VEINEVA 600 mg comprimés

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VEINEVA 600 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 14/9/1999
Dernière mise à jour : 3/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : C.C.D.

    Produit(s) : VEINEVA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/12/1998
    2. publication JO de l’AMM 13/7/1999
    3. mise sur le marché 2/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 349125-7

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/5/1999
    2. inscription SS 4/5/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 12
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 46.65 F

    Prix public TTC : 62.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASCULOPROTECTEUR (BIOFLAVONOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C05C-A03.
      Veinotonique et vasculopropecteur entraînant une vasoconstriction, une augmentation de la résistance des vaisseaux et une diminution de leur perméabilité.
      Différentes études, tant chez l’animal que chez l’homme, ont été conduites pour démontrer ces propriétés :
      * Chez l’animal :
      Propriétés veinotoniques :
      – Augmentation de la pression veineuse chez le chien anesthésie.
      Proprietes vasculoprotectrices :
      – Action sur la perméabilite capillaire, action antioedémateuse et anti-inflammatoire chez le rat.
      – Action sur la déformabilité des hématies mesurée par le temps de filtration érythrocytaire.
      – Augmentation de la résistance capillaire chez le rat et le cobaye carencés en facteur vitaminique P.
      – Diminution du temps de saignement chez le cobaye carencé en facteur vitaminique P.
      – Diminution de la perméabilité capillaire induite par le chloroforme, par l’histamine ou par la hyaluronidase.
      * Chez l’homme :
      Propriétés veinotoniques démontrées en pharmacologie clinique :
      – La diosmine provoque une augmentation de l’action vasoconstrictrice de l’adrénaline, de la noradrénaline et de la sérotonine sur les veines superficielles de la main ou une saphène isolée.
      – Augmentation du tonus veineux, mise en évidence par mesure de la capacitance veineuse à l’aide de la pléthysmographie par jauge de contrainte ; diminution du volume de la stase veineuse.
      – L’effet veinoconstricteur est en relation avec la dose administrée.
      – Abaissement de la pression veineuse moyenne aussi bien au niveau du système superficiel que profond, mis en évidence par un essai en double insu contre placebo sous contrôle Doppler.
      – Augmentation de la pression sanguine systolique et diastolique dans l’hypotension orthostatique postopératoire, prouvant de façon indirecte l’action veinotonique.
      – Activité dans les suites de saphènectomie.
      Propriétés vasculoprotectrices :
      – Augmentation de la résistance capillaire, effet relié à la dose administrée.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’étude pharmacocinétique de la diosmine marquée au carbone 14 montre chez l’animal :
      – une absorption rapide dès la 2ème heure suivant l’administration, la concentration maximale étant atteinte à la 5ème heure ;
      – une distribution de faible intensité à l’exception des reins, du foie, des poumons et tout particulièrement des veines caves et des saphènes où les taux de radioactivité retrouvés sont toujours supérieurs à ceux des autres tissus examinés.
      Cette fixation préférentielle de la diosmine et/ou de ses métabolites au niveau vasculaire veineux s’accroît jusqu’à la 9ème heure et persiste durant les 96 heures suivantes ;
      – une élimination essentiellement urinaire (79%) mais également fécale (11%) et biliaire (2.4 %), avec mise en évidence d’un cycle entérohépatique.
      Ces résultats indiquent ainsi que la diosmine est bien résorbée après son administration par voie orale.

    1. ***
      – Amélioration des symptômes en rapport avec l’insuffisance veino-lymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatiences du primo- décubitus).
      – Traitement des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire.
      – Traitement d’appoint des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire.
    2. INSUFFISANCE VEINEUSE
    3. JAMBE LOURDE
    4. CRISE HEMORROIDAIRE
    5. FRAGILITE CAPILLAIRE

    1. TROUBLE DIGESTIF (RARE)
      entraînant rarement l’arrêt du traitement.

    1. CRISE HEMORROIDAIRE
      L’administration de ce produit ne dispense pas du traitement spécifique des autres maladies anales. Le traitement doit être de courte durée. Si les symptômes ne cèdent pas rapidement, un examen proctologique doit être pratiqué et le traitement doit être revu.
    2. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études conduites sur deux espèces.

      En clinique, aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la diosmine est insuffisant pour exclure tout risque.

      En conséquence, l’utilisation de la diosmine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    3. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Insuffisance veineuse : un comprimé par jour, le matin avant le petit déjeuner.
    – Crise hémorroïdaire : deux à trois comprimés par jour, au moment des repas.


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