PHOTOFRIN 75 mg lyophilisat pour usage parentéral (IV) en flacon (Hôp)

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PHOTOFRIN 75 mg lyophilisat pour usage parentéral (IV) en flacon (Hôp)

Introduction dans BIAM : 16/3/1998
Dernière mise à jour : 24/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : IPSEN BIOTECH

    Produit(s) : PHOTOFRIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/4/1996
    2. publication JO de l’AMM 25/10/1996
    3. mise sur le marché 5/10/1997
    4. rectificatif d’AMM 26/3/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 559492-6

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/8/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE AUTRE (DIVERS) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01X-X15
      Les propriétés cytotoxiques et antitumorales de Photofrin dépendent de la lumière et de l’oxygène. Le traitement photodynamique avec Photofrin comporte deux étapes.
      La première étape comporte l’injection intraveineuse de Photofrin. La clairance de la plupart des tissus est de 40 à 72 heures, à l’exception des tissus tumoraux, de la peau et du système réticulo-endothélial (y compris foie et rate) dont la clairance est plus longue.
      Le taux de Photofrin dans le tissu tumoral comparé aux tissus normaux est approximativement de 3/1.
      L’irradiation avec la lumière laser (longueur d’onde: 630 nm) est la deuxième et dernière étape du traitement. La cytotoxicité provoquée par le traitement photodynamique peut être due à la production d’oxygène singulet par transfert d’énergie de la lumière à un oxygène triplet. Le mécanisme de cytotoxicité est lié à la production de radicaux libres (hyperoxyde ou hydroxyle) et d’oxygène singulet.
      La mort tumorale est provoquée par une nécrose ischémique secondaire à une thrombose vasculaire en partie provoquée par la libération de thromboxane.
      La sélectivité tumorale du traitement est due à l’association d’une rétention sélective de Photofrin et de l’illumination sélective.
      Le traitement laser a une action photochimique et non thermique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Etant donné la complexité du porfimère sodique, les résultats de pharmacocinétiques dansant les porphyrines totales sont difficiles à interpréter.
      Une étude a été réalisée chez 7 patients qui ont reçu 2 mg/kg de Photofrin, par voie intraveineuse. Des échantillons de plasma ont été prélevés pendant 50 jours (1200 heures) après l’injection.
      Le dosage des porphyrines totales monomères a été fait sur tous les échantillons. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) varient de 52 à 103 microgr/ml ; la demi-vie moyenne (T1/2) est de 452 heures (variant de 264 à 672 heures) soit 18.8 jours.
      Le porfimère sodique est lentement éliminé avec une clairance moyenne de 0.0151 ml/min/kg.
      L’excrétion des composants du porfimère sodique se fait essentiellement par voie fécale.
      En cas d’insuffisance rénale, il n’y a pas de précautions particulières car l’élimination de Photofrin est fécale.
      En cas d’insuffisance hépatique : aucune étude n’a été réalisée.
      * Données de sécurité précliniques :
      Lors des études de mutagénicité Photofrin s’est avéré négatif avec et sans lumière laser dans 3 tests in vitro et positif dans un test in vitro.
      Photofrin a été également négatif dans un test in vivo.
      Le potentiel mutagène global de Photofrin est considéré comme minime.

    1. ***
      Traitement des rechutes des cancers bronchiques non à peites cellules ou du cancer de l’oesophage ayant fait l’objet d’un traitement loco-régional antérieur.
    2. CANCER DU POUMON NON A PETITES CELLULES(RECIDIVE)
    3. CANCER DE L’OESOPHAGE

    1. PHOTOSENSIBILISATION (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Effet systémique attendu et transitoire qui dure de 4 à 6 semaines.

    2. CONSTIPATION (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Effet systémique attendu et modéré.

    3. REMARQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage : A l’exception de la photosensibilité, tous les autres effets indésirables sont observés également après tout traitement par voie endoscopique.
      Ð Cancer bronchique : De nombreux effets indésirables sont généralement dus à la pathologie traitée ou à la bronchoscopie avec biopsie bronchique.

    4. OEDEME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage :
      – oedème oesophagien : manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique ;
      – oedème généralisé ou localisé : observé dans moins de 10% des cas.
      Ð Cancer bronchique :
      – oedème local provoquant une aggravation transitoire des symptômes pulmonaires.

