IBUPROFENE MSD 200 mg comprimés pelliculés

Donnez-nous votre avis

IBUPROFENE MSD 200 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 23/4/1998
Dernière mise à jour : 12/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : IBUPROFENE MSD

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/7/1997
    2. publication JO de l’AMM 15/2/1998
    3. mise sur le marché 6/4/1998
    4. rectificatif d’AMM 19/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343803-3

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/2/1998
    2. inscription SS 25/2/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.73 F

    Prix public TTC : 14.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-G10.
      L’ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l’acide aryl carboxylique.
      Il possède les propriétés suivantes :
      – propriété antalgique,
      – propriété antipyrétique.
      – propriété anti-inflammatoire,
      – propriété d’inhibition de courte durée des fonction plaquettaires.
      L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La pharmacocinétique de l’ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
      – Absorption :
      La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.
      Après prise unique, les concentrations sériques maximales sont proportionnelles à la dose (Cmax entre 14 +/- 3.5 microg/ml pour une dose de 200 mg et 30.3 +/+ 4.7 mcg/ml pour la dose de 400 mg).
      L’alimentation retarde l’absorption de l’ibuprofène.
      – Distribution :
      L’administration de l’ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d’accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 pour cent.
      Dans le liquide synovial, on retrouve l’ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
      Après la prise de 400 mg d’ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes allaitantes, la quantité d’ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
      – Métabolisme :
      L’ibuprofène n’a pas d’effet enzymatique. Il est métabolisé pour 90% sous forme de métabolites inactifs.
      – Excrétion :
      L’élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10% sous forme inchangée et de 90% sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
      La demi-vie d’élimination est de 2 heures environ.
      Les paramètres cinétiques de l’ibuprofène sont peu modifiée chez le sujet âgé, chez l’insuffisant rénal et dans l’insuffisance hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

    1. ***
      Traitement symptomatique des affections douloureuses d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. DYSPEPSIE
    5. TROUBLE DU TRANSIT
    6. HEMORRAGIE
      Occultes ou non, d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée du traitement prolongée.
    7. ERUPTION CUTANEE
      Dus à une réaction d’hypersensibilité.
    8. RASH
      Dus à une réaction d’hypersensibilité.
    9. PRURIT
      Dus à une réaction d’hypersensibilité.
    10. OEDEME
      Dus à une réaction d’hypersensibilité.
    11. URTICAIRE
      Dus à une réaction d’hypersensibilité. Aggravation d’un urticaire chronique.
    12. CRISE D’ASTHME
      La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l’aspirine et aux autres antiinflammatoires non stéroïdiens. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
    13. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    14. VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
    15. CEPHALEE (EXCEPTIONNEL)
    16. TROUBLE DE LA VISION (RARE)
    17. OLIGURIE
    18. INSUFFISANCE RENALE
    19. MENINGITE ASEPTIQUE
      La découverte d’une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.
    20. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    21. AGRANULOCYTOSE
    22. ANEMIE HEMOLYTIQUE

    1. MISE EN GARDE
      – Antécédents asthmatiques :
      Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
      L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS.
      – Hémorragies gastrointestinales :
      Les hémorragies gastrointestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment au cours du traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire.
      En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
    2. SUJET AGE
      L’âge ne modifiant pas la cinétique de l’ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre.
    3. ULCERE GASTRODUODENAL
      L’ibuprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs.
    4. HERNIE HIATALE
      L’ibuprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs.
    5. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      L’ibuprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs.
    6. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      HYPOVOLEMIE
      SUJET AGE

      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, particulièrement chez les sujets âgés.

    7. SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
      En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.
    8. TRAITEMENT PROLONGE
      Au cours des traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
    9. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

    1. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel);
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse
      En dehors d’utilisation obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    2. CRISE D’ASTHME
      Antécédents de crise d’asthme déclenché par la prise d’ibuprofène ou de substance d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
    3. ALLERGIE A L’IBUPROFENE
      Allergie avérée à l’ibuprofène et aux substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
    4. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    7. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE

    Traitement

    – transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
    – évacuation rapide du produit ingéré par un lavage gastrique.
    – charbon activé pour diminuer l’absorption de l’ibuprofène.
    – traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans).
    – Un comprimé à 200 mg à renouveler si nécessaire toutes les 6 heures.
    – En cas de douleur ou de fièvre plus intense, 2 comprimés à 200 mg, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. s
    Dans
    tous les cas, ne pas dépasser 6 comprimés par jour (1200 mg par jour).
    .
    Mode d’emploi :
    Fréquence d’administration :
    Les prises systématiques permettent d’éviter les pics de fièvre ou de douleur ; elles doivent être espacées d’au moins 6 heures.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d’eau, de préférence au cours des repas.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts