ALPHAGAN 0.2 pour cent collyre

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ALPHAGAN 0.2 pour cent collyre

Introduction dans BIAM : 18/6/1998
Dernière mise à jour : 1/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ALLERGAN FRANCE S.A.

    Produit(s) : ALPHAGAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/1/1998
    2. mise sur le marché 28/5/1998
    3. publication JO de l’AMM 30/7/1998
    4. rectificatif d’AMM 24/11/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 345473-0

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/9/1998
    2. inscription SS 26/9/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : compte-gouttes

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 4
    semaine(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 69.35 F

    Prix public TTC : 88.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYOTIQUE-ANTIGLAUCOMATEUX (SYMPATHOMIMETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01E-A05.
      La brimonidine est un agoniste des récepteurs alpha-2 adrénergique 1000 fois plus sélectif pour les récepteurs alpha-2 adrénergiques que pour les alpha-1 adrénergiques.
      Du fait de cette sélectivité, on n’observe aucune mydriase ni vasoconstriction des microvaisseaux,associée aux xénogreffes de rétine humaine.
      Une administration locale de brimonidine diminue la pression intra-oculaire (PIO) chez l’homme et n’affecte que de façon minime les paramètres cardio-vasculaires ou pulmonaires.
      Des données restreintes chez des patients atteints d’asthme bronchique n’ont pas mis en évidence d’effet néfaste.
      Alphagan a un délai d’action rapide, l’effet hypotenseur oculaire est observé deux heures après administration. Dans deux études cliniques d’un an, les diminutions moyennes de PIO obtenues avec Alphagan étaient approximativement comprises entre 4 et 6 mmHg.
      Des études fluorophotométriques menées chez des animaux et des hommes suggérent que le tartrate de brimonidine possède un double mécanisme d’action. On pense que Alphagan diminue la PIO en réduisant la formation d’humeur aqueuse et en augmentant l’écoulement de l’humeur aqueuse par la voie uvéosclérale.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      a) Caractéristiques générales du principe actif :
      Après une administration oculaire d’une solution à 0.2% 2 fois par jour pendant 10 jours, les concentrations plasmatiques étaient faibles (Cmax moyenne égale à 0.06 ng/ml). On a observé une légère accumulation dans le sang après de multiples instillations ( 2 fois par jour pendant 10 jours). L’aire sous la courbe ‘concentration plasmatique/temps’ sur 12 heures à l’état d’équilibre (AUC 0-12h) était égale à 0.31 ng.h/ml, par rapport à 0.23 ng.h/ml après la première dose. La demi-vie apparente moyenne dans la circulation générale était d’environ 3 heures chez l’homme après administration locale.
      Chez l’homme, le taux de fixation aux protéines plasmatiques de la brimonidine après une administration locale est d’environ 29%.
      La brimonidine est liée de façon réversible à la mélanine dans les tissus oculaires, in vitro et in vivo. Après 2 semaines d’instillations oculaires, les concentrations de brimonidine dans l’iris, le corps ciliaire et la choroïde-rétine, étaient 3 à 17 fois supérieures à celles observées après instillation unique. Il n’y a pas d’accumulation en l’absence de mélanine.
      L’importance de la liaison avec la mélanine chez l’homme est mal connue. Cependant, aucun effet oculaire néfaste n’a été trouvé lors de l’examen biomicroscopique des yeux des patients traités avec Alphagan pendant des périodes allant jusqu’à un an; de même, aucune toxicité oculaire significative n’a été trouvée durant une étude de tolérance oculaire d’un an chez le singe recevant environ quatre fois la dose recommandée de tartrate de brimonidine.
      Après administration orale chez l’homme, la brimonidine est bien absorbée et rapidement éliminée. La plus grande partie de la dose (environ 75%) a été excrétée dans l’urine sous forme de métabolites en 5 jours; aucun produit non métabolisé n’a été détecté dans l’urine. Des études in vitro, utilisant du foie animal et humain montrent que le métabolisme fait largement intervenir l’aldehyde oxydase et le cytochrome P450. En conséquence, l’élimination systémique semble être due en priorité à un métabolisme hépatique.
      Profil cinétique :
      Après une instillation oculaire unique des concentrations 0.08%, 0.2% et 0.5%, aucun écart significatif de la linéarité de la cinétique d’absorption (mesurée par les Cmax plasmatiques et les AUC) n’est observée.
      b) Caractéristiques chez les patients :
      Chez les sujets âgés (sujets de 65 ans ou plus), la Cmax, l’aire sous la courbe (AUC) et la demi-vie apparente de la brimonidine sont similaires, après instillation unique, à celles observées chez les adultes jeunes, ce qui indique que l’âge n’influe pas sur l’absorption et l’élimination systémiques du produit.
      D’après les données d’une étude clinique de trois mois qui incluait des patients âgés, l’exposition systémique à la brimonidine a été très faible.
      -Données de sécurité précliniques:
      Les données disponibles de mutagénicité et de carcinogénicité indiquent que Alphagan n’a pas d’action mutagène ou carcinogène dans les conditions thérapeutiques.

    1. ***
      Alphagan est indiqué :
      – en monothérapie, pour réduire la pression intra-oculaire (PIO) chez des patients ayant un glaucome à angle ouvert ou une hypertension oculaire et présentant ou suceptibles de présenter une intolérance et/ou une contre indication aux bêtabloquants à usage local;
      – en association, dans les cas où un agent bêtabloquant topique ne permet pas un contrôle efficace de la PIO.
    2. GLAUCOME CHRONIQUE
    3. HYPERTENSION OCULAIRE

    1. HYPERHEMIE CONJONCTIVALE
    2. SENSATION DE BRULURE OCULAIRE
    3. PICOTEMENT OCULAIRE
    4. FLOU VISUEL
    5. CONJONCTIVITE
      impression de corps etrangers, follicules conjonctivaux et prurit oculaire
    6. REACTION ALLERGIQUE LOCALE (FREQUENT)
      On a observé chez certains patient plusieurs de ces symptômes et/ou signes qui ont été considérés dans leur ensemble comme étant une réaction allergique oculaire. Ceci est survenu chez 12.7% des patients au cours des essais cliniques (provoquant la sortie d’essai de 11.5% des patients) et le délai d’apparition était compris entre 3 et 9 mois chez la majorité des patients. Lorsqu’on dispose de données sur les patients qui sont sortis des études en raison de réactions oculaires allergiques, on constate une disparition des symptômes, sans séquelle à long terme, après arrêt du traitement.
    7. TROUBLE OCULAIRE
      Les évènements oculaires suceptibles de survenir occasionnellement sont notamment : érosion/ponctuation de la cornée, photophobie, hyperhémie de la paupière, douleur oculaire, sécheresse oculaire, larmoiement, oedème de la paupière, oedème conjonctival, blépharite, blanchiment conjonctival, irritation oculaire, vision oculaire, vision anormale, écoulements conjonctivaux et conjonctivite.
    8. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    9. CEPHALEE
    10. ASTHENIE
    11. SOMNOLENCE
    12. TROUBLE RESPIRATOIRE
      Symptomatologie des voies respiratoires supérieures.
    13. TROUBLE DIGESTIF
    14. DYSGUEUSIE
    15. DEPRESSION (RARE)
    16. REACTION ALLERGIQUE GENERALE (RARE)
    17. HYPOSECRETION NASALE (RARE)
    18. PALPITATION (RARE)

    1. MALADIE CARDIOVASCULAIRE
      Une attention particulière est nécessaire chez les patients atteints d’une maladie cardio-vasculaire sévère ou instable et incontrôlée.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Lors des essais cliniques, chez quelques patients (12.7%) ont présenté une réaction de type allergique oculaire avec Alphagan. En cas de réaction allergique, le traitement avec Alphagan doit être arrêté.
    3. DEPRESSION
      Alphagan doit être utilisé avec précaution dans ce cas.
    4. INSUFFISANCE CEREBROVASCULAIRE
      Alphagan doit être utilisé avec précaution dans ce cas.
    5. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Alphagan doit être utilisé avec précaution dans ce cas.
    6. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Alphagan doit être utilisé avec précaution dans ce cas.
    7. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Alphagan doit être utilisé avec précaution dans ce cas.
    8. THROMBOANGEITE OBLITERANTE
      Alphagan doit être utilisé avec précaution dans ce cas.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Alphagan n’a pas été étudié chez les patients présentant des troubles hépatiques, une attention particulière est nécessaire en cas de traitement de ces patients.
    10. INSUFFISANCE RENALE
      Alphagan n’a pas été étudié chez les patients présentant des troubles rénaux, une attention particulière est nécessaire en cas de traitement de ces patients.
    11. PORT DE LENTILLES DE CONTACT SOUPLES
      La-e chlorure de benzalkonium, agent conservateur présent dans ce collyre, est susceptible d’être adsorbé par des lentilles de contact souples. Il convient d’informer les patients portant des lentilles souples (hydrophiles) de la nécessité d’anttendre pour leur pose au moins 15 minutes après instillation.
    12. GROSSESSE
      La sécurité d’utilisation chez la femme durant la grossesse n’a pas été établie.

      Lors des études chez l’animal, le tartrate de brimonidine n’a pas provoqué d’effet tératogène.

      Chez le lapin, le tartrate de brimodinie, à des concentration plasmatiques supérieures à celles obtenues lors du traitement chez l’homme, a provoqué des pertes plus importantes lors de la période de préimplantation et une réduction de la croissance postnatale.

      Alphagan ne doit être utilisé que lorsque les bénéfices potentiels pour la mère dépassent les risques potentiels encourus par le foetus.
    13. ALLAITEMENT
      Il n’a pas été établi si la brimonidine est excrétée dans le lait de la femme. Le produit est excrété dans le lait des rates allaitantes.

      Alphagan ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
    14. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Alphagan est susceptible de causer une certaine fatigue et/ou somnolence pouvant altérer la capacité à conduire ou à utiliser des machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. ASSOCIATION AUX IMAO
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Alphagan est contre-indiqué chez les patients sous antidépresseurs affectant la transmission noradrénergique (par exemple : antidépresseurs tricycliques et miansérine).

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
    2. ASTHENIE
    3. VOMISSEMENT
    4. LETHARGIE
    5. SEDATION
    6. BRADYCARDIE
    7. ARYTHMIE
    8. MYOSIS
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    10. CRISE CONVULSIVE

    Traitement

    Surdosage ophtalmique :
    On ne dispose d’aucune information concernant le cas peu probable d’un surdosage par voie ophtalmique.
    Cependant, des symptômes de surdosage par la brimonidine tels que hypotension, bradychardie, hypothermie et apnée ont été
    rapportés chez quelques nnés qui avaient reçu de la brimonidine dans le cadre du traitement médical d’un glaucome congénital.
    Surdosage systémique résultant d’une ingestion accidentelle :
    Aucun cas d’ingestion d’Alphagan chez l’homme n’a été recensé.
    Les cas rapportés de surdosage oral avec d’autres alpha-2-stimulants ont mentionné des symptômes tels que : hypotension, asthénie, vomissement, léthargie, sédation, bradycardie, arythmies, myosis, dépression respiratoire et convulsion.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La posologie recommandée est d’une goutte d’Alphagan deux fois par jour dans l’oeil ou les yeux atteint (s), les deux installations devant être espacées d’environ 12 heures. L’utilisation du collyre chez les patients âgés ne
    requiert aucune adaptation posologique.
    – En cas d’utilisation de produits ophtalmiques à usage local, les instillations des différents produits doivent être espacées de cinq à quinze minutes.
    .
    Posologies particulières :
    – Alphagan n’a pas été étudié
    chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique.
    – Chez les enfant, l’innocuité et l’efficacité d’Alphagan n’ont pas été établies.

    -mode d’emploi
    Comme c’est le cas avec tous les collyres, afin de réduire une absorption systémique
    possible, il est recommandé de comprimr le sac lacrymal au niveau du canthus interne (point d’occlusion) pendant une minute. Ceci doit être fait immédiatement après l’instillation de chaque goutte.


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