    5. DOULEUR (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      – douleur : manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique ;
      – douleur abdominale : observée dans plus de 10% des cas.
      – douleur thoracique : observée dans plus de 10% des cas.

    6. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      – Manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique ;
      – Observée dans plus de 10% des cas.

    7. DOULEUR THORACIQUE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      – Manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique ;
      – Observée dans plus de 10% des cas.

    8. EPANCHEMENT PLEURAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique.

    9. FIEVRE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage :
      – manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique ;
      – observée dans plus de 10% des cas.
      Ð Cancer bronchique :
      – observée dans plus de 10% des cas.

    10. FIBRILLATION AURICULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      – Manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique ;
      – Observée dans moins de 10% des cas.

    11. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage :
      – observée dans plus de 10% des cas.
      Ð Cancer bronchique :
      – observée dans moins de 10% des cas.

    12. VOMISSEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage :
      – observée dans plus de 10% des cas.
      Ð Cancer bronchique :
      – observée dans moins de 10% des cas.

    13. TROUBLE RESPIRATOIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage :
      – manifestation de la réaction inflammatoire induite par l’effet photodynamique : épanchement pleural ;
      – observées dans plus de 10% des cas : dyspnée, pneumonie, insuffisance respiratoire
      Ð Cancer bronchique :
      – Après le traitement photodynamique avec photofrin, on peut observer une aggravation transitoire des symptômes respiratoires tels que dyspnée ou hémoptysie. Ceci est dû à l’oedème local, l’accroissement de la sécrétion bronchique ou à une mucite.
      Les patients doivent être surveillés attentivement entre l’administration de l’irradiation laser et la bronchoscopie de débridement prévue pour éliminer les débris tumoraux nécrosés.
      L’aggravation des signes pulmonaires peut nécessiter l’ablation immédiate, par voie endoscopique, des débris tumoraux, des sécrétions muqueuses.
      Une hémoptysie grave ou une hémorragie pulmonaire, liées à l’érosion des artères bronchiques ou pulmonaires, ou au traitement de tumeurts proches de ces vaisseaux, peuvent survenir pendant la bronchoscopie de débridement ou spontanément dans les quelques semaines suivant le traitement.
      – observés dans plus de 10% des cas : aggravation transitoire de la dyspnée, toux, hémoptysie, bronchite, pneumonie.
      – observées dans moins de 10% des cas : augmentation de la sécrétion bronchique, insuffisance respiratoire.

    14. DYSPNEE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans plus de 10% des cas.

    15. DYSPNEE(AGGRAVATION) (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER BRONCHIQUE

      Observée dans plus de 10% des cas.

    16. PNEUMONIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage :
      – observée dans plus de 10% des cas
      Ð Cancer bronchique :
      – observée dans plus de 10% des cas : pneumonie.

    17. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE
      CANCER BRONCHIQUE

      Ð Cancer de l’oesophage :
      – observée dans plus de 10% des cas.
      Ð Cancer bronchique :
      – observée dans moins de 10% des cas.

    18. HEMATEMESE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans plus de 10% des cas.

    19. ANEMIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans plus de 10% des cas.

    20. DIARRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans moins de 10% des cas.

    21. DESHYDRATATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans moins de 10% des cas.

    22. INFECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans moins de 10% des cas.

    23. FISTULE OESOPHAGIENNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans moins de 10% des cas.

    24. DYSPHAGIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans moins de 10% des cas.

    25. POIDS(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Observée dans moins de 10% des cas.

    26. HEMOPTYSIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER BRONCHIQUE

      – Après le traitement photodynamique avec photofrin, on peut observer une aggravation transitoire des symptômes respiratoires tels que dyspnée ou hémoptysie. Ceci est dû à l’oedème local, l’accroissement de la sécrétion bronchique ou à une mucite.
      Les patients doivent être surveillés attentivement entre l’administration de l’irradiation laser et la bronchoscopie de débridement prévue pour éliminer les débris tumoraux nécrosés.
      L’aggravation des signes pulmonaires peut nécessiter l’ablation immédiate, par voie endoscopique, des débris tumoraux, des sécrétions muqueuses.
      Une hémoptysie grave ou une hémorragie pulmonaire, liées à l’érosion des artères bronchiques ou pulmonaires, ou au traitement de tumeurs proches de ces vaisseaux, peuvent survenir pendant la bronchoscopie de débridement ou spontanément dans les quelques semaines suivant le traitement.
      – Observée dans plus de 10% des cas.

