ZEFFIX 5 mg/ml solution buvable

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ZEFFIX 5 mg/ml solution buvable

Introduction dans BIAM : 11/10/2000
Dernière mise à jour : 12/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/99/114/003


    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : ZEFFIX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/7/1999
    2. publication JO de l’AMM 27/8/1999
    3. mise sur le marché 7/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 351969-4

    1
    flacon(s)
    240
    ml
    PEHD

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/7/2000
    2. inscription SS 22/7/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 2
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 221.51 F

    Prix public TTC : 275.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIVIRAL VOIE GENERALE (NUCL. INH. TRANSCRIPTASE INVERSE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J05A-F05.
      La lamivudine est un agent antiviral très actif contre le virus de l’hépatite B dans toutes les lignées cellulaires testées et chez des animaux infectés expérimentalement.
      Dans les cellules infectées ou saines, la lamivudine est transformée en un métabolite triphosphate (TP), qui constitue la forme active de la molécule mère. In vitro, la demi-vie intracellulaire du dérivé triphosphaté au sein des hépatocytes varie entre 17 et 19 heures. La lamivudine triphosphate se comporte comme substrat de la polymérase du virus de l’hépatite B (VHB). L’incorporation de lamivudine-TP dans le génome du VHB bloque la formation de l’ADN et sa réplication ultérieure.
      La lamivudine-TP n’interfère pas avec le métabolisme cellulaire normal des désoxynucléotides et n’inhibe que faiblement les polymérases alpha et bêta de l’ADN des cellules de mammifères. En outre, la lamivudine-TP agit peu sur le contenu en ADN des cellules de mammifères.
      Lors de tests visant à évaluer les effets potentiels de la lamivudine sur la structure, le contenu en ADN et la fonction des mitochondries, la lamivudine n’a pas induit de signes toxiques notables. La lamivudine a un très faible potentiel de réduction du contenu en ADN mitochondrial. Elle n’est pas incorporée de façon permanente dans l’ADN des mitochondries et n’agit pas comme un antagoniste de la polymérase gamma de l’ADN mitochondrial.
      Expérience clinique :
      A ce jour, il n’y a pas de données cliniques sur l’efficacité de la lamivudine chez les enfants âgés de moins de 16 ans.
      Au cours d’études contrôlées versus placebo, chez des patients Ag-HBe positifs, un traitement d’une année par la lamivudine a :
      · supprimé de manière significative la réplication de l’ADN-VHB (34 à 57% des patients) ;
      · normalisé le taux des ALAT (40 à 72% des patients) ;
      · induit une séroconversion (détection des anticorps anti-HBe avec disparition des Ag-HBe et de l’ADN-VHB) : 16 à 18% des patients ;
      · amélioré l’histologie (38 à 52% des patients) ;
      · ralenti la progression de la fibrose (2 à 17% des patients).
      La séroconversion Ag-HBe a été maintenue chez 26 des 29 patients suivis pendant au moins 12 mois après arrêt du traitement.
      Chez les patients sans séroconversion de l’Ag-HBe sous traitement, l’arrêt de l’administration de la lamivudine a provoqué, dans les 2 à 6 mois, une reprise de la réplication virale avec retour des concentrations sériques de l’ADN du VHB et des transaminases à leurs valeurs antérieures au traitement.
      L’incidence de la mutation YMDD du VHB, détectée par PCR (Polymerase Chain Reaction), augmente avec la durée du traitement : 20% après 1 an, 53 % après 3 ans ; elle peut être plus importante chez l’immunodéprimé.
      Chez les patients porteurs de la mutation YMDD, la poursuite du traitement a permis de maintenir un certain bénéfice biochimique et virologique avec, pour certains patients, la possibilité de séroconversion Ag-HBe. Cependant, les données histologiques sont limitées et les implications cliniques à long terme de ces mutants ne sont pas complètement établies, chez les patients sous traitement prolongé par la lamivudine.
      Les mutants YMDD du VHB semblent se répliquer moins rapidement in vivo et 53% reviennent au type sauvage dans les 4 mois après l’arrêt du traitement.
      Chez les patients compliants au traitement, le risque de présenter une mutation YMDD est de 99% lorsque le taux d’ALAT est supérieur à 1.3 fois la normale et que simultanément le taux sérique d’ADN-VHB (évaluation par méthode d’hybridation) est supérieur à 20 pg/ml.
      Bien que limitées à 65 patients, les données préliminaires indiquent que chez les patients infectés par le VHB ‘pré-core’ mutant, l’efficacité de la lamivudine est similaire à celle observée chez des patients infectés par le virus VHB de type sauvage :
      · diminution de l’ADN-VHB (71%) ;
      · normalisation du taux d’ALAT (67%) ;
      · amélioration du score de Knodell (38%) après une année de traitement.
      Aucune étude contrôlée versus placebo n’a été réalisée chez des patients ayant une atteinte hépatique décompensée. Dans cette population, les données obtenues à partir d’études non contrôlées et réalisées chez des patients traités par la lamivudine avant, pendant ou après greffe de foie, ont montré un effet inhibiteur sur les taux d’ADN-VHB (51 à 75% des patients) et une normalisation du taux d’aminotransférases (63 à 83% des patients).
      Un traitement d’un an par la lamivudine a été comparé à un traitement de 2 mois par la lamivudine suivi de 4 mois de traitement associant interféron et lamivudine chez des patients n’ayant jamais reçu de traitement, et des patients non répondeurs à l’interféron. Après un an :
      · les résultats sont identiques entre les patients non répondeurs à l’interféron et les patients n’ayant jamais reçu de traitement ;
      · l’association interféron et lamivudine n’a pas montré de bénéfice significatif par rapport à la lamivudine seule.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      La lamivudine est bien absorbée au niveau gastro-intestinal et la biodisponibilité de la lamivudine administrée par voie orale se situe normalement entre 80 et 85% chez l’adulte. Après administration orale, le temps moyen (Tmax) d’obtention de la concentration sérique maximale (Cmax) est d’environ une heure. A la dose thérapeutique (100 mg une fois par jour), la valeur de la Cmax est de l’ordre de 1.1 à 1.5 microg/ml et celle de la concentration résiduelle de 0.015 à 0.02 microg/ml.
      L’administration de la lamivudine au cours d’un repas entraîne un allongement de la valeur du Tmax et une diminution de la valeur de la Cmax (jusqu’à 47%). Cependant, la quantité de lamivudine absorbée (AUC) demeure inchangée, de sorte que la lamivudine peut être administrée indifféremment pendant ou en dehors des repas.
      Distribution :
      Après administration intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1.3 l/kg. La lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire dans l’intervalle des doses thérapeutiques et sa liaison aux protéines plasmatiques, en particulier l’albumine, est faible.
      Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine pénètre dans le système nerveux central et passe dans le liquide céphalorachidien (LCR). Le rapport moyen entre les concentrations de lamivudine observées dans le LCR et le sérum 2 à 4 heures après la prise orale du médicament était d’environ 0.12.
      Métabolisme :
      La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité d’interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d’un métabolisme hépatique limité (5 à 10%) et d’une faible liaison aux protéines plasmatiques.
      Elimination :
      La clairance systémique moyenne de la lamivudine est approximativement de 0.3 l/h/kg. Sa demi-vie d’élimination observée varie entre 5 et 7 heures. La majeure partie de la lamivudine est éliminée sous forme inchangée dans les urines, après filtration glomérulaire et sécrétion active (système de transport cationique organique). La clairance rénale représente environ 70% de l’élimination de la lamivudine.
      Populations spécifiques :
      · Chez les patients ayant une insuffisance rénale, l’élimination de la lamivudine est altérée. Il est donc nécessaire de réduire la posologie chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min.
      · Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, la pharmacocinétique de la lamivudine est inchangée.
      Chez des patients ayant bénéficié d’une transplantation hépatique, les données sont limitées ; chez ces patients, une altération de la fonction hépatique n’a pas de retentissement significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine, sauf si l’atteinte hépatique est associée à une atteinte rénale.
      · Chez les patients âgés, le profil pharmacocinétique de la lamivudine suggère que la diminution de la fonction rénale associée à l’âge n’a pas d’influence cliniquement significative sur l’exposition à la lamivudine, sauf si la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min (cf Posologie et Mode d’administration).
      * Données de sécurité pré-clinique :
      Dans les études de toxicologie animale, l’administration de fortes doses de lamivudine n’a pas entraîné de toxicité majeure d’organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs des fonctions hépatique et rénale ont été observés, avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globule rouges et une neutropénie. Cependant, ces troubles biologiques ont rarement été observés au cours des essais cliniques.
      La lamivudine ne s’est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec de nombreux autres analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de cytogénicité in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n’est pas génotoxique in vivo aux posologies permettant d’obtenir des concentrations plasmatiques environ 60 à 70 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l’homme. L’activité mutagène in vitro de la lamivudine n’ayant pas été confirmée par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraîner de risque génotoxique chez les patients sous traitement.
      Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris avec la lamivudine n’ont pas montré de potentiel carcinogène pertinent pour l’homme.

    1. ***
      Zeffix est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d’hépatite B chronique avec mise en évidence d’une réplication virale :
      · avec atteinte hépatique décompensée,
      ou
      · avec inflammation hépatique active histologiquement documentée et/ou une fibrose.
      Cette indication est basée sur l’analyse de marqueurs sérologiques et de données histologiques, principalement obtenus à partir d’études réalisées sur une année chez des patients Ag-HBe positifs, avec atteinte hépatique compensée.
    2. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B

    1. MALAISE
    2. ASTHENIE
    3. INFECTION RESPIRATOIRE
    4. GENE PHARYNGEE
      Gêne au niveau de la gorge et des amygdales.
    5. CEPHALEE
    6. DOULEUR ABDOMINALE
    7. NAUSEE
    8. VOMISSEMENT
    9. DIARRHEE
    10. CPK(AUGMENTATION)
      Chez les patients traités pour une hépatite B chronique, l’incidence des anomalies biologiques a été similaire dans les groupes lamivudine et placebo, à l’exception d’augmentations du taux des CPK non associées à des symptômes ou à des signes cliniques qui ont été plus fréquentes chez les patients traités par la lamivudine.
      L’imputabilité de ces anomalies à la lamivudine ou à la maladie sous-jacente antérieure est incertaine.
    11. SGPT(AUGMENTATION)
      Chez les patients traités pour une hépatite B chronique, l’incidence des anomalies biologiques a été similaire dans les groupes lamivudine et placebo, à l’exception d’augmentations du taux d’ALAT après traitement qui ont été plus fréquentes chez les patients traités par la lamivudine.
      L’imputabilité de ces anomalies à la lamivudine ou à la maladie sous-jacente antérieure est incertaine.
    12. PANCREATITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

      Des cas de pancréatite ont été rapportés chez des patients infectés par le VIH; l’imputabilité à la lamivudine n’a pas été clairement établie. L’incidence de ces troubles chez les patients traités pour une hépatite B chronique était similaire dans les groupes lamivudine et placebo.

    13. PARESTHESIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

      Des cas de neuropathie périphérique (ou paresthésies) ont été rapportés chez des patients infectés par le VIH; l’imputabilité à la lamivudine n’a pas été clairement établie. L’incidence de ces troubles chez les patients traités pour une hépatite B chronique était similaire dans les groupes lamivudine et placebo.

    14. ACIDOSE LACTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

      Des cas d’acidose lactique parfois fatale, associés habituellement à une hépatomégalie importante et à une stéatose hépatique, ont aussi été observés chez des patients infectés par le VIH traités par une association d’analogues nucléosidiques. Quelques rares cas ont été rapportés chez des patients ayant une hépatite B décompensée ; aucun lien avec le traitement par la lamivudine n’a pu être mis en évidence.

    15. HEPATOMEGALIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH
    16. STEATOSE HEPATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

    1. INFECTION VIRALE
      A ce jour, il n’existe pas de données sur l’efficacité de la lamivudine chez les patients coinfectés par le virus de l’hépatite Delta (D) ou de l’hépatite C.
      De même, les données actuelles sont limitées quant à l’utilisation de la lamivudine chez les patients infectés par le VHB ‘pré-core’ mutant.
      Des sous-populations virales du VHB, présentant une diminution de la sensibilité à la lamivudine (mutant YMDD), ont été identifiées lors de traitements prolongés. La signification clinique à long terme de ces mutants n’est pas encore totalement connue.
    2. GREFFES D’ORGANES
      Les données actuelles sont limitées quant à l’utilisation de la lamivudine chez les patients subissant une transplantation d’organe.
      Le risque de réplication virale est plus grand chez les patients transplantés et chez les patients avec atteinte hépatique évoluée. En raison de l’altération de la fonction hépatique chez ces patients, une réactivation de l’hépatite à l’arrêt du traitement par la lamivudine peut conduire à une décompensation sévère, voire fatale. Pendant le traitement, ces patients doivent faire l’objet (au moins 1 fois par mois) d’un suivi des paramètres cliniques, virologiques et sérologiques associés à l’hépatite B, des fonctions rénale et hépatique, et de la réponse antivirale. En cas d’arrêt du traitement (quelle qu’en soit la raison), ces patients doivent faire l’objet d’un même suivi pendant une période d’au moins 6 mois après l’arrêt du traitement. Le suivi des paramètres biologiques sanguins doit inclure au minimum : ALAT, bilirubine, albumine, urée, créatinine ainsi que le statut virologique du patient : antigène – anticorps VHB et concentrations sériques en ADN-VHB, si possible. Les patients ayant des signes d’insuffisance hépatique pendant ou après traitement doivent être surveillés plus fréquemment et autant que nécessaire.
    3. TRAITEMENT IMMUNOSUPPRESSEUR
      Les données actuelles sont limitées quant à l’utilisation de la lamivudine chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur concomitant.
    4. TRAITEMENT ASSOCIE
      Les données actuelles sont limitées quant à l’utilisation de la lamivudine chez les patients subissant une transplantation d’organe et/ou recevant une chimiothérapie anticancéreuse.
    5. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Lors du traitement par Zeffix, les patients doivent être suivis régulièrement : les taux d’ALAT doivent être contrôlés au minimum tous les 3 mois, ceux de l’ADN-VHB et d’Ag-HBe tous les 6 mois.
    6. ARRET DU TRAITEMENT
      En cas d’interruption du traitement par Zeffix, une réactivation des signes cliniques ou biologiques d’hépatite peut être observée chez certains patients. Les patients doivent donc faire l’objet d’une surveillance clinique régulière, ainsi que d’un suivi des marqueurs sériques de la fonction hépatique (taux d’ALAT et de bilirubine) pendant au moins 4 mois, puis en fonction de l’évolution des signes cliniques.
      En cas de rechute de l’hépatite après traitement, les données disponibles ne sont pas encore suffisantes pour permettre d’apprécier l’intérêt d’une reprise du traitement par la lamivudine.
    7. INFECTION A VIRUS HIV
      Chez les patients coinfectés par le VIH et actuellement traités ou susceptibles d’être traités par la lamivudine ou par l’association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour l’infection par le VIH (habituellement 150 mg 2 fois par jour en association à d’autres antirétroviraux) doit être maintenue. Chez les patients coinfectés par le VIH et ne nécessitant pas de traitement antirétroviral, il existe un risque de mutation du VIH lors de l’utilisation de la lamivudine seule pour le traitement de l’hépatite B chronique.
    8. NOURRISSON
      Il n’existe pas d’information disponible sur la transmission maternofoetale du virus de l’hépatite B chez les femmes enceintes recevant un traitement par la lamivudine. Il convient donc de suivre les schémas thérapeutiques classiquement recommandés pour immuniser les nourrissons contre le virus de l’hépatite B.
    9. CONTAGION
      Les patients doivent être informés qu’il n’a pas été prouvé que le traitement par la lamivudine réduise le risque de transmission du virus de l’hépatite B à d’autres personnes. Les précautions appropriées doivent donc être maintenues.
    10. DIABETE
      Les patients diabétiques doivent être informés que chaque dose de solution buvable (100 mg = 20 ml) contient 4 g de saccharose.
    11. GROSSESSE
      La tolérance de la lamivudine chez la femme enceinte n’est pas connue.
      Les études de reproduction réalisées chez l’animal ont montré que le traitement par la lamivudine n’a pas eu d’effet tératogène ni d’effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles. La lamivudine induit une létalité embryonnaire précoce chez la lapine gravide exposée à des concentrations de lamivudine comparables à celles obtenues chez l’être humain. Compte tenu du passage transplacentaire passif de la lamivudine, les concentrations plasmatiques en lamivudine chez le nouveau-né sont similaires à celles mesurées dans le sang maternel et au niveau du cordon ombilical au moment de l’accouchement.
      Bien que les résultats obtenus chez l’animal ne soient pas toujours prédictifs des effets dans l’espèce humaine, l’administration de lamivudine n’est pas recommandée durant les 3 premiers mois de la grossesse.
    12. ALLAITEMENT
      Après administration orale, la lamivudine est excrétée dans la lait maternel à des concentrations analogues à celles obtenues dans le sérum. Il est donc recommandé que les femmes traitées par lamivudine n’allaitent pas leur enfant.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Il n’existe pas d’étude concernant les effets de la lamivudine sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En outre, les connaissances pharmacologiques de ce produit ne permettent pas de prévoir un éventuel effet délétère de la lamivudine sur cette aptitude.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité connue à la lamivudine ou à tout autre composant de la spécialité.

    Traitement

    Chez l’animal, l’administration unique de très fortes doses de lamivudine n’a pas entraîné de toxicité d’organe spécifique. Chez l’homme, peu de données sont disponibles sur les conséquences de l’ingestion de doses massives de lamivudine. Dans les cas de
    surdosage rapportés, aucun décès n’a été observé et l’évolution a été favorable sans qu’aucun signe ou symptôme spécifique n’ait été identifié.
    En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est néanmoins
    nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Le traitement doit être mis en place par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’hépatite B chronique.
    – La posologie recommandée de Zeffix est de 100 mg une fois par jour.
    Durée du traitement :
    · Chez les patients
    Ag-HBe positifs, le traitement doit être administré jusqu’à la séroconversion Ag-HBe (détection des anticorps anti-HBe avec disparition des Ag-HBe et de l’ADN-VHB) confirmée par deux prélèvements sériques consécutifs ou jusqu’à la séroconversion Ag-HBs.
    L’arrêt du traitement peut également être envisagé chez les patients Ag-HBe positifs en cas de perte d’efficacité mise en évidence par un retour persistant des valeurs sériques d’ALAT ou d’ADN-VHB aux valeurs mesurées avant traitement, une détérioration
    des signes histologiques hépatiques, ou d’autres signes d’hépatite.
    · Chez les patients Ag-HBe négatifs (‘pré-core’ mutants), la durée optimale du traitement n’est pas connue. Un arrêt du traitement peut être envisagé après séroconversion Ag-HBs ou en
    cas de perte d’efficacité comme définie ci-dessus.
    · Chez les patients qui développent un mutant YMDD, l’arrêt du traitement peut être envisagé en cas de séroconversion Ag-HBe ou en cas de perte d’efficacité comme définie ci-dessus.
    · Chez les patients
    présentant une atteinte hépatique décompensée, l’arrêt du traitement n’est pas recommandé.
    Si le traitement par Zeffix est interrompu, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance régulière afin de dépister d’éventuels signes de rechute de
    l’hépatite.
    .
    Posologie particulière :
    Insuffisance rénale :
    Les concentrations sériques (AUC) de la lamivudine sont plus augmentées chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère, en raison d’une diminution de la clairance rénale.
    Chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min, la posologie doit donc être réduite. Si des doses inférieures à 100 mg sont nécessaires, la solution buvable devra être utilisée :
    – Pour une clairance de la créatinine
    comprise entre 30 et 50 ml/min, la dose initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 20 ml (100 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalière) est de 10 ml (50 mg).
    – Pour une clairance de la créatinine comprise entre 15 et 30 ml/min, la dose
    initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 20 ml (100 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalière) est de 5 ml (25 mg).
    – Pour une clairance de la créatinine comprise entre 5 et 15 ml/min, la dose initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 7 ml
    (35 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalière) est de 3 ml (15 mg).
    – Pour une clairance de la créatinine inférieure à 5 ml/min, la dose initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 7 ml (35 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalière)
    est de 2 ml (10 mg).
    Les données recueillies chez des patients traités par une hémodialyse intermittente (séances de dialyse de durée inférieure ou égale à 4 heures, 2 ou 3 fois par semaine) montrent que l’adaptation initiale de la posologie de la
    lamivudine en fonction de la clairance de la créatinine ne nécessite pas d’autres ajustements posologiques au cours de la dialyse.
    Insuffisance hépatique :
    Comme le montrent les données obtenues chez des patients présentant une insuffisance hépatique, y
    compris ceux au stade terminal en attente d’une transplantation hépatique, la présence d’une atteinte hépatique n’a pas de retentissement significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine. Ainsi, aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez
    ces patients, excepté si l’insuffisance hépatique est associée à une insuffisance rénale.
    .
    Mode d’emploi :
    Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.


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