TANATRIL 10 mg comprimés sécables

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TANATRIL 10 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 10/1/2000
Dernière mise à jour : 11/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BEAUFOUR IPSEN PHARMA

    Produit(s) : TANATRIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 28/9/1998
    2. publication JO de l’AMM 1/4/1999
    3. mise sur le marché 23/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 350847-2

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 29/7/1999
    2. inscription SS 29/7/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 62.67 F

    Prix public TTC : 82.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C09A-A16.
      L’effet hypotenseur de l’imidapril chez l’hypertendu repose essentiellement sur l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone plasmatique. La rénine, une enzyme endogène synthétisée par les reins, est ensuite libérée dans la circulation où elle transforme l’angiotensinogène en angiotensine I, un décapeptide relativement inactif. L’angiotensine I est ensuite transformée en angiotensine II sous l’effet de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, qui est une peptidylpeptidase.
      L’angiotensine II est un puissant vasoconstricteur qui provoque une vasoconstriction artérielle et une augmentation de la pression artérielle et qui stimule la sécrétion surrénalienne d’aldostérone.
      L’inhibition de l’enzyme de conversion de l’angiotensine induit une diminution des taux plasmatiques d’angiotensine II et, par ce mécanisme, une diminution de l’activité vasopressive et de la sécrétion d’aldostérone. Même si cette dernière diminution est faible, on peut noter de légères augmentations de la kaliémie ainsi que des déperditions de sodium et de liquide. La disparition du mécanisme de rétrocontrôle négatif de l’angiotensine II sur la sécrétion de rénine débouche sur une augmentation de l’activité de la rénine plasmatique.
      L’enzyme de conversion a également pour fonction de dégrader la bradykinine, un peptide de la famille des kinines doté d’un puissant effet vasodilatateur, en métabolites inactifs. C’est pourquoi l’inhibition de l’enzyme de conversion de l’angiotensine induit une augmentation de l’activité du système kallicréine-kinine circulant et local, ce qui peut contribuer à la vasodilatation périphérique, par l’activation du système des prostaglandines. Ce mécanisme intervient peut-être dans l’effet hypotenseur des IEC et est responsable de certains de leurs effets indésirables.
      L’administration d’imidapril chez l’hypertendu induit une diminution à peu près identique de la pression artérielle en position assise, en décubitus et en orthostatisme, sans provoquer d’augmentation compensatrice de la fréquence cardiaque. L’effet hypotenseur maximal est observé 6 à 8 heures après la prise. Chez certains patients, il faut plusieurs semaines de traitement pour obtenir la diminution optimale de la pression artérielle. Les effets antihypertenseurs persistent sous traitement au long cours. Après l’arrêt brutal du traitement, on n’a pas observé d’augmentation rapide de la pression artérielle.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration orale, l’imidapril est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal et la concentration plasmatique maximale est atteinte en l’espace de 2 heures. La diminution des concentrations plasmatiques est monophasique, avec une demi-vie d’environ 2 heures. Le taux d’absorption est d’environ 70%. Ce taux est significativement réduit par un repas riche en lipide.
      L’imidapril est essentiellement hydrolysé en son métabolite pharmacologiquement actif, l’imidaprilate. Les concentrations plasmatiques maximales d’imidaprilate sont atteintes en l’espace de 7 heures. La diminution des concentrations plasmatiques d’imidaprilate est biphasique, avec une demi-vie initiale d’environ 7 à 9 heures et une demi-vie terminale de plus de 24 heures. La biodisponibilité absolue de l’imidaprilate est d’environ 42 %.
      Le taux de liaison de l’imidapril et de l’imidaprilate aux protéines est modéré (respectivement 85% et 53%).
      L’absorption de l’imidapril après une prise unique orale apparaît linéaire dans une fourchette d’au moins 10 mg à 240 mg d’imidapril d’après les concentrations plasmatiques et l’excrétion urinaire. Après l’administration orale d’imidapril radiomarqué, environ 40% de la radioactivité totale sont éliminés dans les urines et environ 50% dans les selles.
      Après l’administration répétée d’imidapril, les concentrations à l’état d’équilibre d’imidaprilate sont atteintes environ 5 jours après la première administration d’imidapril.
      Chez des patients insuffisants rénaux, une augmentation des taux plasmatiques et des aires sous les courbes de l’imidapril et de l’imidaprilate a été observée. L’aire sous la courbe de l’imidaprilate a été multipliée par deux lorsque la clairance de la créatinine était comprise entre 30 et 80 ml/min et par environ 10 quand la clairance de la créatinine était comprise entre 10 et 29 ml/min. L’expérience acquise dans les différents degrés d’insuffisance rénale est très limitée. On ne possède pas d’expérience concernant la dose de 20 mg en cas d’insuffisance rénale.
      Chez des patients insuffisants hépatiques, les aires sous les courbes de l’imidapril et de l’imidaprilate sont légèrement plus élevées que chez des sujets normaux, tandis que les valeurs de Tmax sont comparables dans les deux groupes. De plus, chez les patients insuffisants hépatiques, la demi-vie de l’imidaprilate est significativement allongée, alors que celle de l’imidapril ne l’est pas.

    1. ***
      Traitement de l’hypertension artérielle essentielle.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Une hypotension sévère est possible au début du traitement ou après l’augmentation de la dose, dans certains groupes à risque.
    2. SENSATION DE VERTIGE
    3. ASTHENIE
    4. TROUBLE DE LA VISION
    5. SYNCOPE (RARE)
    6. TACHYCARDIE
    7. PALPITATION
    8. ARYTHMIE
    9. ANGOR
    10. INFARCTUS DU MYOCARDE
    11. INSUFFISANCE CIRCULATOIRE CEREBRALE
      On a signalé quelques cas d’accident ischémique transitoire et d’hémorragie cérébrale à l’occasion d’une hypotension sous traitement par un IEC.
    12. INSUFFISANCE RENALE (RARE)
      Dans de rares cas, une insuffisance rénale peut survenir ou s’aggraver. Une insuffisance rénale aiguë a été décrite sous traitement par d’autres IEC.
    13. TOUX
    14. DYSPNEE (RARE)
    15. SINUSITE (RARE)
    16. RHINITE (RARE)
    17. BRONCHITE (RARE)
    18. BRONCHOSPASME (RARE)
    19. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Un angio-oedème (Oedème de Quincke) des voies respiratoires supérieures.
      Comme les autres IEC, l’imidapril peut induire un angio-oedème (Oedème de Quincke) touchant la face et les tissus buccopharyngés.
    20. DIARRHEE
    21. NAUSEE
    22. VOMISSEMENT (RARE)
    23. GASTRITE (RARE)
    24. DOULEUR ABDOMINALE (RARE)
    25. CONSTIPATION (RARE)
    26. SECHERESSE DE LA BOUCHE (RARE)
    27. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
    28. PANCREATITE (RARE)
    29. ILEUS PARALYTIQUE (RARE)
    30. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Dans de rares cas, des réactions d’allergie et d’hypersensibilité telles que rash, prurit, exanthème et urticaire ont été signalées.
      Les signes cutanés peuvent s’accompagner de fièvre, myalgies, arthralgies, éosinophilie et/ou augmentation du taux d’anticorps antinucléaires.
    31. ERYTHEME POLYMORPHE (RARE)
    32. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (RARE)
    33. PSORIASIS (RARE)
      Efflorescences de type psoriasique.
    34. ALOPECIE (RARE)
    35. DEPRESSION (RARE)
    36. TROUBLE DU SOMMEIL
    37. PARESTHESIE (RARE)
    38. IMPUISSANCE (RARE)
    39. TROUBLE DE L’EQUILIBRE (RARE)
    40. CONFUSION MENTALE
    41. FLOU VISUEL
    42. DYSGUEUSIE (RARE)
    43. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Une augmentation du taux d’urée sanguine, réversible après l’arrêt du traitement, en particulier en cas d’insuffisance rénale, a été notée.
    44. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Une augmentation du taux de la créatininémie, réversible après l’arrêt du traitement, en particulier en cas d’insuffisance rénale, a été notée.
    45. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Comme l’imidapril diminue la sécrétion d’aldostérone, une augmentation de la kaliémie est possible.
    46. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
    47. HEMATOCRITE(DIMINUTION)
    48. THROMBOPENIE
    49. LEUCOPENIE
    50. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    51. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
    52. APLASIE MEDULLAIRE (EXCEPTIONNEL)
    53. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEFICIT EN G6PD

      Quelques cas d’anémie hémolytique ont été signalés sous traitement par d’autres IEC chez des patients présentant un déficit congénital en G-6-PD.

    1. GREFFES D’ORGANES
      Transplantation rénale : l’imidapril n’a jamais été administré chez des patients après transplantation rénale récente.
    2. PSORIASIS
      Comme avec les autres IEC, l’imidapril doit être utilisé avec prudence en cas de psoriasis.
    3. HYPOTENSION MARQUEE
      Comme les autres IEC, l’imidapril peut induire une baisse tensionnelle très importante, en particulier après la première prise. L’hypotension symptomatique est rare en cas d’hypertension non compliquée. Elle est plus fréquente en cas de déplétion volumique induite par un traitement diurétique, un régime hyposodé, une dialyse, une diarrhée ou des vomissements. Une hypotension symptomatique a principalement été signalée chez des patients ayant une insuffisance cardiaque sévère, avec ou sans insuffisance rénale associée. Une telle situation est plus vraisemblable chez les patients qui reçoivent des diurétiques de l’anse à forte dose ou qui présentent une hyponatrémie ou une insuffisance rénale fonctionnelle. Chez ces patients, il faut assurer une surveillance médicale très étroite en début de traitement, de préférence en milieu hospitalier, en commençant par 2.5 mg d’imidapril et en adaptant prudemment la posologie. Si possible, il faut arrêter transitoirement le traitement diurétique. Les mêmes règles de prudence s’appliquent aussi aux patients ayant un angor ou une pathologie vasculaire cérébrale chez lesquels une hypotension excessive risquerait de provoquer un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
      S’il apparaît une hypotension, le patient doit être placé en décubitus dorsal. Un remplissage vasculaire par perfusion intraveineuse de sérum physiologique peut être nécessaire. L’apparition d’une hypotension après la première prise n’exclut pas la poursuite du traitement par imidapril après traitement de l’hypotension et ajustement prudent de la posologie.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Chez les patients insuffisants rénaux, on peut s’attendre à des modifications de la fonction rénale sous l’effet de l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone. L’imidapril, comme les autres IEC, doit donc être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance rénale.
      Les doses d’imidapril doivent être réduites lorsque la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 80 ml/min.
      L’imidapril ne doit pas être administré lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min, en raison de l’expérience limitée sous ces conditions.
      La fonction rénale doit être étroitement surveillée pendant le traitement.
      Une insuffisance rénale a été signalée sous traitement par des IEC, essentiellement chez des patients avec insuffisance cardiaque sévère ou néphropathie sous-jacente, y compris sténose de l’artère rénale. Chez certains patients sans signe patent de néphropathie préexistante, les taux sanguins d’urée et de créatinine peuvent augmenter en cas d’administration concomitante d’un diurétique. Il peut être nécessaire de réduire la dose de l’IEC et/ou d’arrêter le traitement diurétique. Il est recommandé de surveiller la fonction rénale pendant les premières semaines de traitement.
      Patients hémodialysés : l’emploi de l’imidapril chez les patients sous hémodialyse est actuellement contre-indiqué. Par manque d’expérience, si une hémodialyse devient nécessaire chez un patient déjà traité par l’imidapril, il faut éviter d’utiliser des membranes de haute perméabilité en polyacrylonitrile, en raison du risque de réactions anaphylactoïdes telles qu’dème de la face, flush, hypotension et dyspnée. Ces symptômes apparaissent généralement dans les premières minutes suivant le début de l’hémodialyse. Il est donc recommandé soit d’utiliser un autre type de membrane de dialyse, soit d’utiliser un antihypertenseur appartenant à une autre classe.
    5. OEDEME DE QUINCKE
      Sous traitement par l’imidapril, un angio-dème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx peut apparaître. Ces symptômes apparaissent principalement pendant les premières semaines de traitement. Dans de rares cas, un angio-dème sévère peut toutefois aussi apparaître après un traitement prolongé par l’imidapril. Il faut immédiatement arrêter le traitement et le remplacer par un antihypertenseur d’une autre classe.
      Un angio-dème touchant la langue, la glotte ou le larynx peut être fatal. Une telle situation requiert un traitement d’urgence comportant notamment l’injection sous-cutanée immédiate d’une solution d’adrénaline à 1/1000 (0.3 ml à 0.5 ml) ou l’administration intraveineuse lente de 1 mg/ml d’adrénaline (respecter les directives de dilution), avec contrôle de l’ECG et de la pression artérielle. Il faut hospitaliser le patient et le garder en observation pendant au moins 12 à 24 heures, sans le laisser sortir de l’hôpital avant la disparition complète des symptômes.
