CIFLOX 400 mg/200 ml solution injectable pour perfusion IV (Hôp)

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CIFLOX 400 mg/200 ml solution injectable pour perfusion IV (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/9/2000
Dernière mise à jour : 7/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER PHARMA

    Produit(s) : CIFLOX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/10/1996
    2. publication JO de l’AMM 26/2/1997
    3. mise sur le marché 15/3/1999
    4. rectificatif d’AMM 15/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560021-3

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/4/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : Flacon de 250 ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 300 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 200
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBACTERIEN VOIE GENERALE (FLUOROQUINOLONE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01M-A02.
      La ciprofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des fluoroquinolones. Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l’ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l’ADN chromosomique bactérien.
      Le spectre antibactérien de la ciprofloxacine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
      E. coli, K. oxytoca, P. vulgaris, M. morganii, Salmonella, Shigella, Yersinia, H. influenzae, M. catarrhalis, Neisseria, B. pertussis, Campylobacter, Vibrio, Pasteurella,
      Staphylocoques méticilline-sensibles,
      M. hominis, Legionella, P. acnes, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      Streptocoques dont S. pneumoniae, Corynebactéries, M. pneumoniae.
      3 / Espèces résistantes (CMI > 2 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      Entérocoques, Staphylocoques méticilline-résistants,
      L. monocytogenes, Nocardia,
      A. baumanii, U. urealyticum,
      Bactéries anaérobies à l’exception de P. acnes et de Mobiluncus.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      E. cloacae, C. freundii, K. pneumoniae, P. mirabilis, Providencia, Serratia, P. aeruginosa.
      5 / Mycobactéries atypiques : la ciprofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : M. fortuitum, moindre sur M. kansasii et encore moindre sur M. avium.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Taux sériques : La pharmacocinétique de la ciprofloxacine est linéaire aux doses de 200 à 400 mg administrées en intraveineuse, et aux doses orales de 500 mg et 750 mg. A raison de 2 administrations quotidiennes de ciprofloxacine, un niveau d’équilibre s’établit en 2 ou 3 jours.
      Les principaux paramètres pharmacocinétiques de la ciprofloxacine à l’état d’équilibre sont les suivants :
      par voie intraveineuse :
      – les Cmax observées, après administrations de doses de 200 mg x 2/jour, de 400 mg x 2/jour, de 400 mg x 3/jour, sont respectivement de 2 à 3 mg/l, de 4 à 5 mg/l, et de 4 à 6 mg/l ;
      – les Cmin observées aux mêmes doses sont respectivement de 0.11 mg/l, de 0.25 mg/l et de 0.55 à 0.70 mg/l ;
      – les Cmax, les Cmin et les aires sous courbe sont proportionnelles à la dose perfusée ;
      – les Cmin et les ratios d’accumulation sont fonction du rythme d’administration, 2 ou 3 perfusions par 24 heures ;
      par voie orale :
      – les Cmax observées, après administrations de doses de 500 mg x 2/jour et de 750 mg x 2/jour, sont respectivement de 3 mg/l et de 4.3 mg/l ;
      – les Cmin observées aux mêmes doses sont respectivement de 0.34 mg/l et de 0.48 mg/l.
      La comparaison des concentrations plasmatiques de ciprofloxacine à l’équilibre, après administrations répétées par voie intraveineuse et orale, montre que la posologie de 400 mg/12 h en perfusion intraveineuse de 1 heure et la posologie de 500 mg/12 h par voie orale sont bioéquivalentes, de même que les posologies de 400 mg/8 h en perfusion intraveineuse de 1 heure et de 750 mg/12 h par voie orale. Ces résultats sont en rapport avec une biodisponibilité absolue de la voie orale de 80%.
      Distribution : La fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 40%.
      Le volume de distribution est d’environ 2 à 3 litres/kg.
      Après administration intraveineuse, des concentrations tissulaires élevées sont retrouvées dans de nombreux tissus.
      En particulier, après une administration unique de 400 mg IV, les concentrations dans le parenchyme pulmonaire et la muqueuse bronchique sont respectivement 3 à 8 fois et 2 à 5 fois plus élevées que les concentrations sériques concomitantes.
      Des concentrations moins élevées sont mesurées dans les amygdales, l’os, le liquide articulaire, les tissus de la sphère gynécologique, les tissus musculaires et cutanés, la graisse et le liquide interstitiel (notamment le liquide d’ascite).
      De faibles concentrations sont mesurées dans le LCR, l’humeur aqueuse et le corps vitré.
      Biotransformation : La biotransformation hépatique de la ciprofloxacine donne environ 14% de métabolites.
      ‰limination : L’élimination de la ciprofloxacine est mixte : la voie d’élimination la plus importante est la voie rénale.
      Chez le sujet normorénal, la demi-vie d’élimination est d’environ 4 à 6 h, indépendante de la dose, et les clairances totale et rénale sont respectivement de 600 à 700 et de 300 à 450 ml/min.
      Il n’y a pas d’accumulation de la ciprofloxacine et de ses métabolites.
      Les concentrations de ciprofloxacine dans la bile sont élevées ; la quantité éliminée par cette voie est inférieure ou égale à 2% de la dose, sous forme de produit inchangé et de métabolites.
      L’élimination urinaire s’effectue par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire. Les concentrations urinaires de ciprofloxacine pour une posologie de 400 mg/12 h sont élevées et doubles de celles rapportées à la posologie de 200 mg.
      Pharmacocinétique chez les patients à risque :
      – Chez l’insuffisant rénal : on observe une réduction de l’élimination, liée à la diminution de la clairance de la créatinine, justifiant une adaptation de la posologie.
      La ciprofloxacine est peu éliminée par l’hémodialyse et la dialyse péritonéale.
      – Chez l’insuffisant hépatique : la pharmacocinétique de la ciprofloxacine est peu modifiée dans l’insuffisance hépatique légère à modérée.
      – Chez l’insuffisant hépatique avec ascite : l’ascite peut constituer un troisième compartiment dans lequel le Tmax est retardé par rapport au compartiment sanguin et duquel l’élimination est plus lente ; on observe donc une diminution de la clairance, avec allongement de la demi-vie d’élimination, justifiant notamment chez ces sujets une adaptation de la posologie.
      – Chez le sujet âgé : les concentrations plasmatiques de ciprofloxacine à la posologie de 400 mg/8 h sont plus élevées chez le sujet âgé que chez le sujet jeune, mais ne justifient pas d’adaptation posologique, lorsque la fonction rénale est normale.
      – Chez les patients recevant une alimentation par sonde gastrique : la forme comprimé de ciprofloxacine peut être administrée par cette voie, après broyage, à jeun ou au cours d’une alimentation entérale, sans modification de la biodisponibilité par rapport à la forme comprimé intacte.
      * Données de sécurité précliniques :
      Toxicité aiguë : Après administration intraveineuse, les valeurs de la DL 50 sont de l’ordre de 250 à 300 mg/kg, selon l’espèce animale. Les données obtenues après administration par voie orale (DL 50 de l’ordre de 5 g/kg) ont montré que la ciprofloxacine a une toxicité aiguë très faible.
      Toxicité par administrations réitérées : La toxicité par administrations réitérées par voie parentérale a été étudiée chez le rat et chez le singe jusqu’à des doses respectivement de 80 mg/kg/jour et de 30 mg/kg/jour sur 4 semaines ; chez le rat et le singe jusqu’à des doses respectivement de 50 mg/kg/jour et de 18 mg/kg/jour sur 13 semaines ; chez le singe jusqu’à des doses de 20 mg/kg/jour sur 26 semaines.
      Dans toutes ces études, le rein a été identifié comme l’organe cible. Des modifications typiques de certains tubules rénaux, provoquées par la présence de précipités cristalloïdes, ont été observées dans les groupes d’animaux recevant les doses les plus élevées. Ces atteintes ne doivent pas être interprétées comme un effet toxique direct de la ciprofloxacine, mais plutôt comme une réaction inflammatoire secondaire à la précipitation de complexes cristalloïdes dans le système tubulaire rénal.
      Génotoxicité et cancérogenèse :
      Aucun potentiel génotoxique (tests de mutation génique et clastogenèse) n’a été révélé. Des études de carcinogenèse jusqu’à 2 ans, réalisées chez la souris et le rat, ont conduit à des résultats négatifs.
      ‰tudes de reproduction : Aucun effet délétère sur les femelles gestantes, ni aucune embryotoxicité ni tératogénicité n’ont été observés chez les espèces étudiées.
      Etudes de tolérance spécifique :
      – Tolérance rénale :
      La ciprofloxacine est peu soluble dans un milieu neutre ou alcalin. A la différence de l’urine humaine, celle des animaux utilisés (rat, singe) crée des conditions de pH alcalin, ce qui explique la présence de cristaux. Ainsi, la formation de cristaux observée dans les essais sur l’animal intervient dans des conditions maximalisées de doses et spécifiques de pH. De telles observations chez l’homme ne peuvent être attendues.
      Le degré de cristalliurie est fonction de la dose de ciprofloxacine administrée, de la valeur du pH et de la vitesse de perfusion par voie veineuse, une perfusion lente de ciprofloxacine réduisant le risque de cristalliurie par rapport à une injection rapide.
      – Tolérance articulaire :
      La ciprofloxacine, comme les autres inhibiteurs de la gyrase, peut provoquer des lésions des cartilages articulaires de jeunes animaux (rat, chien).
      Dans des études réalisées avec des animaux adultes (rat, chien), aucune dégénérescence des cartilages articulaires n’a été rapportée.
      – Tolérance oculaire :
      Aucune survenue de cataracte n’a été rapportée dans les études de toxicologie.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la ciprofloxacine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Les indications sont réservées au secteur hospitalier et limitées chez l’adulte :
      – aux infections sévères à bacilles Gram négatif et à staphylocoques sensibles dans leur manifestations :
      * respiratoires,
      * O.R.L.,
      * rénales et urogénitales, y compris prostatiques,
      * pelviennes et gynécologiques,
      * osseuses et articulaires,
      * intestinales et hépatobiliaires,
      * cutanées.
      – aux septicémies à bacilles à Gram négatif uniquement,
      – aux péritonites post-opératoires à germes à Gram négatif sensibles lorsque les germes anaérobies ne paraissent pas impliqués.
      Chez l’enfant à partir de 5 ans atteint de mucoviscidose, dans des cas exceptionnels, après en avoir examiné le rapport bénéfice-risque, traitement des suppurations bronchiques microbiologiquement documentées à Pseudomonas aéruginosa.
      Les streptocoques et pneumocoques n’étant que modérément sensibles à la ciprofloxacine, le produit ne doit pas être prescrit en première intention lorsque ce germe est suspecté.
      Au cours du traitement d’infections à pseudomonas aeruginosa et à Staphylocoques auréus, l’émergence de mutants résistants a été décrite et justifie l’association à un autre antibiotique.
      Une surveillance microbiologique à la recherche d’une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas d’échec.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.s
      Au cours du traitement d’infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l’émergence de mutants résistants a été décrite et justifie l’association à un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d’une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas d’échec.
    2. INFECTION A GERMES GRAM NEGATIF
    3. INFECTION A STAPHYLOCOQUES
    4. SEPTICEMIE A BACILLES GRAM NEGATIF
    5. PERITONITE BACTERIENNE

