THAISSEPT 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

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THAISSEPT 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 31/1/2001
Dernière mise à jour : 31/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BESINS-ISCOVESCO

    Produit(s) : THAISSEPT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/11/1999
    2. publication JO de l’AMM 11/4/2000
    3. rectificatif d’AMM 14/6/2000
    4. mise sur le marché 11/1/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 352399-7

    4
    sachet(s)
    surlyn/alu/PE/papier
    22.5 cm2

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/4/2000
    2. inscription SS 21/4/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 36.37 F

    Prix public TTC : 49.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • ESTRADIOL 5 mg
      Sous forme de 5.16 mg d’estradiol hémihydraté.

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      L’estradiol est un estrogène naturel sécrété par les follicules ovariens des premières règles jusqu’à la ménopause.
      De nombreux organes (utérus, vagin, urètre, glandes mammaires) présentent au sein de leurs cellules des récepteurs intracellulaires spécifiques de l’estradiol. Ces récepteurs sont également retrouvés dans le foie, l’hypothalamus et l’hypophyse. Au niveau de ces cellules, l’estradiol provoque une stimulation de la synthèse d’ARN et de protéines.
      Des études cliniques ont montré que l’estradiol administré par voie transdermique diminue le cholestérol total et le LDL-cholestérol, le taux de triglycérides demeurant inchangé. Cependant, chez les femmes non hystérectomisées, ces effets peuvent varier en fonction de la nature et de la posologie du progestatif associé.
      Lors de la ménopause, l’ovaire cesse son activité. De ce fait, l’estradiol n’est plus produit qu’en petites quantités dans le foie et dans le tissu adipeux, par conversion de l’estrone.
      Chez de nombreuses femmes, l’arrêt de l’activité ovarienne se traduit par des troubles vasomoteurs, des troubles de la thermorégulation (bouffées de chaleur, sueurs), des troubles du sommeil, une irritabilité ainsi qu’une involution des organes génito-urinaires. Ces symptômes peuvent être évités ou diminués par l’instauration d’un traitement hormonal substitutif par les estrogènes.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La demi-vie d’élimination de l’estradiol est d’environ 1 heure. La clairance plasmatique varie de 650 à 900 l/j/m2. L’estradiol est principalement métabolisé dans le foie. Les métabolites les plus importants sont l’estriol, l’estrone et leurs conjugués (glucuronates, sulfates). Ces métabolites sont moins actifs que l’estradiol. Ils sont éliminés principalement par le rein sous forme de glucuronates et de sulfates, mais sont également retrouvés dans les selles (en raison de la présence du cycle entéro-hépatique).
      A partir du dispositif transdermique, l’estradiol libéré passe directement au travers de la peau dans la circulation systémique, évitant ainsi l’effet de premier passage hépatique. Ainsi, le rapport estradiol/estrone plasmatiques (inférieur à 1 après la ménopause et un traitement par THS par voie orale) revient à une valeur proche de 1, identique à celle constatée en préménopause.
      Thaissept 50 mcg/24 h libère 50 mcg d’estradiol par jour pendant une semaine, ce qui correspond à une concentration physiologique en estradiol identique à celle de la phase folliculaire en préménopause. Cette concentration se maintient pendant toute la durée de l’application du dispositif transdermique.
      Après application de Thaissept 50 mcg/24 h, la concentration physiologique en estradiol est atteinte en 6 heures. Après 12 heures, le taux plasmatique d’estradiol est en moyenne de 70 pg/ml.
      Après administration répétée, le taux moyen plasmatique maximal d’estradiol est de 78 pg/ml à l’état d’équilibre. Pendant les 7 jours d’application, le taux plasmatique d’estradiol se maintient à des valeurs proches de celles d’une femme en préménopause, ce taux revenant à une valeur basale 12 à 24 heures après le retrait du dispositif transdermique.
      * Données de sécurité précliniques :
      L’estradiol est une hormone physiologique connue, utilisée depuis de nombreuses années en thérapeutique sous différentes formes galéniques.
      Après administration unique ou répétée, les études de tolérance locale réalisées chez le lapin ont montré une bonne tolérance cutanée du dispositif transdermique. Aucun potentiel de sensibilisation n’a été retrouvé chez le cobaye.
      Les tests d’irritation et de sensibilisation cutanés réalisés avec les copolymères acryliques de la matrice adhésive n’ont montré aucun potentiel de sensibilisation.

