DUROGESIC 75 microgrammes/heure dispositif transdermique (7.5 mg/30 cm2)

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DUROGESIC 75 microgrammes/heure dispositif transdermique (7.5 mg/30 cm2)

Introduction dans BIAM : 23/4/1998
Dernière mise à jour : 29/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : DUROGESIC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/2/1997
    2. publication JO de l’AMM 5/12/1997
    3. mise sur le marché 31/3/1998
    4. rectificatif d’AMM 6/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 342385-3

    5
    sachet(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/3/1998
    2. inscription SS 15/3/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : stupéfiants

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 542.15 F

    Prix public TTC : 615.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (DERIVE DE LA PHENYLPIPERIDINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-B03.
      Le fentanyl est un analgésique morphinomimétique, se liant de façon préférentielle aux récepteurs mu. Ses principaux effets thérapeutiques sont des effets analgésiques et sédatifs. Chez les patients recevant des morphiniques pour la première fois, les concentrations analgésiques efficaces minimales correspondent à des concentrations plasmatiques allant de 0.3 à 1.5 ng/ml ; la fréquence des effets indésirables augmente lorsque les concentrations plasmatiques dépassent 2 ng/ml (chez les sujets ne prenant pas de morphiniques au préalable). Plus la durée du traitement est prolongée, plus les concentrations plasmatiques à partir desquelles apparaissent des effets indésirables de type morphinique sont élevées. L’apparition d’une tolérance varie de façon importante selon les individus.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Durogesic permet la délivrance systémique continue de fentanyl pendant 72 heures. Le fentanyl est libéré à vitesse relativement constante déterminée par la membrane en copolymère et par la diffusion de fentanyl à travers la peau. Après application initiale de Durogesic, les concentrations plasmatiques en fentanyl augmentent progressivement, atteignant généralement un plateau entre 24 et 72 heures et restant ensuite relativement constantes. Les concentrations plasmatiques observées sont proportionnelles à la taille du dispositif transdermique Durogesic utilisé, mais avec une assez grande variabilité interindividuelle. Après applications réitérées pendant des périodes de 72 heures, l’état d’équilibre est atteint et se maintient lors des applications ultérieures de dispositif transdermique de même dimension.
      Après retrait du dispositif transdermique, les concentrations plasmatiques diminuent progressivement, diminuant d’environ 50 % en17 heures (extrêmes 13-22 heures). Comparée à l’administration IV, l’absorption transdermique continue de fentanyl entraîne une diminution plus lente des concentrations plasmatiques (la peau jouant le rôle de réservoir).
      Une diminution de la clairance peut être observée chez les sujets âgés, cachectiques ou en mauvaise condition physique, entraînant une prolongation possible de la demi-vie. Le fentanyl est métabolisé essentiellement par le foie. Environ 75 % de fentanyl sont éliminés dans l’urine, essentiellement sous forme de métabolites, moins de 10 % sont éliminés sous forme inchangée. Environ 9 % sont retrouvés dans les fèces, essentiellement sous forme de métabolites. Au niveau plasmatique, les fractions libres de fentanyl sont comprises entre 13 et 21 %.
      Données de sécurité précliniques
      Chez le rat, l’administration intraveineuse de fentanyl pendant 4 semaines a entraîné une mortalité par dépression respiratoire et asphyxie ( à partir de 0.02 mg/kg), avec augmentation de l’aspartate amino-transférase. Une diminution du poids des testicules a été notée sans modification histo-pathologique (en intramusculaire à 0.4 mg/kg).L’application transdermique chez le lapin (4 semaines et 90 jours, dispositif remplacé tous les 24 heures) a entraîné hyperkératose, acanthosis et dermatites sub-aigues, réversibles à l’arrêt du traitement.

