HESTERIL 6 pour cent solution pour perfusion en poche (Hôp)

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HESTERIL 6 pour cent solution pour perfusion en poche (Hôp)

Introduction dans BIAM : 13/4/2000
Dernière mise à jour : 13/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : FRESENIUS France

    Produit(s) : HESTERIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/7/1995
    2. publication JO de l’AMM 27/10/1995
    3. mise sur le marché 1/11/1995
    4. rectificatif d’AMM 9/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 351414-2

    1
    poche(s)
    500
    ml
    PVC

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/11/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. SUBSTITUT DU PLASMA (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B05A-A07
      Substituts du plasma et fractions protéiques plasmatiques/amidon (B05AA07 ; B : sang et organes hématopoïétiques).
      Hesteril 6 % est une solution de remplissage vasculaire contenant 6 % d’hydroxyéthylamidon peu substitué en solution isotonique.
      Son poids moléculaire moyen est de 240 000 daltons et le poids moyen des particules osmotiquement actives (poids moléculaire moyen en nombre) est proche de celui de l’albumine (63 000 daltons).
      La structure de la molécule mère, l’amylopectine, est proche de celle du glycogène. La fixation de radicaux hydroxyéthyl permet de retarder l’hydrolyse intravasculaire de l’amylopectine par les alpha-amylases plasmatiques et définit ainsi son degré de substitution molaire ou taux de substitution molaire (TSM) qui est le rapport molaire des radicaux hydroxyéthyl sur les molécules de glucose (TSM = 0,43 – 0,55).
      La durée de l’expansion volémique est conditionnée par le poids moléculaire et le degré de substitution molaire. L’hydrolyse intravasculaire des polymères d’hydroxyéthylamidon libère progressivement des molécules exerçant à leur tour un pouvoir oncotique avant d’être éliminées.
      L’injection de 500 ml de Hesteril 6 % en 30 minutes chez le sujet non hypovolémique a entraîné une expansion volémique par rapport au volume perfusé de :
      – 133 % au bout de 15 minutes,
      – 104 % à la 3 e heure (effet iso-oncotique).
      la perfusion de Hesteril 6 %, chez le sujet hypovolémique, restaure la masse sanguine efficace et améliore :
      – les paramètres hémodynamiques (pression artérielle, pressions de remplissage droite et gauche),
      – les paramètres cardiaques et rhéologiques (débit et travail cardiaque, index d’éjection systolique),
      – la diurèse horaire.
      Dans tous les cas, en l’absence d’insuffisance rénale antérieure, la conservation d’une volémie efficace préserve la fonction rénale avec maintien de la diurèse, élévation de la natriurèse et conservation de la clairance de la créatinine endogène.
      Propriétés Pharmacocinétiques
      L’hydroxyéthylamidon subit une dégradation enzymatique par les alpha-amylases, d’autant plus difficile que le taux de substitution molaire est élevé. Elle aboutit à la formation d’oligosaccharides et de polysaccharides. La dégradation en glucose est faible, initiale et transitoire.
      La demi-vie d’élimination plasmatique se situe entre 3 et 5 heures.
      Les produits de dégradation sont éliminés par voie rénale : 50 % de la dose administrée se retrouvent dans les urines en moins de 24 heures.

      Sécurité préclinique
      Les études qui ont été réalisées chez l’animal normovolémique n’ont pas permis d’obtenir une dose toxique, le facteur limitant étant la quantité de liquide administré.
      Au cours des études de toxicité subchronique, l’administration d’une dose de 2 à 4 g/kg, voisine de la dose thérapeutique, a permis d’observer :
      Un allongement significatif et dosedépendant du temps de Quick.
      Une baisse dose-dépendante du taux d’hémoglobine, hématocrite et globules rouges.
      Une augmentation du poids des reins, du foie et du coeur.
      Une vacuolisation des cellules du SRE de différents organes.
      Ces altérations sont réversibles 15 jours après l’arrêt de l’application, à l’exception des vacuolisations des cellules hépatiques.
      Les études chez l’animal ont mis en évidence des effets embryotoxiques et tératogènes lorsque des injections répétées et hypervolémiques ont été administrées.
      Ces effets sont plus vraisemblablement dus à la surcharge circulatoire qu’à la substance active elle-même.

    1. ***
      – Traitement des défaillances circulatoires aiguës lors des états de choc hypovolémique, hémorragique, toxi-infectieux, traumatique, ou au cours des brûlures étendues.
      – Hémodilution normovolémique.

