NISIS 80 mg gélules

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NISIS 80 mg gélules

Introduction dans BIAM : 23/3/1998
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : NISIS

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/12/1997
    2. mise sur le marché 16/3/1998
    3. publication JO de l’AMM 30/7/1998
    4. rectificatif d’AMM 5/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 345411-5

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC/alu
    gris/rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 23/1/1998
    2. inscription SS 23/1/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 129.35 F

    Prix public TTC : 155.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTAGONISTE DE L’ANGIOTENSINE II (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C09C-A03.
      Le valsartan est un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (type AT1), actif par voie orale.
      L’hormone active du système rénine de l’angiotensine est l’angiotensine II.
      Elle est formée à partir de l’angiotensine I par l’intermédiaire de l’enzyme de conversion. L’angiotensine II se lie à des récepteurs spécifiques situés dans les membranes cellulaires de divers tissus. Ses effets physiologiques sont variés, avec notamment une action directe et indirecte sur la régulation de la pression artérielle. L’angiotensine II est un vasoconstricteur puissant qui fait directement augmenter la pression artérielle. Elle favorise en outre la rétention sodée et stimule la sécrétion d’aldostérone.
      Le valsartan, en administration orale, est un antagoniste puissant et spécifique du récepteur de l’angiotensine II. Il agit de manière sélective sur le récepteur AT1 responsable des effets connus de l’angiotensine II.
      En cas d’administration de valsartan, la suppression de l’effet rétroactif négatif de l’angiotensine II sur la sécrétion de rénine est responsable d’une augmentation de l’activité rénine plasmatique. Cette augmentation entraîne une élévation de l’angiotensine II plasmatique. Malgré ces augmentations, l’action antihypertensive et la diminution de l’aldostérone plasmatique se maintiennent.
      Les antagonistes de l’angiotensine II ne devraient pas provoquer de toux dans la mesure où ils n’agissent pas sur l’enzyme de conversion et ne potentialisent pas l’action de la bradykinine ou de la substance P. Les études cliniques comparant le valsartan et un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine ont montré que l’incidence d’une toux sèche était significativement plus faible (P<0.05) sous valsartan que sous inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (2.6% contre 7.9% respectivement).
      Au cours d’une étude clinique incluant des patients avec des antécédents de toux sèche sous IEC, cette toux est apparue chez 19.5% des sujets sous valsartan et chez 19% de ceux sous diurétique thiazidique contre 68.5% de ceux sous inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (P<0.05).
      Le valsartan ne se lie à aucun autre récepteur hormonal et ne bloque aucun canal ionique dont l’importance pour la régulation cardiovasculaire soit connue.
      L’administration de Nisis à des patients hypertendus permet d’obtenir une baisse tensionnelle sans modification de la fréquence cardiaque.
      L’effet antihypertenseur se manifeste dans les deux heures chez la plupart des patients après une dose orale unique, la réduction tensionnelle maximale étant obtenue dans les 4-6 heures. L’effet antihypertenseur persiste pendant les 24 heures qui suivent la prise. Lors d’administration itérative, une baisse tensionnelle maximale est généralement obtenue en 2-4 semaines, quelle que soit la dose choisie, et elle se maintient pendant le traitement au long cours.
      L’association de valsartan et d’hydrochlorothiazide permet d’obtenir une réduction supplémentaire significative de la pression artérielle. Dans une étude clinique menée chez des patients hypertendus non contrôlée par 80 mg/jour de valsartan, l’association à une faible dose de diurétique (hydrochlorothiazide à la dose de 12,5 mg/jour) a permis d’obtenir une baisse tensionnelle systolique de 5,9 mm Hg et diastolique de 3,1 mm Hg alors que, dans le groupe ayant eu une augmentation de la dose à 160 mg/jour, la baisse tensionnelle supplémentaire observée était de 2,7 et 1,1 mm Hg respectivement pour la systolique et la diastolique.
      L’interruption subite du traitement avec Nisis n’a pas été associée à un effet rebond ou à d’autres événement indésirables.
      Les études à dose multiples ont montré que, chez les hypertendus, valsartan n’avait pas d’influence notable sur le cholestérol total, les triglycérides à jeun, la glycémie à jeun ou l’acide urique.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’absorption du valsartan est rapide après administration orale mais les variations quantitatives sont importantes. La biodisponibilité absolue moyenne de Nisis est de 23%. Le valsartan se caractérise par une décroissance cinétique multiexponentielle (demi-vie alpha inférieure à 1 heure et demi-vie bêta environ 9 heures). La pharmacocinétique du valsartan est linéaire dans l’éventail des doses testées.
      L’administration répétée ne modifie pas la cinétique du valsartan et l’accumulation est faible avec une prise par jour. Les concentrations plasmatiques ont été similaires chez les hommes et chez les femmes.
      La liaison du valsartan aux protéines sériques est forte (94-97%) ; il se lie principalement à l’albumine. Le volume de distribution à l’état d’équilibre est faible (17 litres environ). La clairance plasmatique est relativement lente (2 l/h environ) par rapport au débit sanguin hépatique (30l/h environ). L’excrétion de la dose absorbée se fait à 70% dans les fèces et à 30% dans les urines, essentiellement sous forme inchangée.
      Les surfaces sous la courbe de concentration plasmatique (AUC) diminuent de 48% si le valsartan est administré au cours d’un repas mais les taux plasmatiques sont similaires 8 heures après la prise, que le patient ait été à jeun ou non.
      – Groupe de population spécifiques :
      * Patients âgés :
      Les concentrations sanguines du valsartan ont été légèrement plus élevées chez certaines personnes âgés par rapport aux sujets jeunes sans toutefois que cela ait une signification clinique.
      * Altération de la fonction rénale :
      On n’a constaté aucune corrélation entre la fonction rénale et les concentrations sanguines du valsartan, ce qui est assez logique pour une substance dont la clairance rénale ne représente que 30% de la clairance plasmatique totale. Aucune étude n’a été conduite chez les dialysés.
      * Insuffisance hépatique :
      Environ 70% de la dose absorbée sont éliminés par voie biliaire, essentiellement sous forme inchangée. Le valsartan ne subit pas de biotransformation importante, il n’existe aucune corrélation entre les concentrations sanguines du valsartan et la gravité du dysfonctionnement hépatique. On a observé que les AUC étaient pratiquement doublées chez les patients présentant une cirrhose biliaire ou une obstruction des voies biliaires.