    1. ***
      Durogesic est indiqué dans le traitement des douleurs chroniques d’origine cancéreuse, intenses ou rebelles aux autres antalgiques, en cas de douleurs stables.
    2. DOULEUR DES CANCEREUX

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      L’effet secondaire le plus sérieux est l’hypoventilation.
    2. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Transitoire, sa persistance doit faire rechercher une cause associée.
      Cet effet prévisible doit donc être anticipé afin d’optimiser le traitement.
      Il peut nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.
    3. CONFUSION MENTALE (FREQUENT)
      Transitoire, sa persistance doit faire rechercher une cause associée.
      Cet effet prévisible doit donc être anticipé afin d’optimiser le traitement.
      Il peut nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.
    4. NAUSEE (FREQUENT)
      Transitoire, sa persistance doit faire rechercher une cause associée.
      Cet effet prévisible doit donc être anticipé afin d’optimiser le traitement.
      Il peut nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.
    5. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Transitoire, sa persistance doit faire rechercher une cause associée.
      Cet effet prévisible doit donc être anticipé afin d’optimiser le traitement.
      Il peut nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.
    6. CONSTIPATION (FREQUENT)
      Ne cède pas à la poursuite du traitement.
      La constipation est notamment un effet prévisible et doit donc être anticipé afin d’optimiser le traitement.
      Cet effet peut nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.
    7. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
    8. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
    9. EUPHORIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    10. CAUCHEMAR
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
    11. HALLUCINATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
    12. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Il convient de la traiter dans un premier temps.
    13. RETENTION D’URINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE
    14. RASH
      Ces réactions disparaissent généralement dans les 24 heures suivant le retrait du dispositif transdermique.
    15. ERYTHEME CUTANE
      Ces réactions disparaissent généralement dans les 24 heures suivant le retrait du dispositif transdermique.
    16. PRURIT
      Ces réactions disparaissent généralement dans les 24 heures suivant le retrait du dispositif transdermique.
    17. IRRITATION LOCALE
      En raison de la présence d’alcool.
    18. SECHERESSE DE LA PEAU
      En raison de la présence d’alcool.
    19. HYPOTENSION ARTERIELLE
    20. BRADYCARDIE
    21. CEPHALEE
    22. HYPERSUDATION

    1. MISE EN GARDE
      Les patients ayant présenté des effets indésirables graves doivent être placés sous surveillance médicale pendant les 24 heures suivant le retrait du dispositif transdermique, les concentrations plasmatiques de fentanyl diminuant progressivement et étant réduites d’environ 50 %,17 heures plus tard (extrêmes : 13-22 heures).

      – Ce traitement n’est pas un traitement de l’urgence ou des douleurs aiguës.

      – L’augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d’un processus d’accoutumance. Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l’état du patient. Elle témoigne le plus souvent d’un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.

      – En cas de traitement prolongé, l’arrêt brutal entraîne un syndrome de sevrage, caractérisé par les symptômes suivants : anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies. On évitera l’apparition de ce syndrome de sevrage par une diminution progressive des doses.
      De même, un syndrome de sevrage peut apparaître chez certains patients lors du passage du traitement morphinique antérieur au Durogésic.
      – Le fentanyl est un stupéfiant pouvant donner lieu à une utilisation détournée (mésusage) : dépendance physique et psychique peuvent alors s’observer, ainsi qu’une tolérance (accoutumance) se développant à la suite d’administrations répétées. Des antécédents de toxicomanie permettent toutefois sa prescription si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur.

      – Une dépression respiratoire importante peut être observée chez certains patients traités par Durogesic; une surveillance particulière doit donc être exercée chez les patients traités. La dépression respiratoire peut persister après retrait du dispositif transdermique. L’incidence des dépressions respiratoires augmente parallèlement à l’augmentation des doses. Les produits dépresseurs du système nerveux central peuvent augmenter la dépression respiratoire.

      – Les dispositifs de Durogésic doivent être conservés hors de la portée des enfants avant et après utilisation.
    2. TRAITEMENT ASSOCIE
      Lorsque l’étiologie de la douleur est traitée simultanément :
      il convient alors d’adapter les doses aux résultats du traitement appliqué.
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d’appel d’une décompensation.

