CEREZYME 200 U/5 ml lyophilisat pour usage parentéral IV (Hôp)

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CEREZYME 200 U/5 ml lyophilisat pour usage parentéral IV (Hôp)

Introduction dans BIAM : 22/12/1999
Dernière mise à jour : 8/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/97/053/001


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GENZYME

    Produit(s) : CEREZYME

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/11/1997
    2. publication JO de l’AMM 24/12/1997
    3. mise sur le marché 15/3/1999
    4. rectificatif d’AMM 16/11/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 561132-3

    1
    flacon(s) de poudre
    20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/11/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 5766 F

    Composition

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • IMIGLUCERASE 200 U
      Une unité enzymatique est définie comme la quantité d’enzyme qui catalyse l’hydrolyse d’une micromole du substrat synthétique para-nitrophényl-bêta glucopyranoside en une minute à 37 degrès C.

    Principes non-actifs

    1. ENZYMOTHERAPIE SUBSTITUTIVE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A16A-B02.
      L’imiglucérase (bêta-glucocérébrosidase recombinante ciblée sur le macrophage) catalyse l’hydrolyse d’un glycolipide, le glucocérébroside, en glucose et céramide, selon la voie normale de dégradation des lipides membranaires.
      Le glucocérébroside provient essentiellement de la dégradation des cellules hématopoïétiques. La maladie de Gaucher se caractérise par un déficit fonctionnel de l’activité bêta-glucocérébrosidasique et par l’accumulation de glucocérébroside qui en résulte au sein des macrophages tissulaires qui s’engorgent et prennent le nom de cellules de Gaucher.
      Les cellules de Gaucher se trouvent typiquement dans le foie, la rate, et la moelle osseuse et parfois dans les poumons, les reins et les intestins. Les complications hématologiques secondaires comprennent une anémie sévère et une thrombocytopénie associées à une hépato-splénomégalie progressive caractéristique. Les complications du squellette sont fréquentes et constituent souvent la caractéristique la plus invalidante et la plus incapacitante de la maladie de Gaucher. Les complications du squelette éventuelles sont l’ostéonécrose, l’ostéopénie avec fractures pathologiques secondaires, l’absence de remodelage, l’ostéosclérose et les crises douloureuses osseuses.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Au cours de la perfusion intraveineuse sur 1 heure de quatre doses (7.5, 15, 30 et 60 U/kg) de Cerezyme, l’activité enzymatique a atteint l’état d’équilibre en 30 minutes. Après la perfusion, l’activité enzymatique plasmatique a diminué rapidement, avec une demi-vie de 3.6 à 10.4 minutes. La clairance plasmatique était comprise entre 9.8 et 20.3 ml/min/kg (moyenne +/- écart-type : 14.5 +/- 4.0 ml/min/kg). Le volume de distribution corrigé pour le poids s’est situé entre 0.09 et 0.15 l/kg (moyenne +/- écart-type : 0.12 +/- 0.02 l/kg). Il ne semble pas que ces paramètres soient influencés par la dose ou la durée de la perfusion, cependant, un ou deux patients seulement ont été étudiés pour chaque dose et chaque vitesse de perfusion.
      * Données de sécurité préclinique :
      Aucun risque particulier pour l’homme n’a été identifié à partir des données précliniques concernant la tolérance, la toxicité en administration unique ou réitérée et la mutagénicité.


    1. L’imiglucérase est indiqué en tant que traitement enzymatique substitutif de longue durée indiqué, chez des patients atteints de maladie de Gaucher de type I confirmée et qui présentent des manifestations cliniques marquées de cette maladie.
      Le traitement doit être conduit par un médecin conduit par un médecin ayant l’expérience du traitement de la maladie de Gaucher.
      * Manifestations de la maladie de Gaucher de type I
      La maladie de Gaucher de type I comportent un ou plusieurs des signes suivants :
      – Anémie, après exclusion de toute autre cause telle une carence en fer
      – Thrombocytopénie
      – Anomalies osseuses, après exclusion de toute autre cause telle qu’une carence en vitamine D
      – Hépatomégalie ou splénomégalie.

    1. GENE LOCALE
      Effet lié à la voie d’administration. A été rapporté chez un petit nombre de patients.
    2. PRURIT AU POINT D’INJECTION
      Effet lié à la voie d’administration. A été rapporté chez un petit nombre de patients.
    3. SENSATION DE BRULURE CUTANEE
      Effet lié à la voie d’administration. A été rapporté chez un petit nombre de patients.
    4. OEDEME LOCAL
      Effet lié à la voie d’administration. A été rapporté chez un petit nombre de patients.
    5. ABCES AU POINT D’INJECTION
      Abcès aseptique. Effet lié à la voie d’administration. A été rapporté chez un petit nombre de patients.
    6. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Des signes suggérant une hypersensibilité ont été observés chez environ 3% des patients. Ces symptômes sont apparus pendant ou peu après les perfusions ; il s’agissait de prurit, de rougeur du visage, d’urticaire, d’angio-oedème, de gêne thoracique et de troubles respiratoires. On a également rapporté quelques cas rares d’hypotension artérielle associé à une hypersensibilité. Les patients doivent savoir qu’en cas de survenue de ces symptômes, il convient d’interrompre la perfusion et de contacter leur médecin.
    7. NAUSEE
    8. VOMISSEMENT
    9. CRAMPE ABDOMINALE
    10. DIARRHEE
    11. RASH
    12. ASTHENIE
    13. CEPHALEE
    14. FIEVRE
    15. FRISSON
    16. SENSATION DE VERTIGE

    1. HYPERSENSIBILITE
      Les données actuelles suggèrent que des anticorps anti-imiglucérase de type IgG sont synthétisés au cours de la première année de traitement par Cerezyme chez 15% environ des patients traités. Il semble que les patients qui développent des anticorps le fassent généralement au cours des 6 premiers mois de traitement et que l’apparition d’anticorps anti-Cerezyme après 12 mois de traitement soit rare. Il est conseillé de surveiller régulièrement l’apparition d’anticorps IgG à l’imiglucérase chez les patients.
      Les patients qui possèdent des anticorps anti-Cerezyme (imiglucérase) ont un risque accrue de réaction d’hypersensibilité. Si un patient présente des réactions évoquant une hypersensibilité, il est conseillé de procéder ultérieurement à la recherche d’anticorps anti-imiglucérase. Le traitement par imiglucérase devra être poursuivi avec prudence. La plupart des patients ont continué le traitement avec succés grâce à une diminution de la vitesse de perfusion et à une prémédication par un traitement antihistaminique et/ou corticoïde.
      Cerezyme sera administré avec prudence chez les patients ayant développé des anticorps ou des symptômes d’hypersensibilité à l’alglucérase.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE
      L’hypertension artérielle pulmonaire est une complication connue de la maladie de Gaucher. On l’a observée aussi bien chez des patients recevant un traitement substitutif que chez des patients non traités de cette façon. Aucun rapport de cause à effet n’a été tabli avec le traitement enzymatique substitutif. Il serait souhaitable que les patients présentant des symptômes respiratoires subissent un examen de recherche d’hypertension artérielle pulmonaire.
    3. GROSSESSE
      Cerezyme n’a fait l’objet d’aucune étude de la reproduction chez l’animal.
      On ignore si Cerezyme peut affecter le foetus en cas d’administration à la femme enceinte ou s’il peut altérer les fonctions de reproduction. Cerezyme ne doit être administré à la femme enceinte que lorsqu’il existe une indication formelle et après avoir pesé soigneusement les bénéfices et les risque tant pour la mère que pour le foetus.
    4. ALLAITEMENT
      L’excrétion de ce médicament dans le lait maternel n’a pas été étudiée chez la femme, aussi convient-il d’être prudent en cas d’administration de Cerezyme à une femme qui allaite.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adultes, enfants et sujets âgés :
    En raison de l’hétérogénéité et de la nature polysystémique de la maladie de Gaucher, la posologie doit être adaptée à chaque patient après un bilan exhaustif des manifestations cliniques de la
    maladie.
    Les essais cliniques et l’expérience acquise après commercialisation ont montré l’efficacité de différents schémas posologiques vis-à-vis de certaines ou de l’ensemble des manifestations de la maladie. Une posologie initiale de 60 U/kg de poids
    corporel à raison d’une administration toutes les 2 semaines a permis d’améliorer les paramètres hématologiques et viscéraux en 6 mois de traitement et la poursuite du traitement a interrompu la pogression de la maladie osseuse, voire entraîné son
    amélioration.
    L’administration de doses de l’ordre de 2.5 U/kg de poids corporel trois fois par semaine ou de 15 U/kg de poids corporel une fois toutes les 2 semaines a permis d’améliorer les paramètres hématologiques et de réduire l’hypertrophie des
    organes mais n’a pas modifié les paramètres osseux.
    Le rythme habituel d’administration et le mieux adapté au confort du patient, est d’une perfusion toutes les 2 semaines; c’est également pour ce rythme d’administration que l’on dispose du plus grand
    nombre d’informations.
    La réponse des patients doit être surveillée régulièrement et la posologie ne doit être ajustée (augmentée ou diminuée) qu’après un bilan complet des réponses des patients prenant en compte toutes les manifestations cliniques de
    la maladie. Une fois que la réponse du patient pour ces différentes manifestations cliniques est nette et stabilisée, la posologie peut être ajustée pour obtenir un traitement d’entretien efficace, tout en continuant de surveiller soigneusement les
    paramètres de réponse thérapeutique et l’état général du patient. Les visites du suivi ont habituellement lieu tous les 6 à 12 mois.
    .
    Mode d’emploi :
    La poudre pour solution pour perfusion doit être reconstituée avec de l’eau PPI et diluée dans une
    solution injectable IV de NaCl à 0.9% puis administrée par perfusion.
    Déterminer le nombre de flacons à reconstituer en fonction de la posologie individuelle du patient et sortir les flacons du réfrigérateur.
    On pourra parfois procéder à de petits
    ajustements pour éviter d’avoir à jeter des flacons partiellement utilisés. Il est possible de ramener la posologie à la dose contenue dans le nombre le plus proche de flacons entiers dans la mesure où cela ne modifie praiquement pas la posologie
    mensuelle.
    Respecter les règles d’asepsie :
    1-Reconstitution
    Reconstituer chaque flacon avec 5.1 ml d’eau PPI ; éviter d’injecter avec force l’eau PPI et homogénéiser doucement pour éviter de faire mousser la solution. La solution reconstituée a un
    volume de 5.3 ml et son pH est de 6.1 environ.
    Avant toute nouvelle dilution, vérifier visuellement l’absence de particules étrangères ou d’une coloration anormale de la solution reconstituée dans chaque flacon. Ne pas utiliser les flacons contenant des
    particules étrangères ou présentant une couleur anormale.
    Après reconstitution rapide, diluer rapidement les flacons et ne pas les conserver en vue d’une utilisation ultérieure.
    Cerezyme ne contient pas de conservateur. Toute solution reconstituée mais
    non utilisée doit être éliminée de façon appropriée.
    2-Dilution
    La solution reconstituée contient 40 unités d’imiglucérase par ml et son volume est tel qu’il permet de prélever précisément 5 ml (soit 200 unités) dans chaque flacon. Prélever 5 ml de
    solution reconstituée dans chaque flacon et mélanger les aliquotes provenant des différents flacons. diluer ce mélanger avec une solution injectable (IV) de NaCl à 0.9% de façon à obtenir un volume final de 100 à 200 ml. Homogénéiser délicatement.
    Il
    est recommandé d’administrer la solution diluée dans les 3 heures qui suivent. Le produit dilué dans une solution injectable (IV) de NaCl à 0.9% et conservé à une température comprise entre 2 et 8 degrés, à l’abri de la lumière, reste stable pendant 24
    heures mais la sécurité bactériologique est conditionnée par le respect des règles d’asepsie au cours de la reconstitution et de la dilution du produit.
    3-Administration
    Administrer par perfusion intraveineuse en 1 à 2 heures. Une solution alternative
    consiste à administrer la dose retenue de Cerezyme à une vitesse de perfusion qui ne doit pas dépasser 1 unité par kg de poids corporel par minute.


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