    6. TOUX
      Sous traitement par l’imidapril, il peut apparaître une toux sèche, non productive, qui disparaît après l’arrêt du traitement.
    7. SUJET AGE
      Certains patients âgés, en particulier ceux qui sont très âgés, peuvent être plus sensibles à l’imidapril que les patients plus jeunes. Chez les patients âgés de 65 ans ou plus, la dose initiale doit être de 2.5 mg d’imidapril par jour. Il est recommandé d’évaluer la fonction rénale en début de traitement.
    8. ENFANT
      Il ne faut pas utiliser ce médicament chez l’enfant tant que la tolérance et l’efficacité de l’imidapril n’auront pas été établies.
    9. EQUILIBRE HYDROELECTROLYTIQUE
      Hyperkaliémie :
      Dans de rares cas, on peut noter une hyperkaliémie sous traitement par l’imidapril, en particulier en cas d’insuffisance rénale et/ou d’insuffisance cardiaque. Il n’est généralement pas recommandé de fournir un apport supplémentaire de potassium ou d’utiliser des diurétiques d’épargne potassique, car ces spécialités risquent d’induire une augmentation importante de la kaliémie. Si l’emploi des produits sus-mentionnés est néanmoins jugé nécessaire, il faut contrôler fréquemment la kaliémie.
    10. ANESTHESIE GENERALE
      Il n’existe pas d’information quant à l’utilisation de l’imidapril chez des patients opérés ou anesthésiés. Toutefois, l’imidapril, comme les autres IEC, peut provoquer une hypotension et même un état de choc en cas d’opération majeure ou pendant une anesthésie, du fait du renforcement de l’effet des autres facteurs hypotenseurs. Si le traitement par imidapril ne peut pas être interrompu, il faut corriger avec précaution la volémie.
    11. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
      Rétrécissement aortique/myocardiopathie hypertrophique :
      En cas d’obstacle à l’éjection ventriculaire gauche, il faut utiliser l’imidapril avec prudence.
    12. NEUTROPENIE
      Neutropénie/agranulocytose :
      Dans de rares cas, on a observé une neutropénie sous traitement par l’imidapril. L’expérience acquise avec d’autres IEC indique qu’une neutropénie est possible chez les patients atteints d’insuffisance rénale, surtout si celle-ci est associée à une collagénose telle que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie et à un traitement immunosuppresseur. Cette neutropénie est réversible après l’arrêt de l’administration de l’IEC.
    13. PROTEINURIE
      Dans de rares cas, une protéinurie a été observée sous traitement par l’imidapril. Ce phénomène survient particulièrement en cas de perturbation préexistante de la fonction rénale, mais a également été observé sous traitement par des doses relativement fortes d’autres IEC.
    14. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Pour la conduite automobile et l’utilisation de machines, il faut tenir compte du fait que le traitement peut parfois provoquer des étourdissements ou une fatigue.
      Il n’existe aucune étude de l’effet de l’imidapril sur l’aptitude à conduire des véhicules.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. OEDEME DE QUINCKE(ANTECEDENT)
      Lié à la prise d’IEC.
    3. OEDEME DE QUINCKE
      Héréditaite/idiopathique.
    4. GROSSESSE
      L’usage de l’imidapril est contre-indiqué pendant la grossesse.
      Les IEC traversent la barrière placentaire et leur administration à des femmes enceintes peut induire une morbidité et une mortalité ftales et néonatales.
      L’exposition du foetus à des IEC pendant les trois trimestres de la grossesse peut provoquer une hypotension néonatale, une insuffisance rénale, des malformations de la face ou du crâne et/ou la mort. Il faut étroitement surveiller les nouveau-nés qui ont été exposés à des IEC in utero, à la recherche d’une hypotension, d’une oligurie et d’une hyperkaliémie. Si la grossesse débute pendant un traitement par l’imidapril, il faut informer la patiente des risques pour le foetus et arrêter le traitement.
    5. ALLAITEMENT
      Les IEC peuvent être éliminés dans le lait maternel et leur effet chez l’enfant nourri au sein n’a pas été déterminé.
      L’usage de l’imidapril est contre-indiqué pendant l’allaitement
    6. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
      il n’existe pas de données quant à l’utilisation de l’imidapril en cas d’hypertension rénovasculaire. L’imidapril est donc contre-indiqué chez ces patients. Si l’imidapril est néanmoins administré à un patient atteint d’hypertension rénovasculaire avec sténose préexistante des deux artères rénales ou de l’artère rénale d’un rein unique, le risque d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale est accru. Les diurétiques peuvent favoriser ces complications. Une altération de la fonction rénale peut survenir avec des modifications minimes du taux sérique de créatinine y compris en cas de sténose unilatérale de l’artère rénale.
    7. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Avec ou sans hémodialyse (clairance de la créatinine < 10 ml/min).

