TENORETIC 50 mg/12.5 mg comprimés pellicullés

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TENORETIC 50 mg/12.5 mg comprimés pellicullés

Introduction dans BIAM : 15/6/1999
Dernière mise à jour : 3/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ZENECA PHARMA

    Produit(s) : TENORETIC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/3/1987
    2. publication JO de l’AMM 19/6/1987
    3. mise sur le marché 27/5/1999
    4. rectificatif d’AMM 30/11/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329420-3

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/5/1988
    2. inscription SS 6/5/1988


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 30.73 F

    Prix public TTC : 44.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT SELECTIF ASSOCIE A UN DIURETIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07C-B03.
      – Propriétés liées à l’aténolol :
      L’aténolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      . une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
      . un effet anti-arythmique
      . l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque)
      – Propriétés liées à la chlorthalidone :
      La chlortalidone est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l’excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l’excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
      Le délai d’apparition de l’activité diurétique est d’environ 2 heures.
      Cette activité se maintient pendant 48 à 72 heures.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Liées à l’aténolol :
      Biodisponibilité d’environ 50% avec une très faible variabilité inter-individuelle.
      La demi-vie d’élimination est de 9 heures mais l’activité bêta-bloquante couvre le nycthémère.
      Le volume de distribution est d’environ 75 l/1.73 m2 et la clairance rénale est de 100 ml/min/1.73 m2.
      La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.
      L’aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (inférieure à10%). La fraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce qui nécessite un ajustement posologique chez l’insuffisant rénal.
      L’aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon (concentrations supérieures de 50% à celles du sang maternel).
      L’aténolol passe dans le lait où on le retrouve à une concentration trois à cinq fois supérieure aux concentrations maternelles.
      – Liée à la chlortalidone :
      . Absorption : la biodisponibilité de la chlortalidone varie selon les sujets entre 50 et 75%.
      . Distribution : la liaison aux protéines plasmatiques est de 75%. La demi-vie est comprise entre 25 et 50 heures. Il existe un passage dans le placenta et le lait maternel.
      . Elimination : la clairance rénale représente la moitié environ de la clairance totale. Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 65%.

    1. ***
      Hypertension artérielle, en cas d’échec thérapeutique d’une monothérapie par diurétique ou par bêta-bloquant.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
      Effet lié à l’aténolol et à la chlortalidone.
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (FREQUENT)
      Effet lié à l’aténolol.
    3. BRADYCARDIE (FREQUENT)
      Sévère le cas échéant.
      Effet lié à l’aténolol.
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
      Effet lié à l’aténolol.
    5. NAUSEE (FREQUENT)
      Effet lié à l’aténolol et à la chlortalidone.
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Effet lié à l’aténolol.
    7. IMPUISSANCE (FREQUENT)
      Effet lié à l’aténolol.
    8. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    9. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION) (RARE)
      Intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
      Effet lié à l’aténolol.
    10. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    11. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    12. BRONCHOSPASME (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    13. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    14. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    15. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      Aggravation d’une claudication intermittente existante.
      Effet lié à l’aténolol.
    16. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    17. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
    18. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Effet lié à la chlortalidone.

    19. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      ASTHME

      Effet lié à la chlortalidone.
      Réaction d’hypersensibilité essentiellement dermatologiques, chez les sujets prédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques.

    20. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
      Effet lié à la chlortalidone.
    21. PURPURA
      Effet lié à la chlortalidone.
    22. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE(AGGRAVATION)
      Effet lié à la chlortalidone.
    23. CONSTIPATION (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone, cédant le plus souvent à une réduction de posologie.
    24. VERTIGE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone, cédant le plus souvent à une réduction de posologie.
    25. PARESTHESIE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone, cédant le plus souvent à une réduction de posologie.
    26. CEPHALEE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone, cédant le plus souvent à une réduction de posologie.
    27. PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
      Effet lié à la chlortalidone.
    28. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Effet lié à l’aténolol.
      On a pu observer dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    29. CHOLESTASE (EXCEPTIONNEL)
      Effet lié à l’aténolol.
    30. DEPLETION POTASSIQUE
      Effet lié à la chlortalidone.
      Déplétion potassique avec hypokaliémie, notamment en cas de diurèse intensive, et particulièrement grave dans certaines populations à risque.
    31. NATREMIE(DIMINUTION)
      Effet lié à la chlortalidone.
      Une hyponatrémie avec hypovolémie à l’origine d’une déshydratation et d’une hypotension orthostatique.
    32. ALCALOSE METABOLIQUE
      Effet lié à la chlortalidone.
      La perte concomitante d’ions chlore peut secondairement entraîner une alcalose métabolique compensatrice : l’incidence et l’amplitude de ces effets sont faibles.
    33. TROUBLE HEMATOLOGIQUE (RARE)
      Effet lié à la chlortalidone.
      Des troubles hématologiques, beaucoup plus rares, thrombocytopénie, leucopénie, agranulocytose, aplasie médullaire, anémie hémolytique.
    34. CALCEMIE(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Effet lié à la chlortalidone.

    1. MISE EN GARDE
      * Liée à l’aténolol :
      – Arrêt du traitement :

      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :

      l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.

      * Liée à la chlortalidone :

      – Atteinte hépatique :
      En cas d’atteinte hépatique, diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l’administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Liée à l’aténolol :

      Le traitement ne doit jamais être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est à dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. ASTHME
      Liée à l’aténolol :

      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

      En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
    4. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Liée à l’aténolol :

      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

      En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Liée à l’aténolol :

      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, l’aténolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    6. BRADYCARDIE
      Liée à l’aténolol :

      Si la fréquence s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Liée à l’aténolol :

      Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    8. ANGOR DE PRINZMETAL
      Liée à l’aténolol :

      Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible dans les formes mineures et associées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
    9. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
      Liée à l’aténolol :

      Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.
    10. PHEOCHROMOCYTOME
      Liée à l’aténolol :

      L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    11. SUJET AGE
      Liée à l’aténolol :

      Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    12. INSUFFISANCE RENALE
      * Liée à l’aténolol :

      En cas d’insuffisance rénale, il convient d’adapter la posologie à l’état de la fonction rénale : en fonction de la clairance de la créatinine, ou de la créatininémie, ou encore en surveillant le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s’il apparaît une bradycardie excessive (inférieure à 50-55 batt /min au repos).

      * Liée à la chlortalidone :

      – Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l’ordre de 25 mg/l, soit 220 micromol/l pour un adulte). Chez le patient âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l’âge, du poids et du sexe, selon la formule de Cockroft, par exemple :

      Clcr = [(140 – âge) x poids]/[0.814 x créatininémie]

      avec, l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en micromol/l.

      Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.

      – L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut agraver une insuffisance rénale préexistante.
    13. DIABETE
      – Liée à l’aténolol :

      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
      – Liée à la chlortalidone :

      II importe chez le diabétique, de contrôler la glycémie, notamment en présence d’hypokaliémie.
    14. PSORIASIS
      Liée à l’aténolol :

      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    15. REACTION ALLERGIQUE
      Liée à l’aténolol :

      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    16. ANESTHESIE GENERALE
      Liée à l’aténolol :

      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      – Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensiblité aux catécholamines.

      – Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      * chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      * en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      * le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    17. THYROTOXICOSE
      Liée à l’aténolol :

      Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    18. SPORTIFS
      Liée à l’aténolol :

      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    19. EQUILIBRE HYDROELECTROLYTIQUE
      Liée à la chlortalidone :

      – Natrémie :

      Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalle régulier par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques.

      – Kaliémie :

      La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (inférieure à 3.5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. L’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.

      Chez les patients présentant un espace QT long à l’ECG, d’origine congénitale ou médicamenteuse, l’hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d’une bradycardie.

      Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.

    20. HYPERURICEMIE
      Liée à la chlorthalidone :

      Chez les patients hyperuricémiques, la tendance au accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations plasmatique d’acide urique.
    21. TROUBLES PARATHYROIDIENS
      Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d’explorer la fonction parathyroïdienne.

    1. ASTHME
      Liée à l’aténolol.
    2. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Dans leurs formes sévères.
      Liée à l’aténolol.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Non contrôlée par le traitement.
      Liée à l’aténolol.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
      Liée à l’aténolol.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
      Liée à l’aténolol.
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
      Dans les formes pures et en l’absence d’autre traitement.
      Liée à l’aténolol.
    7. MALADIE DU SINUS
      Y compris bloc sino-auriculaire.
      Liée à l’aténolol.
    8. BRADYCARDIE IMPORTANTE
      Inférieure ou égale à 45-50 battements par minute.
      Liée à l’aténolol.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères.
      Liée à l’aténolol.
    10. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
      Liée à l’aténolol.
    11. HYPOTENSION
      Liée à l’aténolol.
    12. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    13. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
      Liée à l’aténolol.
    14. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Liée à l’aténolol :
      – Associations contre-indiquées : floctafénine et sultopride.
      – Association déconseillée : amiodarone.
      * Liée à la chlortalidone :
      – Associations déconseillées : lithium et médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes.
    15. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Due au diurétique.
    16. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      Due au diurétique.
    17. GROSSESSE (relative)
      La présence d’un diurétique thiazidique conditionne la non-utilisation de cette association pendant la grossesse.
      – Lié à l’aténolol :
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence est le plus souvent sans conséquence clinique, il peut néanmoins survenir une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP); par ailleurs, bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées.
      En conséquence, les bêta-bloquants, dans les conditions normales d’utilisation, peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
      – Lié à la chlortalidone :
      En règle générale, l’administration de diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d’hypotrophie foetale.
      Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d’origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
    18. ALLAITEMENT (relative)
      – Lié à l’aténolol :
      Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait. Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par mesure de précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
      – Lié à la chlortalidone :
      La chlortalidone passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé.

    Traitement

    – Lié à l’aténolol :
    En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration :
    – d’atropine,1 à 2 mg en bolus,
    – de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent suivi si nécessaire d’une perfusion de 1 à 10 mg par
    heure,
    puis, si nécessaire,
    soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 microg, l’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 microg,
    ou soit de dobutamine 2.5 à 10
    microg/kg/min.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquants :
    – glucagon sur la base de 0.3 mg/kg,
    – hospitalisation en soins intensifs,
    – isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le
    traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
    – Lié à la chlortalidone :
    Les signes de l’intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Cliniquement, possibilité de
    nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu’à l’anurie (par hypovolémie).
    Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par
    lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l’équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu’à normalisation.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Un comprimé par jour, de préférence le matin.
    Cependant dans les cas d’hypertension non contrôlée par cette thérapeutique, une posologie supérieur pourra être nécessaire.


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