AMOXICILLINE SB 1 g comprimés dispersibles

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AMOXICILLINE SB 1 g comprimés dispersibles

Introduction dans BIAM : 11/1/2000
Dernière mise à jour : 18/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES DISPERSIBLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SMITHKLINE BEECHAM LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES

    Produit(s) : AMOXICILLINE SB

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/2/1995
    2. publication JO de l’AMM 23/5/1995
    3. mise sur le marché 23/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 338560-9

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    6
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 12/12/1999
    2. inscription SS 12/12/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 12.96 F

    Prix public TTC : 20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • AMOXICILLINE 1169.60 mg
      Quantité correspondant à 1 gramme d’amoxicilline base

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PENICILLINE SPECTRE ELARGI) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01C-A04.
      L’ amoxicilline est un antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des aminopénicillines.
      Le spectre antibactérien naturel de l’amoxicilline est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 4 mg/l).
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
      Sreptocoques A, B, C, F, G ; S. bovis ; Sreptocoques non groupables,
      S. pneumoniae pénicilline-sensibles,
      E. faecalis, L. monocytogenes, C. diphteriae, E. rhusopathiae, Eikenella,
      N. meningitidis, B. pertussis, Clostridium sp., P. acnes,
      Peptostreptococcus, Actinomyces, Leptospires, Borrelia, Treponema,
      S. typhi, Eubacterium, A. actinomycetemcomitans.
      Helicobacter pylori : L’éradication d’Helicobacter pylori s’accompagne d’une cicatrisation et d’une rémission prolongée de la maladie ulcéreuse gastro-duodénale. L’éradication bactériologique n’est obtenue à des taux satisfaisants que par l’association de deux antibiotique à un anti-sécrétoire.
      2 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      E. faecium, S. pneumoniae peni-I ou R,
      E. coli, P. mirabilis, Shigella, V. cholerae,
      H. influenzae, N. gonorrhoeae, Fusobacterium, Prevotella, Veillonella,
      Capnocytophaga, Porphyromonas.
      3 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 16 mcg/ml).
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      Staphylocoques, B. catarrhalis, Klebsiella pneumoniae et oxytoca, Enterobacter, Serratia, C. diversus, C. freundii, P. rettgeri, M. morganii, P. vulgaris, Providencia, Y. enterocolitica, Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., Xanthomonas sp., Flavobacterium sp., Alcaligenes sp.
      Nocardia sp., Campylobacter sp.
      Mycoplasmes, Chlamydiae, Rickettsies, Legionella, Mycobactéries,
      B. fragilis.
      NB : Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mcg/ml). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 50 %.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Prise par voie orale, l’amoxicilline est résorbée environ à 80%.
      Cette absorption n’est pas influencée par la présence d’aliments.
      – Distribution :
      Le pic sérique, 2 heures après la prise, atteint un taux de 7 à 10 mcg/ml pour une prise de 500 mg et 13 à 15 mcg/ml pour une prise de 1 g.
      Les taux sériques augmentent avec la dose.
      Chez le sujet dont les fonctions rénales sont normales, la demi-vie est de 1 heure en moyenne.
      Diffusion dans la plupart des tissus et milieux biologiques : présence d’antibiotique à concentrations thérapeutiques, constatée dans les sécrétions bronchiques, les sinus, le liquide amniotique, la salive, l’humeur aqueuse, le LCR, les séreuses, l’oreille moyenne.
      L’amoxicilline a une bonne diffusion dans les amygdales, fonctions des concentrations sériques : entre 1.5 et 3 heures après la prise de 1 gramme d’amoxicilline chez l’adulte, les concentrations amygdaliennes sont en moyennes de 3 à 4 micrg/g.
      L’amoxicilline traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
      Taux de liaison aux protéines : 17%.
      – Biotransformation :
      L’amoxicilline est en partie transformée dans l’organisme en l’acide pénicilloïque correspondant. On retrouve environ 20% de la dose administrée sous cette forme dans les urines.
      – Excrétion :
      La partie absorbée est excrétée sous forme active:
      – en grande partie dans les urines (en 6 heures environ, 70 à 80% de la dose absorbée),
      – dans la bile (5 à 10%).

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’ amoxicilline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – en traitement initial des :
      * angines,
      * pneumopathies aiguës,
      * la maladie de Lyme : traitement de la phase primaire (érythème chronique migrant) et de la phase primo-secondaire (érythème chronique migrant associé à des signes généraux : asthénie, céphalées, fièvre, arthalgies…),
      * en association à un autre antibiotique (clarithromycine ou imidazolé), et à un antisécrétoire, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale (après preuve endoscopique de la lésion et de l’infection).
      – en traitement de relais de la voie parentérale des septicémies, des endocardites.
      – en traitement prophylactique de l’endocardite bactérienne.
    2. ANGINE
    3. PNEUMONIE BACTERIENNE
    4. MALADIE DE LYME
    5. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI
    6. ENDOCARDITE BACTERIENNE
    7. SEPTICEMIE
    8. ENDOCARDITE BACTERIENNE(PREVENTION)

    1. URTICAIRE
      Manifestation allergique.
    2. EOSINOPHILIE
      Manifestation allergique.
    3. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Manifestation allergique.
    4. GENE RESPIRATOIRE
      Manifestation allergique.
    5. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Manifestation allergique.
    6. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
      D’origine allergique ou non.
    7. NAUSEE
    8. VOMISSEMENT
    9. DIARRHEE
    10. CANDIDOSE
    11. ENTEROCOLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      Quelques cas d’entérocolite pseudomembraneuse après administration d’amoxicilline ont été rapportés.
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Modérée et transitoire. Manifestation d’origine immunoallergique.
    13. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE
      Manifestation d’origine immunoallergique.
    14. ANEMIE
      Réversible. Manifestation d’origine immunoallergique.
    15. LEUCOPENIE
      Réversible. Manifestation d’origine immunoallergique.
    16. THROMBOPENIE
      Réversible. Manifestation d’origine immunoallergique.

    1. MISE EN GARDE
      – La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      – Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les pénicillines A.

      Bien que ces accidents soient plus fréquents après injection parentérale, ils peuvent aussi exceptionnellement survenir après ingestion des produits.

      L’administration de pénicilline nécessite donc un interrogatoire préalable.

      Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.

      – L’allergie aux pénicillines est croisée avec l’allergie aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas. Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines.

      – Traitement de la maladie de Lyme : des réactions de Jarish-Herxheimer peuvent survenir.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
    3. ALLAITEMENT
      L’amoxicilline passe dans le lait maternel, en conséquence une suspension de l’allaitement doit être envisagée.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PENICILLINES
    2. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
      Risque accru de phénomènes cutanés.
    3. PHENYLCETONURIE
      en raison de la présence d’aspartam comme excpient.

    1. GLUCOSE SANGUIN
      A de très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à diminuer les résultats des dosages de la glycémie.
    2. PROTEINES SANGUINES
      A très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à interférer dans les déterminations du taux de protides totaux du sérum par réaction colorée.
    3. GLUCOSE URINAIRE
      Méthode :
      COLORIMETRIE

      A de très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique.

    Traitement

    Les manifestations de surdosage peuvent être neuropsychiques, rénales (cristallurie) et digestives.
    L’administration de fortes posologies de bêta-lactamines, telles que celles utilisées par voie intraveineuse, en particulier chez l’insuffisant rénal,
    peut entraîner des encéphalopathies (troubles de la conscience, mouvement anormaux, crises convulsives).
    L’amoxicilline peut être éliminée par hémodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Cette forme 1 g est réservée à l’adulte.
    * Chez le sujet à fonction rénale normale
    Les posologies usuelles sont les suivantes :
    * angines : dans l’angine aguë streptococcique, un traitement de six jours à la posologie de deux grammes
    par jour en deux prise assure l’éradication du streptocoque.
    * pneumopathies aiguës : trois grammes par jour, soit un gramme toutes les huit heures.
    * maladie de Lyme :
    – érythème chronique migrant strictement isolé : quatre grammes par jour.
    – en cas
    de manifestations systémiques évoquant une dissémination hématogène de Borrelia burgdorferi, les posologies peuvent être augmentées jusqu’à six grammes par jour ; la durée de traitement sera de quinze à vingt et un jours.
    * endocardites et septicémies
    (relais de la voie injectable) : la posologie peut être augmentée jusqu’à six grammes par jour en au moins trois prises.
    * En prophylaxie de l’endocardite bactérienne :
    – protocole oral : trois grammes en prise unique, administrés dans l’heure qui
    précède le geste à risque.
    – relais du protocole parentéral : un gramme per os six heures après l’administration parentérale.
    * éradication de Helicobacter en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale : sont recommandés, les schèmas posologiques
    suivants :
    . amoxicilline un g matin et soir, associé à clarithromycine cinq cents mg matin et soir, et oméprazole vingt mg matin et soir, pendant sept jours, puis vingt milligrammes d’oméprazole par jour pendant trois semaines supplémentaires en cas
    d’ulcère duodénal évolutif ou trois à cinq semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif,
    ou
    . amoxicilline un g matin et soir, associé à clarithromycine cinq cents mg matin et soir, et lansoprazole trente mg matin et soir, pendant sept
    jours, puis trente milligrammes de lansoprazole par jour pendant trois semaines supplémentaires en cas d’ulcère duodénal évolutif ou trois à cinq semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif.
    L’effecicacité du traitement dépend du respect
    du schéma posologique, notamment de la prise de la trithérapie durant les sept premiers jours.
    Posologie particulière :
    Chez le sujet insuffisant rénal :
    Administrer une première dose de charge (D0) équivalente à la dose normalezment prescrite puis
    selon le degré de sévérité de la pathologie :
    Chez les malades dont la clairance de la créatinine est supérieure à trente millilitres par minute, pas d’adaptation posologique : continuer le traitement avec la dose habituelle et la fréquence
    recommandée.
    Chez les malades dont la clairance de la créatinine est comprise entre à dix et trente millilitres par minute, on administrera une dose égale à la moitié de D0 toutes les douze heures.
    Chez les malades dont la clairance de la créatinine est
    inférieur à dix millilitres par minute, on administrera une dose égale à la moitié de D0 toutes les vingt quatre heures.
    En cas d’hémodialyse, on utilisera D0 puis la moitié de D0 par jour. Les jours de dialyse, administrer une dose équivalente à la
    moitié de D0 après la séance de dialyse.
    .
    Grossesse :
    L’amoxicilline peut être prescrite si nécessaire à n’importe quel moment de la grossesse.


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