CAPTIREX 25 mg comprimés sécables

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CAPTIREX 25 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 29/6/1998
Dernière mise à jour : 11/1/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : IREX-SYNTHELABO

    Produit(s) : CAPTIREX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/7/1997
    2. publication JO de l’AMM 15/2/1998
    3. mise sur le marché 14/5/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 344254-3

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/5/1998
    2. inscription SS 6/5/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 41.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C09A-A01.
      Le captopril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant de la sécrétion d’aldostérone par le cortex surrénalien.
      Il en résulte :
      – une diminution de la sécrétion d’aldostérone,
      – une élévation de l’activité rénine plasmatique, l’aldostérone n’exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
      – une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe.
      L’action antihypertensive du captopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
      1- Caractéristiques de l’activité antihypertensive
      Le captopril est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère ; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
      L’activité antihypertensive, après une prise unique se manifeste dès la quinzième minute, est maximum entre 1 heure à 1 heure 30 après la prise. La durée d’action est dose-dépendante: elle varie de 6 à 12 heures.
      Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient au bout de quinze jours à un mois de traitement, et se maintient sans échappement.
      L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas de rebond de l’hypertension artérielle.
      Le traitement de l’hypertension artérielle par le captopril entraîne une augmentation de la compliance artérielle, un accroissement du débit sanguin rénal sans baisse significative du débit de filtration glomérulaire ainsi qu’une réduction de l’hypertrophie ventriculaire gauche.
      En cas de nécessité, l’adjonction d’un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif.
      L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokaliémie induite par le diurétique seul.
      2- Mode d’action hémodynamique dans l’insuffisance cardiaque.
      Le captopril réduit le travail du coeur :
      – par un effet vasodilatateur veineux vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la précharge,
      – par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.
      Les études réalisées chez l’insuffisant cardiaque ont mis en évidence :
      – une baisse des pressions de remplissage ventriculaires gauche et droite,
      – une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,
      – une diminution de la pression artérielle moyenne,
      – une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l’index cardiaque,
      – une augmentation des débits sanguins régionaux musculaires.
      Les épreuves d’effort sont également améliorées.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Par voie orale, le captopril est rapidement absorbé (pic sanguin atteint à la première heure). La quantité absorbée représente 75% de la dose administrée et est diminuée de 30 à 35% par la prise d’aliments, sans influence sur l’efficacité.
      Dans le plasma, 30% sont fixés à l’albumine plasmatique.
      La demi-vie d’élimination du captopril inchangé est proche de 2 heures. Le captopril éliminé dans les urines représente environ 95% (dont 40 à 50% sous forme inchangée) de la dose de captopril administrée.
      Chez l’insuffisant rénal, les concentrations plasmatiques de captopril sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 40 ml/min; la demi-vie peut aller jusqu’à 30 heures.
      Le captopril passe dans le placenta.
      Le passage dans le lait maternel s’effectue en très faible quantité.

    1. ***
      – Hypertension artérielle.
      – Insuffisance cardiaque congestive.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE

    1. CEPHALEE
    2. ASTHENIE
    3. SENSATION DE VERTIGE
    4. MALAISE
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Orthostatique ou non.
    6. PRURIT
    7. ERUPTION CUTANEE
    8. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    9. ANOREXIE
    10. NAUSEE
    11. DOULEUR ABDOMINALE
    12. DYSGUEUSIE
    13. TOUX SECHE
      Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. Dans le cas où la prescription d’un IEC s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
      L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
    14. PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
    15. HEPATITE (EXCEPTIONNEL)
      Cholestatique ou mixte.
    16. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    17. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Augmentation modérée et réversible à l’arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale.
    18. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Augmentation modérée et réversible à l’arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale.
    19. PROTEINURIE
      En cas de néphropathie glomérulaire, l’administration d’un IEC peut donner lieu à une protéinurie.
    20. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Habituellement transitoire.
    21. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    22. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    23. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
    24. NEUTROPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      SCLERODERMIE

      Cet effet a été observé en cas d’administration de doses élevées sur des terrains d’insuffisance rénale et de collagénoses (LED, sclérodermie).

    25. AGRANULOCYTOSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      SCLERODERMIE

      Cet effet a été observé en cas d’administration de doses élevées sur des terrains d’insuffisance rénale et de collagénoses (LED, sclérodermie).

    26. ANEMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HEMODIALYSE

      Cet effet a été rapporté avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés).

    1. MISE EN GARDE
      – Risque de neutropénie et/ou d’agranulocytose sur terrain immunodéprimé:

      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dont le captopril ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés :

      * doses élevées (supérieures à 150 mg/jour),

      * chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.

      Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements (ne pas dépasser 150 mg par jour de captopril).

      Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.

      – Hypersensibilité / angio-oedème (Oedème de Quincke)

      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez des patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, captopril inclus. Dans de tels cas, le captopril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisées pour soulager les symptômes.

      L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à un millième (0.3 ml à 0.5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.

      La prescription d’un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients.

      – Hémodialysés :

      Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association.
    2. RECOMMANDATION
      Toux :

      Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. Dans les cas où la prescription d’un IEC s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

      L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
    3. ENFANT
      La tolérance et l’efficacité du captopril chez l’enfant n’ont pas été démontrées par des études contrôlées. Cependant, le captopril a été administré en cardiologie pédiatrique. Le traitement est initié en milieu hospitalier.
    4. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier chez des patients à tension artérielle initialement basse.

      Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

      Dans ce cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    5. REGIME DESODE STRICT
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict).

      Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

      Dans ce cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    6. STENOSE DE L’ARTERE RENALE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier en cas de sténose artérielle rénale.

      Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

      Dans ce cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    7. TRAITEMENT DIURETIQUE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (traitement diurétique prolongé).

      Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

      Dans ce cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    8. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier en cas d’insuffisance cardiaque congestive.

      Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

      Dans ce cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    9. CIRRHOSE ASCITIQUE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier en cas de cirrhose oedémato-ascitique.

      Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

      Dans ce cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    10. SUJET AGE
      La fonction rénale (créatininémie) et la kaliémie devront être appréciées avant le début du traitement. La dose de départ sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
    11. INSUFFISANCE RENALE
      (Clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/mn). La posologie initiale de captopril sera adaptée à la clairance à la créatinine, puis ajustée en fonction de la réponse thérapeutique.

      Chez ces malades et ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
    12. ATHEROSCLEROSE
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    13. ANEMIE
      Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.

      Cette baisse est modérée, survient dans un délai de un à six mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    14. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
      Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, le captopril peut être utile aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec précaution et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement.

      Dans l’hypertension avec maladie rénovasculaire unilatérale, commencer le traitement par de faibles doses (un demi comprimé à 12.5 mg ou un quart de comprimé à 25 mg) et ne prolonger le traitement que s’il n’existe pas de diminution de la filtration glomérulaire ipsilatérale à la sténose.

      Une surveillance accrue de la filtration glomérulaire est à effectuer.
    15. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      (Stade IV).

      L’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    16. DIABETE
      Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie) l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.

      Chez les diabétiques anciens et notamment avec néphropathie et neuropathie, le risque d’hyperkaliémie sous IEC est augmenté du fait d’un hypoaldostéronisme fréquent, ce qui doit conduire à une surveillance accrue de la kaliémie.
    17. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêta-bloquant .
    18. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les IEC sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée la veille de l’intervention pour le captopril.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. OEDEME DE QUINCKE(ANTECEDENT)
      Antécédent d’angio-oedème lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.
    3. GROSSESSE
      Les études animales ne rapportent pas d’effet tératogène mais une foetotoxicité sur plusieurs espèces.
      Chez la femme enceinte traitée par inhibiteurs de l’enzyme de conversion :
      – Il n’y a pas d’étude épidémiologique disponible.
      – Des observations isolées de grossesses exposées au premier trimestre sont a priori rassurantes sur le plan malformatif, à l’exception de quelques cas d’anomalies de la voûte crânienne rapportées avec la prise d’IEC tout au long de la grossesse.
      – L’administration pendant le deuxième et le troisième trimestre, et notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale foetale pouvant entraîner:
      * une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellement oligohydramnios,
      * une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non).
      En conséquence :
      Le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. L’interruption volontaire de grossesse ne semble pas justifiée en cas de découverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement. Néanmoins, la voûte crânienne sera surveillée par échographie.
      En revanche, la découverte d’une grossesse sous captopril impose l’arrêt impératif du traitement et ce, pendant toute la grossesse.
    4. ALLAITEMENT
      Des quantités minimes de captopril (environ 1 % de la concentration sanguine maternelle) étant excrétées dans le lait maternel, il est conseillé d’éviter l’allaitement.
    5. HYPERKALIEMIE (relative)
    6. STENOSE DE L’ARTERE RENALE (relative)
      Sténose bilatérale, ou sur rein fonctionnellement unique.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium et le lithium.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    L’événement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension.
    Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure
    de sodium ou par tout autre moyen d’expansion volémique.
    Le captopril est de surcroît dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    A / Hypertension artérielle :
    1 – En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) :
    La posologie efficace est de cinquante mg par jour en deux prises de vingt cinq mg à douze heures
    d’intervalle.
    En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de trois à quatre semaines, jusqu’à cent milligrammes par jour en deux prises.
    – Certaines hypertensions sévères peuvent nécessiter des
    doses plus élevées (au maximum de cent cinquante mg par jour en deux ou trois prises) tout au moins en début de traitement. Ces doses peuvent ensuite être réduites.
    Exceptionnellement, des doses supérieures à cent cinquante mg par jour sont utilisées.
    Elles justifient une surveillance hématologique et rénale.
    2 – Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par un diurétique :
    * soit arrêter le diurétique trois jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire,
    * soit
    administrer la dose initiale de captopril de douze mg cinq (12.5) et ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue et de la tolérance.
    Il est également recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les
    quinze jours qui suivent la mise en route du traitement.
    3 – Dans l’hypertension rénovasculaire, il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de six mg vingt cinq (6.25) par jour soit un demi de comprimé à douze mg cinq pour l’ajuster par
    la suite à la réponse tensionnelle du patient.
    La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle.
    – Chez l’hypertendu hémodialysé :
    Le captopril est dialysable.
    B /
    Insuffisance cardiaque congestive :
    La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de :
    * pression artérielle normale ou basse au départ,
    * insuffisance rénale,
    * hyponatrémie iatrogène (diurétique) ou non.
    Le captopril peut être utilisé en
    association avec le traitement diurétique accompagné, le cas échéant, d’un traitement digitalique.
    Il est recommandé d’initier le traitement par un demi comprimé à douze mg cinq (six mg vingt cinq) sous surveillance tensionnelle et de l’accroître
    progressivement de douze mg cinq à vingt cinq mg par jour, toujours sous surveillance tensionnelle, jusqu’à la dose efficace qui se situe entre cinquante et cent mg par jour répartie en deux ou trois prises.
    La dose retenue ne devrait pas abaisser la
    pression artérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.
    Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisants cardiaques traités par de fortes doses de diurétiques: la dose initiale doit dans ce cas être réduite de moitié.

    Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent être faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les trois à six mois en fonction du stade de l’insuffisance cardiaque, afin de contrôler la tolérance au traitement.
    .
    Posologie
    particulière :
    a – Hypertension artérielle :
    – Chez le sujet âgé, instaurer éventuellement le traitement par une posologie plus faible de vingt cinq mg par jour adaptée à la fonction rénale du patient, appréciée avant la mise en route du traitement,
    dans le cas où celle-ci serait inférieure à quarante millilitres par minute. La valeur de la clairance de la créatinine (Clcr) calculée à partir de la créatininémie et ajustée sur l’âge, le poids et le sexe, selon la formule de Cockroft par exemple,
    reflète correctement l’état de la fonction rénale chez ce type de patient.
    * Clcr égale cent quarante moins l’âge multipliés par le poids divisé par zéro point huit cent quatorze multipliés par la créatininémie soit:
    (140-âge) x poids/0.814 x
    créatininémie avec : l’âge en années, le poids en kilogramme et la créatinémie en micromole par litre.
    Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par zéro point quatre
    vingt cinq.
    b – En cas d’insuffisance rénale :
    La posologie de captopril est ajustée au degré de cette insuffisance :
    Les posologies suivantes ne doivent pas être dépassées afin d’éviter une élévation trop importante des concentrations du
    médicament.
    Clairance de la créatinine (Clcr) en ml/min/1,73 m2; dose journalière maximale (dj max) en milligramme.
    * Clcr supérieure à quarante et un : dj max égale à cent cinquante mg, dose initiale: vingt cinq à cinquante mg;
    * Clcr comprise entre
    quarante et vingt et un: dj max égale à cent mg, dose initiale: vingt cinq mg;
    * Clcr comprise entre vingt et onze: dj max égale à soixante quinze mg, dose initiale: douze mg cinq (12.5).
    * Clcr inférieure à 10: dj max égale à trente sept mg cinq
    (37.5), dose initiale: six mg cinq (6.5).
    Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l’anse.
    Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les
    deux mois en période de stabilité thérapeutique.
    .
    Mode d’emploi :
    Le captopril sous forme de comprimés est à administrer avant, pendant ou après les repas, d’éventuelles modifications de l’absorption par les aliments ne modifiant pas l’effet
    thérapeutique.


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