    1. ***
      Hormonothérapie substitutive pour la correction des symptômes de déficit en estrogènes liés à la ménopause naturelle ou artificielle.
    2. CARENCE EN ESTROGENES

    1. ERYTHEME CUTANE
      Occasionnellement : érythème transitoire et irritation accompagnés ou non de prurit au niveau du site d’application.
      A noter que ces réactions cutanées sont moins fréquentes si Dermestril Septem 25 microg/24 h est appliqué sur la partie supérieure et externe des fesses, en changeant chaque fois de site d’application.
    2. DERMATITE DE CONTACT
      Dans des cas isolés : dermatite allergique de contact.
      A noter que ces réactions cutanées sont moins fréquentes si Dermestril Septem 25 microg/24 h est appliqué sur la partie supérieure et externe des fesses, en changeant chaque fois de site d’application.
    3. PIGMENTATION DES PHANERES
      Dans des cas isolés : pigmentation post-inflammatoire réversible.
      A noter que ces réactions cutanées sont moins fréquentes si Dermestril Septem 25 microg/24 h est appliqué sur la partie supérieure et externe des fesses, en changeant chaque fois de site d’application.
    4. EXANTHEME
      Dans des cas isolés : prurit et exanthème généralisé.
      A noter que ces réactions cutanées sont moins fréquentes si Dermestril Septem 25 microg/24 h est appliqué sur la partie supérieure et externe des fesses, en changeant chaque fois de site d’application.
    5. CHLOASMA
      Dans des cas isolés : chloasma ou mélasma persistant à l’arrêt du traitement.
      A noter que ces réactions cutanées sont moins fréquentes si Dermestril Septem 25 microg/24 h est appliqué sur la partie supérieure et externe des fesses, en changeant chaque fois de site d’application.
    6. HEMORRAGIE DE PRIVATION (FREQUENT)
    7. METRORRAGIE
      Occasionnellement. L’apparition de métrorragies doit faire rechercher une pathologie sous-jacente en particulier de l’endomètre.
    8. SECHERESSE DU VAGIN
      Occasionnellement, modifications des sécrétions vaginales.
    9. TROUBLE DE LA LIBIDO
      Occasionnellement.
    10. CANCER DE L’ENDOMETRE
      Occasionnellement : tumeur utérine.
    11. HYPERPLASIE DE L’ENDOMETRE
      Une hyperplasie endométriale peut survenir sous traitement par Dermestril Septem 25 microg/24 h si aucun traitement séquentiel à base de progestatif n’est entrepris.
    12. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
    13. MASTOPATHIE
      Occasionnellement.
    14. NAUSEE
      occasionnellement.
    15. VOMISSEMENT
      occasionnellement.
    16. CRAMPE ABDOMINALE
      occasionnellement.
    17. METEORISME
      occasionnellement.
    18. CEPHALEE
      occasionnellement.
    19. MIGRAINE
      occasionnellement.
    20. VERTIGE (RARE)
    21. IRRITABILITE (RARE)
    22. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Exacerbation d’une comitialité.
    23. RETENTION HYDROSODEE (RARE)
      Avec oedème.
    24. JAMBE LOURDE (RARE)
    25. POIDS(AUGMENTATION) (RARE)
    26. POIDS(DIMINUTION) (RARE)
    27. IRRITATION OCULAIRE (RARE)
      Irritation oculaire par les lentilles de contact.
    28. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Dans des cas isolés : réactions anaphylactiques (en particulier chez les patientes ayant des antécédents de réactions allergiques).
    29. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE ORALE

      Les effets secondaires suivants ont été rapportés sous estrogènes et THS administrés par voie orale :
      – dépression.
      – TEV ou accidents thromboemboliques.
      – augmentation de la tension artérielle.
      – altération de la fonction hépatique.
      – altération de la tolérance au glucose.
      – altération de la coagulation sanguine.
      – altération de la lithiase biliaire.
      Il n’existe pas d’étude comparative permettant d’affirmer une incidence moindre de ces événements avec les estrogènes administrés par voie extradigestive.

