PARIET 10 mg comprimés gastro-résistants

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PARIET 10 mg comprimés gastro-résistants

Introduction dans BIAM : 24/3/2000
Dernière mise à jour : 11/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES GASTRORESISTANTS

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : PARIET

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/11/1998
    2. publication JO de l’AMM 11/7/1999
    3. mise sur le marché 23/3/2000
    4. rectificatif d’AMM 6/11/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 348681-3

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC/alu
    rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 11/3/2000
    2. inscription SS 11/3/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 3
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 62.54 F

    Prix public TTC : 82.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 348684-2

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC/alu
    rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 11/3/2000
    2. inscription SS 11/3/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 3
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 118.85 F

    Prix public TTC : 153.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIULCEREUX INHIBITEUR DE LA POMPE A PROTONS (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A02B-C04.
      Mécanisme d’action :
      Le rabéprazole sodique appartient à la classe des composés antisécrétoires, dérivés des benzimidazolés, qui ne possèdent pas de propriétés anticholinergiques ou antagonistes histaminiques de type H2, mais agissent en supprimant la sécrétion d’acide gastrique par inhibition spécifique de l’enzyme H+K+ ATPase (la pompe à protons). Cet effet est dose-dépendant et conduit, quel que soit le stimulus, à une inhibition de la sécrétion basale et stimulée. Les études chez l’animal indiquent que, après son administration, le rabéprazole sodique disparaît rapidement à la fois du flux sanguin et de la muqueuse gastrique. Comme toute base faible, le rabéprazole est rapidement absorbé quelle que soit la dose et se concentre dans l’espace acide des cellules pariétales. Le rabéprazole est converti en dérivé sulfénamide actif par protonation, dérivé qui réagit avec les radicaux cystéinés disponibles au niveau de la pompe à protons.
      Activité antisécrétoire :
      Après l’administration orale d’une dose de 20 mg de rabéprazole sodique, le début de l’effet antisécrétoire se produit dans l’heure ; il est maximal en 2 à 4 heures. Vingt-trois heures après la première prise de rabéprazole sodique, l’inhibition de la sécrétion, tant basale que stimulée par l’absorption de nourriture, est respectivement de 69% et de 82%, alors que l’effet se prolonge jusqu’à 48 heures. L’activité inhibitrice du rabéprazole sodique sur la sécrétion d’acide gastrique augmente légèrement en cas d’administration quotidienne répétée, atteignant un état d’équilibre en terme d’inhibition après 3 jours. A l’arrêt du traitement, l’activité sécrétoire se normalise en 2 à 3 jours.
      Effets sur la gastrine sérique :
      Lors des études cliniques, les patients ont été traités par 10 à 20 mg de rabéprazole sodique, en prise unique quotidienne, pendant une durée allant jusqu’à 43 mois. Les taux de gastrine sérique ont augmenté durant les 2 à 8 premières semaines, reflétant l’activité inhibitrice sur la sécrétion d’acide ; ils sont restés stables au cours du traitement d’entretien. Les valeurs de gastrine sérique sont retournées aux valeurs de prétraitement, en règle générale, 1 à 2 semaines après l’arrêt du traitement.
      Des prélèvements, obtenus par biopsie d’estomac humain provenant de l’antre et du fundus chez plus de 500 patients traités par rabéprazole sodique ou comparateur sur une durée allant jusqu’à 8 semaines, n’ont pas permis de déceler de modifications histologiques des cellules ECL, du degré de gastrite, de l’incidence des atrophies gastriques, de métaplasies intestinales ou de la distribution d’infection à Helicobacter pylori. Chez plus de 250 patients, suivis pendant 36 mois en traitement continu, il n’a pas été noté de changements significatifs par rapport aux données initiales.
      Autres effets :