      Il importe de diminuer les doses de fentanyl transdermique lorsque d’autres traitements analgésiques sont prescrits simultanément, car cela favorise l’apparition brutale d’une insuffisance respiratoire.
    4. TROUBLES DU RYTHME
      Le fentanyl peut entraîner une bradycardie ; il sera donc utilisé avec précaution chez les patients présentant une bradyarythmie.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Le fentanyl étant métabolisé en métabolites inactifs au niveau du foie, son élimination peut être retardée en cas d’insuffisance hépatique sévère. Chez le cirrhotique, il est recommandé de toujours débuter le traitement à dose faible. Les signes d’une éventuelle toxicité doivent être soigneusement recherchés et la dose de Durogesic réduite si nécessaire.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Moins de 10 % de fentanyl sont excrétés dans les urines sous forme inchangée. Les données sont incomplètes, mais la cinétique semble être peu modifiée par l’insuffisance rénale et par l’épuration extra-rénale. Chez ces patients, les signes de toxicité doivent être soigneusement recherchés et la posologie réduite, si nécessaire.
    7. SUJETS DE MOINS DE 50 KG
      Il est recommandé de toujours débuter par une dose faible.
    8. SUJET AGE
      Les données sont limitées chez les sujets âgés, cependant, leur sensibilité particulière aux effets indésirables centraux (confusion) ou d’ordre digestif doit inciter à la prudence et à une augmentation éventuelle prudente des posologies.

      Les co-prescriptions, lorsqu’elles comportent des antidépresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d’effets indésirables comme la confusion ou la constipation.
    9. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Une pathologie urétro-prostatique, fréquente chez les sujets âgés, expose au risque de rétention urinaire.

    10. ENFANT
      La sécurité d’emploi et l’efficacité du fentanyl transdermique n’ont pas été établies chez l’enfant.
    11. CONSTIPATION
      Il est impératif de s’assurer de l’absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement.
    12. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En cas d’augmentation de la pression intracrânienne, l’utilisation du fentanyl transdermique devra être prudente.
    13. FIEVRE
      Fièvre ou source externe de chaleur :

      Un modèle pharmacocinétique suggère que les concentrations plasmatiques de fentanyl peuvent augmenter d’un tiers lorsque la température de la peau atteint 40 degrès C. En conséquence, la survenue d’effets indésirables liés aux morphinomimétiques doit être recherchée chez des patients présentant de la fièvre. La posologie sera adaptée si nécessaire. Il doit être recommandé à tous les patients d’éviter l’exposition du site d’application de Durogesic à des sources externes de chaleur telles que : couvertures électriques, exposition solaire intense, bouillotes, saunas et bains chauds.
    14. PRECAUTION GENERALE
      – Durogesic ne doit être appliqué que chez les patients auxquels il a été prescrit. Il peut arriver que le dispositif transdermique adhère accidentellement sur la peau d’une autre personne lors d’un contact. Dans ce cas, il est recommandé d’ôter immédiatement le dispositif transdermique et de consulter un médecin.
    15. GROSSESSE
      Certaines études chez le rat ont montré une atteinte de la fertilité. Les études effectuées chez le rat n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène, mais ont retrouvé une augmentation de la mortalité maternelle, une augmentation du taux de résorption et un allongement du temps de mise bas.

      En clinique, il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du fentanyl lorsqu’il est administré pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas prescrire le fentanyl transdermique pendant la grossesse.
    16. SPORTIFS
      Le fentanyl transdermique peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    17. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention doit être attirée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence entraînés par ce médicament.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE DECOMPENSEE
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilité connue au fentanyl ou aux adhésifs présents dans le dispositif.
    3. DOULEURS POST-OPERATOIRES
    4. ALLAITEMENT
      Le fentanyl est excrété dans le lait maternel. Ce médicament ne doit pas être utilisé chez la femme pendant l’allaitement.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Associations contre-indiquées :
      Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. MYOSIS
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. HYPOTHERMIE
    5. COMA

    Traitement

    Symptômes :
    La somnolence constitue un signe d’appel précoce de l’apparition d’une dépression respiratoire. Myosis extrême, hypotension, hypothermie, coma sont également observés.
    Conduite d’urgence :
    – Retrait immédiat du dispositif transdermique.

