POVIDONE IODEE MERCK 10 pour cent solution vaginale

Donnez-nous votre avis

POVIDONE IODEE MERCK 10 pour cent solution vaginale

Introduction dans BIAM : 29/2/2000
Dernière mise à jour : 19/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION VAGINALE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : POVIDONE IODEE MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/5/1999
    2. publication JO de l’AMM 14/11/1999
    3. mise sur le marché 4/2/2000
    4. rectificatif d’AMM 2/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 351038-0

    1
    flacon(s)
    125
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/1/2000
    2. inscription SS 4/1/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 10.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFECTIEUX GYNECOLOGIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G01A-X11.
      Antiseptique à large spectre, bactéricide, antifongique.
      La polyvidone iodée est un iodophore, complexe organique à 10% environ d’iode disponible actif.
      Les matières organiques (protéines, sérum, sang…) diminuent l’activité bactéricide de l’iode libre, forme active de cette spécialité.
      Les iodophores sont instables à pH alcalin.
      *** Propriétés pharmacocinétiques :
      L’iode disponible de la polyvidone iodée peut donner lieu à un passage transmuqueux. L’iode traverse la barrière placentaire. Son élimination se fera principalement par voie urinaire.

    1. ***
      Traitement local d’appoint des infections vaginales à germes sensibles.
    2. INFECTION VULVOVAGINALE

    1. SURCHARGE IODEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADMINISTRATION REPETEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En cas d’administrations répétées et prolongées, il peut se produire une surcharge iodée susceptible d’entraîner un dysfonctionnement thyroïdien.

    2. DYSTHYROIDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADMINISTRATION REPETEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En cas d’administrations répétées et prolongées, il peut se produire une surcharge iodée susceptible d’entraîner un dysfonctionnement thyroïdien.

    3. IRRITATION MUQUEUSE
    4. SENSIBILISATION
      A l’iode.

    1. UTILISATION PROLONGEE
      En raison de la résorption transmuqueuse de l’iode, l’utilisation prolongée de cette spécialité peut exposer à des effets systémiques.

      Ces effets systémiques sont favorisés par la répétition des applications.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’IODE
    2. GROSSESSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
      En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisament pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de la povidone iodée lorsqu’elle est administrée au premier trimestre de la grossesse.
      La thyroïdie foetale commence à fixer l’iode à partir de 14 semaines d’aménorrhée, aucun retentissement sur la thyroïde foetale n’est attendu en cas d’administrations préalables.
      La surcharge iodée, très vraissemblable avec l’utilisation prolongée de ce produit passé ce terme, peut entraîner une hyperthyroïdie foetale, biologique ou même clinique (goïtre).
      En conséquence, l’utilisation prolongée de ce médicament est contre-indiquée à partir du 2ème trimestre.
      Son utilisation à titre ponctuel ne doit être envisagée que si nécessaire.

    3. ALLAITEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’iode passe dans le lait à des concentrations supérieures au plasma maternel. En raison du risque d’hyperthyroïdie chez le nourrisson, l’allaitement est contre-indiqué en cas de traiitement prolongé par ce médicament.

    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association déconseillée avec :
      * Spermicides :
      Tout traitement local vaginal est susceptible d’inactiver une contraception locale spermicide.
      * Antiseptiques mercuriels :
      Erythème, phlyctènes, voire nécroses cutanéomuqueuses (formation d’un complexe caustique en cas d’utilisation concomitante, d’antiseptiques iodés et mercuriels).
      L’interaction dépend de la stabilité de l’organo-mercuriel au niveau cutané et de la sensibilité individuelle.

    1. EXPLORATION THYROIDIENNE
      Interférence possible lors de l’exploration fonctionnelle de la thyroïde.

    Voies d’administration

    – 1 – VAGINALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Utilisation diluée avec un nécessaire à injections vaginales :
    Une ou deux injections vaginales quotidiennes à la dilution de deux cuillères à soupe par litre d’eau tiède.
    – Utilisation pure :
    Badigeonnages internes ou
    externes.
    .
    Incompatibilités physico-chimiques :
    Les iodophores sont instables à pH alcalin.
    L’association iode/mercuriels est à proscrire : risque de formation de composés caustiques.
    Inactivation par le thiosulfate de sodium (antidote possible).


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts