ALLOPURINOL MERCK 200 mg comprimé

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ALLOPURINOL MERCK 200 mg comprimé

Introduction dans BIAM : 15/7/1998
Dernière mise à jour : 19/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : ALLOPURINOL MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/11/1997
    2. mise sur le marché 9/7/1998
    3. publication JO de l’AMM 26/7/1998
    4. rectificatif d’AMM 15/2/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 345439-7

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/5/1998
    2. inscription SS 6/5/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 9.18 F

    Prix public TTC : 15.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIGOUTTEUX (INHIBITEUR DE L’URICOSYNTHESE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M04A-A01.
      L’allopurinol est un uricofreinateur : il empêche la formation d’acide urique.
      – Il inhibe la xanthine-oxydase, qui est une enzyme catalysant la biosynthèse de l’acide urique : il diminue l’uricémie et l’uraturie.
      – L’allopurinol est également un substrat pour la xanthine-oxydase qui le métabolise en oxypurinol, lui-même inhibiteur de cette enzyme. Il est responsable, en grande partie, de l’effet thérapeutique de l’allopurinol.
      L’allopurinol est un puissant hypo-uricémiant. Après administration, l’uricémie s’abaisse en 24 à 48 heures. La prise quotidienne d’allopurinol entraîne une chute maximale de l’uricémie au bout de deux semaines environ. En cas d’arrêt du traitement, l’uricémie remonte à sa valeur antérieure au bout de 7 à 10 jours, d’où la nécessité de poursuivre le traitement sans interruption.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après absorption gastro-intestinale rapide mais incomplète, l’allopurinol est métabolisé, en majeure partie, en oxypurinol ; le pourcentage d’allopurinol absorbé qui est oxydé en oxypurinol est fonction inverse du dosage.
      Les demi-vies plasmatiques de l’allopurinol et de l’oxypurinol sont respectivement d’environ 1 et 20 heures. L’élimination est essentiellement rénale.

    1. ***
      – Traitement des hyperuricémies symptomatiques primitives ou secondaires (hémopathies, néphropathies, hyperuricémie iatrogène).
      – Traitement de la goutte : goutte tophacée, crise de goutte récidivante, arthropathie uratique même lorsqu’elle s’accompagne d’hyperuraturie, de lithiase urique ou d’insuffisance rénale.
      – Traitement des hyperuricuries et hyperuraturies,
      – Traitement et prévention de la lithiase urique,
      – Prévention des récidives de lithiase calcique chez les patients hyperuricémiques ou hyperuricuriques, en complément des précautions diététiques habituelles, portant notamment sur les rations protidique et calcique.
    2. HYPERURICEMIE
    3. GOUTTE
    4. LITHIASE URIQUE
    5. LITHIASE URIQUE(PREVENTION)

    1. CRISE DE GOUTTE
      L’administration de l’allopurinol, comme celle de tous les hypo-uricémiants, peut provoquer, en début de traitement, des accès de goutte, d’où la nécessité d’associer la colchicine en début de traitement chez les goutteux.
    2. REACTION CUTANEE
      Elles sont rares et peuvent être graves. Elles peuvent se manifester par des éruptions prurigineuses, érythémateuses, papuleuses, vésiculeuses ou bulleuses.
    3. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    4. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    5. HYPERSENSIBILITE GENERALISEE (RARE)
      Ce syndrome associe à divers degrés fièvre, atteintes de l’état général, éruption cutanée, polyadénopathie, atteinte hépatique, atteintes de la fonction rénale, hyperéosinophilie. Il est rare et peut être fatal.
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Des chocs anaphylactiques ont été exceptionnellement rapportés, le plus souvent chez des patients ayant déjà développé une réaction allergique lors d’une prise antérieure d’allopurinol.
    7. LEUCOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
    8. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Imposant l’arrêt immédiat et définitif du traitement, principalement chez des patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique.
      La symptomatologie peut comporter : fièvre, éruption cutanée, atteinte hépatique, altération de la fonction rénale, hyperéosinophilie. De rares cas d’hépatite granulomateuse isolée ont été signalés.

    9. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
    10. APLASIE MEDULLAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      De rares cas d’élévation asymptomatique des enzymes hépatiques ont été rapportés en dehors de tout contexte d’hypersensibilité généralisée.
    12. HEPATITE (RARE)
      De rares cas d’hépatite (incluant nécrose hépatique et hépatite granulomateuse) ont été rapportés en dehors de tout contexte d’hypersensibilité généralisée.
    13. HEPATITE GRANULOMATEUSE (RARE)
      De rares cas d’hépatite granulomateuse ont été rapportés en dehors de tout contexte d’hypersensbilité généralisée.
    14. LYMPHADENOPATHIE
      Quelques cas de lymphadénopathie angio-immunoblastique, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été signalés.
    15. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Ces troubles digestifs sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement. Ces troubles peuvent être évités en absorbant le médicament après les repas.
    16. NAUSEE
      Ces troubles digestifs sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement. Ces troubles peuvent être évités en absorbant le médicament après les repas.
    17. DIARRHEE
      Ces troubles digestifs sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement. Ces troubles peuvent être évités en absorbant le médicament après les repas.
    18. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (RARE)
    19. VERTIGE (RARE)
    20. CEPHALEE (RARE)
    21. GYNECOMASTIE (RARE)
    22. FIEVRE (EXCEPTIONNEL)
    23. STOMATITE (EXCEPTIONNEL)
    24. ALOPECIE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      L’hyperuricémie asymptomatique modérée (uricémie inférieure à 90 mg/l) n’est pas une indication au traitement par l’allopurinol.
      Les réactions cutanées sont rares et peuvent être graves. Elles peuvent se manifester par des éruptions prurigineuses, érythémateuses, papuleuses, vésiculeuses ou bulleuses. De façon exceptionnelle, des éruptions cutanées graves telles que des syndromes de Lyell ou Stevens-Johnson ont été signalées.
      Les délais d’apparition sont habituellement inférieurs à 1 mois mais peuvent être exceptionnellement longs, parfois de plusieurs années.
      Lorsque ces effets cutanés sont graves (symptômes ou signes oculaires, buccaux ou génitaux, prurit intense, éruption profuse accompagnée de fièvre et/ou d’adénopathies, bulles ou érosions cutanées), le traitement doit être impérativement arrêté et sa reprise est contre-indiquée.
      Le syndrome d’hypersensibilité généralisée est rare et peut être fatal. Ce syndrome associe à divers degrés fièvre, atteinte de l’état général, éruption cutanée, polyadénopathie, atteinte hépatique (de rares cas d’hépatite granulomateuse isolée ont été signalés), atteinte de la fonction rénale, hyperéosinophilie. Il peut survenir à n’importe quel moment du traitement mais le plus souvent dans les 4 premières semaines. Il survient principalement chez les sujets chez lesquels une adaptation de la posologie à la clairance de la créatinine n’a pas été effectuée (sujets âgés et insuffisants rénaux). Il doit être recherché chez tout patient présentant un ou plusieurs des signes cités.
      Ce syndrome impose l’arrêt du traitement et contre-indique formellement sa reprise. L’arrêt du traitement est la condition essentielle à une évolution favorable en quelques semaines.
    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      – Ne jamais commencer un traitement par l’allopurinol lors d’une crise aiguë de goutte.
      – Chez les goutteux, la colchicine (1mg/24h) doit être systématiquement associée à l’allopurinol dans les deux ou trois premiers mois de traitement, afin d’éviter le déclenchement d’une crise aiguë.
    3. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      L’uricémie et l’uraturie des 24 heures seront vérifiées à intervalles réguliers.
    4. SYNDROME DE LESCH-NYHAN
      Une diurèse abondante sera assurée afin d’éviter la survenue de lithiase xanthique.
    5. LYMPHOME
      Une diurèse abondante sera assurée afin d’éviter la survenue de lithiase xanthique.
    6. HEMOPATHIES MALIGNES
      Il est recommandé de corriger l’hyperuricémie ou l’hyperuraturie existante avant d’initier le traitement par les cytotoxiques
    7. INSUFFISANCE RENALE
      La prudence est recommandée en raison de la fréquence accrue des effets indésirables.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de la survenue possible de vertiges (y compris les utilisateurs de machines).

