EPIVIR 10 mg/ml solution buvable

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EPIVIR 10 mg/ml solution buvable

Introduction dans BIAM : 27/10/1997
Dernière mise à jour : 11/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/96/015/002


    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : EPIVIR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/8/1996
    2. publication JO de l’AMM 30/8/1996
    3. mise sur le marché 10/10/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 341451-2

    1
    flacon(s)
    240
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/10/1997
    2. inscription SS 30/10/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 1
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 287.63 F

    Prix public TTC : 331.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIVIRAL VOIE GENERALE (NUCL. INH. TRANSCRIPTASE INVERSE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J05A-F05.
      La lamivudine est un analogue nucléosidique. Au niveau intracellulaire, la lamivudine est métabolisée en lamivudine 5′-triphosphate qui agit principalement par arrêt de l’élongation de la chaîne d’ADN au niveau de la transcriptase inverse du VIH. In vitro, la lamivudine 5′-triphosphate présente une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2. Elle est également active sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine.
      La relation entre la sensibilité in vitro du VIH à la lamivudine et la réponse clinique au traitement n’est pas encore élucidée. Les tests de sensibilité in vitro ne sont pas encore standardisés et les résultats peuvent varier selon des facteurs méthodologiques.
      Une diminution de la sensibilité in vitro à la lamivudine a été observée sur des souches de VIH provenant de patients traités par Epivir.
      La lamivudine présente une forte activité synergique avec la zidovudine sur l’inhibition de la réplication du VIH en culture cellulaire.
      Des études in vitro ont montré une réversion potentielle de la résistance à la zidovudine lors de l’acquisition de résistance à la lamivudine. De plus, les études in vivo montrent que l’association lamivudine/zidovudine retarde l’émergence de souches résistantes à la zidovudine chez les personnes sans traitement antirétroviral préalable.
      In vitro, la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les lymphocytes et monocytes-macrophages en lignée cellulaire continue et sur diverses cellules-souches médullaires. La lamivudine a donc un indice thérapeutique élevé in vitro.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption : La lamivudine est bien absorbée au niveau intestinal. Sa biodisponibilité par voie orale est comprise entre 80 et 85 % chez l’adulte. Après administration orale, la valeur moyenne du Tmax pour obtenir la concentration sérique maximale (Cmax) est d’environ une heure. A la dose thérapeutique de 4 mg/kg/jour (en deux doses espacées de 12 heures), la valeur de la Cmax est de l’ordre de 1.5 à 1.9 microgrammes/ml.
      L’administration de lamivudine au cours d’un repas entraîne un allongement de la valeur du Tmax et une diminution de la valeur de la Cmax (diminuée de 47 %). Cependant, la biodisponibilité (AUC) de la lamivudine n’est pas modifiée.
      L’administration concomitante de zidovudine entraîne une augmentation de 13 % de l’exposition à la zidovudine et une augmentation de 28 % des taux de pic plasmatique. Cette augmentation n’est pas significative en terme de tolérance et ne nécessite donc pas d’ajustements posologiques.
      – Distribution : Après injection intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1.3 l/kg. La demi-vie d’élimination observée est de 5 à 7 heures. La clairance systémique moyenne de la lamivudine est d’environ 0.32 l/h/kg, avec une élimination essentiellement rénale (supérieur 70 %) par le système de transport cationique.
      Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire. La liaison de la lamivudine à l’albumine plasmatique est faible (inférieur à (16 à 36) % de liaison à l’albumine sérique, in vitro).
      Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine traverse la barrière hématoméningée et diffuse dans le liquide céphalorachidien (LCR). Deux à quatre heures après administration orale, le rapport moyen des concentrations LCR/sérum de lamivudine était d’environ 0.12. La pénétration réelle et le bénéfice clinique de ce passage hématoméningé ne sont pas connus.
      – Métabolisme : La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité d’interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d’un métabolisme hépatique limité (5 à 10 %) et d’une faible liaison aux protéines plasmatiques.
      – Elimination : Des études chez l’insuffisant rénal ont montré que l’élimination de la lamivudine était altérée en cas d’atteinte de la fonction rénale.
      L’administration concomitante de triméthoprime, composant du cotrimoxazole, augmente l’exposition à la lamivudine de 40 % aux doses thérapeutiques. Ceci ne nécessite pas d’ajustement posologique, sauf en cas d’insuffisance rénale. L’administration concomitante de cotrimoxazole et d’Epivir doit être envisagée avec prudence en cas d’insuffisance rénale.

    1. ***
      Epivir est indiqué, en association à d’autres antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans ayant un déficit immunitaire évolutif avec un taux de CD4 + inférieur ou égal à 500/mm 3 .
      L’utilisation d’Epivir en monothérapie n’est pas recommandée. Seule l’association à la zidovudine a été évaluée en termes d’efficacité et de tolérance. Des études d’association à d’autres antirétroviraux sont en cours.
      L’association de la lamivudine à la zidovudine diminue la charge virale et augmente la lymphocytose CD4 + . Une méta-analyse des événements cliniques survenus dans les essais comparatifs de phase II indique que la lamivudine associée à la zidovudine ralentit la progression de la maladie. Une étude est en cours pour confirmer ces effets sur la progression vers le Sida et sur la survie.
    2. INFECTION A VIH

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Des effets indésirables ont été rapportés lors du traitement de l’infection par le VIH par Epivir seul ou en association à la zidovudine. Pour la plupart, l’étude de causalité n’a pas pu formellement distinguer la responsabilité du traitement de celle de l’évolution de l’infection par VIH.
    2. CEPHALEE
    3. MALAISE
    4. ASTHENIE
    5. DIARRHEE
    6. VOMISSEMENT
    7. DOULEUR ABDOMINALE
    8. CRAMPE ABDOMINALE
    9. INSOMNIE
    10. TOUX
    11. DOULEUR OSSEUSE
    12. DOULEUR MUSCULAIRE
    13. PANCREATITE
      Des cas de pancréatites ont été rapportés sans qu’aucun effet dose-dépendant n’ait été noté.
    14. PARESTHESIE
      Des cas de neuropathie périphérique (paresthésies) ont été rapportés sans qu’aucun effet dose-dépendant n’ait été noté.
    15. NEUTROPENIE
      Des neutropénies (parfois sévères) ont été observées en association à la zidovudine.
    16. ANEMIE
      Des anémies (parfois sévères) ont été observées en association à la zidovudine.
    17. THROMBOPENIE
    18. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Des élévations transitoires des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT) ont été également rapportées.
    19. AMYLASEMIE(AUGMENTATION)
      Des élévations transitoires de l’amylasémie ont été également rapportées.

    1. MISE EN GARDE
      L’utilisation d’Epivir en monothérapie n’est pas recommandée.

      De rares cas de pancréatites ont été observés. Cependant, la responsabilité respective du traitement et de l’évolution de l’infection par le VIH n’a pas pu être formellement établie. Le traitement par Epivir doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou biologiques évocateurs de pancréatite.

      Les données disponibles sont insuffisantes pour l’utilisation d’Epivir chez l’enfant de moins de 12 ans.

      L’utilisation d’Epivi n’est pas recommandée pendant les trois premiers mois de la grossesse.

      L’apparition d’infections opportunistes ou d’autres complications liées à l’évolution de l’infection par le VIH reste possible sous Epivir comme avec les autres traitements antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de l’infection par le VIH, demeure donc nécessaire.

      Les patients doivent être informés qu’à ce jour il n’a pas été démontré de prévention du risque de transmission sexuelle ou sanguine du virus sous traitement antirétroviral, y compris par Epivir. Les précautions appropriées doivent donc être maintenues.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rénale modérée à sévère, la demi-vie plasmatique de la lamivudine est augmentée en raison d’une diminution de sa clairance rénale. La posologie doit donc être ajustée.
    3. HEPATITE CHRONIQUE
      Epivir doit être utilisé avec précaution en cas de cirrhose hépatique sévère liée à une hépatite B chronique, en raison d’un faible risque de réactivation de l’hépatite à l’arrêt du traitement.
    4. DIABETE
      Les patients diabétiques doivent être informés que chaque dose (150 mg = 15 ml) contient 3 g de saccharose.
    5. GROSSESSE
      L’innocuité de la lamivudine chez la femme enceinte n’a pas été établie. Les études de reproduction chez l’animal n’ont pas montré de signes de tératogénicité, ni d’effets sur la fertilité des animaux mâles ou femelles.