    Stimulation-ventilation assistée, avant réanimation cardiorespiratoire en service spécialisé.
    – Traitement spécifique par la naloxone : mise en place d’une voie d’abord avec surveillance pendant le temps nécessaire à la disparition des symptômes. Des
    administrations réitérées de naloxone ou la mise en place d’une perfusion continue de naloxone peuvent s’avérer nécessaires car la dépression respiratoire consécutive à un surdosage peut être plus longue que l’action des antimorphiniques (la demi-vie du
    fentanyl est de l’ordre de 17 heures). L’effet antimorphinique peut entraîner le déclenchement de douleurs aiguës et la libération de catécholamines d’où la nécessité d’une titration progressive.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    – Réservé à l’adulte.
    – Etant donné la sensibilité très variable d’un patient à l’autre à ce produit, le prescripteur devra tenir compte de la nécessité d’adapter la posologie individuellement (éventuellement par paliers de trois jours) sous
    surveillance stricte. Durant cette période d’adaptation peuvent être ajoutés des antalgiques à courte durée d’action (morphine orale par exemple). Ce traitement n’est donc adapté qu’à des patients ayant des douleurs stables dans le temps.

    Détermination de la posologie initiale :
    Le choix de la posologie initiale doit être basé sur les antécédents d’utilisation de morphiniques et en particulier, lorsqu’il existe, sur le degré de tolérance aux morphiniques.
    L’état général des patients
    devra être également pris en compte.
    * Patients recevant des morphiniques pour la première fois : utiliser le dispositif transdermique de Durogesic le plus faiblement dosé, soit 25 microgrammes/heure, lors de l’administration initiale.
    * Patients ayant
    déjà été traités par des morphiniques : la procédure suivante peut être utilisée pour convertir les doses de morphiniques administrées par voie orale ou parentérale en Durogesic.
    1 – Calculer les besoins en analgésiques des 24 heures précédentes.
    2 –
    Convertir cette quantité en équivalents morphine à l’aide des correspondances ci-dessous (données seulement à titre indicatif). Toutes les doses IM ou orales suivantes sont équivalentes sur le plan de l’effet analgésique à 30 mg de morphine orale en cas
    d’administration au long cours (et à 60 mg de morphine orale en cas d’administration unique ou intermittente).