    1. ***
      Hypertension artérielle essentielle.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. CEPHALEE
    2. VERTIGE
    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    4. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE RENALE

      Augmentation modérée de l’urée sanguine, réversible à l’arrêt du traitement, en particulier en cas d’hypertension artérielle traitée par des diurétiques ou avec insuffisance rénale.

    5. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE RENALE

      Augmentation modérée de la créatinine sanguine, réversible à l’arrêt du traitement, en particulier en cas d’hypertension artérielle traitée par des diurétiques ou avec insuffisance rénale.

    6. KALIEMIE(AUGMENTATION)
    7. OEDEME (RARE)
    8. ASTHENIE (RARE)
    9. INSOMNIE (RARE)
    10. ERUPTION CUTANEE (RARE)
    11. LIBIDO(DIMINUTION) (RARE)
    12. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION) (RARE)
    13. HEMATOCRITE(DIMINUTION) (RARE)

    1. HYPOVOLEMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT DIURETIQUE

      Une hypotension symptomatique peut apparaître comme avec d’autres médicaments inhibant le système rénine angiotensine après l’instauration du traitement chez des patients présentant une déplétion volémique importante, par exemple chez les patients recevant des doses élevées de diurétiques. C’est pourquoi il convient de corriger cette déplétion volémique en arrêtant le diurétique 3 jours avant de débuter le traitement par valsartan.
      Lors d’hypotension, placer le patient en position couchée et perfuser au besoin du soluté physiologique en I.V. Le traitement peut être repris, une fois la pression artérielle stabilisée.

    2. HYPONATREMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT DIURETIQUE

      Une hypotension symptomatique peut apparaître comme avec d’autres médicaments inhibant le système rénine angiotensine après l’instauration du traitement chez des patients présentant une déplétion sodée importante, par exemple chez les patients recevant des doses élevées de diurétiques. C’est pourquoi il convient de corriger cette déplétion sodée en arrêtant le diurétique 3 jours avant de débuter le traitement par valsartan.
      Lors d’hypotension, placer le patient en position couchée et pezrfuser au besoin du soluté physiologique en I.V. Le traitement peut être repris, une fois la pression artérielle stabilisée.

    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      En cas d’insuffisance cardiaque congestive avec ou sans insuffisance rénale, il existe comme pour les autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, un risque d’hypotension artérielle brutale et d’insuffisance rénale parfois aiguë. Les données disponibles sont insuffisantes pour proposer un traitement par valsartan.
    4. CARDIOPATHIES ISCHEMIQUES
      Une attention particulière devra être apportée quand le traitement est administré à des patients ayant une cardiopathie ischémique chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde.
    5. INSUFFISANCE CEREBROVASCULAIRE
      Une attention particulière devra être apportée quand le traitement est administré à des patients ayant une maladie cérébrovasculaire chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un accident vasculaire cérébral.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Aucun ajustement posologique n’est nécessaire lors d’insuffisance rénale.
      Un contrôle périodique du potassium et de la créatinine est recommandé.
    7. HEMODIALYSE
      En l’absence de données actuellement disponibles chez les insuffisants rénaux hémodialysés, l’utilisation de valsartan ne peut être recommandée chez ces patients.
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Le valsartan est essentiellement éliminé sous forme inchangée par voie biliaire. On a observé que la clairance du valsartan était plus faible chez les sujets présentant des troubles dus à l’obstruction des voies biliaires. Une surveillance particulière devra être réalisée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    3. CIRRHOSE
    4. CHOLESTASE
    5. GROSSESSE
      – Au cours du premier trimestre de la grossesse :
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du valsartan lorsqu’il est administré pendant le premier trimestre de la grossesse.
      – Au cours des 2ème et 3 ème trimestres :
      L’administration de valsartan, notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale pouvant entraîner :
      . une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellement oligohydramnios,
      . une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non).
      – En conséquence :
      . par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le valsartan pendant le premier trimestre de la grossesse,
      . l’administration de valsartan est contre-indiquée pendant les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      L’allaitement lors d’un traitement par valsartan est à éviter en raison du risque d’effets indésirables sur le nourrisson. On ne sait pas si le valsartan est excrété dans le lait maternel. Cependant, les études chez la rate ont montré des concentrations significatives de valsartan et de son métabolite actif dans le lait.
    7. STENOSE DES ARTERES RENALES (relative)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT DIURETIQUE

      Sténose bilatérale rénale ou sténose artérielle sur rein fonctionnellement unique : comme pour les autres médicaments inhibant le système rénine-angiotensine, le valsartan risque d’entraîner une élévation de l’urée sanguine et de la créatinine plasmatique; ceci survient notamment en cas d’association avec les diurétiques.

    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Diurétiques hyperkaliémiants seuls ou associés (spironolactone, amiloride, triamtérène, canrénoate de potassium), potassium (sels de) : hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d’hyperkaliémiants à un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II, sauf en cas d’hypokaliémie.
      – Lithium : augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’usage d’un inhibiteur de l’angiotensine II est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
    2. TACHYCARDIE
    3. BRADYCARDIE

    Traitement

    Aucun surdosage n’est survenu sous valsartan. Le tableau clinique serait vraisemblablement dominé par une hypotension avec tachycardie ; une bradycardie secondaire à une activation parasympathique (vagale) pourrait apparaître. En cas d’hypotension
    symptomatique, il faut instituer un traitement adapté, comportant notamment une correction de la volémie. Il est peu propable que le valsartan puisse être éliminé par hémodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie usuelle recommandée est de 80 mg par jour en une prise.
    La posologie de 40 mg par jour en une prise peut toutefois contrôler l’hypertension artérielle de certains patients.
    Chez les patients dont la pression artérielle
    n’est pas suffisamment contrôlée par Nisis 80 mg par jour, l’association à un diurétique à faible dose sera privilégiée (effet additif) par rapport à l’augmentation de la dose à 160 mg par jour.
    L’effet antihypertenseur est nettement perceptible en
    l’espace de 2 semaines, mais le maximum est atteint 4 semaines après l’instauration du traitement.
    .
    .
    Posologie particulière :
    La posologie est inchangée chez les sujets âgés et les insuffisants rénaux, sous réserve d’une surveillance de la fonction
    rénale et de la kaliémie.
    La tolérance et l’efficacité de Nisis chez l’enfant n’ont pas été étudiées.
    En cas de réduction de la volémie (due par exemple à un traitement diurétique préalable), il faut prendre des précautions particulières.
    .
    .
    Mode
    d’emploi :
    Nisis sera administré en une prise quotidienne le matin. Le repas peut diminuer l’absorption médicamenteuse chez certains patients et, de ce fait, augmenter la variabilité de la concentration plasmatique; la prise médicamenteuse doit se faire
    toujours dans les mêmes conditions chez un patient donné (soit à jeun, soit au cours du repas).


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