      Une létalité embryonnaire précoce a été observée chez la lapine gravide à des doses comparables à celles atteintes dans l’espèce humaine. Chez l’animal, la lamivudine traverse le placenta. Chez la femme, aucune donnée concernant le passage transplacentaire n’est disponible.

      Bien que les études de reproduction chez l’animal ne soient pas formellement prédictives des effets chez l’homme, l’administration de lamivudine n’est pas recommandée chez la femme pendant les trois premiers mois de la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      Une étude chez la rate allaitante a montré qu’après administration orale la lamivudine était excrétée dans le lait, à une concentration quatre fois supérieure. A ce jour, aucune donnée sur le passage de la lamivudine dans le lait maternel humain n’est disponible. Compte tenu de ce risque potentiel, l’allaitement maternel est déconseillé chez les patientes traitées par Epivir.

      Certains experts déconseillent l’allaitement chez les femmes infectées par le VIH, pour prévenir la transmission post-natale du virus.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Il n’existe pas d’étude concernant les effets de la lamivudine sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Les connaissances pharmacologiques du produit ne permettent pas de prévoir un éventuel effet délétère sur cette aptitude. Néanmoins, l’état clinique du patient et le profil de tolérance d’Epivir devront être pris en compte chez tout patient conducteur de véhicules ou utilisateur de machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT

    Traitement

    Chez l’animal, l’administration unique de très fortes doses de lamivudine n’a pas entraîné de toxicité d’organe spécifique. Chez l’homme, peu de données sont disponibles sur les conséquences de l’ingestion de doses massives de lamivudine. Dans les cas de
    surdosage rapportés, l’évolution a été favorable sans qu’aucun signe ou symptôme spécifique n’ait été identifié.
    En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est néanmoins nécessaire.
    La lamivudine étant
    dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adulte et enfant de plus de 12 ans :
    – La posologie recommandée d’Epivir est de cent cinquante mg (quinze ml) deux fois par jour.
    Epivir est également disponible sous forme de comprimés.
    Epivir doit généralement être pris en dehors
    des repas. L’administration de la lamivudine au cours d’un repas réduit considérablement la concentration maximale (Cmax) mais ne modifie pas l’aire sous la courbe (AUC). Aussi, l’administration de la lamivudine avec les repas ne doit être envisagée que
    si l’état clinique du patient le justifie.
    – La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le VIH.
    .
    Posologies particulières :
    1 – Insuffisance rénale :
    – En cas d’insuffisance rénale
    modérée à sévère, les taux de lamivudine sont augmentés en raison d’une diminution de sa clairance.
    – La posologie doit donc être adaptée.
    * Lorsque la clairance de la créatinine est supérieure ou égale à 50 ml/min : la posologie initiale est de cent
    cinquante mg (soit quinze ml) pour la première prise, puis cent cinquante mg (soit quinze ml) deux fois par jour.
    * Lorsque la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 50 ml/min : la posologie initiale est de cent cinquante mg (soit quinze
    ml) pour la première prise, puis cent cinquante mg (soit quinze ml) une fois par jour.
    * Lorsque la clairance de la créatinine est comprise entre 15 et 30 ml/min : la posologie initiale est de cent cinquante mg (soit quinze ml) pour la première prise,
    puis cent mg (soit dix ml) une fois par jour.
    * Lorsque la clairance de la créatinine est comprise entre 5 et 15 ml/min : la posologie initiale est de cent cinquante mg (soit quinze ml) pour la première prise, puis cinquante mg (soit cinq ml) une fois
    par jour.
    * Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 5 ml/min : la posologie initiale est de cinquante mg (soit cinq ml) pour la première prise, puis vingt cinq mg (soit deux ml et demi) une fois par jour.
    2 – Insuffisance hépatique :

    L’élimination de la lamivudine est essentiellement rénale. Les conséquences de l’insuffisance hépatique sur les taux de lamivudine sont en cours d’évaluation. Les données préliminaires de tolérance indiquent qu’il n’est pas nécessaire d’ajuster la
    dose.
    .
    Mode d’emploi :
    Les patients doivent être informés que ce médicament contient de l’alcool.


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