ZITHROMAX MONODOSE 250 mg comprimés pelliculés

Donnez-nous votre avis

ZITHROMAX MONODOSE 250 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 30/1/2001
Dernière mise à jour : 30/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PFIZER

    Produit(s) : ZITHROMAX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 28/6/1999
    2. publication JO de l’AMM 10/11/1999
    3. mise sur le marché 4/1/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 351777-8

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    4
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités
    2. inscription SS


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 65.95 F

    Prix public TTC : 86.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • AZITHROMYCINE 250 mg
      Sous forme de dihydrate d’azithromycine : 262,05 mg.

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A10.
      L’azithromycine est la première molécule de la classe des antibiotiques des azalides (famille des macrolides).
      L’azithromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Activité antibactérienne :
      Compte tenu de la pharmacocinétique très particulière de l’azithromycine ne permettant pas d’appliquer les critères habituels, le spectre du produit a été défini par les études cliniques auxquelles son expertise a donné lieu.
      – Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 0.12 mg/l) : plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (S).
      Streptocoques, staphylocoques méticilline-sensibles, Rhodococcus equi ; Moraxella catarrhalis, Bordetella pertussis, Campylobacter jejuni ; Corynebacterium diphteriae, moraxella ;
      Mycoplasma pneumoniae, coxiella, chlamydiae ;
      Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires ;
      Propionibacterium acnes, actinomyces, eubacterium, porphyromonas, mobiluncus.
      – Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro ; des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI :
      Haemophilus influenzae et para-influenzae, Neisseria gonorrhoeae, vibrio, Ureaplasma urealyticum ;
      Legionella pneumophila.
      – Espèces résistantes (CMI supérieure ou égale à 4 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R) ;
      Staphylocoques méticilline-résistants, entérobactéries, pseudomonas, acinetobacter ;
      Mycoplasma hominis, nocardia ;
      Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      – Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme ;
      Streptococcus pneumoniae, entérocoques, Campylobacter coli ; peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      L’azithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      1- Absorption, distribution :
      L’azithromycine est rapidement absorbée après administration orale.
      L’absorption du comprimé n’est pas influenncée par la prise de nourriture.
      Le pic plasmatique est atteint en 2 à 3 heures.
      Les études cinétiques ont mis en évidence des taux tissulaires d’azithromycine très supérieurs aux taux plasmatiques (pouvant atteindre 50 fois la concentration plasmatique maximale) reflétant la forte affinité tissulaire de la molécule. Il en ressort également que l’exposition globale à 1.5 g d’azithromycine administrée sur 3 jours ou sur 5 jours est similaire.
      La demi-vie terminale d’élimination plasmatique, fidèle reflet de la demi-vie de déplétion tissulaire, est de 2 à 4 jours.
      L’azithromycine est largement distribuée dans l’organisme : après prise unique de 500 mg, les concentrations observées dans les tissus cibles dépassent les CMI 90 des germes les plus souvent en cause dans les infections pulmonaires, amygdaliennes ou prostatiques. Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Ces propriétés expliquent l’activité de l’azithromycine sur les bactéries intracellulaires.
      Dans les infections expérimentales, en phase active de phagocytose, les quantités d’azithromycine relarguées sont plus importantes que lors de la phase quiescente. Chez l’animal, cela conduit à la présence de fortes concentrations d’azithromycine au site de l’infection.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 20%.
      2- Elimination :
      L’azithromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines.
      Le foie est la principale voie de biotransformation de l’azithromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire.
      Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. Lors d’un traitement d’une durée de 5 jours, le produit a pu être retrouvé dans les urines des 24 heures jusqu’à 3 semaines après la prise.
      * Données de sécurité précliniques :
      Dans les études toxicologiques à fortes doses, chez l’animal, une phospholipidose réversible a été observée.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’azithromycine.
      Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles : urétrites et cervicites non gonococciques dus à Chlamydiae trachomatis.
      La capacité d’un traitement par azithromycine d’éradiquer une trépanomatose non diagnostiquée n’a pas été évaluée.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. URETRITE A CHLAMYDIA
    3. CERVICITE

    1. RASH
    2. PHOTOSENSIBILISATION
    3. ARTHRALGIE
    4. URTICAIRE
    5. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
    6. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
    7. REACTIONS CUTANEES ALLERGIQUES (RARE)
      De rares cas de réactions cutanées sévères ont été rapportés.
    8. NAUSEE
    9. VOMISSEMENT
    10. DYSPEPSIE
    11. DIARRHEE
      Rarement sévère.
    12. GAMMA GT(AUGMENTATION)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    14. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    15. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    16. SENSATION DE VERTIGE
      Manifestation neurologique.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Il n’est pas utile d’ajuster la posologie chez les patients atteints d’une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine supérieure à 40 ml/min).
      En l’absence de données chez les patients présentant une atteinte plus sévère, la prescription d’azithromycine doit être prudente.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Chez les patients avec une insuffisance hépatique moyenne (classe A) à modérée (classe B), il n’y a pas eu de changement marqué de la cinétique sérique de l’azithromycine par rapport à celle de patients aux fonctions hépatiques normales.
      Chez ces patients, on constate une augmentation de l’élimination urinaire, peut-être pour compenser la clairance hépatique réduite. C’est pourquoi aucun ajustement de la posologie n’est recommandé chez les patients avec une insuffisance hépatique moyenne à modérée.
      Cependant, parce que le foie est la principale voie d’élimination de l’azithromycine, la prescription d’azithromycine n’est pas recommandée chez les patients avec une insuffisance hépatique importante ni chez les patients atteints de cholestase sévère.
    3. REACTION ALLERGIQUE
      Comme avec l’érythromycine et d’autres macrolides, de rares réactions allergiques graves à type d’ oedème de Quincke et de réaction anaphylactique ont été rapportées.
      La possibilité d’une récurrence des manifestations après l’arrêt du traitement symptomatique nécessite la prolongation de la surveillance et éventuellement du traitement.
    4. GROSSESSE
      Les résultats des études chez l’animal ont montré un passage transplacentaire de l’azithromycine sans qu’un effet tératogène n’ait été mis en évidence.
      L’innocuité de l’azithromycine chez la femme enceinte n’ayant pas été établie, la prescription ne sera effectuée que si les bénéfices attendus apparaissent supérieurs aux risques encourus.
    5. ALLAITEMENT
      Absence de données sur le passage dans le lait maternel.
      L’innocuité de l’azithromycine chez la femme qui allaite n’ayant pas été établie, la prescription ne sera effectuée que si les bénéfices attendus apparaissent supérieurs aux risques encourus.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas d’antécédents de réaction allergique à l’azithromycine ou à tout autre macrolide.
    2. INTOLERANCE AU LACTOSE
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de galactosémie congénitale, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en lactase, en raison de la présence de lactose.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé en association avec :
      – Les alcaloïdes de l’ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) ; par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      – Le cisapride, par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en association avec :
      – La bromocriptine, cabergoline, par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine : augmentation des concentrations plasmatiques de bromocriptine ou de cabergoline avec accroissement possible de l’activité antiparkinsonienne ou apparition de signes de surdosage.

    Traitement

    Il n’existe pas de données à ce sujet.
    Conduite à tenir : lavage gastrique et traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Adulte : 1 g, soit 4 comprimés, en prise unique.
    .
    Posologies particulières :
    – Sujet âgé : pas de modification de posologie.
    – Patient avec insuffisance hépatique moyenne à modérée : pas de modification de posologie.

    Mode
    d’emploi :
    Les comprimés peuvent être pris pendant ou en dehors des repas, en une prise unique journalière.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts