SEROPRAM 40 mg/ml solution buvable en gouttes

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SEROPRAM 40 mg/ml solution buvable en gouttes

Introduction dans BIAM : 22/2/1999
Dernière mise à jour : 30/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LUNDBECK

    Produit(s) : SEROPRAM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/4/1998
    2. publication JO de l’AMM 22/12/1998
    3. mise sur le marché 4/2/1999
    4. rectificatif d’AMM 18/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346537-2

    1
    flacon(s)
    15
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/1/1999
    2. inscription SS 22/1/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : compte-gouttes

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 16
    semaine(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 144.89 F

    Prix public TTC : 186.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    20 gouttes par ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. SEL. DU RECAPTAGE DE SEROTONINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-B04.
      Le citalopram est un inhibiteur puissant de la recapture de la sérotonine (5-HT).
      Le citalopram est l’inhibiteur le plus sélectif de la recapture de la sérotonine connu à ce jour.
      Le citalopram est pratiquement dépourvu d’effet sur la recapture de la noradrénaline (NA), de la dopamine (DA) et de l’acide gamma aminobutyrique (GABA).
      Contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, il n’a pratiquement pas d’affinité pour les récepteurs 5-HT2, alpha – 1 – adrénergiques, histaminergiques H1, cholinergiques (muscariniques). Par ailleurs, il n’a également pratiquement pas d’affinité pour les récepteurs 5-HT1A, dopaminergiques D1 et D2, alpha-2 et bêta-adrénergiques, benzodiazépiniques et opioïdes.
      Cette sélectivité du citalopram pourrait expliquer la faible incidence de certains effets indésirables du citalopram.
      Il n’y a pas de phénomène de tolérance induit par les traitements à long terme avec le citalopram.
      Tout comme les antidépresseurs tricycliques, les antidépresseurs sérotoninergiques et les IMAO, le citalopram diminue la quantité de sommeil paradoxal et augmente le pourcentage des phases de sommeil profond.
      Bien que le citalopram n’ait pas d’affinité pour les récepteurs morphiniques, il potentialise l’effet antinociceptif des analgésiques centraux communément utilisés.
      Chez l’homme, le citalopram ne diminue pas les fonctions cognitives (fonctions intellectuelles) ni les performances psychomotrices. Il a très peu ou pas d’effet sédatif, même en association avec l’alcool.
      Le citalopram n’a pas réduit le flux salivaire lors d’une étude après administration unique à des volontaires sains. Par ailleurs, dans toutes les études menées chez des volontaires sains, les paramètres cardiovasculaires n’ont pas été significativement modifiés.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      L’absorption est rapide (Tmax moyen = 2 heures), pour la forme gouttes et Tmax moyen = 3 heures pour la forme comprimé), presque complète et indépendante de la prise alimentaire.
      La biodisponibilité par voie orale est de l’ordre de 80%. La biodisponibilité relative de la forme goutte est supérieure d’en moyenne 25% comparativement à la forme comprimé.
      – Distribution :
      La liaison aux protéines plasmatiques est inférieure à 80 % pour le citalopram et ses principaux métabolites.
      – Biotransformation :
      Tous les métabolites actifs du citalopram et notamment le didéméthylcitalopram sont également des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, bien que moins puissants que la molécule mère.
      Les concentrations plasmatiques de citalopram inchangé restent prédominantes.
      – Elimination :
      La demi-vie d’élimination est d’environ 33 heures.
      Il n’y a pas d’accumulation des concentrations plasmatiques dans la gamme de doses recommandées.
      L’état d’équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 1 à 2 semaines.
      Le citalopram est principalement éliminé par voie hépatique (85%), 15% étant éliminé par voie rénale.
      * Populations à risque :
      – Chez les patients âgés de plus de 65 ans :
      Le temps de demi-vie est allongé et les valeurs des clairances sont diminuées.
      – Chez les insuffisants hépatiques :
      Le citalopram est éliminé plus lentement chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
      La demi-vie du citalopram est environ 2 fois plus longue, et les concentrations plasmatiques du citalopram 2 fois plus élevées à l’état d’équilibre, pour une dose donnée, par rapport aux concentrations atteintes chez des patients ayant une fonction hépatique normale.
      – Chez les insuffisants rénaux :
      Après une administration unique d’une dose de 20 mg de citalopram, l’élimination est plus lente chez les patients ayant une insuffisance rénale légère ou modérée, sans que cela entraîne une modification importante des paramètres pharmacocinétiques du citalopram.
      Actuellement, il n’y a pas d’information disponible sur le devenir des patients ayant une insuffisance rénale sévère qui seraient traités, au long cours, par le citalopram (clairance de la créatinine < 20 ml/min).
      * Données de sécurité précliniques :
      Le citalopram a une faible toxicité aiguë.
      Dans les études de toxicité chronique, aucun élément préjudiciable à l’usage thérapeutique n’a été observé.
      Lors des expérimentations chez l’animal, le citalopram ne s’est pas montré tératogène et n’a pas modifié la gestation ou la périnatalité. De très faibles concentrations de citalopram passent cependant dans le lait.

