THEOPHYLLINE BAYER L.P. 300 mg gélules à libération prolongée

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THEOPHYLLINE BAYER L.P. 300 mg gélules à libération prolongée

Introduction dans BIAM : 10/11/1999
Dernière mise à jour : 12/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES (MICROGRANULES A LIBERATION PROLONGEE)

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER CLASSICS

    Produit(s) : THEOPHYLLINE BAYER

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/5/1998
    2. publication JO de l’AMM 18/12/1998
    3. mise sur le marché 21/10/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346687-4

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    15
    unité(s)
    PVC/alu
    bleuté

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/10/1999
    2. inscription SS 6/10/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.03 F

    Prix public TTC : 13.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIASTHMATIQUE V. GENER. (XANTHINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R03D-A04.
      La théophylline est une base xanthique, elle exerce une action bronchodilatatrice par relaxation des muscles lisses bronchiques.
      Par ailleurs, elle exerce d’autres actions :
      – relaxation des muscles lisses des voies urinaires et biliaires et du sphincter inférieur de l’oesophage;
      – stimulation centrale, analeptique respiratoire, psychostimulant, agent convulsivant à hautes doses;
      – vasodilatation coronarienne, stimulation cardiaque avec augmentation des besoins en oxygène du coeur (coronarodilatateur dit ªmalinº);
      – action diurétique.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Les gélules contiennent des microgranules à partir desquels la théophylline est progressivement libérée.
      Ainsi, lors de l’administration en deux prises par jour, on observe des taux plasmatiques se maintenant en plateau.
      – L’absorption de la théophylline est très bonne après administration per os.
      – Le Tmax se situe entre 3 et 7 heures.
      – La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 50 à 60%.
      – Le volume de distribution est de 0.45 à 0.50 l/kg.
      – Le métabolisme de la théophylline est essentiellement hépatique (90% de la dose absorbée) l’élimination est ensuite rénale, 10% à 13% sont excrétés sous forme inchangée.
      – La demi-vie plasmatique de la théophylline fait l’objet de variations importantes selon l’individu. Elle varie en fonction de l’âge, elle est plus faible chez l’enfant que chez l’adulte. Elle est, par contre, considérablement augmentée chez le prématuré et le nouveau-né.
      – Elle est augmentée en cas d’insuffisance hépato-cellulaire sévère, de défaillance cardiaque aiguë, d’insuffisance respiratoire, d’obésité, d’infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou d’obstruction bronchique sévère, de fièvre, lors d’un régime alimentaire riche en hydrates de carbone et de la prise d’alcool.
      Elle est diminuée chez le fumeur, et en cas de régime riche en protides.
      – La théophylline franchit la barrière foeto-placentaire.
      – La théophylline passe dans le lait, où elle est retrouvée à des taux d’environ 75% des taux plasmatiques.

    1. ***
      Traitement symptomatique continu de l’asthme persistant et des autres bronchopneumopathies chroniques obstructives.
    2. ASTHME(TRAITEMENT DE FOND)
    3. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. CEPHALEE
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    6. INSOMNIE
    7. TACHYCARDIE
    8. CRISE CONVULSIVE
      Signe d’intoxication confirmée mais peut en être le premier signe, notamment chez l’enfant.
    9. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT

      Majoration possible par la théophylline chez les enfants présentant un reflux gastro-oesophagien.

    10. ULCERATION DIGESTIVE (RARE)
      Avec hémorragie et syndrome occlusif.

    1. MISE EN GARDE
      En raison de grandes variations interindividuelles du métabolisme de la théophylline, il est nécessaire d’adapter les doses en fonction de l’efficacité clinique, des effets indésirables et/ou des taux sanguins.
      Un surdosage peut résulter de doses inappropriées, de prises répétées à intervalles trop courts, ou d’une potentialisation par des médicaments associés, ou encore d’une diminution du métabolisme.
      La théophylline doit être utilisée avec grande prudence chez le jeune enfant qui est extrêmement sensible à l’action des bases xanthiques : des crises convulsives, des accidents neurologiques avec parfois des séquelles irréversibles et des décès ont été rapportés en cas de surdosage.
      La théophylline à libération prolongée ne constitue pas le traitement de la crise d’asthme.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
      Diminuer les doses en raison du risque de surdosage.
    3. INSUFFISANCE CORONAIRE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
    4. OBESITE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
      Adapter la posologie par rapport au poids idéal.
    5. HYPERTHYROIDIE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
      Diminuer les doses en raison du risque de surdosage.
    7. ANTECEDENTS COMITIAUX
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie an cas d’association avec : la cimétidine, l’allopurinol, le fluconazole, la ciprofloxacine, la norfloxacine, la péfloxacine, la fluvoxamine, la méxitiline, la ticlopidine, la pentoxifylline, le thiabendazole, et avec un inducteur enzymatique (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine, ritonavir).
    9. FIEVRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT

      Utiliser avec précaution et sous surveillance de la théophyllinémie en cas de fièvre prolongée de plus de 24 heures, au dessus de 38 degrés C, en particulier chez le jeune enfant : diminuer la posologie de moitié en raison du risque de surdosage, par diminution de la clairance de la théophylline.

    10. GROSSESSE
      Les études effectués chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce.
      En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique de la théophylline. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
      Par ailleurs, en fin de grossesse, la théophylline est métabolisée en caféine par déméthylation, ce qui peut être à l’origine de tachycardie et d’hyperexcitabilié chez le nouveau-né.
      En conséquence, l’utilisation de la théophylline ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Dans le cas d’un traitement en fin de grossesse, une surveillance néonatale de quelques jours s’impose.
    11. ALLAITEMENT
      La théophylline passe dans le lait matenel, ce qui peut être à l’origine d’une hyperexcitabilité chez le nouveau-né. En conséquence, l’allaitement est déconseillé pendant un traitement par la théophylline.

