PARACETAMOL CODEINE GNR 400 mg/20 mg comprimé sécable
PARACETAMOL CODEINE GNR 400 mg/20 mg comprimé sécable
Introduction dans BIAM : 6/3/2000
Dernière mise à jour : 15/3/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES SECABLES
Usage : adulte, enfant + de 15 ans
Etat : commercialisé
Laboratoire : GNR-PHARMAProduit(s) : PARACETAMOL CODEINE GNR
Evénements :
- publication JO de l’AMM
- octroi d’AMM 1/8/1973
- validation de l’AMM 19/1/1998
- rectificatif d’AMM 9/11/1998
- mise sur le marché 24/2/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 345381-9
2
plaquette(s) thermoformée(s)
8
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- agrément collectivités 25/9/1999
- inscription SS 25/9/1999
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 18
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 8.89 F
Prix public TTC : 14.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- PARACETAMOL 400 mg
- CODEINE PHOSPHATE 20 mg
Hémihydraté, quantité correspondant à 15.62 mg de codéine base.
- POVIDONE K30 excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- CROSCARMELLOSE SODIQUE excipient
- LACTOSE MONOHYDRATE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N02A-A59.
Association de deux principes actifs :
Paracétamol : antalgique périphérique, antipyrétique.
Codéine phosphate hémihydraté : antalgique opioïde.
L’association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité antalgique supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet plus prolongé dans le temps.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Le paracétamol, la codéine et ses sels ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu’ils sont associés.
1- Paracétamol :
Absorption : par voie orale, elle est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
Distribution : le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
Métabolisme : le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuronoconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxication massive, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
Elimination : l’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glucuronoconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 2 heures.
Variations physiopathologiques :
Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
2- Codéine :
Absorption : la codéine est absorbée assez rapidement au niveau intestinal.
Distribution : la concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 minutes. La demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).
Métabolisme/limination : la codéine et ses sels sont métabolisés au niveau du foie et sont excrétés par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Ils ont peu d’affinité pour les récepteurs opioïdes. La codéine et ses sels traversent le placenta et diffusent dans le lait maternel.
- ***
Traitement symptomatique des douleurs d’intensité modérée à intense ne répondant pas à l’utilisation d’antalgiques périphériques utilisés seuls. - DOULEUR
- RASH (RARE)
Effet lié au paracétamol.
Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement. - ERYTHEME (RARE)
Effet lié au paracétamol.
Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement. - URTICAIRE (RARE)
Effet lié au paracétamol.
Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement. - THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
Effet lié au paracétamol. - CONSTIPATION
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés.
Effet lié à la codéine. - NAUSEE
Effet lié à la codéine.
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés. - VOMISSEMENT
Effet lié à la codéine.
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés. - SOMNOLENCE
Effet lié à la codéine.
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés. - VERTIGE
Effet lié à la codéine
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
Effet lié à la codéine.
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés. - BRONCHOSPASME
Effet lié à la codéine.
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés. - DEPRESSION RESPIRATOIRE
Effet lié à la codéine( cf contre-indication).
Aux doses thérapeutiques: les effets indésirables de la codéine sont modérés. - DEPENDANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUESEffet lié à la codéine.
Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine. - SYNDROME DE SEVRAGE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENTEffet lié à la codéine.
Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
- MISE EN GARDE
– L’usage prolongé de fortes doses de codéïne peut conduire à un état de dépendance.
– Les douleurs par desafferentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l’association codéine-paracétamol. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE
En cas d’hypertension intracrânienne, la codéine risque d’augmenter l’importance de cette hypertension. - INSUFFISANCE RENALE
Pour une clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min : augmenter l’intervalle entre les prises (au minimum 8 heures). - CHOLECYSTECTOMIE
Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d’un spasme du sphincter d’Oddi. - TOUX PRODUCTIVES
En cas de toux productive, la codéine peut entraver l’expectoration. - SUJET AGE
La posologie initiale sera diminué de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra être augmentée en fonction de la tlorérance et des besoins. - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier de la codéine.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En conséquence, l’utilisation ponctuelle de la codéine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ASTHME
Contre-indication liée à la codéine. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Contre-indication liée à la codéine. - ALLAITEMENT
La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à des doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) :
Diminution de l’efficacité de la codéine par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage. - ALCOOL (relative)
Ce médicament est déconseillé en association avec l’alcool ou des médicaments contenant de l’alcool.
- ACIDE URIQUE SANGUIN
La prise de paracétamol contenu dans le médicament peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode de l’acide phosphotungstique. - GLYCEMIE
La prise de paracéramol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.
Signes de l’intoxication :
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- CYANOSE
- BRADYPNEE
- SOMNOLENCE
- RASH
- VOMISSEMENT
- PRURIT
- ATAXIE
- OEDEME PULMONAIRE
- BRADYPNEE
- APNEE
- MYOSIS
- CRISE CONVULSIVE
- FLUSH
- OEDEME DE LA FACE
- ERUPTION URTICARIENNE
- RETENTION D’URINE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- ANOREXIE
- PALEUR
- DOULEUR ABDOMINALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ACIDOSE METABOLIQUE
- ENCEPHALOPATHIE
- COMA
- MORTALITE AUGMENTEE
Traitement
A- Lié à la codéine :
Symptomatologie :
Chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, oedème pulmonaire (plus rare).
Chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise
unique) : bradypnée, pauses respiratoires, myosis, convulsions, signes d’histaminolibération ; flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d’urine.
Conduite à tenir :
Assistance respiratoire.
Naloxone.
B- Lié au paracétamol
:
L’intoxication est à craindre chez le sujet âgé et surtout chez le jeune enfant (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
Symptomatologie :
Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs
abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
Un surdosage à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et de 150 mg/kg chez l’enfant en une seule prise, provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à
une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et entraîner la mort.
Simultanément, on observe une augmentation des transaminases
hépatiques, de la lacticodéshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
Conduite à tenir :
Transfert immédiat en milieu hospitalier.
Prélever un tube de sang pour faire le
dosage plasmatique initial du paracétamol.
Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale
si possible avant la dixième heure.
Traitement symptomatique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Réservé à l’aldulte (à partir de 15 ans).
Un comprimé, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, ou éventuellement 2 comprimés en cas de douleur intense sans 6 comprimés par jour.
La posologie quotidienne maximale de paracétamol
est de 3 g.
.
Posologies particulières :
– Sujet âgé :
La posologie initiale sera diminué de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra être augmentée en fonction de la tlorérance et des besoins.
– Insuffisance rénale sévère
(clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min) :
L’intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures.Mode d’emploi :
Les prises doivent être espacées de préférence de 6 heures, et au minimum 4 heures.