ETOPOSIDE TEVA 20 mg/ml solution à diluer pour perfusion (Hôp)

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ETOPOSIDE TEVA 20 mg/ml solution à diluer pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 20/11/2000
Dernière mise à jour : 13/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION A DILUER POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : TEVA PHARMA

    Produit(s) : ETOPOSIDE TEVA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/10/1998
    2. rectificatif d’AMM 3/3/1999
    3. publication JO de l’AMM 28/3/1999
    4. mise sur le marché 15/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 559662-9

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/2/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 560354-2

    10
    flacon(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 3/7/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 559663-5

    1
    flacon(s)
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/2/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Conditionnement 4

    Numéro AMM : 561829-4

    1
    flacon(s)
    25
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/2/1999


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Conditionnement 5

    Numéro AMM : 561832-5

    1
    flacon(s)
    50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/2/1999


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE TUBULO-AFFINE (DERIVE DE PODOPHYLLOTOXINE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01C-B01.
      L’étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine faiblement hydrosoluble. Il inhibe l’entrée en mitose (prophase) des cellules tumorales, par action sur la topo-isomérase II. Aux fortes concentrations, une lyse des cellules en mitose est observée.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La distribution dans le liquide céphalorachidien est variable et faible ; le produit se distribue essentiellement dans le foie, le rein, la rate, le cerveau, le coeur, l’intestin.
      Environ 94% du produit circulant sont liés aux protéines plasmatiques.
      Après administration par voie intraveineuse, les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement à la dose injectée dans l’intervalle de doses allant de 0 à 3 g/m2 . La rapidité de l’élimination de l’étoposide est compatible avec le délai respecté entre la fin de la chimiothérapie d’intensification et la réinjection de cellules souches hématopoïétiques (72 heures, en général).
      L’étoposide est caractérisé par une demi-vie plasmatique de 6.8 heures en moyenne (3 à 12 heures) après administration intraveineuse.
      L’élimination urinaire de l’étoposide est de l’ordre de 30 à 60 %, dont 25 à 50 % sous forme de produit inchangé.
      Chez l’insuffisant rénal, la clairance plasmatique est significativement corrélée avec celle de la créatinine quand celle-ci est inférieure à 60 ml/min/1.73 m2, nécessitant un ajustement des doses dans cette population.
      Chez l’insuffisant hépatique, clairance et demi-vie plasmatique sont inchangées par rapport à la population de référence.

    1. ***
      L’étoposide a démontré son activité en monochimiothérapie ; toutefois, il n’est habituellement utilisé qu’en association, dans les protocoles de polychimiothérapie dans :
      – les carcinomes embryonnaires du testicule,
      – les cancers bronchiques à petites cellules,
      – les cancers bronchiques non à petites cellules,
      – les choriocarcinomes placentaires,
      – les cancers du sein antérieurement traités,
      – les lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens,
      – les leucémies aiguës : dans le traitement d’induction de la rémission complète des formes en rechute, et dans certaines modalités de traitement d’entretien de la rémission complète.
      Dans ces deux dernières indications que sont les lymphomes malins et les leucémies aiguës, l’étoposide peut être également utilisé dans des protocoles d’intensification thérapeutique.
      L’activité immunosuppressive de l’étoposide administré seul dans la prévention du rejet de la greffe n’est pas documentée.
    2. CANCER DU TESTICULE NON SEMINOMATEUX
    3. CANCER EMBRYONNAIRE DU TESTICULE
    4. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    5. CANCER DU POUMON A GRANDES CELLULES
    6. CHORIOEPITHELIOME PLACENTAIRE
    7. CANCER DU SEIN(RECIDIVE)
    8. MALADIE DE HODGKIN
    9. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    10. LEUCEMIE AIGUE

    1. LEUCOPENIE
      réversible et non cumulative, dépendante de la dose (facteur limitant).
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      réversible et non cumulative, dépendante de la dose (facteur limitant).
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Peut être observée en cas d’administration intraveineuse trop rapide, inférieure à une heure.
    4. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Des réactions anaphylactiques (notamment cardiopulmonaires) peuvent être occasionnellement (2% des cas) observées. Elles imposent l’arrêt de la perfusion.
    5. NAUSEE
      Dans un tiers des cas.
    6. VOMISSEMENT
      Dans un tiers des cas.
    7. ALOPECIE
      Réversible et inconstante.
    8. PARESTHESIE (RARE)
      Périphériques.
    9. INFLAMMATION MUQUEUSE
      L’apparition de mucites sévères représente un facteur limitant aux fortes doses (à partir de doses totales supérieures ou égales à 2000 mg).
    10. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE
      Des doses cumulées d’étoposide peuvent accroître le risque de leucémie myéloïde aiguë secondaire, en particulier chez l’enfant traité pour lymphome non Hodgkinien. Ce risque est évalué à 1.4% entre la seconde et la sixième année suivant l’instauration du traitement dans les lymphomes non Hodgkiniens, et à 0.5% dans les lymphomes Hodgkiniens et les leucémies lymphoïdes aiguiës. Ce risque doit être comparé aux bénéfices attendus du traitement.

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins réguliers et périodiques (commençant avant la prescription du produit, qu’il s’agisse d’une première administration ou d’une reprise de traitement en association avec d’autres cytotoxiques) sont indispensables, notamment en cas d’administration prolongée. De plus, la vigilance sera accrue en cas de traitement antérieur (radiothérapie et/ou chimiothérapie) qui aurait pu amoindrir les réserves médullaires.
    2. MYELOSUPPRESSION
      L’utilisation doit être pesée en fonction du risque de myélosuppression chez les sujets ayant une leucopénie inférieure à 3000/mm3 et/ou une thrombopénie inférieure à 100000/mm3.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Chez l’insuffisant rénal dont la clairance plasmatique à la créatinine est inférieure à 60 ml/min, il convient de réduire les doses en fonction de ce paramètre pour chaque patient.
    4. EXTRAVASATION
      L’étoposide en solution injectable n’est utilisable que par voie intraveineuse stricte en perfusion.
      Conduite à tenir en cas d’extravasation sous administration parentérale :

      – arrêter la perfusion aux premiers signes de brûlures;

      – injecter par voie sous-cutanée un corticoïde (100 à 300 mg d’hydrocortisone ou 4 à 12 mg de dexamethasone) autour de la lésion;

      – appliquer une pommade à l’hydrocortisone à 1% sur la zone infiltrée jusqu’à disparition de l’érythème.

      – appliquer des compresses, pendant 24h, sur la zone infiltrée.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. GROSSESSE
    3. ALLAITEMENT
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament est contre-indiqué en cas d’association avec :
      – le vaccin contre la fièvre jaune,
      – la phénytoïne à visée prophylactique.
      Il est déconseillé en association avec :
      – les vaccins vivants atténuées.

    Traitement

    – Aucun antidote spécifique n’est actuellement connu.
    – L’étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Les doses unitaires usuelles sont comprises entre 80 et 300 mg/m2/24 h, en cures de 3 à 5 jours tous les 21 à 28 jours.
    – Dans les protocoles d’intensification thérapeutique (leucémies aiguës, lymphomes malins) :
    Soit 40 à 60 mg/kg
    en dose unique, lorsque l’étoposide est associé à l’irradiation corporelle totale fractionnée,
    ou :
    Soit 40 mg/kg en dose unique ou 300 à 400 mg/m2 pendant 3 jours consécutifs, lorsque l’étoposide est associé à d’autres chimiothérapies,
    3 à 8 jours
    avant la greffe, en perfusion sur 4 heures.
    .
    Mode d’emploi :
    – Par voie intraveineuse, le produit s’administre dans une perfusion de sérum physiologique ou de sérum glucosé, d’une durée qui ne doit pas être inférieure à 60 minutes. La dilution doit se
    faire extemporanément.
    – L’étoposide peut être dilué dans des solutions injectables de chlorure de sodium à 0.9%, de glucose à 5%, de B27.
    – Une solution diluée non limpide ne doit pas être utilisée.
    – Les temps de passage de la perfusion ne doivent pas
    être inférieurs à 60 minutes. En particulier, l’injection intraveineuse directe est proscrite.
    – Les solutions diluées dans du NaCl 0.9% ou du G5%, à la concentration en étoposide de 0.2 mg/ml et de 0.4 mg/ml doivent être utilisées immédiatement.
    Toutefois, si l’utilisation n’est pas immédiate, les conditions et la durée de conservation avant injection sont sous la responsabilité de l’utilisateur; mais les données du laboratoire montrent que les solutions à la concentration de 0.2 mg/ml et 0.4
    mg/ml ne devront pas être conservé plus de 12 heures à température inférieures à 25 degrés. Les concentrattions supérieures à 0.4 mg/ml ne doivent pas être utilisés, l’étoposide risquant de précipiter.
    .
    Incompatibilités physico-chimiques :
    – En
    l’absence d’études spécifiques de compatibilité, il est recommandé de ne pas associer d’autres médicaments en perfusion simultanée dans le même flacon.
    – Sur le plan physico-chimique, la compatibilité des solution diluée d’étoposide (< ou égale à 0.4 mg/ml) a été démontrée avec les solutions d'Etoposide Teva, de Plitican et de Navoban, lorsque les deux produits sont coadministrés par l'intermédiaire d'un système de perfusion en Y.
    – L’étoposide, comme touttes les autres solutions injectables non
    aqueuses, doit être prélevée au moyen d’une seringue en verre ou en polypropylène.
    – La compatibilité physico-chimique des solution diluées d’étoposide à 0.2 et 0.4 mg/ml a été démontrée avec des poches en PVC mou.


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