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
    2. CHOC CARDIOGENIQUE
    3. STUPEUR
    4. BRADYCARDIE
    5. TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
    6. INSUFFISANCE RENALE

    Traitement

    Les symptômes de surdosage sont les suivants : hypotension sévère, choc, stupeur, bradycardie, troubles électrolytiques et insuffisance rénale. Tout patient qui a ingéré une dose excessive doit être étroitement surveillé, de préférence dans une unité de
    soins intensifs. Il faut contrôler fréquemment l’ionogramme sanguin et la créatininémie. Les mesures thérapeutiques dépendent de la nature et de la sévérité des symptômes. Si l’ingestion est récente, il faut prendre des mesures pour empêcher la
    résorption et accélérer l’élimination, par exemple lavage gastrique, administration d’adsorbants et de sulfate de sodium dans les 30 minutes suivant la prise. En cas d’hypotension, mettre le patient en décubitus, tête basse, et réaliser rapidement une
    expansion volémique (apport de liquide et de sel). Il faut envisager un traitement par l’angiotensine II. Pour traiter une bradycardie ou des réactions vagales importantes, il faut administrer de l’atropine. L’emploi d’un stimulateur cardiaque peut être
    envisagé. L’imidapril et l’imidaprilate peuvent être éliminés de la circulation par hémodialyse, mais sans utilisation de membranes de haute perméabilité en polyacrylonitrile.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Adulte :
    La dose initiale est de cinq mg en une prise par jour.
    – En l’absence d’un contrôle optimal de la pression artérielle après au moins trois semaines de traitement, la posologie est augmentée à dix mg par jour, ce qui
    correspond à la dose journalière la plus efficace.
    – Toutefois, chez un petit nombre de patients, il peut s’avérer nécessaire d’augmenter la dose quotidienne à vingt mg/jour (dose maximale recommandée) ou, de préférence, d’envisager une association à un
    diurétique.
    – Le bénéfice de l’association de l’imidapril à d’autres traitements antihypertenseurs n’a pas été établi chez les sujets hypertendus.
    – Il est recommandé de prendre les comprimés tous les jours à peu près à la même heure, environ quinze
    minutes avant les repas, l’efficacité du produit ayant été démontrée dans ces conditions.
    .
    Posologies particulières :
    * Sujet âgé (soixante cinq ans ou plus) :
    – La posologie initiale est de deux mg cinq par jour. La dose doit être adaptée en fonction
    de la réponse tensionnelle. La dose maximale recommandée est de dix mg une fois par jour.
    * Insuffisance rénale :
    – L’imidapril et son métabolite pharmacologiquement actif, l’imidaprilate, sont essentiellement éliminés par voie rénale.
    – Avant de
