COSOPT collyre en solution

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COSOPT collyre en solution

Introduction dans BIAM : 4/12/1998
Dernière mise à jour : 9/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 23780


    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : COSOPT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/8/1998
    2. mise sur le marché 26/11/1998
    3. publication JO de l’AMM 20/2/1999
    4. rectificatif d’AMM 10/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 348063-8

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    PEBD

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/2/2001
    2. inscription SS 16/2/2001


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : compte-gouttes

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 28
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 96.03 F

    Prix public TTC : 124.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYOTIQUE-ANTIGLAUCOMATEUX (BETABLOQUANT) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01E-D51.
      Mécanisme d’action :
      Cosopt est une association de deux constituants : le chlorhydrate de dorzolamide et le maléate de timolol. Chacun de ces deux constituants diminue la pression intraoculaire élevée en réduisant la sécrétion d’humeur aqueuse par un mécanisme d’action différent.
      Le chlorhydrate de dorzolamide est un puissant inhibiteur de l’anhydrase carbonique humaine, de type II. L’inhibition de l’anhydrase carbonique dans les procès ciliaires de l’oeil diminue la sécrétion d’humeur aqueuse, en ralentissant probablement la formation des ions bicarbonates, avec une diminution secondaire du transport du sodium et des liquides. Le timolol est un bêtabloquant non cardiosélectif. Le mécanisme d’action précis du maléate de timolol dans la réduction de la pression intraoculaire n’est pas clairement établi à l’heure actuelle, bien qu’une étude avec la fluorescéine et des études de tomographie indiquent que l’action principale peut être une réduction de la formation de l’humeur aqueuse. Cependant, dans quelques études, une augmentation légère de l’écoulement de l’humeur aqueuse a également été observée.
      L’association de ces deux agents a un effet additif sur la réduction de la pression intraoculaire par rapport à chacun des constituants administrés séparément.
      Après administration locale, Cosopt diminue l’élévation de la pression intraoculaire, associée ou non à un glaucome. Une pression intraoculaire élevée est un facteur de risque majeur dans la pathogénie des altérations du nerf optique et de la perte du champ visuel due au glaucome. Cosopt réduit la pression intraoculaire sans avoir les effets secondaires des myotiques comme la cécité nocturne, les spasmes d’accommodation et la contraction pupillaire.
      Effets cliniques :
      Des études cliniques allant jusqu’à 15 mois ont été menées pour comparer l’effet sur la réduction de la PIO de Cosopt, administré deux fois par jour (le matin et le soir au coucher), par rapport à celui de timolol 0.5% et de dorzolamide 2% seuls ou en association, chez des patients présentant un glaucome ou une hypertension oculaire et pour lesquels un traitement associé a été considéré dans les essais comme adapté. Des patients non traités et des patients insuffisamment contrôlés par le timolol en monothérapie ont été inclus. La majorité des patients étaient traités par collyre bêtabloquant en monothérapie avant d’être inclus dans l’étude. Dans une analyse groupée des études, l’effet de Cosopt, administré deux fois par jour, sur la réduction de la PIO était supérieur à celui d’une monothérapie par dorzolamide 2% administré trois fois par jour ou par timolol 0.5% administré deux fois par jour. L’effet de Cosopt administré deux fois par jour sur la réduction de la PIO était similaire à celui d’un traitement concomitant administré deux fois par jour de dorzolamide et de timolol. L’effet de Cosopt administré deux fois par jour sur la réduction de la pression intraoculaire a été démontré à différents moments de la journée et cet effet s’est maintenu pendant l’administration au long cours.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Chlorhydrate de dorzolamide :