    1. ENFANT DE MOINS DE 30 MOIS
    2. INTOLERANCE A LA THEOPHYLLINE
    3. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Associations contre-indiquées :
      – Enoxacine, Troléandomycine :
      Risque de surdosage en théophylline (diminution importante du catabolisme de la théophylline).
      Associations déconseillées :
      – Erythromycine :
      Risque de surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l’enfant.
      Il est possible d’utiliser les autres macrolides (à l’exception de la troléandromycine), actuellement considérés comme sans interaction. En cas d’utilisation impérative d’érythromycine la théophylline peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel de la théophyllinémie.
      – Viloxazine :
      Risque de surdosage en théophylline (diminution importante du catabolisme de la théophylline).
      Il est possible d’utiliser un autre antidépresseur. Cependant, si le traitement par la viloxazine ne peut être arrêté, elle peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle des taux plasmatiques de théophylline.

    Signes de l’intoxication :

    1. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    2. LOGORRHEE
    3. CONFUSION MENTALE
    4. VOMISSEMENT
    5. FIEVRE
    6. TACHYCARDIE
    7. FIBRILLATION VENTRICULAIRE
    8. CRISE CONVULSIVE
    9. HYPOTENSION ARTERIELLE
    10. HYPERVENTILATION
    11. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    12. NAUSEE
    13. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    14. CEPHALEE
    15. INSOMNIE
    16. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    17. DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE
    18. DELIRE
    19. ARRET CARDIAQUE

    Traitement

    Chez l’enfant : agitation, logorrhée, confusion mentale, vomissements répétés, hyperthermie, tachycardie, fibrillation ventriculaire, convulsions, hypotension, troubles respiratoires, hyperventilation puis dépression respiratoire.
    Chez l’adulte : les
    signes de surdosage sont variables d’un sujet à l’autre : sont observés essentiellement :
    – nausées, vomissements, douleurs épigastriques;
    – tachycardie;
    – céphalées, insomnie, excitation, désorientation, délire;
    – convulsions, hyperthermie et arrêt
    cardiaque.
    Conduite à tenir : lavage gastrique, réanimation en milieu spécialisé, charbon activé par voie orale.
    La théophylline est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La posologie sera adaptée à la susceptibilité individuelle en fonction de l’effet thérapeutique et des effets indésirables.
    – Le traitement sera débuté par une posologie initiale modérée afin de tester la tolérance individuelle ;
    celle-ci sera ensuite adaptée progressivement en augmentant ou en diminuant la dose par paliers jusqu’à obtention d’un effet thérapeutique sans effet indésirable.
    – Les taux plasmatiques atteignant un état d’équilibre au minimum après trois jours
    consécutifs de traitement bien conduit, ce délai minimal devra être respecté pour juger de l’effet thérapeutique avant chaque augmentation de dose.
    – En cas d’insuffisance thérapeutique et en l’absence de signe d’intolérance, la dose sera
    progressivement augmentée sous contrôle de la théophyllinémie, par paliers de deux mg/kg/jour.
    – Chez l’enfant de plus de trente mois, en-dessous d’une dose quotidienne de seize mg/kg/jour (adaptée en cas d’obésité au poids idéal) et ne dépassant pas,
    dans tous les cas, quatre cents mg/jour, et en l’absence de facteurs de risque de diminution de la clairance plasmatique, le contrôle de la théophyllinémie n’est néanmoins pas indispensable à la sécurité d’emploi du produit.
    – Les concentrations
    plasmatiques de théophylline efficaces sur la bronchodilatation se situent entre huit et quinze microg/ml.
    Les effets indésirables peuvent apparaître dès le taux de quinze microg/ml. Celui-ci ne devra pas dépasser vingt microg/ml en raison du risque
    majeur de survenue d’effets toxiques.
    A titre indicatif :
    – Enfant de trente mois à huit ans :
    Posologie initiale préconisée : dix à quatorze mg par kilo par jour.
    Posologie habituellement efficace : treize à vingt mg par kilo par jour.
    La posologie
    quotidienne sera répartie en deux prises.
    – Enfant de neuf à seize ans :
    Posologie initiale préconisée : dix à douze mg par kilo par jour.
    Posologie habituellement efficace : dix à seize mg par kilo par jour.
    La posologie quotidienne sera répartie en
    deux prises.
    – Adulte :
    Posologie initiale préconisée : cinq à huit mg par kilo par jour.
    Posologie habituellement efficace : sept à douze mg par kilo par jour sans dépasser huit cents mg par jour.
    La posologie quotidienne sera répartie en deux
    prises.
    En cas d’obésité, la posologie sera adpatée au poids idéal (poids moyen rapporté à la taille mesurée sur les courbes de croissance staturo-pondérale standards).
    Ce dosage ne permet pas l’administration de la dose adéquate chez des sujets de
    moins de trente kilos.
    Des formes plus faiblement dosées sont disponibles pour permettre l’administration des posologies les plus faibles.
    .
    Mode d’emploi :
    La gélule sera avalée avec un verre d’eau.
    Lors de l’administration chez l’enfant de moins de 6
    ans, les gélules peuvent être ouvertes et leur contenu mélangé à un aliment liquide ou semi liquide en veillant à ce que les microgranules ne soient pas croqués.


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