LANGORAN LP 40 mg gélules
LANGORAN LP 40 mg gélules
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/2/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GELULES (MICROGRANULES A LIBERATION PROLONGEE)
Etat : commercialisé
Laboratoire : CASSENNE MARIONProduit(s) : LANGORAN
Evénements :
- octroi d’AMM 10/3/1980
- publication JO de l’AMM 27/9/1980
- mise sur le marché 15/7/1982
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 323404-6
1
plaquette(s) thermoformée(s)
60
unité(s)
rouge/blancEvénements :
- agrément collectivités 12/1/1982
- inscription SS 20/5/1982
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IIRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 31.41 F
Prix public TTC : 43.20 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- ISOSORBIDE DINITRATE 40 mg
- LACTOSE excipient
- SACCHAROSE excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- GOMME LAQUE excipient
- TALC excipient
- GELATINE excipient de la gélule
- DIOXYDE DE TITANE conservateur (gélule)
- AZORUBINE colorant (gélule)
- OXYDE DE FER ROUGE colorant (gélule)
- OXYDE DE FER NOIR colorant (gélule)
- VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C01D-A08.
Les dérivés nitrés ont un effet vasodilatateur principalement veineux qui permet une réduction du retour veineux et donc une réduction des pressions de remplissage cardiaque. A plus forte dose, ils provoquent une vasodilatation artériolaire avec diminution de la pression artérielle.
Ils permettent une redistribution sous endocardique du flux coronarien et possèdent une action spasmolytique. Ces propriétés justifient l’utilisation en tant que traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche ou globale.
Langoran LP40 mg a en moyenne un délai d’action de 1 heure et une durée d’action de 8 à 10 heures .
Le dinitrate d’isosorbide est un donneur de NO (monoxyde d’azote). Le monoxyde d’azote stimule la formation de GMP cyclique ; il en résulte une diminution des taux de calcium intracellulaire et une relaxation vasculaire.
* Propriétés Pharmacocinétiques
– Après administration par voie IV, la demi-vie d’élimination du dinitrate d’isosorbide est de 10 minutes ; tandis que, pour une dose identique, par voie orale sans galénique particulière, la demi-vie est de 30 minutes.
– Le dinitrate d’isosorbide subit une biotransformation hépatique et produit deux métabolites actifs : le 2 mononitrate d’isosorbide (demi-vie = 2 h) et le 5 mononitrate d’isosorbide (demi-vie = 5 h) dont les concentrations plasmatiques sont plus élevées (5 fois environ) que celles du 2 mononitrate.
– Langoran LP, sous une forme galénique originale, assure une libération prolongée du principe actif pendant une durée d’au moins 8 heures.
- ***
– Traitement prophylactique de la crise d’angor.
– Traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche ou globale. - ANGOR
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- CEPHALEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTElle peut accompagner l’action du produit en début de traitement et tend à s’atténuer progressivement.
Il est utile d’en informer le malade. - NAUSEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTElle peut accompagner l’action du produit en début de traitement et tend à s’atténuer progressivement.
Il est utile d’en informer le malade. - VASODILATATION PERIPHERIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTUne vasodilatation cutanée avec érythème peut accompagner l’action du produit en début de traitement et tend à s’atténuer progressivement.
Il est utile d’en informer le malade. - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGEUne hypotension orthostatique (lipothymie voire syncope) impose la réduction de la posologie, surtout chez les sujets âgés.
- LIPOTHYMIE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGEImpose la réduction de la posologie, surtout chez les sujets âgés.
- SYNCOPE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGEImpose la réduction de la posologie, surtout chez les sujets âgés.
- TROUBLE DIGESTIF
- DOULEUR EPIGASTRIQUE
- MISE EN GARDE
L’insuffisance cardiaque droite pure n’est pas une indication.
En cas d’utilisation à doses élevées, il est recommandé de ne pas interrompre brutalement le traitement.
Il n’est pas logique d’associer ce médicament avec la molsidomine ou le nicorandil dans la mesure où leur mécanisme d’action est similaire.
Association de dérivés nitrés au sildénafil : l’association d’un dérivé nitré, quelle que soit sa nature ou son mode d’administration, au sildénafil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu. - RECOMMANDATION
La posologie efficace devra être atteinte progressivement, en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.
La posologie quotidienne doit être répartie et ajustée en fonction de l’efficacité et de la tolérance du patient. - TRAITEMENTS ASSOCIES
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGELes substances vasodilatatrices, antihypertensives et les diurétiques peuvent majorer l’hypotension provoquée par les dérivés nitrés, surtout chez les sujets âgés.
- GROSSESSE
En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques, le risque n’est pas connu.
En conséquence, l’utilisation du dinitrate d’isosorbide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. - ALLAITEMENT
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Sildénafil :
Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildénafil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
En cas de traitement par sildénafil, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit.
En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildénafil (le plus souvent dans l’heure précédant l’activité sexuelle) et, si tel est le cas, de s’abstenir de tout traitement nitré. D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildénafil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.
Traitement
En cas d’absorption massive accidentelle, les manifestations sont de deux types :
– vasodilatation généralisée avec collapsus,
– cyanose par méthémoglobinémie.
Traitement :
Lavage d’estomac précoce. Admission en milieu spécialisé.
En cas de
méthémoglobinémie symptomatique (cyanose, hémolyse, troubles de la conscience), le traitement fera appel au bleu de méthylène intraveineux ou à l’acide ascorbique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Dose initiale : la posologie pourra varier de vingt milligrammes deux à trois fois par jour à quarante milligrammes deux à trois fois par jour toutes les huit à douze heures.
Il est possible d’augmenter la dose sous surveillance
clinique, en particulier de la tension artérielle.
– Dose d’entretien : la dose sera ensuite ajustée en fonction de l’effet clinique souhaité et de la réaction de chaque patient.
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Mode d’Emploi:
Les gélules doivent être avalées entières.
Les dérivés
nitrés s’administrent de façon discontinue sur le nycthémère en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène d’échappement thérapeutique bien établi lorsque les dérivés nitrés sont administrés de façon continue.
Cet intervalle
libre sera choisi dans la période où le patient ne présente pas de crise. L’horaire des prises du traitement antiangoreux associé ( bêta-bloquant et/ou antagoniste calcique) devra être choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant cet
intervalle libre. La spécialité s’administre deux à trois fois par vingt quatre heures en respectant un intervalle d’au moins douze heures.
Les modalités d’administration sont les mêmes dans le traitement prophylactique de la crise d’angor et dans le
traitement de l’insuffisance cardiaque gauche ou globale.
Dans le traitement prophylactique de la crise d’angor, le phénomène d’échappement est bien établi. Une maîtrise des modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivés
nitrés une efficacité thérapeutique reconnue.
Dans l’insuffisance cardiaque, le phénomène d’échappement est également présent et justifie une administration discontinue en aménageant un intervalle libre. Toutefois, son intensité peut être limitée par
une parfaite adaptation des doses de dérivés nitrés ainsi que des traitements associés.