      Contrairement aux inhibiteurs de l’anhydrase carbonique par voie orale, l’administration locale de chlorhydrate de dorzolamide permet une action directe du médicament sur l’oeil à des doses substantiellement plus basses et donc une exposition systémique plus faible. Dans les essais cliniques, la conséquence a été une réduction de la PIO sans perturbation de l’équilibre acido-basique et sans troubles hydroélectrolytiques caractéristiques des inhibiteurs de l’anhydrase carbonique administrés par voie orale.
      Par voie locale, le dorzolamide passe dans la circulation générale. Pour évaluer la possibilité d’une inhibition de l’anhydrase carbonique systémique après administration locale, les concentrations du médicament et de ses métabolites ont été mesurées dans les globules rouges et le plasma, ainsi que l’inhibition de l’anhydrase carbonique dans les globules rouges. Lors d’une administration chronique, le dorzolamide s’accumule dans les globules rouges par suite d’une liaison sélective à l’AC-II alors que des concentrations extrêmement faibles du médicament sous forme libre sont maintenues dans le plasma.
      La molécule mère est transformée en métabolite N-déséthyl qui inhibe l’AC-II de façon moins puissante, mais inhibe aussi une isoenzyme moins active (l’AC-I). Ce métabolite s’accumule également dans les globules rouges où il se lie surtout avec l’AC-I. Le dorzolamide se fixe modérément aux protéines plasmatiques (environ 33%).
      Le dorzolamide est surtout excrété inchangé dans les urines ; son métabolite est aussi éliminé dans les urines. Après le traitement, le dorzolamide se libère des globules rouges de façon non linéaire, ce qui entraîne une diminution rapide de la concentration initale du médicament suivie d’une phase d’élimination plus lente avec une demi-vie d’environ quatre mois.
      Lorsque le dorzolamide a été administré par voie orale pour simuler une exposition systémique maximale consécutive à une administration oculaire au long cours, l’état d’équilibre a été atteint en 13 semaines. A l’état d’équilibre, il n’y avait virtuellement pas de médicament sous forme libre ni de métabolite dans le plasma ; l’inhibition de l’AC dans les globules rouges a été inférieure à celle nécessaire à l’obtention d’un effet pharmacologique sur la fonction rénale ou la respiration. Des résultats identiques de pharmacocinétique furent observés après administration locale prolongée de chlorhydrate de dorzolamide. Néanmoins, quelques patients âgés présentant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine estimée à 30-60 ml/min) ont eu des concentrations en métabolite plus élevées dans les globules rouges, mais aucune différence significative sur l’inhibition de l’anhydrase carbonique et aucun effet secondaire systémique cliniquement significatif n’ont été imputés directement à ces données.
      Maléate de timolol :
      Dans une étude sur les concentrations plasmatiques du médicament chez six patients, l’exposition systémique au timolol fut déterminée après administration locale de maléate de timolol solution ophtalmique à 0.5% deux fois par jour. Les concentrations plasmatiques maximales après la prise du matin étaient en moyenne de 0.46 ng/ml et de 0.35 ng/ml après la prise de l’après-midi.
      *Données de sécurité précliniques
      Le profil de tolérance oculaire et générale des constitunats pris séparément est bien établi. De plus, on n’a observé aucun effet secondaire oculaire chez des animaux traités par voie locale avec du chlorhydrate de dorzolamide et du maléate de timolol administrés seuls ou simultanément. Les études in vitro et in vivo effectuées avec chacun des constituants n’ont pas révélé de pouvoir mutagène. Par conséquent, aucun risque significatif en matière de tolérance n’est attendu chez l’homme aux doses thérapeutiques de cosopt.

