BARALGINE A LA NORAMIDOPYRINE suppositoires (arrêt de commercialisation)

BARALGINE A LA NORAMIDOPYRINE suppositoires (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/10/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – H118J
Forme : SUPPOSITOIRES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : HOECHST HOUDEProduit(s) : BARALGINE A LA NORAMIDOPYRINE
Evénements :
- octroi d’AMM 15/6/1971
- mise sur le marché 10/4/1972
- arrêt de commercialisation 1/12/1995
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 312502-1
1
boîte(s)
10
unité(s)Evénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 27/2/1964
- inscription SS 9/4/1972
- arrêt de commercialisation 1/12/1995
- radiation SS 14/12/1997
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IConditionnement 2
Numéro AMM : 550648-3
1
boîte(s)
50
unité(s)Evénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 27/2/1964
- agrément collectivités 22/7/1972
- arrêt de commercialisation 1/12/1995
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE- METAMIZOLE SODIQUE 1 g
- PITOFENONE CHLORHYDRATE 10 mg
- FENPIVERINIUM BROMURE 0.10 mg
- GLYCERIDES HEMISYNTHETIQUES excipient
- LECITHINE DE SOJA excipient
Propriétés Thérapeutiques
- ANTISPASMODIQUE SYNTHETIQUE ASSOCIE A UN ANALGESIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A03D-A02.
Analgésique par la noramidopyrine : analgésique non morphinique (qui possède également des propriétés anti-inflammatoires) .
Elle ne possède ni effet dépresseur respiratoire, ni effet atropinique marqué. Elle n’entraine ni accoutumance, ni somnolence.
Antispasmodique atropinique par le fenpivérinium.
Antispasmodique papavérinique par la pitofénone.
Indications Thérapeutiques
-
L’utilisation, en raison de la noramidopyrine, ne se justifie que lorsque son activité lui confère un avantage réel face à d’autres médicaments de la douleur.
Les formes suppositoires et comprimés sont plus spécialement adaptées au traitement d’algies moins aiguës ou rebelles telles que :
douleurs post-opératoires et traumatiques, ou en relais de la forme injectable.
Effets secondaires
- AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
Tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytoses.
Il s’agit d’accidents immuno-allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine. Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologiques actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime. Elles sont imprévisibles. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
Comme avec tous les pyrazolés. - ASTHME
La survenue de crise d’asthme a été observée chez le sujet polysensibilisé notamment allergique à l’aspirine. - CHOC (EXCEPTIONNEL)
- EFFET ATROPINIQUE
Compte tenu des propriétés du composant atropinique, et bien que des doses quotidiennes de l’ordre de 6 ampoules aient été utilisées en clinique sans incident, on peut s’attendre chez des sujets prédisposés aux effets indésirables ci-dessous:
Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents, par ajustement de la posologie. - SECHERESSE DE LA BOUCHE
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
- SECHERESSE DE L’OEIL
- TACHYCARDIE
- PALPITATION
- CONSTIPATION
- RETENTION D’URINE
- HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- CONFUSION MENTALE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJETS AGES - COLORATION DE L’URINE
Une coloration peut apparaître dans les urines de ph acide ; elle peut être due à un métabolite présent en très faible quantité (3% de la dose administrée) : l’acide rubazonique.
Précautions d’emploi
- MISE EN GARDE
Accidents immuno-allergiques.
Attention ce médicament contient de la noramidopyrine et peut donc être responsable d’une agranulocytose ou d’un choc mortel. 1. Agranulocytose :
– conditions d’apparition :
Tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno- allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine.
Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologique actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime – par exemple un demi comprimé – elles sont imprévisibles.
– précautions :
Chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescription de ce médicament doit être murement pesée. Rien ne permet en effet actuellement de dépister les sujets sensibles, rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose ; celle-ci peut apparaître après la première prise (apparente) ou après plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une réaministration. La surveillance systématique de la numération globulaire est illusoire.
Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre et/ou d’une angine et/ou d’ulcérations buccales impose :
. l’arrêt immédiat du médicament, . le contrôle d’urgence de l’hémogramme, la poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. La constatation d’une agranulocytose nécessite le transfert d’urgence en milieu hospitalier. 2 . Chocs :
a – conditions d’apparition :
Il s’agit de réactions générales survenant après injection parentérale essentiellement chez des sujets prédisposés.
b – Précautions :
Il nécessaire d’interroger le malade au sujet d’éventuels antecedents allergiques ; devant un terrain allergique, éviter en principe l’utilisation de la forme injectable. - HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE
Du fait de la présence d’un composé atropinique. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Du fait de la présence d’un composé atropinique. - INSUFFISANCE RENALE
Du fait de la présence d’un composé atropinique. - INSUFFISANCE CORONARIENNE
Du fait de la présence d’un composé atropinique. - TROUBLES DU RYTHME
Du fait de la présence d’un composé atropinique. - HYPERTHYROIDIE
Du fait de la présence d’un composé atropinique. - BRONCHITE CHRONIQUE
Du fait de la présence d’un composé atropinique en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques. - ILEUS PARALYTIQUE
Due à la présence d’un composé atropinique. - ATONIE INTESTINALE
Chez le vieillard ; due à la présence d’un composé atropinique. - MEGACOLON TOXIQUE
Due à la présence d’un composé atropinique. - INFARCTUS DU MYOCARDE A LA PHASE AIGUE
- GROSSESSE
– En début de grossesse : tératogénèse : malgré l’absence d’étude épidémiologique, à ce jour, aucune malformation n’est signalée lors de la prise de noramidopyrine en début de grossesse. Par mesure de prudence, l’utilisation du médicament, si il est indispensable, devra être limitée dans le temps et ne pas dépasser 4 comprimés/jour.
– En fin de grossesse : absence de données disponibles ; en conséquence par analogie avec l’atropine, l’administration doit être très prudente en raison du risque d’effets atropiniques chez l’enfant (ileus méconiaux) . - ALLAITEMENT
Aucune information disponible ; par analogie avec l’atropine qui passe dans le lait, à éviter, en raison de l’existence d’effets atropiniques chez l’enfant, aux doses thérapeutiques.
Contre-Indications
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
Risque de rétention urinaire. - HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
Noramidopyrine et amidopyrine en particulier. - HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
- AGRANULOCYTOSE
Ce médicament est formellement proscrit à quelque dose que ce soit chez tout sujet ayant déjà présenté une agranulocytose, que celle-ci ait été due ou non à l’amidopyrine ou à la noramidopyrine. - ENFANT
- DEFICIT EN G6PD
Risque d’hémolyse. - PORPHYRIE
Porphyries hépatiques (risque d’exacerbation) .
Surdosage
Traitement
Des doses quotidiennes importantes, de l’ordre de 6 ampoules ont été utilisées en clinique sans incident.
Compte tenu des propriétés pharmacologiques des composants les signes cliniques de surdosage seront somnolence et troubles atropiniques. Le
traitement doit être symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier.
Voies d’administration
– 1 – RECTALE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Un à trois suppositoires par jour.
.
Mode d’Emploi :
Forme non adaptée au traitement de l’enfant.