    1. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Réactions anaphylactoïdes pouvant aller d’un simple érythème cutané jusqu’à l’apparition de désordres circulatoires, état de choc, bronchospasme et arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
      – En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré :
      – antihistaminiques en cas d’allergie cutanée ;
      – antihistaminiques et corticoïdes en cas de tachycardie, chute de la pression artérielle, nausées, vomissements.
      En cas de choc, bronchospasme, spasmes utérins, les procédures de réanimation appropriées consistent en l’administration d’adrénaline, de corticoïdes.
      En cas d’arrêt cardiaque, les procédures de réanimation appropriées sont la ventilation, le massage cardiaque, une perfusion d’une solution d’albumine à 4 %.
    2. ERYTHEME CUTANE
      En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré.
    3. TROUBLE CIRCULATOIRE PERIPHERIQUE
      En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré.
    4. CHOC
      En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré.
      En cas de choc, les procédures de réanimation appropriées consistent en l’administration d’adrénaline, de corticoïdes.
    5. BRONCHOSPASME
      En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré.
      En cas de bronchospasme, les procédures de réanimation appropriées consistent en l’administration d’adrénaline, de corticoïdes.
    6. ARRET CARDIAQUE
      En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré.
      En cas d’arrêt cardiaque, les procédures de réanimation appropriées sont la ventilation, le massage cardiaque, une perfusion d’une solution d’albumine à 4 %.
    7. APNEE
      Arrêt respiratoire.
      En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré.
    8. PRURIT (RARE)
      De rares cas de démangeaisons ont été signalés.
      En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré.
    9. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      – En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré : antihistaminiques en cas d’allergie cutanée.
    10. TACHYCARDIE
      – En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré : antihistaminiques et corticoïdes en cas de tachycardie.
    11. HYPOTENSION ARTERIELLE
      – En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré : antihistaminiques et corticoïdes en cas de chute de la pression artérielle.
    12. NAUSEE
      – En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré : antihistaminiques et corticoïdes en cas de nausées.
    13. VOMISSEMENT
      – En cas de réaction d’intolérance, la perfusion sera immédiatement arrêtée et un traitement approprié sera administré : antihistaminiques et corticoïdes en cas de vomissements.
    14. CONTRACTION UTERINE
      En cas de spasmes utérins, les procédures de réanimation appropriées consistent en l’administration d’adrénaline, de corticoïdes.
    15. TROUBLE DE LA COAGULATION
      Des troubles de l’hémostase à type de maladie de Willebrand, se traduisant par un allongement du TCA, du temps de saignement et une diminution des taux du complexe VIIIc/vWF, ont été mis en évidence avec d’autres hydroxyéthylamidons de même poids moléculaire, en particulier en cas de traitement de durée supérieure à 24 heures et/ou d’une dose cumulée supérieure à 80 ml/kg.
    16. TROUBLE HEPATIQUE
      Un dysfonctionnement hépatique (initialement traduit par une altération de l’état général) et/ou l’apparition ou l’aggravation d’une hypertension portale ont été rapportés lors de l’utilisation itérative et prolongée d’un hydroxyéthylamidon de même poids moléculaire mais plus substitué.
    17. HYPERTENSION PORTALE
      Un dysfonctionnement hépatique (initialement traduit par une altération de l’état général) et/ou l’apparition ou l’aggravation d’une hypertension portale ont été rapportés lors de l’utilisation itérative et prolongée d’un hydroxyéthylamidon de même poids moléculaire mais plus substitué.
    18. AMYLASEMIE(AUGMENTATION)
      Une augmentation transitoire de l’amylasémie est habituelle. Elle résulte de la formation d’un complexe entre le produit et l’amylase dont l’élimination est retardée.

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Perfuser lentement les premiers millilitres de solution afin de déceler toute réaction d’hypersensibilité.

      Précautions d’emploi de la poche :
      ne pas utiliser de prise d’air ;
      éliminer tout récipient endommagé ou partiellement utilisé ;
      purger le système de perfusion afin de ne pas laisser passer d’air.

    2. SURVEILLANCE CLINIQUE
      Le malade doit être surveillé attentivement lors de la perfusion car, comme avec tous les substituts colloïdaux, il existe un risque de réactions anaphylactoïdes, dont le mécanisme pathogénique est inconnu à ce jour.
      Cependant, l’administration des hydroxyéthylamidons chez l’homme ne fait pas apparaître d’anticorps spécifiques.
      L’apparition de tout signe anormal, tels que frissons, urticaire, érythème, rougeur subite de la face et chute de la pression artérielle dans les premières minutes du traitement, doit faire arrêter immédiatement la perfusion.
    3. EXAMENS PRELIMINAIRES
      Lorsque cette solution est administrée en urgence chez des malades dont on ne connaît pas le groupe sanguin, le prélèvement destiné à la détermination du groupe ainsi qu’à la détermination des agglutinines irrégulières doit être effectué au préalable (risque de faux positifs).
    4. HEMOSTASE
      Chez les patients dont le bilan de l’hémostase est normal, aucune tendance accrue aux hémorragies n’a été rapportée à la posologie de 20 ml/kg/24 heures.
    5. DILUTION DES FACTEURS DE LA COAGULATION
      Comme avec tous les substituts colloïdaux, il existe une dilution des facteurs de coagulation. On observe, notamment, des modifications de l’activité biologique du facteur VIII. Celles-ci sont temporaires, réversibles et sans traduction clinique chez le sujet normal
    6. SURVEILLANCE DE L’HEMOSTASE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      En cas de traitement d’une durée supérieure à 4 jours et d’une dose cumulée supérieure à 80 ml/kg, la surveillance régulière de l’hémostase est impérative par une mesure du TCA et éventuellement du facteur VIIIc afin de dépister une maladie de Willebrand. La surveillance sera renforcée chez les patients recevant un traitement pouvant retentir sur l’hémostase (AINS, anticoagulants, valproate de sodium…) et chez les patients de groupe sanguin O (dont les valeurs du complexe VIII/vWF sont spontanément plus faibles que celles des sujets des autres groupes sanguins).

    7. ADMINISTRATION PROLONGEE
      L’administration itérative et prolongée expose à un risque d’accumulation d’hydroxyéthylamidon dans le foie (effet observé avec un amidon de même masse moléculaire mais de TSM = 0,6), principalement dans les cellules du système macrophagique (cellules de Küpffer). Cette accumulation peut s’accompagner d’une altération de l’état général, d’un dysfonctionnement hépatique et/ou de l’apparition ou de l’aggravation d’une hypertension portale. Cet effet est particulièrement grave chez les patients porteurs d’une hépatopathie chronique. La sécurité d’emploi, notamment en ce qui concerne le risque d’accumulation, n’a pas été établie au-delà de 8 jours.
    8. TRAITEMENTS REPETES
      La pratique d’administrations répétées, comme elle a pu être faite lors de l’utilisation en hémodilution en neurochirurgie, en ophtalmologie, en ORL (chirurgie de la surdité), favorise la survenue de tels accidents (hémorragies et/ou insuffisance hépatique).
    9. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Une attention particulière ainsi qu’une éventuelle réduction de la dose sont requises.
    10. OEDEME PULMONAIRE
      Une attention particulière ainsi qu’une éventuelle réduction de la dose sont requises.
    11. RISQUE DE SURCHARGE CARDIO-VASCULAIRE
      Une attention particulière ainsi qu’une éventuelle réduction de la dose sont requises lorsqu’il existe un risque de surcharge cardio-vasculaire.
    12. ATTEINTE RENALE
      Une attention particulière ainsi qu’une éventuelle réduction de la dose sont requises en cas de fonction rénale altérée, comme pour tout produit à élimination urinaire.
    13. SUJET AGE
      Une attention particulière ainsi qu’une éventuelle réduction de la dose sont requises chez les sujets âgés hypovolémiques (des cas d’insuffisance rénale aiguës ayant été observés en présence d’hydroxyéthylamidon).

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité connue aux hydroxyéthylamidons.
    2. SURCHARGE CIRCULATOIRE
    3. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      Patients insuffisants rénaux chroniques en cours d’hémodialyse.
    4. TROUBLES DE L’HEMOSTASE
      Constitutionnels ou acquis.
    5. HEMOPHILIE
    6. MALADIE DE WILLEBRAND
      Connue ou suspectée.
    7. GROSSESSE(FIN)
      Ce produit ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte en fin de grossesse.
      En particulier, lors de l’accouchement avec analgésie ou anesthésie péridurale, ne pas utiliser à titre préventif en raison d’un risque mortel ou de séquelles neurologiques graves pour l’enfant.
      En effet, par analogie avec des accidents signalés avec d’autres solutions de remplissage, il existe un risque de souffrance foetale aiguë en cas de réaction anaphylactique ou anaphylactoïde maternelle.
    8. ALLAITEMENT (relative)
      En l’absence d’étude spécifique, il n’est pas conseillé d’utiliser ce produit pendant l’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DE LA COAGULATION
    2. HEMATOCRITE(DIMINUTION)

    Traitement

    Des doses supérieures à celles recommandées peuvent avoir une influence sur la coagulation, l’hématocrite peut être significativement abaissé ainsi que le taux de protéines plasmatiques.
    En cas de surdosage, arrêter la perfusion et administrer un
    diurétique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    La posologie est fonction de l’importance de l’hypovolémie, de l’âge, du poids du malade ainsi que de l’état hémodynamique du patient.
    La dose d’hydroxyéthylamidon à administrer ne doit pas dépasser 33 ml/kg/24 heures (2 g/kg/jour) soit 2 500
    ml pour un patient de 75 kg.
    Mode d’administration :
    Voie intraveineuse stricte.
    La quantité et le débit de perfusion dépendent de l’intensité de la déperdition volémique et doivent être adaptés à l’état clinique et cardiovasculaire du patient.
    Par
    sécurité, perfuser lentement les 10-20 premiers millilitres de solution afin de déceler toute éventuelle réaction anaphylactoïde.
    Une surveillance tensionnelle et éventuellement hémodynamique sera effectuée afin d’éviter tout risque de surcharge
    vasculaire.


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