    Conversion en activité équianalgésique :
    La dose équianalgésique (mg) équivalent à 30 mg de morphine orale est de :
    – 10 mg de morphine
    administrés par voie IM et de 60 mg de morphine par voie orale ( après administration unique ou intermittente ) ou de 30 mg de morphine par voie orale ( en cas d’administration au long cours ).
    Pour la morphine, le rapport de 1 : 3 entre les voies IM et
    orales s’appuie sur l’expérience acquise chez des patients présentant des douleurs chroniques.
    – 75 mg de péthidine administrés par voie IM.
    – 0.3 mg de buprénorphine administré par voie IM et 0,8 mg de buprénorphine administrée par voie
    sublinguale.
    Cette conversion a été établie sur la base d’études à dose unique dans lesquelles l’administration intramusculaire de chaque produit listé a été comparée à celle de la morphine afin de déterminer l’efficacité relative. Les doses orales
    indiquées correspondent aux doses recommandées lors du relais de la voie parentérale par la voie orale.
    3 – Extrapoler les doses de Durogesic à utiliser à partir des doses de morphine par vingt quatre heures à l’aide de la table de conversion ci-dessous
    . Celle-ci donne les doses orales de morphine sur 24 heures à prendre en compte pour la conversion en dose de Durogesic.
    Doses de Durogesic recommandées en fonction des doses de morphine par vingt quatre heures.
    – Pour une dose de morphine inférieure à
    cent trente cinq milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de vingt cinq microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre cent trente cinq et deux cent vingt quatre milligrammes par jour (voie orale), la dose de
    Durogesic est de cinquante microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre deux cent vingt cinq et trois cent quatorze milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de soixante quinze microgrammes par heure.
    – Pour une
    dose de morphine comprise entre trois cent quinze et quatre cent quatre milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de cent microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre quatre cent cinq et quatre cent quatre vingt
    quatorze milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de cent vingt cinq microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre quatre cent quatre vingt quinze et cinq cent quatre vingt quatre milligrammes par jour (voie
    orale), la dose de Durogesic est de cent cinquante microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre cinq cent quatre vingt cinq et six cent soixante quatorze milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de cent soixante
    quinze microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre six cent soixante quinze et sept cent soixante quatre milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de deux cents microgrammes par heure.
    – Pour une dose de
    morphine comprise entre sept cent soixante cinq et huit cent cinquante quatre milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de deux cent vingt cinq microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre huit cent cinquante
    cinq et neuf cent quarante quatre milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de deux cent cinquante microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre neuf cent quarante cinq et mille trente quatre milligrammes par jour
    (voie orale), la dose de Durogesic est de deux cent soixante quinze microgrammes par heure.
    – Pour une dose de morphine comprise entre mille trente cinq et mille cent vingt quatre milligrammes par jour (voie orale), la dose de Durogesic est de trois
    cents microgrammes par heure.
    Chez tous les patients (patients recevant des morphiniques pour la première fois ou patients déjà traités par les morphiniques), l’évaluation initiale de l’effet analgésique maximal de Durogesic ne peut se faire qu’après
    port d’un dispositif transdermique pendant vingt quatre à soixante douze heures. Ce délai est dû à l’augmentation progressive des concentrations plasmatiques de fentanyl après la pose du dispositif transdermique.
    – Adaptation posologique et traitement
    d’entretien :
    Les dispositifs transdermiques Durogesic doivent être remplacés toutes les soixante douze heures. L’adaptation posologique doit être individualisée jusqu’à obtention d’une analgésie efficace. Lorsque l’analgésie est insuffisante après la
    première application, la posologie peut être augmentée après trois jours. L’augmentation des doses doit se faire par paliers de vingt cinq microgrammes par heure, toutefois, les besoins supplémentaires en analgésique (quatre vingt dix milligrammes par
    jour de morphine per os correspond environ à Durogesic vingt cinq microgrammes par heure.) et l’importance de la douleur doivent être pris en compte.
    Chez certains patients, le soulagement des douleurs paroxystiques peut nécessiter l’utilisation
    d’antalgiques à courte durée d’action.
    – Arrêt de Durogesic :
    Lorsque l’arrêt de Durogesic s’impose, un traitement de substitution par d’autres morphiniques doit être progressivement mis en place en commençant par des doses faibles et en augmentant
    lentement les doses. Ceci est dû à la baisse progressive des concentrations systémiques après retrait du dispositif transdermique : on observe une diminution de cinquante pour cent après une période de temps égale ou supérieure à dix sept heures. En
    règle générale, l’arrêt des morphiniques doit être progressif afin d’éviter un syndrome de sevrage.

    Mode d’administration :
    Les dispositifs transdermiques ne doivent pas être coupés de leur structure endommagée, les constituants du dispositif ne
    doivent pas être désolidarisés, afin de ne pas modifier la libération du fentanyl.
    – Ce dispositif doit être appliqué sur une peau non irritée et non irradiée au niveau d’une zone plane, propre et totalement sèche comme au niveau du torse ou du bras. Il
    est préférable de choisir une zone non pileuse.
    – Le dispositif doit être appliqué immédiatement après ouverture du sachet scellé. Le dispositif transdermique doit être appliqué en appuyant fermement avec la paume de la main pendant 30 secondes d’abord
    au centre puis vers la périphérie, en s’assurant que l’adhérence est complète.
    – Le dispositif peut être porté en continu pendant soixante douze heures. Lors du renouvellement du dispositif transdermique, le nouveau dispositif sera appliqué sur un
    emplacement différent. Un nouveau dispositif ne sera appliqué sur un site déjà utilisé qu’après un délai de plusieurs jours.

    Application du système transdermique
    Au niveau du site d’application, couper les poils avant application (ne pas raser). Si le
    site d’application doit être nettoyé avant application, le faire à l’eau. Le savon, l’huile, les lotions ou tout autre produit risquant d’irriter la peau ou d’en modifier les caractéristiques doivent être proscrits.
    Elimination des dispositifs
    Chaque
    dispositif usagé doit être replié, la face adhésive étant tournée vers l’intérieur, puis placé sous un des rabats du système de récupération fourni sans l’emballage. Le système sera ensuite replié et refermé par la languette adhésive, et placé hors de
    portée. La pochette ainsi formée, contenant les dispositifs utilisés, ainsi que les dispositifs non utilisés, doivent être retournés à la pharmacie.


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