NERISONE C crème

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NERISONE C crème

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL11474
    code expérimentation – SH 245 MA


    Forme : CREME

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : NERISONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/2/1979
    2. mise sur le marché 15/5/1980
    3. publication JO de l’AMM 1/11/1980
    4. rectificatif d’AMM 16/1/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 322528-3

    1
    tube(s)
    30
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/1/1980
    2. inscription SS 19/1/1980
    3. inscription liste sub. vénéneuses 19/1/1980


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER DANS UN ENDROIT FRAIS
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.87 F

    Prix public TTC : 25.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE ASSOCIE A ANTISEPTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07B-C04.
      Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
      La crème Nérisone C contient un corticoïde d’activité forte et un antiseptique, le chlorquinaldol.
      La diflucortolone est le principe actif essentiel.
      Il est actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lié.
      Vasoconstricteur.
      Inhibe la multiplication cellulaire.
      *** Propriétés pharmacocinétiques :
      L’importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l’importance de la surface traitée, du degré d’altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d’autant plus à redouter que le traitement est prolongé.

    1. ***
      * Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
      – eczéma de contact,
      – dermatite atopique,
      – lichénification.
      * Indications où la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels :
      – dermite de stase,
      – psoriasis (à l’exclusion des plaques très étendues),
      – lichen,
      – prurigo non parasitaire,
      – dyshidrose,
      – lichen scléro-atrophique génital,
      – granulome annulaire,
      – lupus érythémateux discoïde,
      – dermite séborrhéique à l’exception du visage,
      – traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.
      * Indications de circonstance pour une durée brève :
      – piqûres d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
      La forme crème est plus particulièrement destinée aux lésions aiguës, suintantes.
    2. ECZEMA
    3. ECZEMA ATOPIQUE
    4. ECZEMA LICHENIFIE
    5. DYSHIDROSE
    6. LICHEN SCLEROATROPHIQUE VULVAIRE
    7. LICHEN SCLEROATROPHIQUE BALANOPREPUTIAL
    8. LUPUS ERYTHEMATEUX DISCOIDE
    9. DERMATITE SEBORRHEIQUE

    1. ATROPHIE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet dû au corticoïde.

    2. TELANGIECTASIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      VISAGE

      Effet dû au corticoïde.
      A redouter particulièrement sur le visage.

    3. VERGETURE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET JEUNE
      TRAITEMENT PROLONGE

      A la racine des membres, survenant plus volontiers chez les adolescents.
      Effet dû au corticoïde.

    4. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Secondaire à l’atrophie.
      Effet dû au corticoïde.

    5. FRAGILITE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet dû au corticoïde.

    6. DERMATITE PERIORALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VISAGE

      Effet dû au corticoïde.

    7. ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VISAGE

      Effet dû au corticoïde.

    8. RETARD DE CICATRISATION
      Des plaies atones.
      Effet dû au corticoïde.
    9. ESCARRE
      Effet dû au corticoïde.
    10. ULCERE DE JAMBE
      Effet dû au corticoïde.
    11. EFFETS SYSTEMIQUES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT DE GRANDES SURFACES
      UTILISATION SOUS OCCLUSION
      NOURRISSON
      JEUNE ENFANT

      En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.

    12. ERUPTION ACNEIFORME
      Effet dû au corticoïde.
    13. ERUPTION PUSTULEUSE
      Effet dû au corticoïde.
    14. HYPERTRICHOSE
      Effet dû au corticoïde.
    15. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
      Effet dû au corticoïde.
    16. INFECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF

      Secondaire.
      Effet dû au corticoïde.

    17. DERMATOSE ALLERGIQUE
      De contact.
      Effet dû au corticoïde.
    18. HYPERSENSIBILITE
      Effet dû à l’antiseptique.

    1. MISE EN GARDE
      – Utilisation prolongée :
      L’utilisation prolongée sur le visage de corticoïdes à activité forte expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
      – Effets systémiques :
      En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets sytémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un symptôme cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.
    2. NOURRISSON
      Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité forte. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
    3. INFECTION
      En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose cortico-sensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique.
    4. INTOLERANCE LOCALE
      Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
    3. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
    4. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
    5. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    6. LESIONS ULCEREES
    7. ACNE
    8. ACNE ROSACEE
    9. APPLICATION PALPEBRALE
      Risque de glaucome.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Le traitement doit être limité à 1 à 2 applications par jour.
    Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
    Le traitement de grandes
    surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.
    Il est conseillé d’appliquer le produit en touches espacées, puis de l’étaler en massant légèrement jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
    Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite
    atopique…) rendent souhaitable un arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé.
    .
    .
    Grossesse :
    Aucune étude de tératogénèse animale n’a été
    effectuée avec des corticoïdes administrés par voie locale.
    Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os chez la femme enceinte n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale. En
    conséquence, ces médicaments peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.
    .
    .
    Allaitement :
    L’allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament.
    Ne pas appliquer sur les seins lors de l’allaitement en raison du risque d’ingestion
    du produit par le nouveau-né.


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