DOLIPRANE 500 mg gélules

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DOLIPRANE 500 mg gélules

Introduction dans BIAM : 24/3/1998
Dernière mise à jour : 15/6/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THERAPLIX

    Produit(s) : DOLIPRANE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/11/1997
    2. mise sur le marché 16/3/1998
    3. publication JO de l’AMM 26/7/1998

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 345077-8

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    8
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune/bleu clair

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/3/1998
    2. inscription SS 1/3/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.01 F

    Prix public TTC : 12.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 560826-1

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune/bleu clair

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/3/1998


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (ANILIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-E01.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Absorption : l’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
      Distribution : le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
      Métabolisme : le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, aboutit à la formation d’un intermédiaire réactif, le N-acétyl benzoquinone imine, qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
      Elimination : l’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée sont éliminés par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % sont éliminés sous forme inchangée. La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.
      Variations physiopathologiques :
      – Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.
      – Insuffisant rénal : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. RASH (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    2. ERYTHEME (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    3. URTICAIRE (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    4. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      – Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments.

      – La prise de comprimé et de gélule est contre-indiquée chez l’enfant avant 6 ans, car elle peut entraîner une fausse-route.

      – Liée à la présence de jaune orangé S de la gélule : possibilité de réactions allergiques, y compris d’asthme, en particulier chez les patients allergiques à l’aspirine.
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l’association d’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en cas d’inefficacité.

    1. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
      Ou à l’un des autres constituants du produit.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.
    2. GLUCOSE SANGUIN
      Méthode :
      GLUCOSE-OXYDASE

      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. PALEUR
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    7. ACIDOSE METABOLIQUE
    8. ENCEPHALOPATHIE
    9. COMA
    10. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujtes âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
    Symptômes :
    – nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs
    abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage à partir de dix g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant provoque une cytolyse hépatique
    susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort.
    – Simultanément, on observe une augmentation des
    transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    Conduite d’urgence :
    – Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    – Prélever un tube
    de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.
    – Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
    – Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine
    par voie IV ou par voie orale, si possible avant la 10 ème heure.
    – Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant à partir de vingt sept kilos (soit environ à partir de huit ans).
    La prise de comprimé ou de gélule est contre-indiquée chez l’enfant de moins de six ans, car elle peut entraîner une fausse-route.
    Utiliser une autre forme.
    – Adulte et enfant dont le poids est supérieur à cinquante kilogrammes (à partir d’environ quinze ans) :
    La posologie quotidienne maximale recommandée est de trois mille milligrammes de paracétamol par jour, soit six gélules à
    cinq cents milligrammes par jour.
    La posologie usuelle est de un gélule à cinq cents milligrammes, à renouveler en cas de besoin au bout de quatre heures minimum.
    En cas de douleurs ou de fièvre plus intenses, deux gélules à cinq cents milligrammes, à
    renouveler en cas de besoin au bout de quatre heures minimum, sans dépasser six gélules par jour.
    – Enfant :
    Il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids de l’enfant et donc de choisir une présentation adaptée.
    Les âges
    approximatifs en fonction du poids sont données à titre d’information.
    La dose quotidienne de paracétamol recommandée est d’environ soixante milligrammes par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ quinze milligrammes par kilo
    toutes les six heures ou dix milligrammes par kilo toutes les quatre heures.
    – de vingt sept à quarante kilos (environ huit à treize ans) : une gélule à cinq cents milligrammes par prise, à renouveler si besoin au bout de six heures, sans dépasser
    quatre gélules par jour ;
    – de quarante et un à cinquante kilos (environ de douze à quinze ans) : une gélule à cinq cents milligrammes par prise, à renouveler si besoin au bout de quatre heures, sans dépasser six gélules par jour.
    Doses maximales
    recommandées : la dose totale de paracétamol ne devrait pas dépasser quatre vingt milligrammes par kilo et par jour chez l’enfant de moins de trente sept kilos et trois grammes par jour chez l’adulte et le grand enfant de plus de trente huit kilos.
    *
    Fréquence d’administration :
    Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.
    Chez l’enfant, elles doivent être régulièrement espacées, y compris la nuit, de préférence de six heures, et d’au moins quatre
    heures.
    Chez l’adulte, elles doivent être espacées de quatre heures minimum.
    Posologie particulière :
    en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à dix ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de huit
    heures.
    .
    Mode d’emploi :
    Les gélules sont à avaler tel quel avec une boisson (par exemple eau, lait, jus de fruits).
    .
    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol.
    En
    clinique, les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif ou foetotoxique particulier du paracétamol.
    En conséquence, le paracétamol, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit pendant toute la
    grossesse.
    Allaitement :
    A doses thérapeutiques, l’administration de ce médicament est possible pendant l’allaitement.


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