OXYBUTYNINE EG 5 mg comprimés sécables

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OXYBUTYNINE EG 5 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 10/8/1999
Dernière mise à jour : 3/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte, enfant + de 5 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : E.G. LABO

    Produit(s) : OXYBUTYNINE EG

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/1/1999
    2. mise sur le marché 11/7/1999
    3. publication JO de l’AMM 28/7/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343311-3

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    bleu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 13/6/1999
    2. inscription SS 13/6/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 26.98 F

    Prix public TTC : 37.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTISPASMODIQUE URINAIRE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G04B-D04.
      L’oxybutynine est un antispasmodique de type anticholinergique.
      Il diminue la contractilité du détrusitor et ainsi diminue l’amplitude et la fréquence des contractions vésicales ainsi que la pression intravésicale.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration orale, l’oxybutynine est rapidement absorbée par le tube digestif (tmax 0.5 à 1.4 heures).
      Les études ont mis en évidence un Cmax de 8-12 ng/ml après administration d’une dose de 5 à 10 mg chez des sujets sains jeunes. D’importantes variations interindividuelles des taux plasmatiques ont été observées.
      L’oxybutynine subissant un important effet de premier passage, il en résulte une biodisponibilité systémique absolue de 6.2%.
      Le principal métabolite produit est la déséthyloxybutynine, pharmacologiquement active.
      Plusieurs autres métabolites sont produits, dont l’acide phénylcyclohexyglycolique, mais ils sont inactifs.
      Moins de 0.02% de la dose administrée est éliminée dans les urines.
      L’oxybutynine est lié à 83-85% à l’albumine plasmatique.
      L’oxybutynine est éliminée de façon biexponentielle. La demi-vie d’élimination est de 2 heures.
      L’administration répétée conduit à une faible accumulation du produit.

    1. ***
      Incontinence urinaire, impériosité urinaire et pollakiurie en cas d’instabilité vésicale pouvant résulter d’une instabilité idiopathique du détrusor ou d’atteintes vésicales neurogènes.
    2. INCONTINENCE URINAIRE
    3. VESSIE NEUROGENE SPASTIQUE

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    2. CONSTIPATION
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    3. FLOU VISUEL
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    4. ANOREXIE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    5. MYDRIASE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    6. TACHYCARDIE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    7. NAUSEE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    8. DOULEUR ABDOMINALE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    9. ROUGEUR DE LA FACE
      Effet plus prononcée chez l’enfant que chez l’adulte. Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    10. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    11. IMPUISSANCE
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    12. TROUBLE DE LA MICTION
      Une réduction de la dose diminue l’incidence de cet effet.
    13. CEPHALEE (RARE)
    14. RETENTION D’URINE (RARE)
    15. SENSATION DE VERTIGE (RARE)
    16. SOMNOLENCE (RARE)
    17. SECHERESSE DE LA PEAU (RARE)
    18. DIARRHEE (RARE)
    19. ARYTHMIE (RARE)
    20. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (RARE)
      Ont été également signalée : une hypertension intra-oculaire et une survenue d’un glaucome par fermeture de l’angle.
    21. TROUBLE COGNITIF
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      A type de confusion, d’anxiété de paranoïa et d’hallucinations ont été signalés chez les personnes âgés.

    22. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      Le chlorhydrate d’oxybutynine ne doit pas être utilisé dans le traitement de l’incontinence urinaire due au stress ou à l’effort.
    2. DUREE DU TRAITEMENT
      Le traitement par l’oxybutynine devra être évalué au bout de 4 à 6 semaines puisque une fonction vésicale normale peut être rétablie chez certains patients.
    3. SUJET AGE
      Le chlorhydrate d’oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les sujets âgés pouvant être plus sensibles aux effets de l’oxybutynine.
    4. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Le chlorhydrate d’oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une neuropathie végétative pouvant être plus sensibles aux effets de l’oxybutynine.
    5. AFFECTION GASTRO-INTESTINALE
      Le chlorhydrate d’oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une affection gastrointestinal sévère ou une hernie hiatale pouvant être plus sensibles aux effets de l’oxybutynine.
    6. AFFECTION HEPATIQUE CHRONIQUE
      Le chlorhydrate d’oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une affection hépatique pouvant être plus sensibles aux effets de l’oxybutynine.
    7. AFFECTIONS RENALES
      Le chlorhydrate d’oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une affection rénale pouvant être plus sensibles aux effets de l’oxybutynine.
    8. PRECAUTION GENERALE
      Après administration du chlorhydrate d’oxybutynine, les symptômes d’une hyperthyroïdie, d’une maladie coronarienne, d’une insuffisance cardiaque congestive, d’une hypertrophie de la prostate, une arythmie cardiaque, une tachycardie, peuvent être aggravés.
    9. TRAITEMENT PROLONGE
      L’administration prolongée d’oxybutynine peut favoriser l’apparition de caries, d’une parodontolyse, de candidoses buccales et entraîner une gêne par diminution du débit salivaire.
    10. INFECTION URINAIRE AIGUE
      En cas d’infection des voies urtinaires, un traitement antibactérien devra être mis en place.
    11. GROSSESSE
      L’innocuité de l’oxybutynine au cours de la grossesse n’a pas encore été établie.

