APROVEL 75 mg comprimés

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APROVEL 75 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 20/1/1998
Dernière mise à jour : 8/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne –
    nom ancien – EU/1/97/046/001


    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : APROVEL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/8/1997
    2. publication JO de l’AMM 26/9/1997
    3. mise sur le marché 12/1/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 344791-9

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    crème

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/1/1998
    2. inscription SS 4/1/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER DANS UN ENDROIT SEC
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 84.09 F

    Prix public TTC : 105.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTAGONISTE DE L’ANGIOTENSINE II (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C09C-A04.
      L’irbésartan est un antagoniste sélectif puissant des récepteurs de l’angiotensine II (type AT1 ), actif par voie orale. Il bloque tous les effets de l’angiotensine II, faisant intervenir les récepteurs AT1 indépendamment de l’origine ou de la voie de synthèse de l’angiotensine II. L’antagonisme sélectif des récepteurs de l’angiotensine II (AT1 ) provoque une élévation des taux plasmatiques de rénine et des taux d’angiotensine II et une baisse de la concentration plasmatique d’aldostérone. La kaliémie n’est pas modifiée de façon significative par l’irbésartan seul aux doses recommandées. L’irbésartan n’inhibe pas l’ECA (kininase II), enzyme qui génère la formation d’angiotensine II et qui dégrade également la bradykinine en métabolites inactifs. L’irbésartan ne nécessite pas une activation métabolique pour être actif.
      L’irbésartan abaisse la pression artérielle en entraînant des changements minimes de la fréquence cardiaque. La baisse de la pression artérielle est dose-dépendante avec une tendance vers un plateau aux doses supérieures à 300 mg, en une seule prise par jour. Des doses de 150 à 300 mg, en une prise quotidienne, abaissent les valeurs de pression artérielle, en position couchée ou assise, en moyenne de 8-13/5-8 mm Hg (PAS/PAD) à la 24 ème heure après la prise (vallée), supérieure à celle observée sous placebo.
      La baisse maximale de la pression artérielle est obtenue dans les 3 à 6 heures après l’administration du produit. L’effet antihypertenseur se maintient pendant au moins 24 heures. A 24 heures, la baisse de la pression artérielle est encore de 60 à 70 % des chiffres diastolique et systolique au pic, aux doses recommandées. Une dose de 150 mg, en une prise par jour, produit des effets similaires sur la pression artérielle 24 heures après la prise (vallée) et sur la pression artérielle moyenne sur 24 heures que la même dose répartie en 2 prises par jour.
      L’effet antihypertenseur d’Aprovel se manifeste en une ou à deux semaines, l’effet maximal étant observé quatre à six semaines après le début du traitement. Les effets antihypertenseurs se maintiennent lors du traitement au long cours. La pression artérielle revient progressivement à son état initial après arrêt du traitement. Un arrêt du traitement n’entraîne pas d’effet rebond.
      Les effets antihypertenseurs de l’irbésartan et des diurétiques thiazidiques sont additifs. Chez les patients qui ne sont pas contrôlés de façon adéquate par l’irbésartan seul, l’addition d’une faible dose d’hydrochlorothiazide (12.5 mg) à l’irbésartan en une prise quotidienne produit une baisse plus importante de la PA, ajustée par rapport au placebo, 24 heures après la prise (vallée), de 7-10/3-6 mm Hg (PAS/PAD).
      L’efficacité d’Aprovel est indépendante de l’âge ou du sexe. Comme pour les autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, les patients noirs hypertendus présentent une réponse notablement moindre à l’irbésartan administré seul. Quand l’irbésartan est administré en association avec une faible dose d’hydrochlorothiazide (par exemple 12.5 mg par jour), la réponse antihypertensive des patients noirs rejoint celle des patients blancs.
      Il n’y a pas d’effet cliniquement significatif sur l’uricémie ou sur l’uricurie.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’irbésartan est bien absorbé après administration orale : des études de la biodisponibilité absolue donnent des valeurs d’environ 60 à 80 %. La prise concomitante d’aliments ne modifie pas de façon significative la biodisponibilité de l’irbésartan.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 90 %, avec une liaison négligeable aux cellules sanguines. Le volume de distribution est de 53 à 93 litres.
      Après administration orale ou intraveineuse d’irbésartan marqué au C14, 80 à 85 % de la radioactivité plasmatique circulante peuvent être attribués à l’irbésartan inchangé. L’irbésartan est métabolisé par le foie par glycuronoconjugaison et oxydation. Le métabolite circulant principal est le glucuronide d’irbésartan (approximativement 6 %). Des études in vitro ont montré que l’irbésartan est oxydé principalement par l’isoenzyme CYP2C9 du cytochrome P450. L’isoenzyme CYP3A4 a un effet négligeable.
      L’irbésartan présente une pharmacocinétique linéaire et proportionnelle à la dose dans une fourchette de 10 à 600 mg. A des doses supérieures à 600 mg (deux fois la dose maximale recommandée), on observe une augmentation moins que proportionnelle de l’absorption orale : la cause en est inconnue. Les pics de concentration plasmatique sont atteints 1,5 à 2 heures après administration orale. La clairance totale et la clairance rénale sont respectivement de 157 à 176 et de 3 à 3.5 ml/min. La demi-vie d’élimination terminale de l’irbésartan est de 11 à 15 heures. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont atteintes trois jours après le début d’un traitement en une seule prise par jour. Une accumulation limitée d’irbésartan ( < 20 %) est observée dans le plasma après administration répétée d'une dose unique par jour. Dans une étude, des concentrations plasmatiques d'irbésartan un peu plus élevées furent observées chez des femmes hypertendues. Cependant, il n'y a pas eu de différence concernant la demi-vie et l'accumulation d'irbésartan. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez la femme. Les valeurs des AUC et Cmax de l'irbésartan furent un peu plus grandes chez les sujets âgés ( supérieurs à 65 ans) que chez les sujets jeunes (18 à 40 ans). Cependant, la demi-vie terminale ne fut pas significativement modifiée. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez le sujet âgé de moins de 75 ans.
      L’irbésartan et ses métabolites sont éliminés par voie biliaire et rénale. Après administration orale ou intraveineuse d’irbésartan marqué au C14, approximativement 20 % de la radioactivité sont retrouvés dans les urines et la radioactivité restante dans les fèces. Une quantité inférieure à 2 % de la dose est excrétée dans les urines sous forme d’irbésartan inchangé.
      Insuffisance rénale : les paramètres pharmacocinétiques de l’irbésartan ne sont pas significativement modifiés chez les insuffisants rénaux ou chez les patients soumis à une hémodialyse. L’irbésartan n’est pas épuré par hémodialyse.
      Insuffisance hépatique : les paramètres pharmacocinétiques de l’irbésartan ne sont pas modifiés de façon significative chez les patients présentant une cirrhose du foie légère à modérée. Aucune étude n’a été menée chez des patients ayant une insuffisance hépatique sévère.