    27. HYPERSECRETION BRONCHIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER BRONCHIQUE

      Observée dans moins de 10% des cas.

    28. INFLAMMATION MUQUEUSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER BRONCHIQUE

      Après le traitement photodynamique avec photofrin, on peut observer une aggravation transitoire des symptômes respiratoires tels que dyspnée ou hémoptysie. Ceci est dû notamment à une mucite.

    29. HEMORRAGIE INTRAPULMONAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER BRONCHIQUE

      Une hémorragie pulmonaire, liée à l’érosion des artères bronchiques ou pulmonaires, ou au traitement de tumeurs proches de ces vaisseaux, peut survenir pendant la bronchoscopie de débridement ou spontanément dans les quelques semaines suivant le traitement.

    30. TOUX (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER BRONCHIQUE

      Observée dans plus de 10% des cas.

    31. BRONCHITE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER BRONCHIQUE

      Observée dans plus de 10% des cas.

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      – Photofrin ne doit pas être reconstitué avec du sérum physiologique (précipitation); il ne doit pas être mélangé avec d’autres produits. Une fois reconstitué, il doit être administré dans les 4 heures.

      – Après l’administration de Photofrin, des précautions particulières doivent être prises pour limiter l’exposition à la lumière du soleil ou à une lumière artificielle intense pendant 30 jours. La photosensibilisation n’a que rarement été observée au-delà de 30 jours.

      Passé ce délai, la photosensibilité sera testée en exposant une petite surface cutanée (doigt, dos de la main) à la lumière solaire (5 minutes). S’il existe une réaction (érythème, oedème) le patient devra se protéger de la lumière pendant encore deux semaines avant de retester sa photosensibilité.

      – Il n’est pas évident que les crèmes solaires soient utiles. Le patient ne doit pas rester dans l’obscurité complète car l’exposition à une luminosité faible peut jouer un rôle important dans la réduction de la période de photosensibilité.

      – Pour les malades chez lesquels les possibilités de compréhension de la nécessité d’un isolement sont médiocres, d’autres méthodes doivent être préférées.
    2. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RESPIRATOIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DU POUMON

      – Une surveillance particulièrement attentive doit être faite dans le cadre d’un traitement du cancer du poumon endobronchique entre le traitement photodynamique et la bronchoscopie de débridement car il y a risque de détresse respiratoire. En cas de survenue d’une détresse respiratoire, une bronchoscopie doit être faite en urgence afin d’éliminer les sécrétions et les débris et de libérer les voies aériennes.

      – Pour les patients ayant une tumeur bronchique avec envahissement de la paroi bronchique, il existe un risque de fistule ou de rupture de vaisseau bronchique après le traitement photodynamique.

      – Dans le cadre du traitement des lésions bronchiques obstructives, les patients ayant une détresse respiratoire aiguë sévère liée à une obstruction bronchique ne doivent pas recevoir le traitement photodynamique en raison du délai de 2 à 3 jours entre l’injection de Photofrin et l’irradiation par laser.

    3. DYSPHAGIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER DE L’OESOPHAGE

      Les patients qui ont une tumeur oesophagienne au niveau de la carène, ou au-dessus, doivent être examinés par bronchoscopie. S’il existe une érosion de la trachée, le risque de fistule après le traitement photodynamique est suffisament élevé pour déconseiller de traitement.

      Les patients peuvent ressentir une douleur thoracique rétrosternale, conséquence du traitement photodynamique et de la réponse inflammatoire de la zone traitée ; cette douleur peut être suffisamment intense pour nécessiter la prescription brève d’antalgiques opiacés.

