CLOMIPRAMINE GNR 25 mg comprimés pelliculés

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CLOMIPRAMINE GNR 25 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 26/1/2000
Dernière mise à jour : 26/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GNR-PHARMA

    Produit(s) : CLOMIPRAMINE GNR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/7/1999
    2. rectificatif d’AMM 22/10/1999
    3. publication JO de l’AMM 1/12/1999
    4. mise sur le marché 13/1/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 352161-0

    6
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/12/1999
    2. inscription SS 26/12/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 37.51 F

    Prix public TTC : 54.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A04.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et de la sérotonine dont la transmission synaptique est facilitée.
      L’effet sédatif, lorsqu’il se manifeste, est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      La biodisponibilité de la clomipramine est variable d’un sujet à l’autre (de 35 à 65 % environ). En raison d’un effet de premier passage hépatique important, la biodisponibilité de la clomipramine est réduite après administration par voie orale d’environ 50 % par rapport à l’administration parentérale.
      Distribution :
      Le volume de distribution est élevé, en moyenne de 12 l/kg. La clairance totale plasmatique de la clomipramine, calculée après administration intraveineuse, est de 0.73 l/min.
      La clomipramine passe la barrière hémato-encéphalique.
      La concentration de clomipramine dans le lait maternel est égale ou supérieure à celle du sang.
      Liaison aux protéines plasmatiques :
      La liaison aux protéines est importante : 98 %.
      Demi-vie d’élimination :
      La demi-vie d’élimination plasmatique de la clomipramine est d’environ 21 heures.
      Métabolisme :
      Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique la forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1.5 l/min) et la quasi-absence de composés actifs retrouvés au niveau urinaire.
      Le métabolite principal de la clomipramine est la desméthylclomipramine, composé actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule mère (entre 25 et 50 heures). L’inactivation de la clomipramine ou de la desméthylclomipramine se fait par oxydation puis par conjugaison avec l’acide glucuronique, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines ou la bile.
      Elimination :
      Deux tiers des conjugués hydrosolubles sont excrétés dans l’urine et environ un tiers dans les fèces. Seulement 1 % environ de la dose est excrété inchangé. ‰galement 1 % de la dose est excrété sous forme de desméthylclomipramine.
      Relation concentration-activité :
      Pour la clomipramine, la fourchette thérapeutique communément retenue se situe entre 40 et 80 ng/ml, 250 à 500 ng/ml pour la somme clomipramine-desméthylclomipramine. En pratique courante, le dosage plasmatique de la clomipramine n’est pas nécessaire pour assurer le suivi thérapeutique. Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des concentrations plasmatiques peut être souhaitable :
      – les patients à risque : sujet âgé, pathologie cardiaque, hépatique, rénale, enfant, etc ;
      – les patients résistant au traitement ou chez lesquels les effets indésirables sont marqués ou encore polymédiqués (cf Interactions).
      Populations à risque :
      * Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      * Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie de la clomipramine.

    1. ***
      – Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés), y compris les épisodes sévères chez les patients hospitalisés.
      – Troubles obsessionnels compulsifs.
      – Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie.
      – Certains états dépressifs apparaissant lors des schizophrénies, en association avec un traitement neuroleptique.
    2. DEPRESSION
    3. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF
    4. ATTAQUE DE PANIQUE

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    2. CONSTIPATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    4. TACHYCARDIE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    5. HYPERSUDATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    6. TROUBLE DE LA MICTION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    7. RETENTION D’URINE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    8. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    9. IMPUISSANCE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    10. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Lié aux effets centraux, plus marquée en début de traitement.

    11. SEDATION (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Liés aux effets centraux et aux effets antihistaminiques, plus marquée en début de traitement.

    12. TREMBLEMENT (RARE)
      Lié aux effets centraux.
    13. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TERRAIN PREDISPOSE

      Lié aux effets centraux.

    14. CONFUSION MENTALE (RARE)
      Transitoire. Lié aux effets centraux.
    15. LEVEE DE L’INHIBITION PSYCHOMOTRICE
      Avec risque suicidaire.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    16. ACCES MANIAQUE
      Avec apparition d’épisodes maniaques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    17. DELIRE
      Réactivation chez les sujets psychotiques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    18. ANXIETE
      Manifestations paroxystiques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    19. POIDS(AUGMENTATION)
    20. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      Ou du rythme.

    21. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    22. GALACTORRHEE
    23. BOUFFEE DE CHALEUR
    24. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    25. DYSARTHRIE
    26. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Ou cholestatique.
    27. EOSINOPHILIE
    28. LEUCOPENIE
    29. AGRANULOCYTOSE
    30. THROMBOPENIE
    31. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (RARE)
      (En association).
      Lié aux effets centraux.
    32. SYNCOPE

    1. MISE EN GARDE
      – Risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – Syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, l’utilsasation de ce médicament ne doit être envisagé que si elle est réellement nécessaire en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    3. DEBUT DE TRAITEMENT
      Une insomnie ou une nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    4. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par la clomipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    5. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la posssibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    6. SUJET AGE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation,

      – une constipation chronique (risque d’ileus paralytique),

      – une éventuelle hypertrophie prostatique asymptomatique.
    7. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence, en raison du risque de surdosage.
    9. INSUFFISANCE RENALE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence, en raison du risque de surdosage.
    10. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure, à ce jour, un risque malformatif particulier pour l’imipramine ou l’amitryptiline. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…, et des cas de détresse respiratoire.
      En conséquence :
      – la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible, en monothérapie ;
      – le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs ;
      – il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    11. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; néanmoins, par mesure de précaution, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Contre-indications absolues :
      – Imao non sélectifs (iproniazide, nialamide) :
      Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique. Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’Imao et le début du traitement par l’imipraminique, et d’au moins une semaine entre l’arrêt de l’imipraminique et le début du traitement par l’Imao.
      – Sultopride :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.
      Contre-indications relatives.:
      IMAO-A (moclobémide, toloxatone), alcool, clonidine, guanfacine, sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline, noradrénaline, dopamine) pour action systémique par voie parentérale.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    2. CONFUSION MENTALE
    3. COMA

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    La prise en charge doit comporter un traitement
    symptomatique et une surveillance des fonctions vitales, notamment cardiaques et respiratoires, pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Utiliser le dosage adapté en fonction de la dose journalière prescrite.
    1 / DEPRESSION :
    * Posologie :
    La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de 75 à 150 mg par jour.
    La posologie initiale est le plus souvent
    de 75 mg mais elle peut être adaptée individuellement dans la fouchette des doses recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après 3 semaines de traitement effectif à doses efficaces.
    * Mode d’emploi :
    Les caractéristiques
    pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux ci.
    * Durée de traitement :
    Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
    Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois
    (habituellement de l’ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    * Traitements psychotropes associés :
    L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la
    survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.
    2 / TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS :
    La posologie usuelle est comprise entre 75 et 150 mg. Le traitement
    débute le plus souvent à dose faible (25 mg/j), en augmentant par paliers, en fonction de la tolérance, jusqu’à 75 à 150 mg/j. Cette dose pourra être ensuite éventuellement augmentée par paliers au-delà d’un délai suffisamment long (plusieurs semaines
    ou mois) pour juger de l’inefficacité des posologies antérieures.
    La dose maximale est de 250 mg par jour.
    3 / ATTAQUES DE PANIQUES ET TROUBLES PHOBIQUES :
    La clomipramine ne traite pas la crise d’angoisse (indication des médicaments anxiolytiques)
    mais prévient ses récidives et ses complications (agoraphobie) dans le cadre du ªtrouble paniqueº (DSM III R).
    Le traitement sera d’installation progressive, les posologies utiles variant de 20 à 150 mg selon les cas.
    Une recrudescence passagère des
    troubles peut s’observer en début de traitement. Celui-ci sera prolongé plusieurs semaines après la disparition des troubles et diminué progressivement.
    .
    Posologies particuliéres :
    * Sujet âgé :
    Le traitement sera initié à posologie faible,
    c’est-à-dire en pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée.
    L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des
    conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).
    * Insuffisants hépatique et rénal :
    Il convient de diminuer la posologie.


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