SOTALOL G GAM 80 mg comprimés sécables

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SOTALOL G GAM 80 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 20/11/1998
Dernière mise à jour : 30/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : G GAM

    Produit(s) : SOTALOL G GAM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/4/1997
    2. publication JO de l’AMM 9/12/1997
    3. mise sur le marché 24/9/1998
    4. rectificatif d’AMM 7/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343221-4

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    alu/polypropylène
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 11/6/1975
    2. agrément collectivités 4/6/1998
    3. inscription SS 4/6/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 16.20 F

    Prix public TTC : 25.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT NON SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-A07.
      Le sotalol est un antiarythmique possédant à la fois des propriétés de classe II (bêtabloquant non sélectif dépourvu d’activité sympathomimétique intrinsèque et d’effet stabilisant de membrane) et des propriétés de classe III (prolongation de la durée des potentiels d’action cardiaques).
      – Electrophysiologie :
      Le sotalol ralentit la fréquence cardiaque, la vitesse de conduction auriculo-ventriculaire (allongement de l’intervalle PR), augmente la période réfractaire de la jonction auriculo-ventriculaire, prolonge l’intervalle QT et QTc, sans modifier la dépolarisation ventriculaire (absence de modification significative de la durée de QRS). Il prolonge la durée des périodes réfractaires auriculaires, ventriculaires et celles des voies accessoires (dans le sens antérograde et rétrograde).
      – Hémodynamique :
      Du fait de ses propriétés bêtabloquantes le sotalol diminue la force de contraction cardiaque. Ses propriétés de classe III à l’inverse entraînent un effet inotrope positif. Bien que le sotalol soit habituellement bien toléré d’un point de vue hémodynamique, la prudence s’impose en cas de fonction ventriculaire altérée.
      Comme tous les bêtabloquants, le sotalol entraîne une baisse des pressions systolique et diastolique de l’hypertendu.
      Dans une étude (ESVEM), l’objectif était de comparer le choix d’un traitement antiarythmique (sotalol, procaïnamide, quinidine, mexilétine, propafénone, imipramine et pirménol) guidé par la stimulation ventriculaire programmée (SVP) ou le Holter ECG chez 486 patients ayant des antécédents de tachycardie ventriculaire (TV) soutenue ou fibrillation ventriculaire (FV). Ces épisodes de TV soutenue et FV devaient être inductibles à la SVP et les patients devaient avoir au moins 10 extrasystoles ventriculaires par heure documentées par Holter ECG.
      Parmi les 296 patients ayant une réponse positive en aiguë à l’un des 7 antiarythmiques et recevant cette thérapeutique au long cours, les patients traités par sotalol ont par rapport aux autres médicaments le taux de mortalité à 2 ans le plus bas (13% vs 22%), le taux de récidive à 2 ans des TV le plus bas (30% vs 60%) et le taux d’arrêt de traitement le plus faible (38% vs 75 à 80%).
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      La concentration plasmatique maximale est atteinte en 2.5 à 4 heures après l’administration orale et l’état d’équilibre plasmatique est atteint en 2 à 3 jours. La biodisponibilité est supérieure à 90% et montre peu de variations interindividuelles. On note une bonne corrélation entre la dose administrée et les taux plasmatiques. La biodisponibilité est réduite de 20% environ lorsque le produit est administré avec un repas.
      – Distribution :
      Le volume apparent de distribution est de 1.2 à 2.4 l/kg. Le taux de liaison aux protéines est négligeable, facilitant la diffusion tissulaire du sotalol. Le sotalol passe faiblement la barrière hématoencéphalique (concentration cérébrospinale <10% des concentrations plasmatiques).
      – Métabolisme :
      Le sotalol n’est pas métabolisé.
      – Demi-vie plasmatique :
      10 à 20 heures chez un sujet à fonction rénale normale.
      – Excrétion :
      Le sotalol est éliminé par le rein. 80 à 90% de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée. Un ajustement posologique est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.
      L’âge ne modifie pas de façon significative les paramètres pharmacocinétiques bien que l’altération de la fonction rénale chez les personnes âgées puisse diminuer le taux d’élimination favorisant ainsi une accumulation croissante du sotalol.
      – Passage placentaire :
      Le sotalol passe la barrière placentaire. Le rapport concentration sang du cordon/sang maternel est de 1.05/1.
      L’excrétion dans le lait maternel est importante. Le rapport concentration dans le lait/concentration plasmatique est de 5/1.