      Les études animales ont mis en évidence une embryotoxicité aux doses provoiquant une toxicité maternelle. Par conséquent, les comprimés d’oxybutynine ne doivent être administrés que si le médecin l’estime absolument nécessaire.
    12. ALLAITEMENT
      Chez l’animal, l’oxybutynine a été tretrouvée dans le lait maternel ;

      Par conséquent ce médicament ne doit pasêtre administré chez la femme pendant l’allaitement.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’oxubutynine pouvant provoquer une somnolence ou une vision trouble, l’attention des patients doit être attirée sur ce risque potentiel, notamment lors de la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. OBSTRUCTION DES VOIES URINAIRES
      Lié à des troubles urétro-prostatiques.
    3. OCCLUSION INTESTINALE
    4. MEGACOLON TOXIQUE
    5. ATONIE INTESTINALE
    6. COLITE ULCEREUSE
    7. HERNIE HIATALE
      Avec reflux gastro-oesophagien.
    8. MYASTHENIE
    9. GLAUCOME A ANGLE FERME
    10. TACHYARYTHMIE
    11. INSUFFISANCE VASCULAIRE CEREBRALE

    Traitement

    Les symptômes de surdosage sont la conséquence d’une majoration des effets indésirables possibles neurologiques (allant de l’agitation jusqu’à l’excitation ou un comportement psychotique), troubles circulatoires (bouffées vasomotrices, chute de la
    pression artérielle, insuffisance circulatoire, etc..), insuffisance respiratoire, paralysie et coma.
    En cas de surdosage, prendre les mesures suivantes :
    1) lavage d’estomac immédiat.
    2) injection i.v. lente de 1 à 2 mg de physostigmine, renouvelée si
    besoin jusqu’à une quantité totale de 5 mg. La dose de physostigmine recommandée chez l’enfant est de 30 microg/kg en injection intraveineuse lente, répétée, si nécessaire, jusqu’à une quantité totale maximale de 2 mg.
    Traiter la fièvre avec des vessies
    de glace ou un linge.
    En cas d’agitation importante ou d’excitation, injecter 10 mg de dizépam par voie intraveineuse.
    En cas de tachycardie, injecter du propranolol par voie intraveineuse.
    La rétention urinaire sera contrôlée par cathétérisme.
    En cas
    de paralysie des muscles respiratoires, une ventilation artificielle est requise.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Adultes :
    La dose initiale est de deux mg cinq trois fois par jour ; elle sera augmentée, si nécessaire, jusqu’à la dose minimale efficace afin d’obtenir une réponse clinique satisfaisante.
    La dose usuelle est de cinq mg deux à
    trois fois par jour et la dose maximale de cinq mg quatre fois par jour.
    * Sujets âgés :
    Chez les sujets âgés, la demi-vie d’élimination peut être augmentée ; par conséquent la dose initiale est de deux mg cinq deux fois par jour ; elle pourra être
    augmentée, si nécessaire, jusqu’à la dose minimale efficace afin d’obtenir une réponse clinique satisfaisante.
    Une dose usuelle de dix mg en deux prises est généralement suffisante, notamment chez les patients de faible corpulence.
    * Enfants de plus de
    cinq ans :
    La posologie initiale de deux mg cinq deux fois par jour sera augmentée individuellement jusqu’à la dose minimale efficace afin d’obtenir une réponse clinique satisfaisante..
    La posologie recommandée est de zéro trois à zéro quatre mg/kg de
    poids corporel et par jour ; la dose maximale adaptée au poiids corporel est précisée ci-dessous :
    – De cinq à neuf ans, une posologie maximale de deux mg cinq trois fois par jour est recommandée.
    – De neuf à douze ans, une posologie maximale de cinq mg
    deux fois par jour est recommandée.
    – A partir de douze ans, une posologie maximale de cinq mg trois fois par jour est recommandée.
    * Enfants de moins de cinq ans :
    L’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée.
    .
    Mode d’emploi :
    – Les comprimés
    d’oxybutynine peuvent être avalées à jeun avec un verre d’eau. Ils peuvent être également pris au cours des repas avec un verre de lait en cas d’intolérance gastrique.


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