    1. ***
      Traitement de l’hypertension artérielle essentielle.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. BOUFFEE VASOMOTRICE
      Les bouffées vasomotrices apparaissent dans 0.6 % des cas dans le groupe irbésartan et aucun dans le groupe placebo. La survenue de bouffées vasomotrices n’a pas été liée à la dose, n’a pas été associée à d’autres événements cliniques et la relation avec le traitement par irbésartan est inconnue.
    2. CPK(AUGMENTATION)
      Des augmentations significatives de la créatine-kinase plasmatique soient survenues plus fréquemment chez les patients traités par l’irbésartan (1.7 % vs 0.6 % chez les patients sous placebo), aucune de ces augmentations n’a été classée comme sérieuse, n’a été à l’origine d’un arrêt de traitement ou associée à des événements musculosquelettiques cliniquement identifiables.

    1. HYPOVOLEMIE
      Une hypotension symptomatique, en particulier après la première dose, peut survenir chez les patients présentant une déplétion sodée et/ou une hypovolémie secondaire à un traitement diurétique intensif, une alimentation hyposodée, une diarrhée ou des vomissements. Ces anomalies devraient être corrigées avant l’administration d’Aprovel.
    2. STENOSE DE L’ARTERE RENALE
      Il existe un risque accru d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale lorsque des patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose artérielle rénale sur rein fonctionnel unique reçoivent des médicaments qui agissent sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Tant qu’on ne dispose pas d’une expérience sur l’utilisation d’Aprovel, un phénomène similaire est à prévoir avec les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Quand Aprovel est utilisé chez les patients présentant une altération de la fonction rénale, un contrôle périodique du potassium et de la créatinine sérique est recommandé. Aucune expérience n’est disponible concernant l’utilisation d’Aprovel chez les patients ayant eu une transplantation rénale récente.
    4. HYPERKALIEMIE
      Lors de traitements avec d’autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone, une hyperkaliémie peut survenir, spécialement en présence d’insuffisance rénale et/ou d’insuffisance cardiaque. Bien que non établi avec Aprovel, un contrôle approprié du potassium sérique chez ces patients à risque est recommandé.
    5. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
      Comme avec les autres vasodilatateurs, une prudence particulière est indiquée chez les patients souffrant de sténose aortique ou mitrale, ou de cardiomyopathie obstructive hypertrophique.
    6. HYPERALDOSTERONISME PRIMAIRE
      Les patients avec hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux médicaments antihypertenseurs agissant par l’intermédiaire de l’inhibition du système rénine-angiotensine. En conséquence, l’utilisation d’Aprovel n’est pas recommandée.
    7. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      Chez les patients dont la tonicité vasculaire et la fonction rénale dépendent de façon prédominante de l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (par exemple les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ou une maladie rénale sous-jacente, y compris une sténose des artères rénales), le traitement par d’autres produits agissant sur ce système a été associé à une hypotension aiguë, à une hyperazotémie, une oligurie ou, rarement, à une insuffisance rénale aiguë. Quoique la possibilité d’un effet similaire ne puisse être exclu avec les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, ces effets n’ont pas été établis avec Aprovel. Comme avec n’importe quels agents antihypertenseurs, une baisse brutale de la pression artérielle chez des patients ayant une cardiopathie ischémique ou une maladie cardiovasculaire ischémique peut entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Les effets de l’irbésartan sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés mais en se basant sur les propriétés pharmacodynamiques, il est peu probable que l’irbésartan affecte cette aptitude. Lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines, il devra être pris en compte que des vertiges ou de la fatigue peuvent survenir occasionnellement lors du traitement de l’hypertension.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. GROSSESSE
      Aprovel est contre-indiqué pendant la grossesse.
      Bien qu’on ne dispose d’aucune expérience concernant l’utilisation d’Aprovel chez la femme enceinte, une exposition in utero suite à l’administration de produits antagonistes du système rénine-angiotensine au cours du 2 e et du 3 e trimestre de la grossesse a été associée à des anomalies et même à une mortalité ftale.
      Comme toutes substances agissant directement sur le système rénine-angiotensine-aldostérone, Aprovel ne doit pas être administré pendant la grossesse. Si une grossesse est diagnostiquée, le traitement par Aprovel devra être arrêté dès que possible.
    3. ALLAITEMENT
      Aprovel est contre-indiqué pendant l’allaitement. On ne sait pas si l’irbésartan est excrété dans le lait maternel humain. L’irbésartan est excrété dans le lait des rates allaitantes.

    Traitement

    L’exposition d’adultes à des doses allant jusqu’à 900 mg/jour pendant 8 semaines n’a donné lieu à aucune toxicité aiguë. En cas de surdosage, les signes cliniques les plus probables seraient une hypotension et une tachycardie. Une bradycardie pourrait
    également survenir.
    Aucune information spécifique n’est disponible sur le traitement en cas de surdosage par l’irbésartan. Le patient doit être placé sous étroite surveillance et un traitement symptomatique et de soutien devrait être instauré. Des
    mesures telles que l’induction de vomissements et/ou le lavage gastrique sont suggérées. Le charbon activé peut être utile dans le traitement du surdosage.
    L’irbésartan n’est pas hémodialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La posologie initiale et d’entretien habituelle recommandée est de cent cinquante mg.
    – Aprovel à la dose de cent cinquante mg une fois par jour permet généralement un meilleur contrôle de la pression artérielle sur vingt quatre
    heures que la dose de soixante quinze mg. Cependant, l’initiation du traitement avec soixante quinze mg par jour pourra être envisagée, particulièrement chez les patients hémodialysés ou les patients âgés de plus de soixante quinze ans.
    – Chez les
    patients insuffisamment contrôlés à la dose de cent cinquante mg une fois par jour, la posologie peut être augmentée à trois cents mg ou un autre agent antihypertenseur peut être ajouté. En particulier, l’addition d’un diurétique tel que
    l’hydrochlorothiazide a un effet additif avec Aprovel.
    .
    Posologies particulières :
    * Insuffisance rénale :
    – Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux. Une dose de départ plus faible (soixante quinze mg)
    devra être envisagée chez les patients sous hémodialyse.
    * Hypovolémie :
    – L’hypovolémie et/ou la déplétion hydrosodée devront être corrigées préalablement à l’administration d’Aprovel.
    * Insuffisance hépatique :
    – Aucune adaptation posologique n’est
    nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. Il n’y a pas d’expérience clinique chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère.
    * Sujet âgé :
    – En dehors du sujet âgé de plus de soixante ans, chez lequel
    le traitement pourra être initié à la dose de soixante quinze mg/j, aucune adaptation posologique n’est habituellement nécessaire chez le sujet âgé.
    * Enfant :
    – La sécurité d’emploi et l’efficacité d’Aprovel n’ont pas été établies chez
    l’enfant.
    .
    Mode d’emploi :
    – Administrés en une seule prise par jour, au cours ou en dehors des repas.


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