VERAPAMIL MERCK LP 120 mg comprimés pelliculés à liberation prolongée

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VERAPAMIL MERCK LP 120 mg comprimés pelliculés à liberation prolongée

Introduction dans BIAM : 8/2/2000
Dernière mise à jour : 8/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES A LIBERATION PROLONGEE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : VERAPAMIL MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/11/1992
    2. publication JO de l’AMM 27/5/1993
    3. mise sur le marché 5/1/1999
    4. rectificatif d’AMM 10/6/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335603-9

    6
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 6/12/1998
    2. agrément collectivités 27/4/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 55.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR CALCIQUE SELECTIF (PHENYLALKYLAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C08D-A01.
      Le vérapamil est un antagoniste calcique spécifique, c’est-à-dire qu’il diminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, aux concentrations représentatives des concentrations thérapeutiques, les mouvements des autres ions.
      Au niveau cardiaque :
      – dépression de l’activité du noeud sinusal.
      – ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des périodes réfractaires au niveau du noeud auriculo-ventriculaire, proportionnels aux concentrations. Ces effets expliquent que le vérapamil soit le prototype des antiarythmiques de classe IV et efficace sur les troubles du rythme impliquant la jonction auriculo-ventriculaire.
      – le vérapamil ne modifie ni la vitesse de conduction ni les périodes réfractaires des oreillettes, du système His-Purkinje, des ventricules, des voies accessoires.
      – le vérapamil déprime la contractilité du myocarde (effet inotrope négatif).
      Au niveau des artériel :
      – le vérapamil entraîne une relaxation et s’oppose à la contraction des fibres musculaires lisses artérielles.
      L’abaissement des résistances s’observe dans tous les territoires et entraîne une baisse de la pression artérielle.
      La bradycardie (habituellement modérée), la dépression de la contractilité, la diminution de la post-charge concourent a une diminution du travail cardiaque et donc à une diminution de la consommation d’oxygène par le myocarde. La vasodilation coronaire entraîne une augmentation du débit coronaire sans effet de vol.
      – Le débit sanguin rénal est augmenté.
      – Chez la plupart des malades l’effet dépresseur myocardique est contrebalance par une diminution de la post-charge et par la mise en jeu réflexe du système sympathique, comme en témoigne l’absence de diminution de l’index cardiaque.
      Cependant, chez les sujets à fonction cardiaque altérée, une détérioration de la fonction ventriculaire peut se produire en cas de prise de bêta-bloquants ou d’autres médicaments dépresseurs cardiaques.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le vérapamil administré par voie orale :
      – est absorbé à plus de 90%.
      – subit un intense effet de premier passage hépatique expliquant sa faible biodisponibilité absolue (20 à 35%).
      – le pic de concentration est établi entre 1 et 2 heures.
      – la demi-vie apparente d’élimination, après prise unique, est comprise entre 3 et 7 heures, après administration réitérée (toutes les 6 heures) elle se situe entre 4.5 et 12 heures.
      – liaisons aux protéines plasmatiques : 90%.
      – la très forte métabolisation hépatique conduit à de nombreux métabolites (plus de 12) dont le plus important est la nor-vérapamil qui peut atteindre, à l’équilibre, des concentrations voisines de celles de la substances mère. Il s’agit d’un métabolite actif.
      – l’élimination, presque exclusivement sous forme de métabolites, est rénale pour 70%, digestive pour 20 à 25%.

    1. ***
      Hypertension artérielle.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. CONSTIPATION
    2. TOXICITE HEPATIQUE
      Des atteintes hépatiques cytolytiques et/ou cholestatiques d’origine immunoallergique à traduction clinique (ictère et/ou douleurs abdominales, malaise, fièvre), réversibles à l’arrêt du traitement, ont été rapportées.
    3. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Des atteintes purement biologiques, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été rapportées.
    4. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Des atteintes purement biologiques, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été rapportées.
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE
    6. BRADYCARDIE
    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
    8. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE

    1. TRANSAMINASES(ELEVATION)
      Atteinte hépatique : des atteintes cytolytiques et cholestatiques d’origine immunoallergique, accompagnées ou non de symptômes cliniques à type de malaise, fièvre, ictère et/ou douleurs du quadrant supérieur droit de l’abdomen ont été rarement rapportées chez les patients recevant du vérapamil. Si de tels symptômes apparaissent, il est recommandé de procéder à un dosage des enzymes hépatiques. En cas d’élévation des enzymes hépatiques et, à plus forte raison, en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      la métabolisation est dans ce cas considérablement ralentie ; la demi-vie apparente d’élimination est très allongée. La posologie doit être fortement diminuée, par exemple par un facteur 5.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Celle-ci doit être contrôlée avant la mise au traitement. Dans le cas où un digitalique est prescrit, il est nécessaire :
      . De surveiller etroitement la conduction auriculo-ventriculaire (effets additifs).
      .De contrôler les concentrations de digoxine et d’adapter la posologie (car le vérapamil peut augmenter de facon importante les concentrations plasmatiques de digoxine).
    4. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Celui-ci peut être majoré et conduire à un bloc complet (en particulier au pic de concentration).
    5. TROUBLES DU RYTHME
      Fibrillation/flutter auriculaires + voie accessoire :

      Le vérapamil peut faciliter la conduction antérograde dans la voie accessoire aboutissant à une accélération marquée de la fréquence ventriculaire.
    6. SUJET AGE
      Le volume de distribution et la clairance totale sont fortement diminués. D’autre part la biodisponibilité du vérapamil est plus élévée chez ces sujets que chez l’adulte. Il faut donc réduire la posologie et ne l’augmenter que progressivement.
    7. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaines se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du vérapamil lorsqu’il est administré pendant le premier et deuxième trimestres de la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utilisé le vérapaml pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse.

      Pendant le troisième trimestre de la grossesse, l’utilisation du vérapamil au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparement révélé aucun effet foetotoxique particulier à ce jour. En conséquence, l’utilisation du vérapamil ne doit être envisagée au cours du troisième trimestre de la grossesse que si nécessaire.

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    3. DYSFONCTIONNEMENT SINUSAL
    4. ENFANT
      En l’absence de travaux cliniques spécifiques.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – L’association avec le Dantrolène (perfusion) est contre-indiquée (par mesure de prudence) :
      Chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L’association de vérapamil et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
      – Ce médicament est généralement déconseillée en cas d’association avec les antiarythmiques : le vérapamil a des propriétés antiarythmiques et, du point de vue des interactions médicamenteuses, il est considéré comme tel. Sa coprescription avec d’autres antiarythmiques est déconseillée, du fait de l’augmentation possible des effets indésirables cardiaques par effets additifs.
      L’association est très délicate et ne peut être entreprise que sous étroite surveillance clinique et ECG.
      – Ce médicament est généralement déconseillée en cas d’association avec l’esmolol s’il existe une altération de la fonction ventriculaire gauche. Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal) troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets). Surveillance clinique et ECG si la fonction ventriculaire gauche est normale).

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
    2. CHOC CARDIOGENIQUE

    Traitement

    En cas de surdosage peuvent être constatés des troubles conductionnels graves : hypotension marquée, voire choc cardiogénique.
    L’antidote est représenté par l’isoprénaline (voie intraveineuse).
    Les troubles conductionnels peuvent bénéficier d’un
    entrainement électrosystolique ; le glucagon peut être utilisé en cas de choc cardiogénique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1 comprimé à 240 mg le matin ; si nécessaire, ajouter un comprimé à 120 mg le matin ou le soir.
    .
    Allaitement :
    Le vérapamil est fortement lié aux protéines plasmatiques et les concentrations dans le lait sont faibles : elles
    exposent l’enfant à une ingestion de moins de 1 mg de vérapamil par jour. Les quelques cas décrits n’ont pas rapporté d’effets indésirables chez l’enfant. Par ailleurs, les concentrations plasmatiques dans le sang de l’enfant ne sont pratiquement pas
    détectables.
    En conséquence, l’allaitement est possible, à condition de prendre le médicament juste après la tétée, d’attendre 4 heures avant la suivante et d’assurer une surveillance clinique régulière de l’enfant.


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