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      Avant la mise en route d’un traitement hormonal substitutif, il est recommandé de réaliser un bilan complet comprenant un interrogatoire (y compris les antécédents familiaux et personnels de la patiente), un examen clinique et gynécologique complet, en tenant compte des contre-indications, des mises en garde et précautions d’emploi du traitement.
      Pendant le traitement, il est recommandé de pratiquer des contrôles périodiques dont la nature et la fréquence seront adaptées en fonction de chaque femme. Le rapport bénéfice/risque sera réévalué pendant toute la durée du traitement, en particulier chez les patientes ayant présenté une des pathologies suivantes lors d’une grossesse ou d’un THS. Dans ce cas, la patiente devra bénéficier d’une surveillance médicale stricte, ces pathologies pouvant ressurgir ou s’aggraver au cours d’un traitement par l’estradiol :
      · antécédent de tumeur estrogéno-dépendante.
      · leiomyome, endométriose, hyperplasie de l’endomètre.
      · tumeur bénigne du sein.
      · mastopathie fibrinokystique.
      · antécédent ou présence de facteurs de risque thromboemboliques.
      · occlusion veineuse rétinienne.
      · hypertension artérielle.
      · diabète de type 2 avec atteinte vasculaire.
      · trouble hépatique (par exemple porphyrie, adénome hépatique).
      · lithiase biliaire.
      · otosclérose.
      · migraine ou céphalée importante.
      · adénome hypophysaire à prolactine.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Les estrogènes pouvant entraîner une rétention hydrosodée, les patientes présentant une insuffisance cardiaque doivent être surveillées étroitement.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Les estrogènes pouvant entraîner une rétention hydrosodée, les patientes présentant une insuffisance rénale doivent être surveillées étroitement, en particulier celles ayant une insuffisance rénale sévère.
    4. ASTHME
      Le THS doit être reconsidéré en cas d’aggravation de l’asthme.
    5. EPILEPSIE
      Le THS doit être reconsidéré en cas d’aggravation de l’épilepsie.
    6. DIABETE
      Le THS doit être reconsidéré en cas d’aggravation du diabète.
    7. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
      Des études épidémiologiques ont montré que le traitement hormonal substitutif est associé à un risque accru d’accident thromboembolique veineux (TEV), soit une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire.
      Ces études ont montré que ce risque est de 2 à 3 fois plus élevé chez les femmes sous THS que chez celles qui ne le sont pas. Dans la population générale, chez les femmes en bonne santé, ce risque bien que faible correspond à un cas supplémentaire de TEV par an pour 5000 patientes traitées par THS.
      Les facteurs de risque de TEV connus sont les antécédents personnels ou familiaux de TEV.
      Chez ces femmes, l’hormonothérapie substitutive ne doit être envisagée que si le médecin estime que le bénéfice du traitement est supérieur aux risques. Il n’existe à l’heure actuelle aucun consensus sur le rôle éventuel des varices dans la survenue de TEV.
      Si un accident thromboembolique veineux se déclare après le début du traitement, le médicament doit être arrêté.
    8. OBESITE
      Des études épidémiologiques ont montré que le traitement hormonal substitutif est associé à un risque accru d’accident thromboembolique veineux (TEV), soit une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire.