    débuter le traitement par l’imidapril, la fonction rénale sera évaluée lorsque l’on suspecte une anomalie de la fonction rénale.
    – Avant traitement, la clairance de la créatinine peut être déterminée en utilisant la formule de Cockcroft et Gault
    (Nephron, 1976 ; 16 :31-41) : la clairance de la créatinine est égale à : (140 – âge (ans) x poids corporel (kg)) / 72 x créatinine sérique (mg/dl).
    (Pour les femmes, multiplier la valeur ainsi obtenue par 0.85 ; si l’on utilise comme unité des
    micromol/l au lieu de mg/dl, remplacer 72 par 0.813.)
    a) Clairance de la créatinine comprise entre trente et quatre vingt ml/min : la posologie devra être diminuée chez ces patients et la dose initiale recommandée est de deux mg cinq.
    b) Clairance de la
    créatinine comprise entre dix et vingt neuf ml/min : en raison d’une expérience limitée qui montre une augmentation de l’ASC (aire sous la courbe) de l’imidaprilate, l’imidapril ne doit pas être administré chez ces patients.
    c) Clairance de la
    créatinine inférieure à dix ml/min (insuffisance rénale avec ou sans hémodialyse) : le produit est contre-indiqué chez ces patients.
    * Insuffisance hépatique :
    La dose initiale recommandée est de deux mg cinq par jour. L’imidapril doit être utilisé
    avec prudence chez ces patients.
    * Patient particulièrement exposé à une hypotension après la première prise :
    Une hypotension après la première prise peut survenir chez les patients « à haut risque ». Avant d’instaurer le traitement, il faut, si
    possible, corriger une déplétion hydrosodée et arrêter tout traitement diurétique en cours deux à trois jours avant d’administrer l’IEC. Si cela n’est pas possible, le traitement sera débuté à la dose de deux mg cinq par jour. Chez les hypertendus avec
    insuffisance cardiaque, une hypotension symptomatique après traitement par des IEC a été observée. Chez ces patients, il faut prescrire une dose initiale de deux mg cinq d’imidapril par jour et assurer une surveillance médicale étroite. Chez les
    patients encourant un risque élevé d’hypotension aiguë sévère après la première prise, il faut assurer une surveillance médicale, de préférence en milieu hospitalier, pendant les 6-8 heures suivant la première prise d’imidapril et chaque fois que la
    dose d’imidapril ou d’un diurétique associé est augmentée. La dose initiale doit être de deux mg cinq. Les patients ayant un angor ou une maladie cérébrovasculaire suivront le même schéma posologique. Ces patients ont un risque accru d’infarctus du
    myocarde ou d’accident vasculaire cérébral en cas d’hypotension sévère.
    * Enfant :
    L’utilisation de l’imidapril chez l’enfant n’a pas fait l’objet d’étude. L’imidapril ne doit donc pas être administré à l’enfant.


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