ACTRON EFFIX comprimés pelliculés (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

ACTRON EFFIX comprimés pelliculés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 4/5/1998
Dernière mise à jour : 26/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BAYER PHARMA

    Produit(s) : ACTRON EFFIX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/9/1995
    2. publication JO de l’AMM 17/2/1996
    3. mise sur le marché 27/4/1998
    4. arrêt de commercialisation 26/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 344269-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    alu/polypropylène
    blanc

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 339427-0

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    alu/polypropylène
    blanc

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-G10.
      Le kétoprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des propioniques, dérivé de l’acide arylcarboxylique.
      – Anti-inflammatoire à dose élevée (supérieure à 150 mg/jour).
      – Antalgique à faible dose.
      – Antipyrétique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      Les mesures successives des taux sériques après administration d’une dose thérapeutique montrent que le kétoprofène est très rapidement absorbé. Le délai d’obtention du taux sérique maximal est de 45 minutes après administration orale.
      Distribution :
      La demi-vie plasmatique moyenne est de 1.5 à 2 heures pour la voie orale.
      Le kétoprofène est lié à 99 % aux protéines plasmatiques.
      Le kétoprofène passe dans le liquide synovial et y persiste à des taux supérieurs aux concentrations sériques après la 4ème heure suivant une prise orale.
      Il traverse la barrière placentaire.
      Métabolisme :
      La biotransformation du kétoprofène s’effectue selon deux processus : l’un très mineur (hydroxylation), l’autre largement prédominant (conjugaison à l’acide glucuronique).
      Moins de 1 % de la dose de kétoprofène administrée est retrouvé sous forme inchangée dans les urines alors que le glucuroconjugué représente environ 65 à 75 %.
      Excrétion :
      Dans les 5 jours suivant l’administration orale, 75 à 90 % de la dose sont excrétés par le rein, et 1 à 8 % par les fèces.
      L’excrétion, essentiellement urinaire, est très rapide puisque 50 % de la dose administrée sont éliminés au cours des 6 heures suivant la prise, quelle que soit la voie d’administration.
      Variations physio-pathologiques :
      Chez le sujet âgé l’absorption du kétoprofène n’est pas modifiée. L’allongement de la demi-vie d’élimination et la diminution de la clairance totale tendent à refléter un ralentissement de la transformation métabolique.

    1. ***
      Elles sont limitées, chez l’adulte et l’enfant à partir de quinze ans au :
      – Traitement symptomatique des affections douloureuses et/ou fébriles (telles que céphalées et douleurs dentaires),
      – Douleurs de l’appareil locomoteur,
      – Dysménorrhées.
    2. DOULEUR
    3. DOULEUR DENTAIRE
    4. FIEVRE
    5. CEPHALEE
    6. DYSMENORRHEE

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DIARRHEE
    4. CONSTIPATION
    5. GENE GASTRO-INTESTINALE
    6. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    7. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      A la dose de 200 mg par jour, le kétoprofène par voie orale provoque une augmentation de pertes de sang digestives occultes : celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
    8. ULCERE GASTRODUODENAL
    9. PERFORATION COLIQUE
    10. ERUPTION CUTANEE
    11. RASH
    12. PRURIT
    13. CRISE D’ASTHME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
      ALLERGIE AUX AINS
    14. CEPHALEE
    15. VERTIGE
    16. SOMNOLENCE
    17. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    18. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    19. INSUFFISANCE RENALE(AGGRAVATION)
    20. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
      Modérée.
    21. LEUCOPENIE
      sans gravité.

    1. MISE EN GARDE
      En raison de la gravité possible des manifestations gastro- intestinales, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive. En cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre le traitement.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
      Les sujets devront faire l’objet d’une surveillance attentive au cours du traitement.
    3. HERNIE HIATALE(ANTECEDENTS)
      Les sujets devront faire l’objet d’une surveillance attentive au cours du traitement.
    4. HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
      Les sujets devront faire l’objet d’une surveillance attentive au cours du traitement.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques.
    6. CIRRHOSE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades cirrhotiques.
    7. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les insuffisants rénaux chroniques.
    8. TRAITEMENT DIURETIQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les patients prenant un diurétique.
    9. SYNDROME NEPHROTIQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades ayant un syndrome néphrotique.
    10. SUJET AGE
      Il est prudent de diminuer la posologie chez les sujets âgés.
    11. TRAITEMENT PROLONGE
      Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
    12. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges et de somnolence.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Allergie avérée au kétoprofène, et aux substances d’activité proche :
      la survenue de crise d’asthme à été observée chez certains sujets, notamment allergique à l’aspirine.
      Contre-indication absolue.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
      Contre-indication absolue.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Contre-indication absolue.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Contre-indication absolue.
    5. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel);
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
      En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Le kétoprofène ne doit généralement pas être utilisé en cas d’association avec :
      – les anticoagulants oraux,
      – d’autres AINS, y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte,
      – l’héparine,
      – le lithium,
      – le méthotrexate à partir de 15 mg/semaine,
      – la ticlopidine.
    7. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      Contre-indication absolue.

    Traitement

    Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé ;
    Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique ;
    Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Un comprimé, à renouveler si nécessaire, sans dépasser trois comprimés par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    – Les comprimés sont à avaler tels quels, avec un grand verre d’eau, au cours des repas.
    – Les prises systématiques permettent
    d’éviter les oscillations de douleur et de fièvre.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts