QUINIMAX 500 mg/4 ml solution injectable

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QUINIMAX 500 mg/4 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 26/1/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – V 06089


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : QUINIMAX

    Evénements :

    1. mise sur le marché 10/10/1934
    2. octroi d’AMM 4/11/1975
    3. publication JO de l’AMM 22/7/1976
    4. validation de l’AMM 25/2/1997
    5. rectificatif d’AMM 29/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 342726-5

    3
    ampoule(s) bouteille(s)
    4
    ml
    verre jaune

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 20.22 F

    Prix public TTC : 32 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 4
    ml

    Principes actifs

    • QUININE GLUCONATE 770.25 mg
      soit 480 mg de quinine
    • QUINIDINE 13.20 mg
      Sous forme de 21.18 mg de gluconate de quinidine
    • CINCHONINE 3.40 mg
      Sous forme de 4.24 mg de chlorhydrate de cinchonine
    • CINCHONIDINE 3.40 mg
      Sous forme de 4.03 mg de chlorhydrate de cinchonidine

    Principes non-actifs

    1. ANTIPALUDEEN (METHANOLQUINOLINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : P01B-C01.
      La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toute les espèces plasmodiales. Elle n’a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
      La quinidine, la cinchonine, la cinchonidine sont des alcaloïdes de quinquina. Ces principes actifs exercent également une activité pouvant contribuer à l’action schizontocide.

      * Propriétés pharmacocinétiques :
      70 % du produit se lient aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain. La demi-vie de la quinine est de10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusque18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalorachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L’excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous forme inchangée.

    1. ***
      Traitement du paludisme :
      – accès pernicieux ;
      – accès palustre en particulier en cas de résistance aux amino – 4 quinoléines avec impossibilité d’utilisation de la voie orale.
    2. PALUDISME

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    2. CINCHONISME
      Possibilité de survenue de signe de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse aiguë de l’acuité auditive, nausées) régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    3. ACOUPHENE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    4. VERTIGE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    5. CEPHALEE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    6. TROUBLE DE LA VISION
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    7. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    8. NAUSEE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    9. DIARRHEE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    10. PHOTOSENSIBILISATION
    11. REACTION ALLERGIQUE
      Prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée, choc anaphylactique.
    12. PRURIT
      Signe de manifestation allergique.
    13. URTICAIRE
      Signe de manifestation allergique.
    14. ERUPTION CUTANEE
      généralisée.
    15. CHOC ANAPHYLACTIQUE
    16. ANEMIE HEMOLYTIQUE AIGUE (RARE)
      Anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d’insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique).
    17. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
    18. BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE
    19. THROMBOPENIE
    20. PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOCYTOPENIQUE
    21. QT(ALLONGEMENT)
      Possibilité d’augmentation mineure de l’espace QTc mineures de l’ECG.
    22. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    23. NECROSE TISSULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE

      Des nécroses suppuratives au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie doit être réservée aux situation où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse.

    24. ABCES AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE

      Des nécroses suppuratives au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie doit être réservée aux situation où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse.

    25. ALGODYSTROPHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE

      Des algodystrophies sciatiques au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie doit être réservée aux situation où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse.

    26. INDURATION LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE

      Des indurations fibreuses au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie doit être réservée aux situation où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse.

    27. VEINITE AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      En cas d’extravasation ou de perfusion de produit trop concentré, risque de survenue d’endophlébite et d’une sclérose de la veine

    1. SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
      La quinine induit une augmentation de la sécrétion d’insuline par le pancréas. L’infestation à plasmodium elle-même et l’administration de quinine peuvent, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d’une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l’hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l’atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
    2. HEMOLYSE
      La survenue d’une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l’arrêt du traitement.
    3. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      Pendant l’injection, une surveillance de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle sont recommandées. La survenue d’arythmie nécessite le ralentissement de la vitesse de perfusion.
    4. GROSSESSE
      Quelques cas d’anomalies oculaires et d’atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n’a été signalé. La quinine dans les conditions normales d’utilisation peut être prescrite pendant la grossesse.

    1. TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE
      En dehors du cadre d’urgence de l’accès pernicieux.
    2. FIEVRE BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE
    3. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association contre-indiquée :
      + Astémizole : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par la quinine).

      Association déconseillée :
      + Méfloquine : risque majoré d’apparition de crises convulsives en raison de l’addition des effets convulsivants.
      Respecter un délai minimal de 12 heures entre la fin de l’administration IV de quinine et le début de l’administration de la méfloquine.

    Signes de l’intoxication :

    1. ACOUPHENE
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
    3. VERTIGE
    4. SURDITE
    5. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION)
    6. CHAMP VISUEL(RETRECISSEMENT)
    7. DIPLOPIE
    8. HEMERALOPIE
    9. SPASME RETINIEN
    10. HYPOTENSION ARTERIELLE
    11. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    12. ANGOR
    13. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    14. ARYTHMIE
    15. ARRET CARDIAQUE
    16. CECITE

    Traitement

    Signes de surdosage les plus fréquents :
    – Acouphènes, baisse de l’acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s’observe parfois après administration de doses toxiques.
    – Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le
    rétablissement est lent mais généralement complet.
    – Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une tachycardie ventriculaire. Une arythmie et un arrêt cardiaque peuvent
    survenir.

    L’administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l’adulte une intoxication grave voire fatale, précédée d’une dépression centrale et de crises convulsives.
    Des doses plus faibles peuvent être fatales
    chez l’enfant.
    Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l’effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.

    Conduite à tenir : Traitement symptomatique des anomalies en milieu
    hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte :
    – Une ampoule contient cinq cents mg d’alcaloïdes base.
    – Posologie usuelle en alcaloïde base chez l’adulte est de huit mg/kg/prise, deux à trois fois par jour, sans dépasser vingt cinq mg/kg/jour, soit :
    .
    chez l’adulte de soixante kg : une ampoule par prise.
    Ce dosage n’est pas adapté à l’enfant.
    .
    Mode d’emploi :
    – Perfusion IV : sur 4 heures à répéter toutes les 8 à 12 heures, à diluer dans une solution G5 % ou dans une solution physiologique.

    Injection IM profonde et lente : en cas d’absence de matériel pour perfusion, du fait du risque de nécrose.
    .
    Allaitement :
    Le passage dans le lait étant très faible, l’allaitement est possible.


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