      Ces études ont montré que ce risque est de 2 à 3 fois plus élevé chez les femmes sous THS que chez celles qui ne le sont pas. Dans la population générale, chez les femmes en bonne santé, ce risque bien que faible correspond à un cas supplémentaire de TEV par an pour 5000 patientes traitées par THS.
      Un facteur de risque de TEV connu est obésité importante (indice de masse corporelle > 30 kg/m2).
    9. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Des études épidémiologiques ont montré que le traitement hormonal substitutif est associé à un risque accru d’accident thromboembolique veineux (TEV), soit une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire.
      Ces études ont montré que ce risque est de 2 à 3 fois plus élevé chez les femmes sous THS que chez celles qui ne le sont pas. Dans la population générale, chez les femmes en bonne santé, ce risque bien que faible correspond à un cas supplémentaire de TEV par an pour 5000 patientes traitées par THS.
      Le facteur de risque de TEV connu est le lupus érythémateux disséminé (LED).
      Un risque accru de développer un lupus érythémateux disséminé a également été rapporté sous THS.
    10. IMMOBILISATION PROLONGEE
      En cas d’immobilisation prolongée, de traumatisme important , les risques de TEV peuvent être temporairement augmentés.
    11. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Lors d’une intervention chirurgicale lourde, les risques de TEV peuvent être temporairement augmentés. Une attention toute particulière, en particulier des mesures prophylactiques, sera apportée aux femmes sous THS ayant subi une intervention chirurgicale afin d’éviter tout risque de TEV. Si l’intervention chirurgicale nécessite une immobilisation prolongée (intervention sur l’abdomen, acte chirurgical orthopédique au niveau des membres inférieurs), un arrêt provisoire du THS peut être envisagé pendant les quatre à six semaines précédant l’intervention.
    12. CANCERS OESTROGENO-DEPENDANTS
      Les résultats d’une métanalyse de 51 études épidémiologiques montrent que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez des femmes prenant ou ayant pris récemment un THS. Cette augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement et revient à la normale de manière progressive au cours des 5 années qui suivent l’arrêt du THS. Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent plus localisé et donc de meilleur pronostic que celui de femmes non traitées par THS.
      Entre 50 et 70 ans, environ 45 femmes pour 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge. Dans cette tranche d’âge, chez les femmes traitées par THS pendant 5 ans, le risque supplémentaire de cancer du sein est de l’ordre de 2 cas pour 1000 femmes, ce risque dépendant de la durée du traitement. Pour celles qui sont sous THS depuis 10 et 15 ans, il y aura respectivement 6 et 12 cas supplémentaires de cancer du sein pour 1000 femmes.
    13. CANCER DU SEIN (ANTECEDENTS)
      Les femmes qui ont des antécédents de cancer du sein, ou présentant des nodules mammaires ou une mastopathie fibrokystique doivent bénéficier d’examens réguliers des seins. Une mammographie sera régulièrement effectuée si le médecin le juge nécessaire.
    14. INSUFFISANCE HEPATO-BILIAIRE
      Le risque d’affection de la vésicule biliaire (confirmée chirurgicalement) augmente chez les patientes recevant des estrogènes après la ménopause.
    15. CANCER DE L’ENDOMETRE
      Les risques d’hyperplasie et de cancer de l’endomètre augmentent lors de l’administration isolée et prolongée d’estrogène. Cependant, ces risques diminuent si un progestatif est associé à l’estrogénothérapie pendant au moins 12 jours pour chaque cycle.