    1. ALLERGIE A L’ALLOPURINOL
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilité à l’un des excipients.
    3. ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
      Contre-indication lié à la forme pharmaceutique.
    4. ALLAITEMENT
      Ce médicament passe en quantité non négligeable dans le lait maternel. Il est donc contre-indiqué en cas d’allaitement.
    5. GROSSESSE (relative)
      Les études chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène dans une espèce et à doses élevées.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’allopurinol lorsqu’il est administré en cours de grossesse.
      Une élévation de l’acide urique est fréquemment observée au cours des toxémies gravidiques mais ne nécessite pas de traitement spécifique.
      En conséquence, l’utilisation de l’allopurinol est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association déconseillée avec la vidarabine, lié à un risque accru d’apparition de troubles neurologiques (tremblements, confusion), par inhibition partielle du métabolisme de l’anti-viral.
    7. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DIARRHEE
    4. VERTIGE
    5. DOULEUR LOMBAIRE
    6. OLIGURIE

    Traitement

    Symptomatologie :
    Pour des doses allant jusqu’à 20 g, les symptômes suivants, évoluant favorablement après traitement, ont été notés : nausées, vomissements, diarrhées, vertiges et dans un cas, lombalgies avec oligurie.
    Traitement :
    Traitement
    hospitalier en milieu spécialisé.
    Assurer une diurèse abondante pour augmenter l’élimination de l’allopurinol et de son métabolite.
    L’allopurinol et l’oxypurinol sont dialysables.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    La posologie usuelle est de 100 à 300 mg par jour. Elle doit être déterminée en fonction de l’uricémie et de l’uraturie qui doivent être contrôlées régulièrement.
    Il est recommandé avant la prescription de rechercher une insuffisance rénale,
    notamment chez le sujet âgé
    * Dans les hyperuricémies secondaires aux hémopathies malignes et à leur traitement par cytotoxique : la posologie moyenne peut s’élever jusqu’à :
    – chez l’adulte : 10 mg/kg/jour, à répartir dans la journée ;
    – chez
    l’enfant : 20 mg/kg/jour.
    * Chez certains malades hyperuricémiques et pour la prévention des récidives de lithiase calcique : des posologies de 300 mg peuvent être nécessaires.
    .
    – Insuffisants rénaux : la posologie doit être adaptée en fonction de la
    clairance de la créatinine.
    . clairance de la créatinine : 80 < 100 ml/min, dose maximale préconisée : 300 mg/j,
    . clairance de la créatinine : 40 < 80 ml/min, dose maximale préconisée : 200 mg/j,
    . clairance de la créatinine : 20 < 40 ml/min, dose maximale préconisée : 100 mg/j,
    . clairance de la créatinine : Clcr < 20 ml/min, dose maximale préconisée : 100 mg/,1 jour sur 2.
    La posologie doit être ajustée de façon à maintenir l’uricémie dans la zone souhaitée.
    – Dialyse : chez
    l’insuffisant rénal dialysé, la prescription d’allopurinol est généralement inutile du fait de l’épuration d’acide urique par la dialyse. Dans des cas exceptionnels où ce traitement apparaît cependant nécessaire, l’allopurinol pourra être donné à la fin
    des séances d’hémodialyse sans dépasser la dose de 200 mg par séance.
    Cette spécialité existe sous forme de dosages à 100 et 300 mg qui peuvent être mieux adaptés.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau,
    après les repas.


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