    1. ***
      Prévention des récidives des :
      – tachycardies ventriculaires menaçant le pronostic vital : le traitement doit être instauré en milieu hospitalier sous monitorage,
      – tachycardies ventriculaires documentées symptomatiques et invalidantes en l’absence d’insuffisance cardiaque non contrôlée,
      – tachycardies supraventriculaires documentées en l’absence d’insuffisance cardiaque non contrôlée lorsque la nécessité d’un traitement est établie.
    2. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    3. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE

    1. BRADYCARDIE (FREQUENT)
    2. DYSPNEE (FREQUENT)
    3. DOULEUR THORACIQUE (FREQUENT)
    4. PALPITATION (FREQUENT)
    5. OEDEME (FREQUENT)
    6. ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (FREQUENT)
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE (FREQUENT)
    8. ARYTHMIE (FREQUENT)
    9. SYNCOPE (FREQUENT)
    10. INSUFFISANCE CARDIAQUE (FREQUENT)
    11. SYNDROME DE RAYNAUD (FREQUENT)
    12. ERUPTION PSORIASIFORME (FREQUENT)
    13. PSORIASIS(AGGRAVATION) (FREQUENT)
    14. NAUSEE (FREQUENT)
    15. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    16. DIARRHEE (FREQUENT)
    17. DYSPEPSIE (FREQUENT)
    18. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
    19. FLATULENCE (FREQUENT)
    20. CRAMPE (FREQUENT)
    21. ASTHENIE (FREQUENT)
    22. VERTIGE (FREQUENT)
    23. CEPHALEE (FREQUENT)
    24. DEPRESSION (FREQUENT)
    25. INSOMNIE (FREQUENT)
    26. PARESTHESIE (FREQUENT)
    27. ANXIETE (FREQUENT)
    28. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    29. SYNDROME LUPIQUE (EXCEPTIONNEL)
    30. ARYTHMIE(AGGRAVATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      L’effet indésirable le plus sérieux des médicaments antiarythmiques est l’aggravation des arythmies préexistantes ou le déclenchement de nouveaux troubles du rythme.

    31. TORSADE DE POINTES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
      DEBUT DE TRAITEMENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      ALLONGEMENT DE QT

      Effet grave.

    1. MISE EN GARDE
      – Interruption brutale du traitement :
      Ne jamais interropre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, l’infarctus du myocarde et la mort subite.
      – Aggravation des arythmies existantes :
      L’effet indésirable le plus sérieux des médicaments antiarythmiques est l’aggravation des arythmies pré-existantes ou le déclenchement de nouveaux troubles du rythme. Les produits que allongent l’intervalle QT, dont le sotalol peuvent provoquer des torsades de pointe.
      Les facteurs favorisant cet effet ont été identifiés :
      intervalle QT sponténament long ( > 450 ms) avant le traitement
      . bradycardies (> 60 battements par minutes)
      . hypokaliémie ou hypomagnésémie, (notamment sous diurétiques proximaux)
      . taux sériques élevés de sotalol, soit pas dosage, soit par accumulation au cours d’une insuffisance rénale
      . associations à d’autres produits favorisant des torsades de pointes (voir contre-indication et interactions)
      . troubles du ryhmte ventriculaires graves
      . les femmes paraissent avoir un risque accru de survenue de torsades de pointes.
      Les torsades de pointes sont dose-dépendantes et de ce fait surviennent le plus souvent lors de l’initiation du traitement ou lors d’une augmentation de la posologie. Elles peuvent être symptomatiques (syncopes), elles peuvent régresser spontanément, plus rarement dégénérer en fibrillation ventriculaire.
      Des essais cliniques chez des patients ayant des troubles du rythme ventriculaire comportant un risque vital (tachycardies ventriculaires soutenues ou fibrillations ventriculaires), l’incidence des pro-arythmies sévères (torsades de pointes ou nouvelles tachycardies ventriculaires ou fibrillations ventriculaires) fut inférieure à 2 % à des doses < ou = à 320 mg. L'incidence a plus que doublé pour des posologies plus élevées.
      Les patients qui présentent le risque le plus marqué de développer des effets pro-arythmiques graves sous Sotalol G Gam (7 %) sont ceux qui ont une tachycardie ventriculaire soutenue et une insuffisance cardiaque. Une initiation du traitement à 80 mg et une adaptation posologique progressive permettent de réduire le risque de survenue d’effets pro-arythmiques.
      Un allongement de QTC supérieur à 480 ms nécessite une surveillance étroite et une réévaluation du rapport bénéfice/risque.
    2. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50 à 55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.

      La bradycardie majore le risque de survenue de torsades de pointes.
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné son effet dromotrope négatif, le sotalol G Gam doit être administré avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré.
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Des précautions lors de l’initiation et l’ajustement posologique avec Sotalol G Gam chez les patients avec dysfonction ventriculaire gauche contrôlé par un traitement (tel que inhibiteur de l’enzyme de conversion, diurétique, digitalique…) doivent être prises. Le sotalol du fait de ses propriétés bêtabloquantes peut diminuer la contractilité myocardique et entraîner une décompensation brutale de l’insuffisance cardiaque sévère.
    5. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
      Chez les patients en post-infarctus, avec dysfonction ventriculaire gauche, le bénéfice/risque d’un traitement par Sotalol G Gam doit être évalué. Si ce traitement s’avère nécessaire, l’initiation ainsi que l’adaptation posologique doivent être étroitement suivies. Sotalol G Gam devra être évité chez les patients ayant une fraction d’éjection < ou = 40% sans arythmie ventriculaire grave.
    6. TROUBLES ELECTROLYTIQUES
      Le Sotalol G Gam ne devra pas être utilisé chez les patients présentant une hypokaliémie ou une hypomagnésémie avant correction préalable du déséquilibre. L’équilibre électrolytique et acidobasique sera particulièrement suivi chez les patients en cas de diarrhée sévère ou prolongée ou chez les sujets recevant un traitement hypokaliémiant ou hypomagnésémiant.
    7. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou en cours de traitement désensibilisant, le sotalol, en raison de ses propriétés bêtabloquantes, peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    8. THYROTOXICOSE
      Le sotalol, en raison de ses propriétés bêtabloquantes, est susceptible d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    9. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant, l’indication mérite d’être pesée.
    10. SUJET AGE
      Le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    11. INSUFFISANCE RENALE
      Il convient d’adapter la posologie à l’état de la fonction rénale.
    12. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    13. ESPACE QT(ALLONGEMENT)
      Un allongement de l’intervalle QTc ( > 480 ms) nécessite une surveillance étroite et une réévaluation du rapport bénéfice/risque. Le risque de torsades de pointes est proportionnel au degré d’allongement du QT.
    14. ANESTHESIE GENERALE
      Du fait de ses propriétés bêtabloquantes, le sotalol peut entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par le sotalol diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par le sotalol.

      Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.

      Dans certains cas, le traitement par le sotalol ne peut être interrompu.

      Chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants.

      En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins.

      L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
    15. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    16. GROSSESSE
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de ces malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, un recul important et des études épidémiologiques négatives portant sur quelques centaines de femmes semblent exclure un effet malformatif ou foetotoxique du sotalol.

      – Aspect néonatal :
      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : en général, cette rémanence est sans conséquence clinique, mais il y a possibilité, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, de défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs en évitant le remplissage (risque d’OAP); par ailleurs une bradycardie, une détresse respiratoire, ou une hypoglycémie ont été signalées ; c’est pourquoi une surveillance du nouveau-né (fréquence cardiaque, glycémie) pendant les 3 à 5 premiers jours de vie est recommandée en milieu spécialisé.
    17. ALLAITEMENT
      Le sotalol est excrété dans le lait. Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : par conséquent, par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. QT LONG
      Congénital ou acquis.
    2. TORSADE DE POINTE
    3. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    4. ASTHME
    5. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
    6. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    7. CHOC CARDIOGENIQUE
    8. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    9. ANGOR DE PRINZMETAL
      Formes sévères.
    10. MALADIE DU SINUS
      Non appareillée (y compris bloc sino-auriculaire).
    11. BRADYCARDIE SEVERE
      < 45-50 battements/minute.
    12. PHENOMENE DE RAYNAUD
    13. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
      Troubles artériels périphériques.
    14. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
    15. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Exceptée celle due aux troubles du rythme.
    16. ANESTHESIE
      Entraînant une dépression myocardique.
    17. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min.
    18. ACIDOSE METABOLIQUE
    19. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Associations contre-indiquées :
      . Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques tels qu’amiodarone, dofétilide, brétylium, dysopyramide, quinidiniques et également érythromycine IV, sultopride, vincamine.
      . Association à la floctafénine.
      – Associations déconseillées :
      Certains médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes, médicaments hypokaliémiants et certains antagonistes du calcium.
    20. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    1. METANEPHRINE URINAIRE
      La présence de sotalol dans l’urine peut provoquer une fausse élévation de la métanéphrine urinaire lors de mesure par méthode photométrique. L’urine des patients susceptibles d’être atteints d’un phéochromocytome et qui sont traités par Sotalex doit être analysée par chromatographie liquide haute performance avec phase d’extraction solide.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. BRONCHOSPASME
    5. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    6. QT(ALLONGEMENT)
    7. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    8. TORSADE DE POINTES

    Traitement

    Le surdosage accidentel ou intentionnel avec le sotalol a rarement été cause de décès. La réduction des taux plasmatiques de sotalol obtenue par hémodialyse est importante.
    Les signes les plus courants notés en cas de surdosage sont les suivants :
    bradycardie, insuffisance cardiaque congestive, hypotension, bronchospasme, hypoglycémie.
    En cas de surdosage massif intentionnel (2 à 16 g) les symptômes suivants ont été rapportés : hypotension, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire, allongement de
    l’intervalle QT, complexes d’extrasystoles, tachycardie ventriculaire, torsades de pointes.
    En cas de :
    – bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration d’atropine 0.5 à 2 mg par voie IV, de glucagon à la dose de 10
    mg renouvelables, suivis si nécessaire d’isoprénaline 25 mcg en injection lente ou de dobutamine 2.5 à 10 mcg/kg/min;
    – bloc auriculo-ventriculaire du 2e ou 3e degré : traitement par entraînement électrosystolique;
    – bronchospasme : traitement par
    théophylline ou aérosol B2 stimulant;
    – torsades de pointes : traitement par choc électrique externe, entraînement électrosystolique et/ou sulfate de magnésium.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par sotalol :

    glucagon sur la base de 0.3 mg/kg;
    – hospitalisation en soins intensifs;
    – isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
    En cas de surdosage, des troubles du rythme
    ventriculaire graves (torsades de pointes) peuvent survenir.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    L’initiation du traitement ou le changement de posologie se feront après une évaluation médicale appropriée incluant contrôle ECG avec mesure du QT corrigé ainsi que le dosage de la kaliémie, évaluation de la fonction rénale et en
    tenant compte des traitements associés.
    Comme avec les autres agents antiarythmiques, il est recommandé que Sotalol G Gam soit initié et les doses augmentées sous surveillance ECG, car les effets proarythmiques peuvent survenir non seulement à
    l’initiation du traitement mais également à chaque changement de posologie.
    La dose initiale sera de 80 mg en 1 ou 2 prises. La posologie doit être adaptée avec un intervalle de 2 ou 3 jours entre chaque augmentation afin d’obtenir l’état d’équilibre et
    permetttre la surveillance de l’intervalle QT.
    La plupart des patients répondent à une posologie, comprise entre 160 et 320 mg en 2 prises par jour.
    Chez certains patients ayant des troubles menaçant le pronostic vital, la posologie pourra être portée à
    480 mg voire 640 mg. Pour ces patients, le rapport bénéfice/risque sera évalué.
    .
    Posologie particulière :
    – Chez l’insuffisant rénal, la posologie sera ajustée en fonction de la clairance à la créatinine, le sotalol étant excrété principalement par le
    rein.
    . clairance à la créatinine > 60 ml/mn, posologie recommandée : dose usuelle.
    . clairance à la créatinine de 30 à 60 ml/mn, posologie recommandée : demi-dose.
    . clairance à la créatinine de 10 à 30 ml/mn, posologie recommandé : quart de dose.
    .
    clairance à la créatinine inférieure à 10 ml/mn : éviter le traitement.
    Formule de Cockroft et Gault :
    . Homme : (140 – âge) x poids (kg) / 72 x créatinine (mg par décilitre)
    . Femme : idem x 0.85
    Si la créatinine est exprimée en micromoles par litre,
    diviser sa valeur par 88.4 (1 mg par décilitre = 88 micromoles quatre par litre).
    – Chez l’insuffisant hépatique, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.


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