    1. ***
      Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
      Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie.
    2. DEPRESSION
    3. ATTAQUE DE PANIQUE

    1. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
      Les effets indésirables observés durant le traitement par citalopram sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement et s’estompent par la suite, parallèlement à l’amélioration de l’épisode dépressif.
      Retrouvés en monothérapie ou lors d’associations avec d’autres psychotropes.
    2. NERVOSITE
    3. SOMNOLENCE
    4. ASTHENIE
    5. CEPHALEE
    6. VERTIGE
    7. TROUBLE DU SOMMEIL
    8. TROUBLE DE LA MEMOIRE
    9. RISQUE SUICIDAIRE
    10. TREMBLEMENT (RARE)
    11. DYSKINESIE BUCCOFACIALE (RARE)
    12. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (RARE)
    13. TROUBLE DIGESTIF
      Les effets indésirables observés durant le traitement par citaloppram sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement et s’estompent par la suite, parallèlement à l’amélioration de l’épisode dépressif.
      Retrouvés en monothérapie ou lors d’associations avec d’autres psychotropes.
    14. NAUSEE
    15. VOMISSEMENT
    16. DIARRHEE
    17. CONSTIPATION
    18. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    19. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
      Les effets indésirables observés durant le traitement par citaloppram sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement et s’estompent par la suite, parallèlement à l’amélioration de l’épisode dépressif.
      Retrouvés en monothérapie ou lors d’associations avec d’autres psychotropes.
    20. PRURIT
    21. RASH
    22. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
    23. TROUBLE METABOLIQUE
      Perte ou prise de poids.
    24. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Les effets indésirables observés durant le traitement par citaloppram sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement et s’estompent par la suite, parallèlement à l’amélioration de l’épisode dépressif.
      Retrouvés en monothérapie ou lors d’associations avec d’autres psychotropes.
    25. TACHYCARDIE
    26. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    27. BRADYCARDIE
      Chez les patients ayant une fréquence cardiaque basse.
    28. TROUBLE DE LA LIBIDO
    29. TROUBLE DE LA MICTION
    30. HYPERSUDATION
    31. ECCHYMOSE (RARE)
      ou autres saignements cutanéomuqueux
    32. HEMORRAGIE GENITALE (RARE)
    33. HEMORRAGIE DIGESTIVE (RARE)
      Saignements gastro-intestinaux
    34. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (TRES RARE)
      En association aux IMAO : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
      * Syndrome sérotoninergique :
      Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l’arrêt immédiat du traitement. Celui-ci se manifeste par l’apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle, d’un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation voire entraîner le décès. Ces symptômes peuvent être d’ordre :
      – psychiques (agitation, confusion, hypomanie, éventuellement coma),
      – moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
      – végétatifs (hypo- ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs).
      – digestifs (diarrhée).
      Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l’apparition de ce syndrome.
    35. NATREMIE(DIMINUTION)
      Des cas d’hyponatrémie réversibles à l’arrêt du traitement et pouvant se révéler par une confusion voire une crise convulsive ont été notamment chez le sujet âgé.
    36. LEVEE DE L’INHIBITION PSYCHOMOTRICE
      Levée de l’inhibition psychomotrice avec risque suicidaire : effet indésirable lié à la nature même de la maladie dépressive.
    37. ACCES MANIAQUE
      Avec apparition d’épisodes maniaques : effet indésirable lié à la nature même de la maladie.
    38. DELIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET PSYCHOTIQUE

      Réactivation d’un délire.

    39. ANXIETE
      Manifestations paroxystiques d’angoisse (pour les antidépresseurs psychostimulants) : lié à la nature même de la maladie dépressive.

    1. MISE EN GARDE
      – Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – Certains patients souffrant d’attaques de panique peuvent présenter une recrudescence des troubles en début de traitement.
      – La biodisponibilité de la forme gouute est supérieure à celle de la forme comprimé d’en moyenne 25%. En cas de passage d’une forme à l’autre, il convient d’en tenir compte en adaptant la posologie en fonction du cas et de surveiller le patient dans la période de transition.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ASSOCIATION A L’ALCOOL
      Bien qu’aucune interaction nette n’ait été mise en évidence avec l’alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.
    4. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par citalopram sera interrompu et un neuroleptique sédatif prescrit.
    5. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
      Cette forme contient 38 mg d’alcool pour 10 gouttes. Il est déconseillé chez les patients souffrant d’épilepsie.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Le métabolisme peut être ralenti, la posologie devra donc être réduite de moitié.
    7. HYPONATREMIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      CIRRHOSE

      La possibilité de survenue d’une hyponatrémie, a fortiori lors de la co-prescription avec des médicaments susceptibles d’entraîner cette anomalie électrolytique, doit être connue, notamment chez le sujet âgé, surtout s’il est dénutri, et le cirrhotique.

