BONDRONAT 2 mg/2 ml solution à diluer pour perfusion (Hôp)

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BONDRONAT 2 mg/2 ml solution à diluer pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 13/1/1998
Dernière mise à jour : 8/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/96/012/002


    Forme : SOLUTION A DILUER POUR PERFUSION

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOEHRINGER MANNHEIM FRANCE PHARMA

    Produit(s) : BONDRONAT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/6/1996
    2. publication JO de l’AMM 26/7/1996
    3. mise sur le marché 10/10/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560280-9

    5
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    année(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 10000 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (DIPHOSPHONATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M05B-A06.
      L’acide ibandronique appartient au groupe des composés diphosphonates agissant spécifiquement sur l’os. Leur action sélective sur le tissu osseux découle de la grande affinité des diphosphonates pour les constituants minéraux osseux. Les diphosphonates agissent par inhibition de l’activité des ostéoclastes, le mécanisme exact de leur action n’étant pas encore éclairci.
      In vivo, l’acide ibandronique prévient la perte osseuse liée à l’arrêt des fonctions gonadiques, aux rétinoïdes, aux tumeurs ou extraits tumoraux. L’inhibition de la résorption endogène de l’os a également été documentée par des études cinétiques au Ca45 et par le relargage de tétracycline radioactive préalablement incorporée dans le squelette.
      Des doses d’acide ibandronique considérablement plus élevées que les doses pharmacologiquement actives n’ont eu aucun effet sur la minéralisation osseuse.
      Les études cliniques ont démontré que l’action inhibitrice de l’acide ibandronique sur l’ostéolyse d’origine tumorale et spécifiquement sur l’hypercalcémie d’origine tumorale est caractérisée par une baisse de la calcémie et de l’excrétion urinaire de calcium.
      Dans l’intervalle thérapeutique recommandé, un graphique indiquant les taux de réponse et intervalles de confiance qui ont été démontrés lors d’essais cliniques chez les patients ayant une calcémie de base corrigée en fonction de l’albumine supérieure à 3 mmol/l après réhydratation adaptée, est disponible auprès du laboratoire.
      Chez ces patients et aux posologies de 2, 4 et 6 mg, le délai médian pour normaliser la calcémie était de 4 à 7 jours. Le délai médian de rechute (réélévation de la calcémie corrigée en fonction de l’albumine au dessus de 3 mmol/l) était de 18 à 26 jours.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Les données pharmacocinétiques ont été étudiées après injection unique de 0.5, 1 et 2 mg d’acide ibandronique à des volontaires sains ainsi qu’après injection unique de 2, 4 ou 6 mg d’acide ibandronique à 20 femmes postménopausées. Les données pharmacocinétiques suivantes ont été recueillies indépendamment de la dose administrée :
      Demi-vie terminale : 10-16 heures.
      Clairance totale : 130 ml/min.
      Clairance rénale : 88 ml/min.
      Elimination urinaire (0-32 heures) : 60 %.
      Volume apparent de distribution : 150 l.
      L’élimination de l’acide ibandronique s’effectue en 2 phases. Administré par voie intraveineuse, le produit est excrété principalement sous forme inchangée par voie rénale, la quantité restante étant liée au tissu osseux.
      Après une perfusion de 2 heures de 2, 4 et 6 mg, la pharmacocinétique de l’acide ibandronique est linéaire. La concentration sérique la plus élevée atteinte après une perfusion de 2 heures d’une dose unique de 6 mg était de 328 ng/ml et après une injection intraveineuse de 2 mg, la concentration était de 246 ng/ml.
      Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez les patients ayant une hypercalcémie associée à une insuffisance rénale ou hépatique.
      La liaison de l’acide ibandronique aux protéines plasmatiques est indépendante de sa concentration sérique. Jusqu’à la concentration de 2000 ng/ml, la liaison aux protéines est de 99 %. Ce taux n’est jamais atteint aux doses thérapeutiques.
      On suppose qu’il existe à long terme une liaison de l’acide ibandronique au tissu osseux. Aucune donnée clinique n’est disponible.

    1. ***
      Traitement de l’hypercalcémie induite par des tumeurs avec ou sans métastases.
    2. HYPERCALCEMIE MALIGNE

    1. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL
      Occasionnellement, un syndrome grippal avec de la fièvre, des frissons, des douleurs au niveau des os et/ou des muscles a été rapporté. Dans la majorité des cas, aucun traitement spécifique n’est nécessaire, les symptômes disparaissant après quelques heures ou jours.
    2. FIEVRE
      L’administration intraveineuse de Bondronat a été associée le plus fréquemment à une augmentation de la température.
    3. FRISSON
    4. DOULEUR OSSEUSE
    5. DOULEUR MUSCULAIRE
    6. PHOSPHOREMIE(DIMINUTION)
      L’excrétion rénale diminuée de calcium s’accompagne fréquemment d’une baisse des taux sériques de phosphates qui, cependant, ne nécessite pas de traitement.
    7. CALCEMIE(DIMINUTION)
      La calcémie peut être abaissée jusqu’à des valeurs inférieures à la normale.
    8. INTOLERANCE DIGESTIVE
      Une intolérance gastro-intestinale a été rapportée dans des cas isolés.
    9. BRONCHOCONSTRICTION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASTHMATIQUE
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE

      Chez des patients asthmatiques sensibles à l’acide acétylsalicylique, l’administration d’autres diphosphonates a été associée à une bronchoconstriction.

    1. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
    2. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      La calcémie, la phosphatémie et la magnésémie doivent être surveillées étroitement.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      En l’absence de données cliniques, des recommandations posologiques ne peuvent être données chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      L’hyperhydratation doit être évitée chez les patients présentant un risque d’insuffisance cardiaque.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      La prudence est recommandée chez les patients présentant une hypersensibilité connue à d’autres diphosphonates.
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Créatininémie supérieure à 5 mg/dl ou 442 micromol/l.
    3. ENFANT
      En l’absence d’expérience clinique dans ce domaine, Bondronat ne doit pas être administré aux enfants.
    4. GROSSESSE
      Les études de reproduction animale ne sont pas encore terminées. Des études relatives à l’emploi de Bondronat chez la femme ne sont pas disponibles. Par conséquent, il ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
    5. ALLAITEMENT
      Les études de reproduction animale ne sont pas encore terminées. Des études relatives à l’emploi de Bondronat chez la femme ne sont pas disponibles. Par conséquent, il ne doit pas être utilisé pendant la période d’allaitement.

    Traitement

    A ce jour, aucun cas d’intoxication aiguë par Bondronat n’a été rapporté.
    Des études cliniques utilisant des doses élevées ayant révélé que les reins et le foie étaient les principaux organes cibles de la toxicité, la surveillance des fonctions rénale et
    hépatique s’impose. Toute hypocalcémie avec symptômes cliniques est à corriger par l’administration IV de gluconate de calcium.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adulte et sujet âgé.
    – Avant le traitement par Bondronat, le patient doit être convenablement réhydraté par du chlorure de sodium isotonique. La sévérité de l’hypercalcémie et le type de tumeur doivent être pris en compte. En
    général, les patients présentant des métastases osseuses ostéolytiques nécessitent des doses inférieures à celles des patients présentant une hypercalcémie d’origine humorale.
    – Chez la plupart des patients ayant une hypercalcémie sévère (calcémie
    corrigée en fonction de l’albumine supérieure à 3 mmol/l ou supérieure à12 mg/dl), la posologie est de quatre mg en dose unique.
    – Chez les patients ayant une hypercalcémie modérée (calcémie corrigée en fonction de l’albumine inférieur à 3 mmol/l ou
    inférieure à 12 mg/dl), la posologie efficace est de deux mg. La posologie la plus élevée utilisée au cours des essais cliniques était de six mg, mais cette posologie n’apporte pas de bénéfice supplémentaire en termes d’efficacité.
    * Calcémie corrigée
    en fonction de l’albumine (mmol/l) = calcémie (mmol/l) – [0,02 x albumine (g/l)] + 0,8
    ou calcémie corrigée en fonction de l’albumine (mg/dl) = calcémie (mg/dl) + 0,8 x [4 – albumine (g/dl)].
    Pour convertir la calcémie corrigée en fonction de l’albumine
    de mmol/l en mg/dl, multiplier par quatre.
    – Dans la plupart des cas, une calcémie élevée peut être ramenée à la normale en l’espace de sept jours. Le délai médian de rechute (retour de la calcémie corrigée en fonction de l’albumine à une valeur
    supérieure à trois mmol/l) était de dix huit à dix neuf jours aux doses de deux et quatre mg. Le délai médian de rechute était de vingt six jours pour une dose de six mg.
    – Un nombre limité de patients (cinquante patients) a reçu une seconde perfusion
    pour hypercalcémie. En cas d’hypercalcémie récidivante ou d’efficacité insuffisante, il est possible de renouveler le traitement.
    .
    Mode d’emploi :
    Bondronat doit être administré en perfusion intraveineuse.
    A cette fin, le contenu des ampoules doit être
    ajouté à 500 ml de solution isotonique de chlorure de sodium (ou 500 ml de solution de dextrose à 5 %), le mélange devant être perfusé en l’espace de 2 heures.
    L’administration accidentelle par voie intra-artérielle de préparations non expressément
    destinées à cette voie de même qu’une administration périveineuse étant susceptibles de causer des lésions tissulaires, il faut veiller à administrer Bondronat par voie intraveineuse.


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