MIZOLLEN L.P. 10 mg comprimé pelliculé à libération modifiée

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MIZOLLEN L.P. 10 mg comprimé pelliculé à libération modifiée

Introduction dans BIAM : 15/2/1999
Dernière mise à jour : 26/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES A LIBERATION MODIFIEE

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SYNTHELABO FRANCE

    Produit(s) : MIZOLLEN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/6/1997
    2. publication JO de l’AMM 12/2/1998
    3. mise sur le marché 21/1/1999
    4. rectificatif d’AMM 15/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343075-8

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    15
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 3/1/1999
    2. inscription SS 3/1/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    EVITER L’HUMIDITE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 36.05 F

    Prix public TTC : 49 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHISTAMINIQUE VOIE GENERALE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R06A-X25
      La mizolastine possède des propriétés anti-allergiques et antihistaminiques dues à un blocage spécifique et sélectif des récepteurs périphériques H1 à l’histamine. Il a également été démontré que la mizolastine inhibe la libération d’histamine par les mastocytes (à 0.3 mg/kg p.o.) et la migration des neutrophiles (à 0.3 mg/kg p.o.) chez des modèles animaux de réactions allergiques.
      Chez l’homme, des études de la réaction érythématopapuleuse induite par l’histamine montrent que la mizolastine 10 mg est un antihistaminique rapide, puissant (inhibition de 80% à 4 heures) et d’action prolongée (24 heures). Aucune tachyphylaxie n’a été observée après traitements prolongés.
      Les études précliniques et cliniques n’ont révélé aucun effet anticholinergique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’absorption de la mizolastine est rapide après une administration orale. La concentration plasmatique maximale apparaît après un délai médian de 1.5 heure.
      La biodisponibilité est de 65% et la cinétique est linéaire.
      La demi-vie moyenne d’élimination est de 13 heures, avec une liaison de 98.4% aux protéines plasmatiques.
      L’insuffisance hépatique ralentit l’absorption de la mizolastine et prolonge la phase de distribution, ce qui résulte en une augmentation modérée de la SSC (50%).
      La principale voie métabolique est la glycuroconjugaison de la molécule mère. Le système enzymatique du cytochrome P450 3A4 est impliqué dans l’une des autres voies métaboliques, avec formation des métabolites hydroxylés de la mizolastine. Aucun des métabolites identifiés ne contribue à l’activité pharmacologique de la mizolastine.
      L’augmentation des taux plasmatiques de la mizolastine, observée en cas d’administration concomitante de kétoconazole ou d’érythromycine par voie systémique, a atteint des valeurs équivalentes à celles obtenues après une dose de 15 à 20 mg de mizolastine seule.
      Lors d’études menées chez des volontaires sains, aucune interaction cliniquement significative n’a été constatée avec la nourriture, la warfarine, la digoxine, la théophilline, le lorazépam ou le diltiazem.

      Données de sécurité précliniques
      Des études pharmacologiques chez plusieurs espèces ont montré un effet sur la repolarisation cardiaque à des doses 10 à 20 fois supérieures à la dose thérapeutique.
      Chez le chien vigile, il a été montré qu’il existe une interaction pharmacologique, se traduisant sur l’ECG, entre le kétoconazole et la mizolastine à 70 fois la dose thérapeutique.

    1. ***
      Traitement symptomatique de la rhinoconjonctivite allergique saisonnière (rhume des foins), de la rhinoconjonctivite allergique perannuelle et de l’urticaire.
    2. RHUME DES FOINS
    3. RHINITE ALLERGIQUE
    4. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
    5. URTICAIRE

    1. SOMNOLENCE
      Souvent transitoire.
    2. ASTHENIE
      Souvent transitoire.
    3. AUGMENTATION DE L’APPETIT
      Accompagnée d’une prise de poids chez quelques sujets.
    4. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    5. DIARRHEE
    6. DYSPEPSIE
    7. CEPHALEE
    8. HYPOTENSION ARTERIELLE
    9. ANXIETE
    10. DEPRESSION
    11. NEUTROPENIE
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
    13. REACTION ALLERGIQUE (TRES RARE)
      De très rares cas de réactions allergiques : réaction anaphylactique, angioedème, éruption cutanée généralisée, urticaire, prurit et hypotension ont été décrits lors de l’administration de mizolastine.
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (TRES RARE)
    16. ERUPTION CUTANEE (TRES RARE)
      Généralisée.
    17. URTICAIRE (TRES RARE)
    18. PRURIT (TRES RARE)
    19. BRONCHOSPASME
    20. ASTHME(AGGRAVATION)
      En raison de l’incidence élevée de l’asthme dans la population traitée, la relation de causalité reste incertaine.
    21. QT(ALLONGEMENT)
      Au cours du traitement avec certains antihistaminiques, il a été observé un allongement du QT, augmentant le risque d’arythmie cardiaque grave chez des sujets à risque.
    22. TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE (RARE)
      Des variations mineures de la glycémie, du ionogramme ont rarement été observées. La pertinence clinique de ces modifications reste incertaine chez des patients par ailleurs en bonne santé. Les patients à risque doivent faire l’objet d’une surveillance périodique (en particulier en cas de diabète, patients à risque de déséquilibre électrolytique ou de troubles du rythme cardiaque).

    1. MISE EN GARDE
      Mizolastine a un faible potentiel d’allongement de l’intervalle QT; il n’a été observé que dans quelques cas. Le degré d’allongement est modeste et n’a pas été associé avec des troubles du rythme cardiaque.
    2. SUJET AGE
      Les sujets âgés peuvent être particulièrement sensibles aux effets sédatifs de la mizolastine et à ses effets potentiels sur la repolarisation cardiaque.
    3. GROSSESSE
      La sécurité d’emploi de la mizolastine chez la femme enceinte n’est pas établie. L’évaluation des études expérimentales menées chez l’animal ne montre pas d’effets nocifs directs ou indirects sur le développement de l’embryon ou du foetus, l’évolution de la gestation et le développement péri et post-natal. Il n’existe actuellement pas de données pertinentes ou en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la mizolastine, lorsqu’elle est utilisée pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, l’administration de la mizolastine doit être évitée pendant la grossesse, particulièrement au cours du premier semestre.
    4. ALLAITEMENT
      En l’absence d’information sur les concentrations de mizolastine pouvant apparaître dans le lait maternel après administration, la mizolastine n’est pas recommandée chez la femme allaitante.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      La plupart des patients traités par la mizolastine peuvent conduire ou effectuer des tâches nécessitant de la concentration. Cependant, afin d’identifier les sujets sensibles pouvant réagir de façon inhabituelle à un médicament, il est conseillé de vérifier la réponse individuelle avant de conduire un véhicule ou d’accomplir des tâches complexes.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité à la mizolastine.
    2. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      Traitement concomitant par des antibiotiques macrolides ou des antifongiques systémiques de type imidazolés.
      Bien que la biodisponibilité de la mizolastine soit élevée et que sa principale voie métabolique se fasse par glucuronoconjugaison, le kétoconazole et l’érythromycine administrés par voie systémique augmentent modérément la concentration plasmatique de la mizolastine : leur association à la mizolastine est donc contre-indiquée.
      Traitement concomitant par un médicament connu pour allonger l’intervalle QT, par exemple les antiarythmiques de classe I et III.
    3. ATTEINTE HEPATIQUE
      Altérations significatives des fonctions hépatiques.
    4. CARDIOPATHIE SEVERE
      Cardiopathie cliniquement significative.
    5. TROUBLES DU RYTHME
      Antécédents de troubles du rythme symptomatique.
    6. QT LONG
      Patients ayant un allongement connu ou suspecté de l’intervalle QT.
    7. DESEQUILIBRE ELECTROLYTIQUE
      En particulier une hypokaliémie.
    8. BRADYCARDIE
      Bradycardie cliniquement significative.

    Traitement

    En cas de surdosage, une surveillance symptomatique générale avec monitorage cardiaque incluant intervalle QT et rythme cardiaque pendant au moins 24 heures est recommandée en même temps que les mesures habituelles destinées à éliminer tout produit non
    résorbé.
    Des études menées chez des insuffisants rénaux suggèrent que l’hémodialyse n’augmente pas la clairance de la mizolastine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Adultes, y compris les les sujets âgés, et les enfant de plus de 12 ans :
    La dose quotidienne recommandée est d’un comprimé à 10 mg.


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