GYNO-DAKTARIN 100 mg ovules

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GYNO-DAKTARIN 100 mg ovules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : OVULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s)

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/8/1977
    2. mise sur le marché 15/3/1978
    3. publication JO de l’AMM 7/11/1980

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 321496-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. inscription SS 15/2/1978
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 26.57 F

    Prix public TTC : 39.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFECTIEUX GYNECOLOGIQUE (IMIDAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G01A-F04.
      Le nitrate de miconazole est un dérivé imidazolé doué d’une activité antifongique et antibactérienne.
      L’activité antifongique a été démontrée in vitro et s’exerce sur les agents responsables de mycoses cutanéo-muqueuses :
      – dermatophytes (Trichophyton, Epidermophyton, Microsporum),
      – Candida et autres levures,
      – Malassezia furfur (agent du Pityriasis capitis, du Pityriasis versicolor),
      – moisissures et autres champignons.
      L’activité antibactérienne a été démontrée in vitro vis-à-vis des bactéries Gram+.
      Son mécanisme d’action, différent de celui des antibiotiques se situe à plusieurs niveaux : membranaire (augmentation de la perméabilité), cytoplasmique (inhibition des processus oxydatifs au niveau des mitochondries), nucléaire (inhibition de la synthèse de l’A.R.N.) :
      – activité sur Corynebacterium minutissimum (érythrasma),
      – Actinomycètes.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration intravaginale de nitrate de miconazole, les taux sériques sont minimes, de l’ordre de quelques nanogrammes par millilitre de plasma.

    1. ***
      Traitement local des mycoses vulvovaginales surinfectées ou non par des bactéries Gram +.
    2. CANDIDOSE GENITALE
    3. CANDIDOSE VULVOVAGINALE

    1. PRURIT (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Manifestation d’irritation locale.

    2. SENSATION DE BRULURE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Manifestation d’irritation locale.

    3. DOULEUR ABDOMINALE (TRES RARE)
    4. DOULEUR PELVIENNE (TRES RARE)
    5. URTICAIRE (TRES RARE)
    6. RASH (TRES RARE)
    7. CEPHALEE (TRES RARE)
    8. HEMORRAGIE VAGINALE (TRES RARE)
      Légère à modérée.

    1. MISE EN GARDE
      En l’absence d’une symptomatologie clinique évocatrice, la seule constatation d’un candida sur la peau ou les muqueuses ne peut constituer en soi une indication.

      La candidose confirmée, il faut rechercher avec soin les facteurs écologiques permettant et favorisant le développement du champignon.

      Pour éviter les rechutes, l’éradication ou la compensation des facteurs favorisants est indispensable.

      Il est souhaitable de traiter simultanément tout foyer à candida, reconnu pathogène, associé.
    2. REACTION ALLERGIQUE
      Interrompre le traitement.
    3. INTOLERANCE LOCALE
      Interrompre le traitement.
    4. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication du candida). Pour la toilette utiliser un savon à pH neutre ou acide.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
      Ou sensibilité croisée avec les autres membres du groupe des imidazolés.
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Contre-indication absolue :
      Avec des préservatifs ou de diaphragmes en latex.
      – Contre-indication relative :
      Spermicide : Tout traitement local vaginal est susceptible d’inactiver une contraception locale spermicide.
    3. ALLAITEMENT (relative)
      L’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement, en l’absence de données sur le passage dans le lait du nitrate de miconazole.

    Voies d’administration

    – 1 – VAGINALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Dans la majorité des cas : une cpsule le soir au coucher, à introduire profondément dans le vagin, de préférence en position allongée, pendant trois jours consécutifs.
    En cas de mycose récidivante ou rebelle, le traitement peut être
    prolongé pendant six jours.
    .
    Mode d’emploi :
    – Toilette avec un savon à pH neutre ou alcalin.
    – Le traitement s’accompagnera de conseils d’hygiène (port de sous-vêtements en coton, éviter les douches vaginales, le port de tampon interne pendant le
    traitement…) ou dans la mesure du possible, de la suppression des facteurs favorisants.
    – Pour traiter les extensions vulvaires ou périanales de la mycose, il est recommandé d’associer aux capsules molles vaginales un lait ou une crème antifongique
    appliqués localement.
    – Le traitement du partenaire se discutera en fonction de chaque cas.
    – Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.
    .
    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En
    l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours
    d’études bien conduites sur deux espèces.
    En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de ce médicament. Toutefois, seules des études épidémiologiques
    permettraient de vérifier l’absence de risque.
    En conséquence, ce traitement peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.


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