CYSTAGON 150 mg gélules (Hôp)

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CYSTAGON 150 mg gélules (Hôp)

Introduction dans BIAM : 11/6/1999
Dernière mise à jour : 8/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/97/039/003


    Forme : GELULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ORPHAN EUROPE

    Produit(s) : CYSTAGON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/6/1997
    2. publication JO de l’AMM 31/10/1997
    3. mise sur le marché 10/5/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560973-4

    1
    flacon(s)
    100
    unité(s)
    PE
    crème

    Evénements :

    1. agrément collectivités 12/3/1998


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 972 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ACIDE AMINE ET DERIVE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A16A-A04.
      Les sujets sains et les hétérozygotes, pour le gène de la cystinose, ont respectivement des taux de cystine intraleucocytaire inférieurs à 0.2 et habituellement inférieur à 1 nmol/hémicystine/mg de protéine. Les sujets atteints de cystinose néphropathique présentent une augmentation de la cystine intraleucocytaire supérieure à 2 nmol/hémicystine/mg de protéine.
      La cystéamine réagit avec la cystine pour former un mélange de disulfures de cystéamine et de cystéine, ainsi que de la cystéine. Le mélange comportant les disulfures est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport de la lysine. Dans une étude clinique, le taux basal de cystine intraleucocytaire était de 3.73 nmol/hémicystine/mg de protéine (valeurs extrêmes 0.13 -19.8) et s’est maintenu approximativement à 1 nmol/hémicystine/mg de protéine avec une dose de cystéamine de l’ordre de 1.3 -1.95 g/m2/jour. L’administration de cystéamine a entraîné une diminution de la concentration de la cystine intraleucocytaire, l’effet maximal étant observé après une heure environ.
      Dans une étude plus ancienne, 94 enfants atteints de cystinose néphropathique ont été traités avec des doses croissantes de cystéamine de façon à obtenir une concentration intraleucocytaire de cystine inférieure à 2 nmol/hémicystine/mg de protéine, 5 à 6 heures après la prise, et l’évolution de ces enfants a été comparée à celle d’un groupe de contrôle historique de 17 enfants recevant un placebo. Les principaux critères d’efficacité étaient la créatininémie, la clairance de la créatinine et la croissance (taille). La concentration moyenne de cystine intraleucocytaire a atteint en cours de traitement la valeur de 1.7 +/- 0.2 nmol d’hémicystine/mg de protéine. Chez les patients recevant la cystéamine, la fonction glomérulaire est restée inchangée au cours du temps. En revanche, les patients recevant le placebo ont présenté une élévation progressive de la créatininémie. Par rapport aux patients non traités, ceux recevant le produit actif ont continué à grandir, mais leur vitesse de croissance n’a pas été suffisante pour rejoindre les valeurs normales pour l’âge. La fonction tubulaire rénale n’a pas été modifiée par le traitement. Des résultats identiques ont été obtenus dans deux autres études.
      Dans toutes les études, la réponse a été meilleure lorsque l’instauration du traitement chez des sujets jeunes, à la fonction rénale encore intacte, a été faite.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Cystagon est équivalent au chlorhydrate de cystéamine et à la phosphocystéamine à la suite d’une dose orale unique de 1.05 gramme, exprimée en base libre de chacun. Pour Cystagon, le temps d’apparition du pic de concentration est de 1.5 heure environ, le pic de concentration plasmatique moyen est de 4 mcg/ml et la demi-vie est de 5 heures environ. Chez deux patients, la cystéamine liée aux protéines plasmatiques a été de l’ordre de 10 à 18% de la cystéamine plasmatique totale.
      Absorption, distribution, métabolisme et excrétion (ADME) :
      Aucune étude formelle de l’ADME n’a été réalisée avec le bitartrate de cystéamine. Une étude du chlorhydrate de cystéamine a montré que la majeure partie de la cystéamine est excrétée dans l’urine sous forme de sulfate.

    1. ***
      Traitement de la cystinose néphropathique confirmée.
      La cystéamine réduit l’accumulation de cystine dans certaines cellules (leucocytes, myocytes et hépatocytes) des patients atteints de cystinose néphropathique et, si le traitement est commencé tôt, elle retarde l’apparition d’une insuffisance rénale.
      Le traitement par Cystagon doit être instauré sous le contrôle d’un médecin ayant l’expérience du traitement de la cystinose.
    2. CYSTINOSE

    1. ODEUR DESAGREABLE
      Cystagon peut entraîner une mauvaise odeur de l’haleine et du corps.
    2. NAUSEE (FREQUENT)
      Observé dans 35% des cas.
      Si ces effets apparaissent au début du traitement par la cystéamine, il est possible d’améliorer la tolérance en interrompant transitoirement le traitement et en le réintroduisant très progressivement.
    3. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Observé dans 35% des cas.
      Si ces effets apparaissent au début du traitement par la cystéamine, il est possible d’améliorer la tolérance en interrompant transitoirement le traitement et en le réintroduisant très progressivement.
    4. ANOREXIE (FREQUENT)
      Observé dans 31% des cas.
      Si ces effets apparaissent au début du traitement par la cystéamine, il est possible d’améliorer la tolérance en interrompant transitoirement le traitement et en le réintroduisant très progressivement.
    5. FIEVRE (FREQUENT)
      Observé dans 22% des cas.
      Si ces effets apparaissent au début du traitement par la cystéamine, il est possible d’améliorer la tolérance en interrompant transitoirement le traitement et en le réintroduisant très progressivement.
    6. DIARRHEE (FREQUENT)
      Observé dans 16% des cas.
      Si ces effets apparaissent au début du traitement par la cystéamine, il est possible d’améliorer la tolérance en interrompant transitoirement le traitement et en le réintroduisant très progressivement.
    7. LETHARGIE (FREQUENT)
      Observé dans 11% des cas.
      Si ces effets apparaissent au début du traitement par la cystéamine, il est possible d’améliorer la tolérance en interrompant transitoirement le traitement et en le réintroduisant très progressivement.
    8. ERUPTION CUTANEE (PEU FREQUENT)
      Observé dans 7% des cas.
      Si ces effets apparaissent au début du traitement par la cystéamine, il est possible d’améliorer la tolérance en interrompant transitoirement le traitement et en le réintroduisant très progressivement.
    9. DESHYDRATATION
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
    11. DOULEUR ABDOMINALE
    12. GASTROENTERITE
    13. ULCERATION DIGESTIVE (RARE)
    14. HEMORRAGIE DIGESTIVE (RARE)
    15. SOMNOLENCE
    16. ENCEPHALOPATHIE
    17. CEPHALEE
    18. CRISE CONVULSIVE (RARE)
    19. NERVOSITE
    20. DEPRESSION
    21. HALLUCINATION (RARE)
    22. URTICAIRE (RARE)
    23. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (RARE)
    24. ANEMIE
    25. LEUCOPENIE
    26. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)

    1. MISE EN GARDE
      Le traitement par Cystagon doit être commencé rapidement après la confirmation du diagnostic de cystinose néphropathique, afin d’en obtenir un bénéfice maximal.

      Le diagnostic de cystinose néphropathique repose sur des signes cliniques et des examens biochimiques (détermination du taux de cystine intraleucocytaire).

      Il est recommandé de contrôler régulièrement la numération formule sanguine.

      La cystéamine orale ne prévient pas les dépôts oculaires de cristaux de cystine ; il convient donc de poursuivre l’usage de toute solution ophtalmique de cystéamine prescrite dans cette indication.

      A la différence de la phosphocystéamine, Cystagon ne contient pas de phosphore. La plupart des patients reçoivent déjà un complément de phosphore, dont la dose devra éventuellement être modifiée lors du remplacement de la phosphocystéamine par Cystagon.
    2. ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
      Les gélules de Cystagon ne doivent pas être administrées telles quelles à l’enfant de moins de 6 ans environ, en raison du risque d’étouffement.
    3. GROSSESSE
      Les études de la reproduction ont mis en évidence des effets embryoftotoxiques (résorptions et avortements) chez des rates recevant une dose de cystéamine de 100 mg/kg/jour et chez des lapines recevant 50 mg/kg/jour. Aucun effet tératogène n’a été décelé chez le rat et les études chez le lapin n’ont pas permis de conclure. En raison de la grande sensibilité de cette dernière espèce à la cystéamine, il n’est pas possible d’exclure un éventuel effet tératogène.

      On a également observé une diminution de la fertilité chez des rats soumis à une dose de 375 mg/kg/jour, associée à un retard significatif de la prise de poids. De même, un retard significatif de la prise de poids et une augmentation de la mortalité ont été notés lors du sevrage de la progéniture. En raison de l’insuffisance de données et du manque d’expérience dans l’espèce humaine, l’utilisation de Cystagon est donc déconseillée au cours de la grossesse. On ignore également les effets de la cystinose non traitée sur la grossesse.
    4. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Cystagon peut induire une somnolence. En début de traitement, les patients doivent donc éviter les activités potentiellement dangereuses jusqu’à ce qu’on connaisse les effets individuels de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Patient ayant développé une hypersensibilité à Cystagon, à la cystéamine ou à la pénicillamine.
    2. ALLAITEMENT
      Les études réalisées chez l’animal montrent que, à dose élevée, la cystéamine perturbe l’allaitement des nouveau-nés par leur mère. Des doses uniques du médicament inhibent la sécrétion de prolactine chez l’animal. L’administration de cystéamine à des rats nouveau-nés a entraîné l’apparition de cataractes. On ne sait rien sur l’excrétion de Cystagon dans le lait maternel. L’allaitement maternel est donc contre-indiqué chez les femmes prenant Cystagon.

    Traitement

    Un seul cas de surdosage massif a été rapporté. Le patient a immédiatement vomi le médicament et n’a présenté aucun trouble. Dans une telle éventualité, il convient d’assurer une assistance cardiovasculaire et respiratoire appropriée. On ne connaît pas
    d’antidote spécifique. On ignore si la cystéamine est éliminée par l’hémodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Le but du traitement est de maintenir un taux de cystine intraleucocytaire inférieur à un nmol/hémicystine/mg de protéine. Le taux de cystine intraleucocytaire doit donc être contrôlé pour permettre l’ajustement de la posologie. Il
    doit être mesuré 5 à 6 heures après la prise et contrôlé fréquemment en début de traitement (par exemple tous les mois), puis tous les trois à quatre mois une fois la posologie stabilisée.
    * Enfant jusqu’à l’âge de douze ans :
    La dose recommandée de
    Cystagon est d’un gramme trente/m2/jour, exprimée en base libre (soit cinquante mg/kg/jour environ), répartie en quatre prises.
    Cette dose peut être déterminée approximativement, basé sur le poids, en tenant compte de la surface corporelle :
    – de zéro à
    cinq kg, la posologie est de cent mg toutes les six heures.
    – de cinq à neuf kg, la posologie est de cent cinquante mg toutes les six heures.
    – de dix à treize kg, la posologie est de deux cents mg toutes les six heures.
    – de quatorze à dix huit kg, la
    posologie est de deux cent cinquante mg toutes les six heures.
    – de dix neuf à vingt deux kg, la posologie est de trois cents mg toutes les six heures.
    – de vingt trois à trente et un kg, la posologie est de trois cent cinquante mg toutes les six
    heures.
    – de trente deux à quarante et un kg, la posologie est de quatre cents mg toutes les six heures.
    – de quarante deux à cinquante kg, la posologie est de quatre cent cinquante mg toutes les six heures.
    – supérieur à cinquante kg, la posologie est
    de cinq cents mg toutes les six heures.
    * Patient de plus de douze ans et d’un poids supérieur à cinquante kg :
    La dose de Cystagon recommandée est de deux g/jour, répartie en quatre prises.
    La dose de départ doit être d’un quart de la dose d’entretien
    prévue et doit être augmentée progressivement sur une période de quatre à six semaines afin d’éviter tout phénomène d’intolérance. La dose ne devra être augmentée que si la tolérance est correcte et que le taux de cystine intraleucocytaire reste
    supérieure à un nmol/hémicystine/mg de protéine. La dose maximale de Cystagon utilisée dans les essais cliniques a été de un gramme quatre vingt quinze/m2/jour.
    .
    Posologie particulière :
    * Patient sous dialyse ou après transplantation :
    Une expérience
    limitée nous a appris que certaines formes de cystéamine sont parfois moins bien tolérées par les patients sous dialyse. Une surveillance plus étroite du taux de cystine intraleucocytaire est recommandée chez ces patients.
    * Patient atteint
    d’insuffisance hépatique :
    Aucun ajustement de la posologie n’est généralement nécessaire, mais il convient de surveiller le taux de cystine intraleucocytaire.
    .
    Mode d’emploi :
    Chez l’enfant jusqu’à l’âge de six ans, chez qui il existe un risque de
    fausse-route, les gélules doivent être ouvertes et leur contenu mélangé à de la nourriture à température normale pour un repas. Quelques informations préliminaires montrent que la poudre peut être mélangée parfaitement aux aliments tels que le lait, les
    pommes de terre et d’autres produits à base d’amidon. Il convient cependant d’éviter les boissons acides, telles que le jus d’orange, avec lesquelles la poudre se mélange mal et peut précipiter.


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