    1. PESANTEUR EPIGASTRIQUE
    2. DOULEUR ABDOMINALE
    3. ANOREXIE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. DIARRHEE
    7. METEORISME
    8. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    9. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
    10. PURPURA VASCULAIRE (RARE)
    11. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    12. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    13. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    14. REACTION AU POINT D’INJECTION
    15. DOULEUR MUSCULAIRE
    16. DOULEUR ARTICULAIRE
    17. TENDINITE (RARE)
      Pouvant survenir dès les premières 48 heures de traitement et devenir bilatérale.
    18. RUPTURE DE TENDON (RARE)
      Du tendon d’Achille.
      Pouvant survenir dès les premières 48 heures de traitement et devenir bilatérale.
    19. ARTHROPATHIE
    20. CRISE CONVULSIVE
    21. CONFUSION MENTALE
    22. HALLUCINATION
    23. CEPHALEE
    24. SENSATION DE VERTIGE
    25. ASTHENIE
    26. TROUBLE DE LA VISION
    27. INSOMNIE
    28. PARESTHESIE
    29. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
    30. MYASTHENIE(AGGRAVATION)
    31. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Des cas d’insuffisance rénale aiguë réversible par néphropathie tubulo-interstitielle ont été rapportés notamment chez le sujet âgé.

    32. URTICAIRE
      Manifestation allergique.
    33. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Manifestation allergique.
    34. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Manifestation allergique.
    35. LEUCOPENIE (RARE)
    36. THROMBOPENIE (RARE)
    37. EOSINOPHILIE (RARE)
    38. ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)
    39. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
    40. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (RARE)
    41. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
    42. HEPATITE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      – Photosensibilisation :

      Eviter l’exposition au soleil et aux rayonnements U.V. pendant le traitement, en raison du risque de photosensibilisation.

      – Risque de rupture du talon d’Achille :

      Les tendinites, rarement observées, peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le talon d’Achille, pour laquelle la corticothérapie au long cours semble être un facteur favorisant.

      Le risque de survenue d’une arthropathie est à surveiller, plus particulièrement chez l’enfant.
      – Négativation des examens bactériologiques :

      L’activité de la ciprofloxacine sur Mycobacterium tuberculosi pourrait entraîner la négativation des examens bactériologiques.

      – Risque de cristalliurie :

      Risque de cristalliurie en présence d’urine à pH neutre ou alcalin.

      – Souches résistantes :

      Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d’infections nocosomiales, notamment parmi les staphylocoques et les pseudomonas.
    2. TENDINITES
      L’apparition de signes de tendinite demande donc un arrêt du traitement, la mise au repos des deux tendons d’Achille par une contention appropriée ou des talonnettes et un avis en milieu spécialisé.
    3. ANTECEDENTS CONVULSIFS
      La ciprofloxacine doit être utilisée avec prudence chez les malades ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs prédisposant à la survenue de convulsions.
    4. MYASTHENIE
      A utiliser avec prudence.
    5. REGIME DESODE
      Teneur en sodium : 708 mg/200 ml, soit 30.8 mEq.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Comme lors de tout traitement susceptible d’entraîner des manifestations neurologiques, il convient d’avertir de ce risque potentiel les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

    1. TENDINOPATHIE (ANTECEDENT)
      Antécédents de tendinopathie avec une fluoroquinolone.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX QUINOLONES
      Hypersensibilité à la ciprofloxacine ou à un produit de la famille des quinolones.
    3. ENFANT
      Jusqu’à la fin de la période de croissance, en raison d’une toxicité articulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthropathies sévères touchant électivement les grosses articulations.
    4. ALLAITEMENT
      L’administration de ce médicament fait contre-indiquer l’allaitement, en raison du passage des fluoroquinolones dans le lait maternel et du risque articulaire.
    5. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
      Chez la femme enceinte, toutefois, l’utilisation de la ciprofloxacine sur des effectifs limités n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études épidémiologiques sont nécessaires pour vérifier l’absence de risque.
      Par ailleurs, en pédiatrie, on constate des atteintes articulaires avec certaines quinolones, en cas d’administrations post-natales.
      En conséquence, le risque articulaire consécutif aux administrations post-natales fait déconseiller l’utilisation des fluoroquinolones pendant la grossesse. Toutefois, la découverte d’une grossesse exposée à cette classe d’antibiotiques n’en justifie pas l’interruption.