    4. GROSSESSE
      Photofrin n’est pas tératogène chez le rat ou le lapin à des doses comparables à celles utilisées en clinique. Cependant, Photofrin est toxique pour la mère et ne doit être utilisé pendant la grossesse qu’après avoir évalué les risques et bénéfices potentiels.
    5. ALLAITEMENT
      On n’ignore s’il existe un passage de photofrin dans le lait, l’allaitement est donc déconseillé au cours d’un traitement par Photofrin.
    6. FEMME EN AGE DE PROCREER
      Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace.

    1. PORPHYRIE
      Et allergie aux porphyrines.
    2. HEMOPTYSIE RECENTE
      Suspicion d’érosion de l’artère pulmonaire ou de l’aorte (risque d’hémoptysie massive).
    3. FISTULE OESOPHAGIENNE
      Fistule oeso-trachéale ou broncho-oesophagienne pré-existante.

    Traitement

    Photofrin :
    Il n’existe pas de renseignement sur les cas de surdosage mettant en cause Photofrin. Les effets de surdosage sur la durée de la photosensibilité ne sont pas connus. Le traitement laser ne devrait pas être appliqué si une surdose de Photofrin
    est administrée. En cas de surdosage, les patients doivent protéger leurs yeux et leur peau de la lumière solaire ou de lumières intérieures vives pendant 30 jours. Dans ce cas, les patients doivent subir un test de photosensibilité résiduelle.
    Photofrin n’est pas dialysable.
    Lumière laser :
    Une puissance du laser supérieure à 500 mW/cm2 peut léser les tissus normaux avoisinants par effet thermique.
    Les conséquences d’un surdosage en Photofrin et en lumière laser semblent comprarables à celles
    d’un surdosage en lumière laser seul.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE
    Lente

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Elle est de deux mg/kg administrés au cours d’une injection intraveineuse lente (trois à cinq minutes).

    Mode d’emploi :
    – Le flacon de 75 mg est reconstiué dans 31.8 ml de glucose à 5%. La concentration finale est de 2.5 mg/ml.

