RHINIREX 50 microgrammes/dose suspension pour pulvérisation nasale
RHINIREX 50 microgrammes/dose suspension pour pulvérisation nasale
Introduction dans BIAM : 2/3/1998
Dernière mise à jour : 12/8/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SUSPENSION POUR PULVERISATION NASALE
Etat : commercialisé
Laboratoire : IREX-SYNTHELABOProduit(s) : RHINIREX
Evénements :
- octroi d’AMM 10/10/1996
- publication JO de l’AMM 26/2/1997
- mise sur le marché 23/2/1998
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 341783-5
1
flacon(s) pulvérisateur(s)
100
dose(s)
verre brunEvénements :
- agrément collectivités 1/6/1997
- inscription SS 1/6/1997
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : système doseur
Matériel complémentaire : 1 embout nasal
Conservation (dans son conditionnement) : 12
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
35 %
Prix Pharmacien HT : 13.52 F
Prix public TTC : 22.10 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 341784-1
1
flacon(s) pulvérisateur(s)
200
dose(s)
verre brunEvénements :
- agrément collectivités 1/6/1997
- inscription SS 1/6/1997
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : système doseur
Matériel complémentaire : 1 embout nasal
Conservation (dans son conditionnement) : 12
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
35 %
Prix Pharmacien HT : 25.66 F
Prix public TTC : 38 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- BECLOMETASONE DIPROPIONATE 0.05 mg
- GLUCOSE ANHYDRE excipient
- AVICEL RC 581 excipient
- ALCOOL PHENYLETHYLIQUE conservateur (excipient)
- POLYSORBATE 80 excipient
- CHLORURE DE BENZALKONIUM conservateur (excipient)
- EAU PURIFIEE excipient
- DECONGESTIONNANT NASAL LOCAL (CORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R01A-D01.
Le dipropionate de beclometasone administré par voie nasale exerce une activité anti-inflammatoire marquée sur les muqueuses nasales.
(DPB) possède une activité marquée sur la peau et sur les muqueuses nasales.
L’effet freinateur sur l’axe hypophyso-surrénalien ne se manifeste qu’à une posologie égale ou supérieure à deux milligrammes par jour en aérosol, ou à quatre milligrammes par voie orale.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Le dipropionate de béclométasone, en partie absorbé par la muqueuse nasale et en partie dégluti, est métabolisé par le foie en monopropionate et béclométasone-alcool, puis excrété sous forme de métabolites inactifs dans la bile et les urines.
- ***
– Rhinites allergiques non surinfectées perannuelles ou saisonnières en particulier rhume des foins.
– Rhinites inflammatoires en particulier rhinites à éosinophiles. - RHINITE ALLERGIQUE
- ETERNUEMENT
Peuvent survenir chez certains malades au début du traitement.
Ils sont généralement transitoires. - RHINORRHEE
Peut survenir chez certains malades au début du traitement.
Elle est généralement transitoire. - PRURIT
Peut survenir chez certains malades au début du traitement.
Elles est généralement transitoire. - HYPOSECRETION NASALE
Peut provoquer, dans un petit nombre de cas l’apparition de sécrétions teintées de sang sans hémorragie véritable. Ces phénomènes sont également précoces et passagers.
- MISE EN GARDE
– La survenue d’une infection bronchopulmonaire concomitante bactérienne, virale ou mycosique, impose l’arrêt de la corticothérapie locale et l’instauration d’un traitement adéquat.
– Si l’obstruction des fosses nasales est due à de gros polypes, procéder au préalable à leur ablation. - GROSSESSE
Le passage systémique des corticoïdes inhalés est réel mais faible.
Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène, variable selon les espèces.
Chez l’homme, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement durant toute la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
Il semble justifié d’observer une période de surveillance clinique et biologique du nouveau-né. - INDICATION LIMITEE
Il est nécessaire d’avertir le patient que le produit n’est pas un traitement de la crise et qu’un délai de quelques jours est nécessaire avant de pouvoir en juger les effets. - RECOMMANDATION
Le dipropionate de béclométhasone n’excerce son action locale que sur une muqueuse nasale sèche, il est donc indispensable d’assécher le nez par mouchage avant l’instillation. - TRAITEMENT PROLONGE
En cas de traitement prolongé, des examens répétés de la muqueuse nasale s’imposent. - SPORTIFS
Attention, cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - ALLAITEMENT
Le passage systémique de corticoïde administré par voie nasale est faible.
Par prudence comme pour tous les corticoïdes, la prescription de corticoïdes pendant l’allaitement ne doit être envisagée que si nécessaire.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- TROUBLES DE L’HEMOSTASE
- EPISTAXIS
- TUBERCULOSE PULMONAIRE
Evolutive ou latente non traitée. - ULCERE DIGESTIF EN EVOLUTION
En évolution non traités et non surveillés.
Traitement
Il ne peut entraîner qu’une freination hypophyso-surrénalienne et s’il se prolonge, des signes cliniques d’hypercorticisme. Ces symptômes disparaîtront après l’arrêt du traitement qui doit être progressif.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Une pulvérisation : cinquante microgrammes.
ADULTES :
– La dose quotidienne est en moyenne de quatre cents microgrammes par jour soit une pulvérisation dans chaque narine, quatre fois par jour.
– Elle sera adaptée à l’état
clinique du patient et ne devra habituellement pas dépasser un milligramme par jour, soit dix pulvérisations dans chaque narine.
– Dans les formes chroniques, on s’efforcera d’abaisser progressivement les doses à deux cents microgrammes par jour.
–
ENFANTS (au delà de 3 ans) :
– La dose quotidienne est en moyenne de deux à quatre cents microgrammes par jour (six à treize microgrammes par kilo et par jour).
– Elle sera adaptée à l’état clinique du patient et ne devra habituellement pas dépasser
six cents microgrammes par jour chez l’enfant de moins de douze ans, soit six pulvérisations dans chaque narine.
.
Mode d’emploi :
– Assécher le nez par mouchage avant l’application.