DETRUSITOL 2 mg comprimé pelliculé

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DETRUSITOL 2 mg comprimé pelliculé

Introduction dans BIAM : 13/5/1998
Dernière mise à jour : 7/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : DETRUSITOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/3/1998
    2. mise sur le marché 18/5/1998
    3. publication JO de l’AMM 20/12/1998
    4. rectificatif d’AMM 6/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346167-0

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    blancs

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 75.60 F

    Prix public TTC : 119.80 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTISPASMODIQUE URINAIRE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G04B-D07.
      La toltérodine est un antagoniste compétitif des récepteurs cholinergiques spécifiques ave une plus grande affinité pour la vessie que pour les glandes salivaires, in vivo.
      Un des métabolites de la toltérodine (le dérivé 5-hydroxyméthylé) présente un profil pharmacologique similaire à celui du composé parent.
      Chez les métaboliseurs rapides, ce métabolite contribue de façon significative à l’effet thérapeutique de la toltérodine.
      L’effet du traitement peut être attendu dans les 4 semaines.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La toltérodine est rapidement absorbée. La toltérodine et son métabolite 5-hydroxyméthylé atteignent des concentrations sériques maximales 1 à 3 heures après administration.
      Pour un intervalle de doses comprises entre 1 et 4 mg, le pic plasmatique moyen augmente proportionnellement pour la toltérodine et le métabolite.
      La toltérodine est principalement métabolisée par l’enzyme polymorphe CYP2D6 entraînant la formation d’un métabolite 5-hydroxyméthylé pharmacologiquement actif.
      La clairance sérique de la toltérodine chez les métaboliseurs rapides est d’environ 30 l/h et la demi-vie d’élimination est de 2 à 3 heures.
      La demi-vie du métabolite 5-hydroxyméthylé est de 3 à 4 heures. Chez les métaboliseurs lents (déficients en CYP2D6), la toltérodine est désalkylée via les isoenzymes CYP3A par lesquelles la toltérodine N-désalkylée est formée. Ce métabolite ne contribue pas à l’effet clinique.
      La clairance réduite et la demi-vie prolongée (environ 10 heures) du composé parent chez les métaboliseurs lents conduisent à des concentrations augmentées de toltérodine (environ 7 fois) associées à des concentrations indétectables du métabolite 5-hydroxyméthylé.
      Par conséquent, la quantité (AUC) de toltérodine libre chez les métaboliseurs lents est identique à la quantité associant la toltérodine et son métabolite 5-hydroxyméthylé chez les patients qui ont une activité CYP2D6 et qui reçoivent la même posologie. La sécurité, la tolérance et la réponse clinique sont similaires indépendamment du phénotype.
      Les concentrations à l’équilibre sont atteintes en deux jours.
      La biodisponibilité absolue de la toltérodine est de 65% chez les métaboliseurs lents (dépourvus de CYP2D6) et de 17% chez les métaboliseurs rapides (la majorité des patients).
      L’alimentation n’influence pas la quantité de toltérodine libre et de son métabolite actif 5-hydroxyméthylé chez les métaboliseurs rapides, bien que les taux de toltérodine augmentent lors d’une prise concomitante avec l’alimentation.Des changements cliniquement pertinents ne sont pas attendus chez les métaboliseurs lents.
      La toltérodine et son métabolite 5-hydroxyméthylé se fixent principalement à l’orosomucoïde. Les fractions libres sont 3.7% et 36% respectivement. Le volume de distribution de la toltérodine est de 113 litres. L’excrétion de la radioactivité après administration de toltérodine marquée au carbone C14 est d’environ de 77% dans les urines et de 17% dans les fèces. Moins de 1% de la dose est excrétée sous forme inchangée et environ 4% sous forme du métabolite 5-hydroxyméthylé.
      Le métabolite carboxylé et le métabolite désalkylé correspondant comptent respectivement pour 51% et 29% de l’excrétion totale urinaire.
      Une quantité environ deux fois plus grande de toltérodine libre et du métabolite 5-hydroxyméthylé est trouvée chez les patients ayant une cirrhose du foie.

      Données de sécurité préclinique
      Dans les études de toxicité, de génotoxicité, de carcinogénicité et de sécurité pharmacologique, aucun effet cliniquement pertinent n’a été observé, excepté ceux relatifs à l’effet pharmacologique du médicament.
      Chez les souris gravides soumises à de fortes doses, on observe une réduction du poids foetal, une embryolétalité et une augmentation de l’incidence des malformations foetales.
      Aucun effet n’a été observé lors de l’administration d’une quantité systémique (mesurée par la Cmax ou AUC pour la toltérodine libre et son métabolite actif) 9 à 50 fois supérieure à celle utilisée chez l’homme à la plus forte dose recommandée.
      Chez le chien, une légère prolongation de l’intervalle QT a été observée à de fortes concentrations de toltérodine ou de son métabolite majeur (50 à 100 fois les taux thérapeutiques).
      Lors des études cliniques, aucune prolongation de l’intervalle QT n’a été trouvée dans une large et représentative population de patients, aux doses recommandées de Détrusitol.

    1. ***
      Traitement de l’instabilité vésicale avec symptômes de miction impérieuse, pollakiurie ou incontinence par impériosité.
    2. INCONTINENCE URINAIRE

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE (FREQUENT)
    2. DYSPEPSIE (FREQUENT)
    3. CONSTIPATION (FREQUENT)
    4. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
    5. FLATULENCE (FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    7. CEPHALEE (FREQUENT)
    8. SECHERESSE DE L’OEIL (FREQUENT)
    9. SECHERESSE DE LA PEAU (FREQUENT)
    10. SOMNOLENCE (FREQUENT)
    11. NERVOSITE (FREQUENT)
    12. PARESTHESIE (FREQUENT)
    13. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (PEU FREQUENT)
    14. DOULEUR THORACIQUE (PEU FREQUENT)
    15. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
    16. RETENTION D’URINE (RARE)
    17. CONFUSION MENTALE

    1. OBSTRUCTION DES VOIES URINAIRES
      Toltérodine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un syndrome obstructif vésical significatif avec risque de rétention urinaire.
    2. RETENTION URINAIRE
      Toltérodine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un syndrome obstructif vésical significatif avec risque de rétention urinaire.
    3. OBSTRUCTION DES VOIES DIGESTIVES
      Toltérodine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des troubles obstructifs gastro-intestinaux, par exemple sténose du pylore.
    4. STENOSE DU PYLORE
      Toltérodine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des troubles obstructifs gastro-intestinaux, par exemple sténose du pylore.
    5. AFFECTIONS RENALES
      Toltérodine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une pathologie rénale.
    6. HEPATOPATHIE
      Toltérodine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une pathologie hépatique; dans ce cas, la dose ne doit pas excéder un mg deux fois par jour.
    7. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
    8. HERNIE HIATALE
    9. MISE EN GARDE
      Les causes organiques de l’impériosité et de la pollakiurie doivent être recherchées avant le traitement.
    10. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Un traitement concomitant avec de puissants inhibiteurs de l’isoenzyme CYP3A4, tels que les macrolides (érythromycine et clarithromycine) ou des agents antifongiques (kétoconazole, itraconazole et miconazole) doit être évité jusqu’à ce que des données supplémentaires soient disponibles.
    11. GROSSESSE
      Aucune femme enceinte n’a été incluse dans les études cliniques. Les études chez la souris gravide ont montré que les doses fortes entraînaient une réduction de poids foetal, une létalité embryonnaire et augmentaient l’incidence des malformations foetales.

      La toltérodine ne doit pas être administrée chez la femme enceinte dans l’état actuel des connaissances.

      Le traitement des femmes en âge de procréer doit être associé à une contraception efficace.
    12. ALLAITEMENT
      L’utilisation de la toltérodine pendant l’allaitement doit être évitée tant que des données sur le passage dans le lait maternel ne sont pas disponibles.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Comme ce médicament peut causer des troubles de l’accommodation et avoir une influence sur le temps de réaction, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être perturbée.

    1. RETENTION URINAIRE
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Non contrôlé.
    3. MYASTHENIE
    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    5. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
    6. MEGACOLON TOXIQUE

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
    2. TROUBLE DE LA MICTION

    Traitement

    La plus forte dose de toltérodine L-tartrate donnée en prise unique à des volontaires sains est de 12.8 mg. Les effets indésirables les plus sévères ont été des troubles de l’accommodation et des difficultés à la miction.
    En cas de surdosage avec la
    toltérodine, réaliser un lavage gastrique et traiter par du charbon activé.
    Traiter les symptômes comme indiqué :
    . effets anticholinergiques centraux sévères (hallucinations, excitation sévère) : traiter par la physostigmine.
    . convulsions et
    excitation importantes : traiter par des benzodiazépines.
    . insuffisance respiratoire : mettre en place une assistance respiratoire.
    . tachycardie : traiter par les bêta-bloquants.
    . rétention urinaire : traiter par cathétérisation.
    . mydriase : traiter
    avec un collyre de pilocarpine et/ou placer le patient dans une pièce sombre.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    – La dose recommandée est 2 mg deux fois par jour excepté chez les patients présentant une fonction hépatique altérée pour lesquels la dose recommandée est de 1 mg deux fois par jour.
    – En cas d’effets indésirables gênants, la dose peut être
    réduite de 2 mg à 1 mg deux fois par jour.

    Au delà de six mois, la nécessité de poursuivre le traitement doit être reconsidérée.
    La sécurité et l’efficacité chez l’enfant n’ont pas été établies. Par conséquent, dans l’attente d’informations
    supplémentaires, Détrusitol n’est pas recommandé chez l’enfant.


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