REBIF 12 MUI/0.5 ml solution injectable

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REBIF 12 MUI/0.5 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 12/10/2000
Dernière mise à jour : 13/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/98/063/006


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SERONO

    Produit(s) : REBIF

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/3/1999
    2. publication JO de l’AMM 30/4/1999
    3. rectificatif d’AMM 14/12/1999
    4. mise sur le marché 7/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 350809-3

    12
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/8/2000
    2. inscription SS 2/8/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 12 aiguilles

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7247.85 F

    Prix public TTC : 8127.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 0.50
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. IMMUNOMODULATEUR (INTERFERON) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L03A-B07.
      Les interférons (IFNs) appartiennent à un groupe de glycoprotéines endogènes possédant des propriétés immunomodulatrices, antivirales et antiprolifératives.
      Rebif 44 microgrammes (interféron bêta-1a) est constitué de la séquence d’acides aminés de l’interféron bêta naturel humain. Il est produit à partir de cellules de mammifères (Chinese Hamster Ovary) et est donc glycosylé comme la protéine naturelle.
      Le mécanisme d’action précis de Rebif 44 microgrammes dans la sclérose en plaques est encore à l’étude.
      La sécurité et l’efficacité de Rebif 44 microgrammes ont été évaluées chez des patients atteints de sclérose en plaques de type récurrente/rémittente à des posologies de 11 à 44 microg (3 à 12 millions UI), administrés 3 fois/semaine par voie sous-cutanée. A la posologie autorisée, il a été démontré que Rebif 44 microgrammes réduisait la fréquence (environ 30% sur 2 ans) et la sévérité des rechutes cliniques. Le pourcentage de patients présentant une progression du handicap, définie par l’augmentation d’au moins un point sur l’échelle EDSS, confirmée à trois mois, a été réduit de 39% (placebo) à 27% (Rebif 44 microgrammes).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration par voie intraveineuse à des volontaires sains, le taux sérique de l’interféron bêta-1a chute rapidement, de façon multi-exponentielle, proportionnellement à la dose injectée. La demi-vie initiale est de l’ordre de quelques minutes et la demi-vie finale est de plusieurs heures, avec présence possible d’un compartiment profond. Après administration par voie sous-cutanée ou intramusculaire, les taux sériques d’interféron bêta restent faibles, mais sont encore décelables 12 à 24 heures après l’injection. Les administrations sous-cutanées et intramusculaires de Rebif entraînent une exposition à l’interféron bêta équivalente. Après une injection de 60 microg, le pic de concentration maximal, mesuré par la méthode immunosérologique, est approximativement de 6 à 10 UI/ml, environ 3 heures (en moyenne) après l’injection. Après administration sous-cutanée de la même dose, répétée toutes les 48 heures 4 fois de suite, il se produit une accumulation modérée (environ 2.5 x ASC).
      Indépendamment du mode d’administration, des changements pharmacodynamiques importants sont associés à l’administration de Rebif. Après une injection unique, l’activité intracellulaire et sérique de la 2-5A synthétase et les concentrations sériques de la bêta-2-microglobuline et néoptérine augmentent pendant 24 heures, puis diminuent en deux jours. Les administrations intramusculaires et sous-cutanées produisent des réponses totalement superposables. Après l’administration sous-cutanée toutes les 48 heures, ces réponses biologiques restent élevées, sans apparition de signe de tolérance.
      L’interféron bêta-1a est essentiellement métabolisé et excrété par le foie et les reins.
      * Données de sécurité précliniques :
      Au cours des études de toxicologie, Rebif a été testé jusqu’à 6 mois chez le singe et 3 mois chez le rat sans apparition de toxicité manifeste, exceptée une fièvre transitoire.
      Il a été démontré que Rebif n’a pas d’effet mutagène ni clastogène. Il n’y a pas eu d’étude de carcinogenèse avec Rebif.
      Une étude de toxicité foeto-embryonnaire réalisée chez le singe n’a pas mis en évidence d’anomalie de la fonction de reproduction. Sur la base d’observations avec d’autres interférons alpha et bêta, un risque accru d’avortement ne peut pas être exclu. Aucune information sur les effets de l’interféron bêta-1a sur la fertilité masculine n’est disponible.

    1. ***
      Rebif 44 microgrammes est indiqué dans le traitement des patients capables de se déplacer seuls, atteints de sclérose en plaques (SEP) évoluant par poussées (de type récurrente/rémittente) caractérisée par au moins 2 poussées avec atteinte neurologique (rechutes) au cours des deux années précédentes.
      Rebif 44 microgrammes diminue la fréquence et la sévérité des poussées sur une période de 2 ans et ralentit la progression du handicap.
      Rebif 44 microgrammes n’a pas encore été étudié chez les patients atteints de la forme progressive de sclérose en plaques ; le traitement doit être interrompu chez les patients développant une forme progressive.
    2. SCLEROSE EN PLAQUES

    1. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL
      Le syndrome pseudogrippal est l’effet indésirable associé au traitement par interféron dont l’incidence est la plus élevée. Les symptômes les plus fréquents de ce syndrome sont : douleurs musculaires, fièvre, arthralgie, frissons, asthénie, maux de tête et nausée. Ces symptômes sont en général mineurs mais plus intenses à l’instauration du traitement et leur fréquence diminue au cours du traitement.
    2. DOULEUR MUSCULAIRE
    3. FIEVRE
    4. FRISSON
    5. ASTHENIE MUSCULAIRE
    6. CEPHALEE
    7. NAUSEE
    8. REACTION AU POINT D’INJECTION
      Des réactions au site d’injection sont fréquentes, généralement légères et réversibles. Des cas de nécrose au site d’injection ont rarement été rapportés. Dans tous les cas, la nécrose a évolué spontanément favorablement.
    9. DIARRHEE
    10. ANOREXIE
    11. VOMISSEMENT
    12. SENSATION DE VERTIGE
    13. ANXIETE
    14. ERUPTION CUTANEE
    15. VASODILATATION PERIPHERIQUE
    16. PALPITATION
    17. TROUBLE NEUROLOGIQUE (RARE)
      L’administration d’interférons de type 1 a été rarement associée à des effets indésirables graves du SNC tels que dépression, tentatives de suicide et dépersonnalisation.
    18. DEPRESSION
    19. RISQUE SUICIDAIRE
    20. TROUBLE DE LA PERSONNALITE
    21. CRISE CONVULSIVE
    22. ARYTHMIE
    23. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
    24. LEUCOPENIE
      Des anomalies biologiques telles que leucopénie peuvent apparaître. Celles-ci sont généralement légères, asymptômatiques et réservibles.
    25. NEUTROPENIE
      Des anomalies biologiques telles que lymphopénie peuvent apparaître. Celles-ci sont généralement légères, asymptômatiques et réservibles.
    26. THROMBOPENIE
      Des anomalies biologiques telles que thrombocytopénie peuvent apparaître. Celles-ci sont généralement légères, asymptômatiques et réservibles.
    27. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Des anomalies biologiques telles que augmentation des transaminases (ASAT, ALAT) peuvent apparaître. Celles-ci sont généralement légères, asymptômatiques et réservibles.
    28. GAMMA GT(AUGMENTATION)
      Des anomalies biologiques telles que augmentation des g-GT peuvent apparaître. Celles-ci sont généralement légères, asymptômatiques et réservibles.
    29. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Des anomalies biologiques telles que augmentation des phosphatases alcalines, peuvent apparaître. Celles-ci sont généralement légères, asymptômatiques et réservibles.
    30. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
      En cas d’effets indésirables sévères ou persistants, le médecin peut réduire temporairement la posologie de Rebif 44 microgrammes ou interrompre le traitement.

    1. MISE EN GARDE
      Les patients doivent être informés des effets indésirables les plus fréquents associés à l’administration d’interféron bêta, y compris un syndrome pseudo-grippal. Ces symptômes sont généralement plus importants au début du traitement et diminuent en fréquence et en intensité avec un traitement prolongé.
      Des anticorps sériques neutralisants peuvent apparaître vis-à-vis de l’interféron bêta-1a. L’incidence exacte de ces anticorps est à ce jour incertaine. Les données cliniques indiquent qu’après 24 mois, environ 12,5 % à 24 % des patients développent, parfois de façon transitoire, des anticorps sériques neutralisants vis-à-vis de l’interféron bêta-1a. La présence d’anticorps atténue la réponse pharmacodynamique à l’interféron bêta-1a (bêta-2-microglobuline et néoptérine). La signification clinique de l’induction de ces anticorps n’a pas été complètement établie mais pourrait être associée à une moindre efficacité clinique.
      Les différentes définitions de la présence d’anticorps sériques, ainsi que la multiplicité de tests permettant leur détection, limitent la possibilité de comparaison de l’antigénicité entre médicaments.
    2. DEPRESSION
      Les interférons doivent être utilisés avec précaution chez les patients dépressifs. Dépressions et idées suicidaires sont connues pour être plus fréquentes dans la population atteinte de sclérose en plaques et être associées à l’utilisation des interférons. Il est recommandé aux patients traités par interféron bêta-1a de signaler immédiatement à leur médecin traitant tout symptôme de dépression et/ou d’idées suicidaires. Les patients souffrant de dépression doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par interféron bêta-1a et traités en conséquence. L’arrêt du traitement par interféron bêta-1a devra être envisagé.
    3. ANTECEDENTS CONVULSIFS
      La prudence est recommandée lors d’administration d’interféron bêta-1a à des patients ayant des antécédents de crises convulsives. Chez les patients sans antécédent et qui présentent une crise convulsive en cours de traitement, l’étiologie doit en être recherchée et un traitement anticonvulsivant approprié doit être instauré avant de reprendre le traitement par interféron bêta-1a.
    4. TROUBLES CARDIAQUES
      Les patients souffrant de troubles cardiaques tels que angor, insuffisance cardiaque congestive ou arythmie, doivent être étroitement surveillés, au cas où leur état clinique se dégraderait lors de l’initiation du traitement par interféron bêta-1a. Les symptômes du syndrome pseudogrippal liés au traitement par interféron bêta-1a peuvent se révéler éprouvants chez les patients cardiaques.
    5. CONDITION DE DELIVRANCE DU MEDICAMENT
      Une nécrose au site d’injection (NSI) a été rapportée chez des patients utilisant Rebif (cf Effets indésirables). Afin de réduire le risque de survenue d’une nécrose au site d’injection, on conseillera aux patients de :

      – utiliser une technique d’injection stérile,

      – varier le site à chaque injection.

      La procédure d’auto-injection par le patient doit être vérifiée périodiquement, et plus particulièrement si des réactions au site d’injection se sont produites.
    6. LESION CUTANEE
      En cas de lésion de la peau, accompagnée d’un gonflement ou d’un suintement au site d’injection, on conseillera au patient de consulter son médecin avant de continuer les injections de Rebif 22 microgrammes. Si les patients présentent des lésions multiples, le traitement par Rebif 22 microgrammes devra être interrompu jusqu’à leur guérison. Les patients présentant une lésion unique peuvent poursuivre le traitement à condition que la nécrose ne soit pas trop étendue.
    7. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Des résultats anormaux des analyses biologiques sont associés à l’utilisation des interférons. C’est pourquoi, en plus de la surveillance biologique habituellement nécessaire pour le suivi des patients atteints de sclérose en plaques, il est recommandé, durant un traitement par interféron bêta-1a, de pratiquer des bilans sanguins comprenant l’exploration de la fonction hépatique et des hémogrammes incluant formule leucocytaire et numération plaquettaire.
    8. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      L’administration d’interféron bêta-1a doit se faire avec prudence et sous étroite surveillance chez les patients insuffisants rénaux sévères.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      L’administration d’interféron bêta-1a doit se faire avec prudence et sous étroite surveillance chez les patients insuffisants hépatiques sévères.
    10. IMMUNO-DEPRESSION
      L’administration d’interféron bêta-1a doit se faire avec prudence et sous étroite surveillance chez les patients présentant une immunodépression sévère.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Des effets indésirables, plus rares, affectant le système nerveux central sont associés à l’utilisation de l’interféron bêta : ils peuvent influencer l’aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Patients ayant des antécédents connus d’hypersensibilité à l’interféron bêta naturel ou recombinant, à la sérum albumine humaine ou à toute autre substance entrant dans la composition.
    2. DEPRESSION CHRONIQUE GRAVE
    3. RISQUE SUICIDAIRE
      Patients ayant des troubles dépressifs sévères et/ou des idées suicidaires.
    4. EPILEPSIE
      Patients épileptiques ayant des antécédents de crises non contrôlées de façon satisfaisante sous traitement.
    5. GROSSESSE
      Rebif 44 microgrammes ne doit pas être administré en cas de grossesse ou d’allaitement. Aucune étude de l’interféron bêta-1a chez la femme enceinte n’a été réalisée. A fortes doses, on a observé avec d’autres interférons des effets abortifs chez le singe.
      Les femmes en âge de procréer, traitées par Rebif 44 microgrammes, doivent prendre des mesures contraceptives appropriées. Les patientes envisageant une grossesse et celles étant enceintes doivent être informées des risques éventuels des interférons sur le foetus et le traitement par Rebif 44 microgrammes doit être interrompu.
    6. ALLAITEMENT
      Il n’existe aucune donnée concernant le passage de Rebif 44 microgrammes dans le lait maternel. En raison du risque de survenue d’effets indésirables graves chez l’enfant allaité, l’allaitement sera arrêté ou le traitement par Rebif 44 microgrammes sera suspendu.

    Traitement

    Aucun cas de surdosage n’a été décrit à ce jour. Cependant, en cas de surdosage, les patients devront être hospitalisés pour surveillance et un traitement approprié sera assuré.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La posologie recommandée est de 6 millions d’unités administrés par voie sous-cutanée, trois fois par semaine.
    – La dose ne doit être augmentée qu’en cas de nécessité clinique évidente, évaluée par le médecin traitant.
    – Tout
    traitement doit être institué sous la surveillance d’un médecin ayant l’expérience du traitement de la maladie.
    – A l’instauration du traitement par Rebif 22 microgrammes, afin de permettre le développement de la tachyphylaxie et ainsi réduire les
    effets indésirables, il est recommandé d’administrer 1.2 million d’UI (équivalent à 0.1 ml) durant les deux premières semaines de la thérapie, 3 millions d’UI (équivalent à 0.25 ml) durant les 3ème et 4ème semaines, et 6 millions d’UI (0.5 ml) à partir
    de la 5ème semaine.
    – La posologie de Rebif 44 est de 12 millions d’unités, administrés par voie sous-cutanée, 3 fois par semaine.
    – Rebif 44 microgrammes ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de 16 ans atteint de sclérose en plaques car Rebif
    44 microgrammes n’a pas été évalué chez ce type de patients.
    – Actuellement, on ne sait pas pendant combien de temps les patients doivent être traités. La sécurité et l’efficacité de Rebif 44 microgrammes n’ont pas été démontrées au-delà de 2 ans de
    traitement. Il est donc recommandé d’évaluer les patients après deux ans de traitement par Rebif 44 microgrammes, le médecin traitant décidant alors, au cas par cas, d’un traitement de plus longue durée.


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