SEMAP 20 mg comprimés

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SEMAP 20 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : SEMAP

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/7/1974
    2. mise sur le marché 10/5/1975
    3. publication JO de l’AMM 9/4/1976
    4. validation de l’AMM 29/10/1986
    5. rectificatif d’AMM 2/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 317609-9

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    6
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 7/9/1975
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.98 F

    Prix public TTC : 25.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (DIPHENYLBUTYLPIPERIDINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-G03.
      Le penfluridol est un neuroleptique qui se caractérise par :
      – une action prolongée durant 7 jours après une prise orale unique,
      – une action antiautistique et antidélirante puissante,
      – un effet désinhibiteur marqué dans les états d’apragmatisme et d’athymhormie,
      – un effet hypnosédatif et hypotenseur peu marqué.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Après administration orale, le penfluridol est pratiquement complètement absorbé. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 4 à 8 heures.
      La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 98 %.
      La penfluridol est fortement métabolisé, principalement par N-déalkylation oxydative. Les métabolites sont dépourvus d’activité neuroleptique.
      Environ 30 % de la dose hebdomadaire sont excrétés sous forme inchangée dans les fèces et moins de 0,25 % dans les urines.
      La demi-vie d’élimination (T 1/2 bêta) est de 4 à 10 jours, justifiant l’administration hebdomadaire.


    1. Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

    1. DYSKINESIE PRECOCE
    2. TORTICOLIS SPASMODIQUE
    3. CRISE OCULOGYRE
    4. TRISMUS
    5. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation des symptômes qui peuvent être permanents chez certains patients.

    6. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      – akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques ;
      – hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur ;
      – avec akathisie.
    7. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Plus marquée en début de traitement.

    8. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Plus marquée en début de traitement.

    9. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    10. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    11. QT(ALLONGEMENT)
      Allongement de l’intervalle QT :
      Le penfluridol prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
      Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      – hypokaliémie ;
      – allongement congénital de l’intervalle QT ;
      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
    12. TACHYCARDIE
      Occasionnellement.
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Occasionnellement.
    14. NAUSEE
    15. VOMISSEMENT
    16. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
      hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
    17. POIDS(AUGMENTATION)
    18. TROUBLE DE LA VISION
      Occasionnel.
    19. SENSATION DE VERTIGE
      Occasionnelle.
    20. CEPHALEE
      Occasionnelle.
    21. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
      Occasionnelle.
    22. TOXICITE HEPATIQUE
      Cas isolés.
    23. SIALORRHEE
    24. HYPERSUDATION
    25. ASTHENIE

    1. MISE EN GARDE
      * Syndrome malin :
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
      * Allongement de l’intervalle QT:
      Le penfluridol prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
      Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      – hypokaliémie ;
      – allongement congénital de l’intervalle QT ;
      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
      * En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    2. ALCOOL
      L’absorption d’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
    3. SUJET AGE
      En raison d’une plus grande sensibilité à la sédation, à l’hypotension orthostatique et aux effets extrapyramidaux, la posologie initiale de penfluridol ne devra pas dépasser 1 comprimé par semaine.
    4. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      Allongement de l’intervalle QT :
      Le penfluridol prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
      Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      – hypokaliémie ;
      – allongement congénital de l’intervalle QT ;
      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
    5. EPILEPSIE
      Le penfluridol peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques. La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.
    6. DESINTOXICATION ALCOOLIQUE
      Le penfluridol peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les sujets présentant d’autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).
    7. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence, en raison d’un risque d’accumulation.
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence, en raison d’un risque d’accumulation.
    9. GROSSESSE
      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique du penfluridol lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral ftal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, des syndromes extrapyramidaux ont rarement été décrits.
      En conséquence :
      – le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
      – il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse ;
      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens en raison des propriétés atropiniques de ces derniers ;
      – il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens dont les propriétés atropiniques peuvent entraîner : distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardie, troubles neurologiques…
    10. ALLAITEMENT
      Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance, somnolence, vertiges, troubles de la vision, liés à ce médicament.

    1. ALCOOL
    2. ASSOCIATION A LA LEVODOPA

    Signes de l’intoxication :

    1. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
    3. SEDATION

    Traitement

    L’apparition de symptômes correspondant à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit est possible.
    Les symptômes les plus marqués sont des réactions extrapyramidales, une hypotension modérée et/ou une sédation.
    Traitement :
    Il n’existe pas
    d’antidote spécifique. Bien que le traitement soit essentiellement symptomatique, il est recommandé de pratiquer un lavage gastrique ou d’induire les vomissements (sauf chez les patients inconscients, ou présentant des convulsions).
    Traitement
    symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT), qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient. Tenir compte de la longue demi-vie.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    La posologie minimale efficace sera toujours recherchée.
    Le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par palier de 1 comprimé.
    La posologie moyenne est de 1 à 3 comprimés en une seule
    prise hebdomadaire.


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