    Photoactivation de Photofrin :
    Photofrin est activé par la lumière dans la région spectrale de 630 nm. Environ 40 à 50 heures après l’administration de Photofrin, la lumière laser doit être appliquée sur la tumeur à l’aide d’une fibre optique terminée
    par un diffuseur cylindrique (une fibre optique à diffuseur cylindrique) ou par le passage d’une fibre optique terminée par une microlentille à travers la cannelure de fonctionnement d’un endoscope/bronchoscope. On peut employer les diffuseurs
    cylindriques au interstitiel ou intraluminal.
    L’activation interstitielle est privilégiée dans le cas des tumeurs bronchiques non circonférentielles de plus petite taille si elles sont assez molles pour permettre la pénétration, étant donné que cette
    méthode entraîne une moindre exposition de la muqueuse bronchique normale à la lumière.
    La photoactivation de Photofrin est commandée par la puissance de lumière totale (dose de lumière) appliquée au siège de la tumeur. Dans le cas des tumeurs de
    l’oesophage, une dose de lumière de 300 joules par cm de longueur de la tumeur doit être administré à l’aide d’un diffuseur cylindrique. Pour les tumeurs endobronchiques, on peut employer soit les fibres optiques à diffuseurs cylindriques soit les
    fibres optiques à microlentille, selon la forme, la localisation, et la taille de la tumeur. Le diffuseur cylindrique conviendra à la plupart des tumeurs ; la dose de lumière administrée au moyen d’un diffuseur cylindrique pour le traitement du
    carcinome endobronchique devrait être de 200 joules par cm de longueur de la tumeur. La microlentille est utile dans les tumeurs de petite taille, planes, non circonférencielles; une dose de lumière de 100 joules par cm2 doit être appliquée.
    Une
    irradiation uniforme et complète par la lumière laser de la masse tumorale est indispensable. L’emploi de la fibre optique pour la photoactivation de Photofrin nécessite une source laser convenable fonctionnant à une longueur d’onde de 630 +/- 3 nm et
    produisant un débit de puissance stable. Les fibres optiques sont disponibles en deux modèles, le diffuseur cylindrique et la microlentille.
    — Diffuseur cylindrique :
    Le diffuseur cylindrique permet la diffusion uniforme du rayonnement laser selon un
    motif cylindrique sur toute la longueur d’extrémité de la fibre optique. La formule de dosimétrie lumineuse spécifique suivante est applicable :
    Dose de lumière (exprimée en Joules par cm) est égale au débit de puissance totale de diffuseur (en Watts)
    multipliée par la durée du traitement (en secondes) divisée par la longueur du diffuseur (en cm).
    Les diffuseurs cylindriques sont offerts en diverses longueurs et le choix de la longueur d’extrémité dépend de la longueur de la tumeur. La longueur du
    diffuseur doit être étalonnée afin d’éviter l’exposition du tissu non malin à la lumière et de prévenir le chevauchement du tissu malin précédement traité. Les tumeurs dont la longueur diffère de celles des diffuseurs disponibles peuvent nécessiter
    l’emploi multiple d’un seul diffuseur ou l’emploi de deux ou plusieurs diffuseurs de longueurs différentes. Le débit de puissance total à l’exrémité de la fibre, mesuré par un wattmètre à sphère intégrante approprié, est à réglé (à 400 mW multiplié par
    la longueur de diffuseur exprimée en cm) pour délivrer la dose convenable selon la durée d’exposition soit de 12 minutes et demi (oesophagien) soit de 8 minutes et demi (endobronchique). Les diffuseurs ou combinaisons de diffuseurs doivent être
    sélectionnées de façon à réduire au minimum le temps de traitement de chaque patient.
    — Microlentille :
    La fibre optique à microlentille émet un faisceau lumineux divergent, à sens direct, semblable à celui d’une lampe de poche. On l’emploie pour
    traiter les petites lésions en positionnant l’extrémité de la microlentille de manière à les irradier de façon uniforme par un spot circulaire. Le diamètre de celui-ci peut peut être augmenté ou diminuer en déplaçant l’extrémité de la microlentille pour
    l’éloigner ou la rapprocher de la lésion. La formule suivante de dosimètre spécifique est applicable :
    Dose de lumière (exprimée en Joules par cm2) est égale au débit de puissance totale à l’embout de fibre optique (en Watts) multipliée par la durée de
    traitement (en secondes) divisée par la surface du traitement (en cm2).
    Dans le cas de la microlentille, le débit de puissance totale à l’embout de fibre optique, mesuré par un Wattmètre, est réglé à (200mW par cm2 de surface tumorale) pour délivrer une
    dose de 100 Joules par cm2 de tumeur à une durée de 8 minutes et 20 secondes par zone traitée.
    Les patients avec des lésions endobronchiques ou un cancer de l’oesophage peuvent recevoir un second voire un troisième cycle de traitement photodynamique;
    chaque cycle (Photofrin puis irridiation) étant réalisé à un intervalle de 30 jours du cycle précédent.
    – L’irradiation de la tumeur doit être complète et uniforme afin d’obtenir l’activation de Photofrin.
    — Surveillance du traitement :
    – Lésions
    endobronchiques liées à un cancer du poumon non à petites cellules :
    Les patients doivent être surveillés étroitement après l’irradiation par laser; la survenue ou l’aggravation d’une dyspnée ou d’une hémoptysie peuvent nécessiter une bronchoscopie et
    un débridement en urgence.
    En l’absence de complication, deux jours après l’irradiation, le patient subira une bronchoscopie de débridement afin d’extraire les tissus nécrosés.
    S’il existe une tumeur résidduelle après bronchoscopie de débridement, une
    seconde irradiation par laser peut être faite, avec les mêmes caractéristiques que la première; une seconde injection de Photofrin n’est pas nécessaire dans ce cas précis. Cette seconde irridiation par laser doit être administrée entre 96 et 120 heures
    après l’injection initiale de Photofrin. Une bronchoscopie de débridement doit être de nouveau faite, 2 jours après l’rradiation, plus tôt si nécessaire.
    – Cancer de l’oesophage :
    S’il existe une tumeur résiduelle après endoscopie, après le traitement
    photodynamique, l’irradiation par laser peut être renouvelée avec les mêmes caractéristiques que l’irradiation précédente; une seconde injection de Photofrin n’est pas nécessaire dans ce cas précis. Cette seconde irradiation par laser doit être
    administrée entre 96 et 120 heures après l’injection initiale de Photofrin.


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