    1. ***
      Cosopt est indiqué dans le traitement de la pression intraoculaire élevée (PIO) chez les patients présentant un glaucome à angle ouvert, ou un glaucome pseudo-exfoliatif, lorsqu’une monothérapie par bêtabloquant est insuffisante
    2. GLAUCOME CHRONIQUE

    1. EFFETS SYSTEMIQUES
      Dans les études cliniques, aucun effet indésirable spécifique de Cosopt n’a été observé ; les effets indésirables ont été limités à ceux précédemment rapportés avec le chlorhydrate de dorzolamide et/ou le maléate de timolol. En général, les effets indésirables habituels ont été légers et n’ont pas entraîné l’arrêt du traitement.
      Au cours des études cliniques, 1035 patients ont été traités par Cosopt. Approximativement 2.4% d’entre eux ont arrêté le traitement par Cosopt en raison d’événements indésirables oculaires et approximativement 1.2% des patients ont arrêté le traitement en raison d’événements indésirables locaux évocateurs d’allergie ou d’hypersensibilité (tels que inflammation de la paupière et conjonctivite).
    2. SENSATION DE BRULURE OCULAIRE
    3. PICOTEMENT OCULAIRE
    4. AGUEUSIE
    5. ALTERATION DE L’EPITHELIUM CORNEEN
      de type érosion cornéenne.
    6. HYPERHEMIE CONJONCTIVALE
    7. FLOU VISUEL
    8. LARMOIEMENT
    9. DEMANGEAISON OCULAIRE
    10. LITHIASE URINAIRE
    11. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    12. SENSATION D’ETOUFFEMENT
    13. REACTION ALLERGIQUE GENERALE
      -signes et symptômes de réactions allergiques systémiques incluant rarement bronchospasme.
    14. INFLAMMATION PALPEBRALE
      Lié au dorzolamide.
    15. IRRITATION OCULAIRE
      Lié au dorzolamide.
      De type irritation palpébrale, irritation incluant rougeur, douleur.
      Lié au timolol.
      Signes et symptômes d’irritation oculaire comprenant blépharite, kératite, hypoesthésie et sécheresse oculaire.
    16. PTOSIS
      –du au maléate de timolol
    17. DIPLOPIE
      -du au maléate de timolol
    18. DECOLLEMENT DE LA CHOROIDE
      -du au maléate de timolol
    19. ACOUPHENE
    20. IRIDOCYCLITE
      Lié au dorzolamide.
    21. MYOPIE
      Lié au dorzolamide.
    22. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
      Les autres effets indésirables, rapportés avec l’un ou l’autre des constituants et pouvant être des effets indésirables de Cosopt, sont :
      Liés au chlorhydrate de dorzolamide :
      – Système nerveux : céphalées, asthénie/fatigue, étourdissement, paresthésie.
      – Hypersensibilité : signes et symptômes de réactions allergiques systémiques incluant angio-dème, urticaire, prurit, dyspnée, rarement bronchospasme.
      – Généraux : rash, nausées.
      – Dermatologiques : dermatite de contact.
      Lié au maléate de timolol collyre :
      – Cardiovasculaires : bradycardie, arythmie, hypotension, syncope, bloc auriculoventriculaire, accident vasculaire cérébral, ischémie cérébrale, insuffisance cardiaque congestive, palpitations, arrêt cardiaque, dème, claudication, phénomène de Raynaud, froideur des extrémités.
      – Respiratoires : bronchospasme (surtout chez les patients ayant une maladie bronchospastique préexistante), insuffisance respiratoire, dyspnée, toux.
      – Généraux : céphalées, asthénie/fatigue, douleurs thoraciques.
      – Cutanés : alopécie, éruptions psoriasiformes ou aggravation d’un psoriasis.
      – Hypersensibilité : signes et symptômes de réactions allergiques incluant angidème, urticaire, rash localisé ou généralisé.
      – Système nerveux/effets psychiatriques : étourdissements, dépression, insomnie, cauchemars, perte de mémoire, augmentation des signes et symptômes de myasthénie, paresthésie.
      – Digestifs : nausées, diarrhée, dyspepsie, sécheresse buccale.
      – Urogénitaux : diminution de la libido, maladie de La Peyronie.
      – Immunologiques : lupus érythémateux disséminé.
      Examens biologiques : Cosopt n’a pas été associé à des troubles électrolytiques dans les études cliniques.
    23. TROUBLE DE LA VISION
      Lié au timolol :
      Troubles visuels comprenant des modifications de la réfraction (dues parfois à l’arrêt du traitement par les myotiques), diplopie.

    1. TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
      Comme pour d’autres médicaments à usage ophtalmique administrés par voie locale, ce médicament peut passer dans la circulation générale. Le timolol est un bêtabloquant. Par conséquent, les mêmes types d’effets secondaires que ceux observés avec les bêtabloquants pris par voie générale peuvent survenir en cas d’administration par voie locale, y compris une aggravation de l’angor de Prinzmetal, une aggravation de troubles circulatoires sévères périphériques et centraux, et une hypotension.