      Aucun effet systémique du rabéprazole sodique sur le SNC, le système cardiovasculaire ou respiratoire n’a été identifié à ce jour. Le rabéprazole sodique administré à la dose orale de 20 mg pendant 2 semaines est sans effet sur la fonction thyroïdienne, le métabolisme des hydrates de carbone, ou les taux circulants de l’hormone parathyroïdienne, du cortisol, des strogènes, de la testostérone, de la prolactine, de la cholecystokinine, de la sécrétine, du glucagon, de la FSH, de la LH, de la rénine, de l’aldostérone ou de l’hormone somatotrope.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      Pariet est un comprimé enrobé gastrorésistant, à base de rabéprazole sodique. Cette formulation est rendue nécessaire par le caractère instable du rabéprazole en milieu acide. En conséquence, l’absorption du rabéprazole ne débute qu’après que le comprimé ait quitté l’estomac. L’absorption est rapide, conduisant à une concentration plasmatique maximale en 3.5 heures environ après l’administration d’une dose de 20 mg. Entre 10 et 40 mg, la concentration plasmatique maximale (Cmax) de rabéprazole et l’aire sous la courbe (ASC) varient de façon linéaire en fonction de la dose. La biodisponibilité absolue d’une dose orale de 20 mg (par rapport à la voie intraveineuse) est de 52% environ, principalement due à une métabolisation présystémique. De plus, la biodisponibilité ne semble pas augmenter lors de l’administration répétée. Chez le volontaire sain, la demi-vie plasmatique est de 1 heure environ (0.7 à 1.5 heure), et la clairance totale est estimée à 283 ml/min +/-98. Ni l’alimentation, ni l’heure d’administration n’ont d’influence sur l’absorption du rabéprazole sodique.
      Distribution :
      Chez l’homme, le rabéprazole est lié aux protéines plasmatiques à 97% environ.
      Métabolisme/excrétion :
      Chez l’homme, les dérivés thio-éther (M1) et acide carboxylique (M6) sont les métabolites plasmatiques principaux, les dérivés sulphone (M2), déméthyl-thio-éther (M4) et le conjugué de l’acide mercapturique (M5) sont des métabolites mineurs présents à des taux plus faibles. Seul le dérivé déméthylé (M3) présente une faible activité antisécrétoire mais n’est pas retrouvé dans le plasma.
      Après l’administration d’une dose unique de 20 mg de rabéprazole sodique marqué au 14 C, le produit n’est pas retrouvé sous forme inchangée dans les urines. Environ 90% de la dose sont éliminés dans les urines, principalement sous forme de deux métabolites : un dérivé conjugué de l’acide mercapturique (M5) et un composé acide carboxylique (M6), plus deux autres métabolites non identifiés. Le reste de la dose est retrouvé dans les fèces.
      Sexe :
      Il n’existe pas de différence au niveau des paramètres pharmacocinétiques liée au sexe du patient après ajustement en fonction du poids corporel et de la taille.
      Insuffisance rénale :
      Chez des patients insuffisants rénaux en phase terminale, stabilisés, nécessitant une hémodialyse régulière (clairance à la créatinine inférieure ou égale à 5 ml/min/1.73m2), la disponibilité du rabéprazole est très similaire à celle observée chez le volontaire sain. L’ASC et la Cmax chez ces patients sont environ 35% inférieures à celles observées chez le volontaire sain. La demi-vie du rabéprazole est de 0.82 h chez le volontaire sain, de 0.95 h chez les patients sous dialyse et de 3.6 h après dialyse. La clairance de ce médicament est multipliée par 2 environ chez le patient insuffisant rénal nécessitant une hémodialyse régulière comparativement au volontaire sain.
      Insuffisance hépatique :
      Après l’administration d’une dose unique de 20 mg de rabéprazole, l’ASC est doublée et la demi-vie multipliée 2 à 3 fois chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement aux volontaires sains. Cependant, après 7 jours d’une administration quotidienne à 20 mg, l’ASC n’est multipliée que par 1.5 et la Cmax par 1.2. La demi-vie chez l’insuffisant hépatique est de 12.3 h, comparé à 2.1 h chez le volontaire sain. La réponse pharmacodynamique (contrôle de pH gastrique) dans les deux groupes est comparable au plan clinique.
      Sujet âgé :
      L’élimination du rabéprazole est très légèrement diminuée chez le sujet âgé. Après 7 jours d’une administration quotidienne à 20 mg de rabéprazole sodique, l’ASC est approximativement doublée, la Cmax est augmentée de 60% et la demi-vie d’élimination de 30% environ comparativement au volontaire sain jeune. Il n’y a cependant pas de preuve d’accumulation du rabéprazole.
      Polymorphisme CYP2C19 :
      Après 7 jours d’une administration quotidienne à 20 mg de rabéprazole sodique chez le sujet métaboliseur lent CYP2C19, l’ASC et la demi-vie d’élimination sont, respectivement, 1.9 et 1.6 fois plus importantes que celles observées chez le métaboliseur normal, alors que la Cmax n’est augmentée que de 40%.
      * Données de sécurité précliniques :
      Lors des études précliniques, des effets n’ont été observés qu’après exposition à des doses largement supérieures à celles utilisées chez l’homme. En conséquence, les effets notés chez l’animal sont négligeables au regard de la sécurité d’emploi chez l’homme.
      Les études de mutagenèse ont conduit à des résultats contradictoires. Les études sur lymphome murin ont donné des résultats positifs, mais les études sur le micronoyau in vivo et d’aberration chromosomique in vivo et in vitro ont donné des résultats négatifs. Les études de carcinogenèse n’ont pas mis en évidence de phénomènes qui puissent être préjudiciables chez l’homme.