    Signes de l’intoxication :

    1. INSUFFISANCE RENALE AIGUE

    Traitement

    Des cas d’insuffisance rénale aiguë réversible ont été rapportés en cas d’ingestion volontaire massive (tentative d’autolyse).
    En dehors des mesures d’urgence habituelle, il est recommandé de surveiller la fonction rénale. Un faible pourcentage de
    ciprofloxacine (<10%) est extrait par hémodialyse et dialyse péritonéale.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Chez l’adulte ayant une fonction rénale normale :
    La posologie recommandée est de 200 mg 2 à 3 fois par jour. Elle peut être portée à 400 mg 2 à 3 fois par jour, selon la sévérité de l’infection en particulier dans les infections
    mettant le pronostic vital en jeu (pneumopathies nocosomiales, septicémies…), et la sensibilité du germe en cause (notamment Pseudomonas sp), en association avec un autre antibiotique.
    – Chez l’insuffisant rénal :
    La posologie doit être adaptée en
    fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
    * clairance de la créatinine supérieure à 60 ml/min/1.73 m2 et une créatininémie inférieure à 124 micromoles/litre :
    . pour les indications nécessitant une posologie de 200 mg 2 à 3 fois
    par jour chez le sujet normorénal : la dose quotidienne maximale en intraveineuse est de 3 fois 200 mg par jour,
    . pour les indications nécessitant une posologie de 400 mg 2 à 3 fois par jour chez le sujet normorénal : la dose quotidienne maximale en
    intraveineuse est de 3 fois 400 mg par jour.
    * clairance de la créatinine comprise entre 31 et 60 ml/min/1.73 m2 et une créatininémie comprise entre 124 et 168 micromoles/litre :
    . pour les indications nécessitant une posologie de 200 mg 2 à 3 fois par
    jour chez le sujet normorénal : la dose quotidienne maximale en intraveineuse est de 2 fois 200 mg par jour,
    . pour les indications nécessitant une posologie de 400 mg 2 à 3 fois par jour chez le sujet normorénal : la dose quotidienne maximale en
    intraveineuse est de 2 fois 400 mg par jour.
    * clairance de la créatinine inférieure ou égale à 30 ml/min/1.73 m2 et une créatininémie supérieure à 169 micromoles/litre :
    . pour les indications nécessitant une posologie de 200 mg 2 à 3 fois par jour
    chez le sujet normorénal : la dose quotidienne maximale en intraveineuse est d’une fois 200 mg par jour,
    . pour les indications nécessitant une posologie de 400 mg 2 à 3 fois par jour chez le sujet normorénal : la dose quotidienne maximale en
    intraveineuse est d’une fois 400 mg par jour.
    Chez les malades sous hémodialyse ou sous dialyse péritonéale continue ambulatoire, l’adaptation posologique est identique à celle recommandée lorsque la clairance de la créatinine est égale ou inférieure à
    30 ml/min/1.73 m2, soit 400 mg en une seule perfusion quotidienne.
    – Chez l’insuffisant hépatique avec ascite :
    La posologie maximale est de 400 mg 2 fois par jour.
    .Chez l’enfant :
    Dans les cas exceptionnels du traitement de la mucoviscidose chez
    l’enfant à partir de 5 ans, les shémas posologiques sont les suivants:
    10mg/kg toutes les 8 heures (1200 mg/jour au maximum ) pouvant être suivis par 20 mg/kg par voie orale 2 fois par jour (1500 mg/jour au maximum);
    La durée du traitement ne doit
    excéder 14 jours.
    .
    Mode d’emploi :
    La ciprofloxacine 400 mg/200 ml ne sera administrée que par voie veineuse en perfusion de 60 minutes.
    .
    Incompatibilités physico-chimiques :
    Il est conseillé de ne rien ajouter à la solution injectable.
    Ce médicament
    est compatible avec les liquides de perfusion suivants à température ambiante :
    – solution de chlorure de sodium à 0.9%,
    – solution de Ringer,
    – solution lactique de Ringer,
    – solution de glucose à 5% et 10%,
    – solution de fructose à 10%,
    – solution de
    glucose à 5% + chlorure de sodium 0.225% ou 0.45%.


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