    8. TROUBLES DE L’HEMOSTASE
      Des cas d’hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de l’utilisation d’inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les patients ayant des antécédents d’anomalies de l’hémostase et chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS et l’aspirine ou par d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque de saignement.
    9. TROUBLES HEPATIQUES
      cette forme contient 38 mg d’alcool pour 10 gouttes. Il est déconseillé chez les patients souffrant de maladie du foie.
    10. ALCOOLISME
      cette forme contient 38 mg d’alcool pour 10 gouttes. Il est déconseillé chez les patients souffrant d’alcoolisme.
    11. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du citalopram lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le citalopram pendant la grossesse.
      Cette forme contient 38 mg d’alcool pour 10 gouttes. Il est déconseillé chez les femmes enceintes.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Bien qu’il n’ait pas été observé chez le volontaire sain d’altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’éxécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Avec une clairance à la créatinine inférieure à 20 ml/min, en l’absence de données.
    3. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      En l’absence d’études.
    4. ASSOCIATION AUX IMAO
      Contre-indication absolue
      – association aux IMAO non sélectifs :
      risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique [1] .
      Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et le début du traitement par le citalopram, et d’au moins une semaine entre l’arrêt du citalopram et le début du traitement par l’IMAO.
      [1] Syndrome sérotoninergique :
      Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l’arrêt immédiat du traitement.
      Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l’apparition (éventuellement brutale), simultanée ou séquentielle, d’un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation, voire entraîner le décès.
      Ces symptômes peuvent être d’ordre :
      – psychique (agitation, confusion, hypomanie, éventuellement coma),
      – moteur (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
      – végétatif (hypo ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs),
      – digestif (diarrhée).
      Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l’apparition de ce syndrome.
      Contre-indications relatives
      – association aux IMAO sélectifs A :
      risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique (cf ci-dessus).
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.
    5. ALLAITEMENT (relative)
      Bien que le passage du citalopram dans le lait maternel soit très faible, en l’absence de données suffisantes, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par le citalopram.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. ASTHENIE
    5. VERTIGE
    6. TREMBLEMENT
    7. CRISE CONVULSIVE
    8. TROUBLE DE LA CONDUCTION VENTRICULAIRE Exceptionnel

    Traitement

    Les principaux symptômes retrouvés sont : somnolence, nausées, vomissements, fatigue, vertiges, tremblements des mains.
    A doses importante, des convulsions, et plus exceptionnellement des troubles de l’excitabilité ou de la conduction intraventriculaire,
    ont été rapportés. Il n’existe pas d’antidote spécifique au citalopram. La surveillance portera notamment sir les fonctions cardio-vasculaires et neurologiques.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte.
    * Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés) :
    – Adulte : 16 à 48 mg par jour, soit 8 à 24 gouttes (1 goutte = 2 mg de citalopram).
    La posologie minimale efficace est de 16 mg par jour et sera
    utilisée comme dose de départ. Une augmentation pourra se faire en fonction de la réponse clinique individuelle jusqu’à 32 mg par jour, dose optimale. Si nécessaire, une augmentation à 48 mg par jour, dose maximale, pourra être effectuée.
    * Prévention
    des attaques de panique avec ou sans agoraphobie :
    La posologie recommandée est de 16 à 24 mg par jour. Le traitement doit être débuté à dose faible, 8 mg par jour. La dose sera augmentée par paliers de 8 mg par semaine en fonction de la réponse
    thérapeutique. Dans certains cas, la posologie peut être augmentée jusqu’à un maximum de 48 mg par jour.
    .
    Durée du traitement :
    * Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés) :
    Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
    Le
    traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute.
    * Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie :
    Le traitement sera prolongé plusieurs mois. Une étude clinique
    fait apparaître que l’efficacité maximale est atteinte à 3 mois de traitement.
    Traitements psychotropes associés :
    L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation
    de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.
    .
    Posologies particulières :
    * Sujet âgé de plus de 65 ans :
    – 16 à 32 mg par jour, soit 8 à 16 gouttes.
    La dose de départ recommandée
    est de 16 mg par jour, l’augmentation se faisant progressivement à 24 puis 32 mg par jour si nécessaire en fonction des réponses individuelles.
    * Insuffisant hépatique :
    – Habituellement 16 à 24 mg par jour, soit 8 à 12 gouttes.
    * Insuffisant rénal :

    Pas de précautions particulières à observer en cas d’insuffisance rénale légère ou modérée.
    .
    Mode d’emploi :
    – La solution buvable peut être administrée en une seule prise journalière, à n’importe quel moment de la journée, indépendamment de la prise
    alimentaire.
    – Les gouttes peuvent être diluées dans un peu d’eau ou dans du jus de fruits (jus d’orange ou jus de pomme) selon la posologie prescrite (1 goutte = 2 mg).
    La biodisponibilité de la forme gouute étant supérieure à celle de la forme
    comprimé d’en moyenne 25%, l’équivalence entre les 2 formes est la suivantes :
    – 10 mg en comprimé est équivalent à 4 gouttes (8 mg) de la forme solution buvable.
    – 20 mg en comprimé est équivalent à 8 gouttes (16 mg) de la forme solution buvable.
    – 30
    mg en comprimé est équivalent à 12 gouttes (24 mg) de la forme solution buvable.
    – 40 mg en comprimé est équivalent à 16 gouttes (32 mg) de la forme solution buvable.
    – 60 mg en comprimé est équivalent à 24 gouttes (48 mg) de la forme solution buvable.


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