagnée de symptômes neurologiques tels qu’agitation, tremblements, troubles visuels, problèmes de coordination, somnolence, coma et
convulsions.
Afin d’empêcher l’absorption gastrique du glimépiride, le traitement initial consiste à provoquer des vomissements, puis à faire boire au patient de l’eau ou de la limonade contenant du charbon actif (adsorbant) et du sulfate de sodium
(laxatif).
Dans le cas où d’importantes quantités seraient ingérées, un lavage gastrique est indiqué, le charbon actif et le sulfate de sodium étant utilisés ultérieurement.
En cas de surdosage important (grave), une hospitalisation dans une unité de
soins intensifs s’impose. Une administration de glucose doit être commencée dès que possible en commençant si besoin est, par 50 ml d’une solution à 50% en bolus suivie d’une solution à 10% en perfusion sous contrôle strict de la glycémie.
Poursuivre
ensuite par un traitement symptomatique.
Lors du traitement d’une hypoglycémie due à une ingestion accidentelle d’Amarel chez les nourrissons et les jeunes enfants, la quantité de glucose ingérée doit être soigneusement recherchée et dosée afin d’éviter
la survenue d’une hyperglycémie dangereuse pour l’enfant. Une surveillance étroite de la glycémie doit être effectuée.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
Posologie & mode d’administration
Posologie :
La base d’un traitement efficace du diabète est un régime alimentaire adapté, une activité physique régulière ainsi que des contrôles sanguins et urinaires réguliers. Le non respect du régime alimentaire ne peut être compensé par la prise de
comprimés ou un traitement par l’insuline.
La posologie dépend des résultats de la glycémie et de la glycosurie.
La posologie initiale de glimépiride est de 1 mg par jour, soit 1 comprimé par jour :
– si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette
posologie peut être adoptée comme traitement d’entretien ;
– si le contrôle glycémique est insuffisant, la posologie doit être augmentée en fonction des glycémies à 2, 3 ou 4 mg par jour, par paliers successifs, en respectant une intervalle d’environ 1
à 2 semaines entre chaque palier.
Une posologie supérieure à 4 mg/jour de glimépiride ne donne de meilleurs résultats que dans des cas exceptionnels. La dose maximale recommandée est de 6 mg de glimépiride par jour.
Chez les patients insuffisamment
équilibrés par Amarel à la dose maximale, un traitement par l’insuline peut être associé si nécessaire. Tout en maintenant la posologie du glimépiride, l’insulinothérapie sera débutée à faible dose.
La dose d’insuline sera adaptée en fonction du niveau
glycémique souhaité. L’association à l’insuline devra être instaurée sous stricte surveillance médicale.
En règle génèrale, une prise unique quotidiennne d’Amarel suffit. Il est recommandé de prendre le médicament immédiatement avant ou pendant un petit
déjeuner substantiel, ou, si le patient ne prend pas de petit déjeuner, immédiatement avant ou pendant le premier repas principal.
Les comprimés sont à avaler entiers avec un peu de liquide.
L’oubli d’une dose ne doit jamais être compensé par la prise
d’une dose plus élevée.
Si le patient présente une réaction hypoglycémique après la prise d’un comprimé d’Amarel 1 mg, un traitement par régime seul peut éventuellement être envisagé chez ce patient.
Les besoins en Amarel peuvent diminuer au cours du
traitement, l’amélioration du contrôle glycémique entraînant une plus grande sensibilité à l’insuline. Afin de diminuer le risque d’hypoglycémie, une diminution de la posologie ou une interruption du traitement peut alors être envisagée.
Une
modification de la posologie peut être également nécessaire dans les cas suivants :
– modification du poids du patient.
– modification du mode de vie.
– apparition de facteurs suceptibles d’augmenter les risques d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie.*
Relais d’un autre antidiabétique oral par Amarel :
Le relais d’un antidiabétique oral par Amarel peut généralement être envisagé.
Pour le passage à Amarel, la posologie et la demi-vie de l’antidiabétique précédent doivent être pris en compte.
Dans
certains cas, en particulier avec les antidiabétiques à demi-vie longue (ex: chlorpropamide), une fenêtre thérapeutique de quelques jours peut s’avérer nécessaire afin d’éviter un effet additif des deux produits, risquant d’entraîner une
hypoglycémie.
Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lors de l’instauration d’un traitement par Amarel, c’est-à-dire de commencer à la posologie de 1 mg/jour, puis augmenter la posologie par paliers successifs, en fonction
des résultats glycémiques.* Relais de l’insuline par Amarel :
Dans des cas exceptionnels de patients diabétiques de type II équilibrés par l’insuline, un relais par Amarel peut être indiqué.
Ce relais doit être réalisé sous stricte surveillance
médicale.