    1. ***
      Traitement de :
      – Ulcère duodénal évolutif.
      – Ulcère gastrique évolutif bénin.
      – OEsophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-oesophagien.
      – Entretien des oesophagites par reflux gastro-oesophagien.
      – Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale, en association à une antibiothérapie adaptée.
    2. ULCERE DUODENAL
    3. ULCERE GASTRIQUE
    4. OESOPHAGITE PEPTIQUE

    1. CEPHALEE (FREQUENT)
    2. DIARRHEE (FREQUENT)
    3. NAUSEE (FREQUENT)
    4. RHINITE (PEU FREQUENT)
    5. DOULEUR ABDOMINALE (PEU FREQUENT)
    6. ASTHENIE (PEU FREQUENT)
    7. FLATULENCE (PEU FREQUENT)
    8. PHARYNGITE (PEU FREQUENT)
    9. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)
    10. DOULEUR DORSALE (PEU FREQUENT)
    11. VERTIGE (PEU FREQUENT)
    12. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (PEU FREQUENT)
    13. INFECTION (PEU FREQUENT)
    14. TOUX (PEU FREQUENT)
    15. CONSTIPATION (PEU FREQUENT)
    16. INSOMNIE (PEU FREQUENT)
    17. RASH (RARE)
    18. MALAISE (RARE)
    19. DOULEUR THORACIQUE (RARE)
    20. SECHERESSE DE LA BOUCHE (RARE)
    21. DYSPEPSIE (RARE)
    22. NERVOSITE (RARE)
    23. SOMNOLENCE (RARE)
    24. BRONCHITE (RARE)
    25. SINUSITE (RARE)
    26. FRISSON (RARE)
    27. ERUCTATION (RARE)
    28. CRAMPE (RARE)
    29. CYSTITE (RARE)
    30. DOULEUR ARTICULAIRE (RARE)
    31. FIEVRE (RARE)
    32. ANOREXIE
    33. GASTRITE (TRES RARE)
    34. POIDS(AUGMENTATION) (TRES RARE)
    35. DEPRESSION (TRES RARE)
    36. PRURIT (TRES RARE)
    37. TROUBLE DE LA VISION (TRES RARE)
    38. DYSGUEUSIE (TRES RARE)
    39. STOMATITE (TRES RARE)
    40. HYPERSUDATION (TRES RARE)
    41. LEUCOCYTOSE (TRES RARE)
    42. ERYTHEME
      Disparaît généralement après arrêt du traitement.
    43. ERUPTION CUTANEE
      Disparaît généralement après arrêt du traitement.
    44. THROMBOPENIE (RARE)
    45. NEUTROPENIE (RARE)
    46. LEUCOPENIE (RARE)
    47. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)

    1. EXAMENS PRELIMINAIRES
      La réponse clinique au traitement symptomatique que constitue le rabéprazole sodique ne préjuge pas de la présence de pathologie maligne de l’estomac ou de l’sophage ; en conséquence, la possibilité de malignité des lésions doit être exclue avant le début du traitement par Pariet 10 mg comprimé gastro-résistant.
    2. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      Une surveillance régulière doit être exercée lors du traitement à long terme (particulièrement chez les sujets traités pendant plus d’un an).
    3. ENFANT
      L’utilisation de Pariet 10 mg comprimé gastrorésistant, n’est pas recommandée chez l’enfant, en l’absence d’étude chez ces patients.
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Les études chez les sujets ayant une insuffisance hépatique légère à modérée n’ont pas révélé d’effets secondaires graves en relation avec le médicament, comparativement à des sujets sains de même âge et de même sexe. Cependant, en l’absence de données cliniques sur l’utilisation de Pariet 10 mg comprimé gastrorésistant, chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère, l’attention du prescripteur doit être attirée lors de l’instauration du traitement Pariet 10 mg comprimé gastro-résistant chez ces patients.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Du fait de ses propriétés pharmacodynamiques et de son profil d’effets secondaires, il est improbable que Pariet 10 mg comprimé gastro-résistant puisse modifier l’aptitude à la conduite automobile ou à l’utilisation de machines. Cependant, si l’attention du patient est réduite du fait d’une somnolence, il est recommandé d’éviter la conduite automobile ou l’utilisation de machines complexes.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité connue au rabéprazole sodique, aux dérivés benzimidazolés ou à l’un des composants de ce médicament.
    2. GROSSESSE
      Il n’existe pas de données relatives à la sécurité d’emploi du rabéprazole lors de la grossesse.
      Les études de reproduction chez le rat et chez le lapin n’ont apporté aucune preuve de diminution de la fertilité ou de risque pour le foetus attribuable au rabéprazole sodique, en dépit d’un faible passage ftoplacentaire chez le rat.
      Pariet 10 mg comprimé gastro-résistant est contre-indiqué au cours de la grossesse.
    3. ALLAITEMENT
      L’excrétion dans le lait maternel du rabéprazole sodique n’est pas documentée. Il n’y a pas d’étude chez la femme allaitante. Le rabéprazole sodique passe dans le lait chez le rat. En conséquence, Pariet 10 mg comprimé gastro-résistant ne doit pas être utilisé au cours de l’allaitement.

    Traitement

    Aucun cas de surdosage volontaire n’a été signalé à ce jour. Des doses allant jusqu’à 80 mg/j ont été bien tolérées. Il n’existe pas d’antidote spécifique connu. Le rabéprazole sodique est fortement lié aux protéines plasmatiques et donc n’est pas
    aisément dialysable. En cas de surdosage, le traitement sera symptomatique et visera à préserver les fonctions vitales.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adulte, sujet âgé :
    * Ulcère duodénal évolutif, ulcère gastrique évolutif :
    La dose quotidienne recommandée est de 20 mg par jour, en une prise, le matin.
    La guérison est obtenue chez la plupart des patients souffrant d’ulcère
    duodénal évolutif après 4 semaines de traitement. Chez certains patients, il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 4 semaines supplémentaires pour une guérison complète.
    La guérison est obtenue chez la plupart des patients souffrant
    d’ulcère gastrique évolutif bénin après 6 semaines de traitement. Chez certains patients, il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 6 semaines supplémentaires pour une guérison complète.
    * Oesophagite érosive ou ulcérative par reflux
    gastro-oesophagien :
    La dose quotidienne recommandée est de 20 mg par jour, en une prise, le matin, pendant 4 à 8 semaines.
    * Traitement d’entretien de l’oesophagite par reflux gastro-oesophagien :
    Lors du traitement à long terme, la dose d’entretien
    est de 20 mg ou de 10 mg par jour, en une prise, le matin, en fonction de la réponse du patient.
    * Eradication de Helicobacter pylori :
    Le schéma posologique suivant administré pendant 7 jours est recommandé.
    – 2 comprimés de Pariet 10 mg 2 fois par
    jour associé à clarithromycine 500 mg 2 fois par jour et à amoxicilline 1 g 2 fois par jour.
    .
    Posologies particulières :
    – Insuffisant rénal et hépatique :
    Il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie chez le sujet présentant une insuffisance rénale
    ou hépatique.
    – Sujet souffrant d’insuffisance hépatique sévère :
    Les études chez les sujets ayant une insuffisance hépatique légère à modérée n’ont pas révélé d’effets secondaires graves en relation avec le médicament, comparativement à des sujets
    sains de même âge et de même sexe. Cependant, en l’absence de données cliniques sur l’utilisation de Pariet, comprimé gastrorésistant, chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère, l’attention du prescripteur doit être attirée lors de
    l’instauration du traitement chez ces patients.
    – Enfant:
    L’utilisation de Pariet 10 mg comprimé gastrorésistant, n’est pas recommandée chez l’enfant, en l’absence d’étude chez ces patients.
    .
    Mode d’emploi :
    Dans les indications où Pariet est
    administré en une prise par jour, Pariet doit être absorbé le matin avant le petit déjeuner. Bien que ni l’heure de la prise, ni l’alimentation n’aient une influence sur l’activité du rabéprazole sodique, ce schéma thérapeutique facilite
    l’observance.
    Dans le traitement d’éradication de Helicobacter pylori, Pariet associé à la bithérapie antibiotique doit être administré en 2 prises par jour (matin et soir).
    Les patients doivent être avertis que les comprimés Pariet 10 mg, comprimés
    gastro-résistants ne doivent pas être mâchés ou croqués, mais doivent être avalés entiers.


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