      En raison de la présence de maléate de timolol, une insuffisance cardiaque doit être correctement contrôlée avant de commencer le traitement par Cosopt. Chez les patients ayant un antécédent de maladie cardiaque sévère, on doit surveiller la survenue de signes d’insuffisance cardiaque et vérifier la fréquence cardiaque.

      Des réactions respiratoires et des réactions cardiaques, y compris le décès par bronchospasme chez des patients asthmatiques ou plus rarement le décès lié à une insuffisance cardiaque, ont été rapportées après administration de maléate de timolol.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Cosopt n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique et doit donc être utilisé avec précaution chez de tels patients.
    3. REACTION IMMUNO-ALLERGIQUE
      Comme pour tous les autres médicaments à usage ophtalmique administrés par voie locale, ce médicament peut passer dans la circulation générale. Le dorzolamide est un sulfonamide. Par conséquent, les mêmes types d’effets secondaires que ceux observés avec les sulfonamides par voie générale peuvent survenir par voie locale. En cas de réactions graves ou d’hypersensibilité, ce médicament doit être arrêté.

      Lors des études cliniques, des effets secondaires oculaires locaux, essentiellement conjonctivites et réactions palpébrales, ont été rapportés avec l’utilisation au long cours du chlorhydrate de dorzolamide en solution à usage ophtalmique. Quelques-unes de ces réactions ont eu l’apparence et l’évolution de réactions de type allergique et ont disparu à l’arrêt du traitement. Des réactions similaires ont été rapportées sous Cosopt. Si de telles réactions sont observées, l’arrêt de Cosopt doit être envisagé.

      Les patients prenant des bêtabloquants et ayant des antécédents d’atopie ou des antécédents de réactions anaphylactiques sévères à divers allergènes peuvent avoir des réactions plus intenses lors d’une provocation allergénique par contacts accidentels, diagnostiques ou thérapeutiques répétés avec ces allergènes. Ces patients peuvent ne pas répondre aux doses habituelles d’épinéphrine utilisées pour traiter de telles réactions anaphylactiques.
    4. TRAITEMENTS ASSOCIES
      Il existe une possibilité d’addition des effets systémiques connus dus à l’inhibition de l’anhydrase carbonique chez les patients recevant de façon concomitante des inhibiteurs de l’anhydrase carbonique par voie orale et par voie locale. L’administration simultanée de Cosopt et d’inhibiteurs de l’anhydrase carbonique par voie orale n’a pas été étudiée et n’est pas recommandée.

      Les patients recevant déjà un bêtabloquant par voie générale et auxquels Cosopt est administré doivent être surveillés pour rechercher un effet additif potentiel aussi bien sur la pression intraoculaire que sur les effets systémiques du bêtabloquant. L’utilisation de deux collyres bêtabloquants n’est pas recommandée.
    5. ARRET DU TRAITEMENT
      Lors d’anesthésies après administration de bêtabloquants par voie générale, on a observé chez certains patients une hypotension sévère prolongée. Par conséquent, il est recommandé d’arrêter progressivement Cosopt avant une intervention chirurgicale programmée.

      Comme avec d’autres bêtabloquants utilisés par voie générale, s’il est nécessaire d’arrêter le timolol chez des patients ayant une maladie coronarienne, le traitement sera interrompu progressivement.
    6. DIABETE
      Le traitement par bêtabloquants peut masquer certains symptômes d’hypoglycémie chez des patients ayant un diabète ou une hypoglycémie.
    7. HYPERTHYROIDIE
      Le traitement par bêtabloquants peut masquer certains symptômes d’hyperthyroïdie. Un arrêt brutal du traitement par bêtabloquant peut précipiter une aggravation des symptômes.
    8. MYASTHENIE
      Le traitement par bêtabloquants peut aggraver les symptômes d’une myasthénie.
    9. LITHIASE URINAIRE
      Le traitement par inhibiteurs de l’anhydrase carbonique a été associé à des lithiases urinaires résultant des troubles acidobasiques, particulièrement chez des patients ayant un antécédent de calculs rénaux. Même si l’on n’a pas observé de troubles acidobasiques avec Cosopt, des lithiases urinaires ont été rarement rapportées. Cosopt contient un inhibiteur de l’anhydrase carbonique qui est absorbé par voie générale ; les patients ayant un antécédent de calculs rénaux peuvent donc présenter un risque accru de lithiases urinaires lors de l’utilisation de Cosopt.
    10. GLAUCOME A ANGLE FERME
      La prise en charge des patients ayant un glaucome aigu par fermeture de l’angle nécessite, en plus des agents hypotenseurs, d’autres mesures thérapeutiques. Cosopt n’a pas été étudié chez les patients porteurs d’un glaucome aigu par fermeture de l’angle.

      Un décollement de la choroïde a été rapporté lors de l’administration d’antiglaucomateux (comme par exemple le timolol, l’acétazolamide) après traitement chirurgical.
    11. TRAITEMENT PROLONGE
      Comme avec d’autres antiglaucomateux, on a observé chez certains patients une diminution de la réponse au maléate de timolol en collyre lors de traitement prolongé. Cependant, dans des études cliniques au cours desquelles 164 patients ont été suivis pendant au moins trois ans, aucune différence significative de la pression intraoculaire moyenne n’a été observée après stabilisation initiale.
    12. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      Cosopt contient un conservateur, le chlorure de benzalkonium, qui peut se déposer sur les lentilles de contact souples. Par conséquent, Cosopt ne doit pas être administré pendant le port de ces lentilles ; elles doivent être enlevées avant instillation et ne doivent pas être remises avant un délai de 15 minutes après cette instillation.
    13. ENFANT
      La tolérance et l’efficacité n’ont pas été établies chez l’enfant.
    14. SPORTIFS
    15. GROSSESSE
      Aucune étude n’a été effectuée chez la femme enceinte.

      Chez des lapines ayant reçu des doses maternotoxiques de dorzolamide qui ont été associées à une acidose métabolique, on a observé des malformations des corps vertébraux.

      Cosopt ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
    16. ALLAITEMENT
      Il n’y a pas de données concernant l’excrétion du dorzolamide dans le lait maternel.

      Chez des rates en période de lactation recevant du dorzolamide, on a observé une diminution du poids chez les descendants.

      Le timolol est excrété dans le lait maternel chez la femme.

      Cosopt ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
    17. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Des effets indésirables possibles tels que vision trouble peuvent altérer l’aptitude de certains patients à conduire et/ou à utiliser des machines.

    1. ASTHME
    2. ASTHME(ANTECEDENTS)
    3. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      -sévère
    4. BRADYCARDIE SINUSALE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE
    6. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    7. CHOC CARDIOGENIQUE
    8. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Clairance à la créatinine inférieure à 30 ml/min.
    9. ACIDOSE RENALE HYPERCHLOREMIQUE
    10. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Traitement

    Il n’existe pas de données chez l’homme concernant un surdosage par ingestion accidentelle ou volontaire de Cosopt.
    Il y a eu des cas de surdosage accidentel avec le maléate de timolol en collyre se traduisant par des effets systémiques identiques à ceux
    observés avec les bêtabloquants par voie générale tels que étourdissement, céphalées, dyspnée, bradycardie, bronchospasme et arrêt cardiaque. Les symptômes les plus fréquents observés avec un surdosage en dorzolamide sont un déséquilibre électrolytique,
    l’apparition d’une acidose et des effets possibles sur le système nerveux central.
    Le traitement doit être symptomatique et adapté. Le ionogramme sanguin (en particulier le potassium) et le pH sanguin doivent être surveillés. Les études ont montré que
    le timolol n’est pas facilement dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La dose est d’une goutte de Cosopt dans le cul-de-sac conjonctival de l’oeil atteint, deux fois par jour.
    En cas d’utilisation concomitante avec un autre collyre, Cosopt et l’autre collyre doivent être administrés à dix minutes
    d’intervalle au moins.
    .
    Mode d’emploi :
    Les patients doivent être avertis qu’il faut éviter de mettre en contact l’extrémité du flacon avec l’oeil ou ses annexes.
    Les patients doivent être aussi informés que les solutions ophtalmiques, incorrectement
    manipulées, peuvent être contaminées par des bactéries communes, connues pour entraîner des infections oculaires. L’usage de solutions contaminées peut provoquer des lésions importantes graves et une perte de la vision.


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