    1. GROSSESSE
      Ce médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse.
    2. ALLAITEMENT
      Ce médicament ne doit pas être administré pendant l’allaitement.
    3. CANCER DU SEIN
      connu ou suspecté.
    4. CANCER DU SEIN (ANTECEDENTS)
    5. TUMEUR
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    6. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
    7. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
      Accident thromboembolique récent ou en évolution.
    8. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
      ou chronique, ou antécédent d’affection hépatique sans retour à la normale des paramètres biologiques hépatiques.
    9. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. DOULEUR PELVIENNE
    3. ANXIETE
    4. IRRITABILITE
    5. RETENTION HYDROSODEE
    6. FLATULENCE
    7. HEMORRAGIE

    Traitement

    Les symptômes de surdosage sont généralement une tension mammaire, un gonflement abdomino-pelvien, une anxiété, une irritabilité, une rétention hydrosodée, voire des signes de flatulence. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif ou lorsque la
    dose est réduite.
    Des saignements intermenstruels peuvent apparaître pendant la prise du progestatif traduisant un sous-dosage en progestatif

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    3 dosages de Thaissept sont disponibles : 25 mcg/24 h, 50 mcg/24 h et 75 mcg/24 h.
    Le traitement commence en général avec Thaissept 50 mcg/24 h appliqué sur la peau une fois par semaine afin d’assurer un apport continu d’estradiol ;
    chaque dispositif usagé est retiré après 7 jours et remplacé par un nouveau.
    Ensuite, la posologie doit être adaptée aux besoins individuels selon l’efficacité ou les symptômes de surdosage. L’apparition d’une sensation de tension des seins et/ou de
    métrorragies indique en général que la dose est trop élevée et doit être diminuée en utilisant Thaissept 25 mcg/24 h.
    Si, après 1 à 2 mois de traitement par Thaissept 50 mcg/24 h, les symptômes de déficit estrogénique n’ont pas diminué, il faut
    augmenter la posologie en utilisant Thais Sept 75 mcg/24 h, une application par semaine.
    Le traitement d’entretien doit toujours se faire avec la plus petite dose efficace.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins
    12 jours par cycle pour éviter le développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
    Deux schémas thérapeutiques peuvent être utilisés :
    · discontinu (cyclique) : pendant 21 à 28 jours, suivis d’un intervalle libre de 2 à 7 jours. Un
    progestatif sera administré au moins durant les 12 derniers jours de traitement par l’estrogène. Chez les femmes non hystérectomisées, durant l’intervalle libre, des hémorragies de privation peuvent survenir;
    · continu (non cyclique) : sans aucune
    période d’arrêt du traitement. Ce schéma peut être indiqué dans les cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau au cours de l’intervalle libre. Chez les femmes non hystérectomisées, le progestatif devra être administré pendant
    au moins 12 jours par mois. Des hémorragies de privation peuvent apparaître à l’arrêt du progestatif. Pour les femmes ménopausées depuis 1 à 2 ans, le progestatif peut être administré en continu pour éviter les saignements.
    – Thaissept 50 mcg/24 h n’est
    pas indiqué chez l’enfant.
    .
    Mode d’emploi :
    Appliquer Thaissept 50 mcg/24 hsur la peau au niveau des hanches, de la partie supérieure des fesses, de la région lombaire ou abdominale. Appuyer fermement sur toute la surface et sur les bords pour assurer
    une adhésion maximale.
    Le taux d’estradiol libéré par le dispositif dépend de la capacité d’absorption de la peau. Ainsi, le site d’application influençant la libération de l’estradiol, l’application sur une autre région cutanée située plus haut que les
    régions préconisées n’est pas conseillée.
    Au niveau du site d’application, la peau doit être propre, sèche, non grasse, sans rougeur ni irritations. Les emplacements du corps présentant des plis cutanés importants ou étant sujets à des frottements lors
    de mouvements doivent être évités.
    Thaissept 50 mcg/24 h ne doit pas être appliqué sur les seins ni à proximité de ceux-ci.
    Le dispositif transdermique ne doit pas être appliqué 2 fois de suite au même endroit.
    Si le dispositif transdermique est
    correctement appliqué, il adhérera à la peau pendant toute une semaine sans problème. En cas de décollement prématuré, utiliser un nouveau dispositif transdermique qui sera retiré à la date initialement prévue. Le schéma thérapeutique initial sera
    ensuite repris. Si le dispositif n’est pas changé à la date initialement prévue, il sera remplacé dès que possible conformément au schéma thérapeutique initial.
    Il est possible de se doucher ou de prendre un bain tout en gardant le dispositif
    transdermique. Cependant, celui-ci peut se détacher en cas de bain très chaud ou de sauna. Dans ce cas, il faut utiliser un dispositif transdermique neuf (comme indiqué ci-dessus). Le sauna sera programmé de préférence le jour de changement du
    dispositif transdermique.
    · Déchirer le sachet au niveau du bord prédécoupé (ne pas utiliser de ciseaux, afin de ne pas endommager le dispositif) et extraire le dispositif.
    · Tenir le dispositif entre le pouce et l’index, au niveau de la petite surface
    constituée par la languette prédétachable.
    · Retirer la partie la plus grande du feuillet protecteur avec l’autre main et la jeter.
    · Ne pas poser les doigts sur la surface adhésive du dispositif transdermique.
    · Appliquer le dispositif en le tenant
    entre le pouce et l’index au niveau de la petite surface constituée par la languette prédétachable.
    · Retirer la partie restante du feuillet de protection et appuyer fermement sur toute la surface du dispositif pendant environ 10 secondes.
    · Passer un
    doigt sur les bords afin d’assurer une adhésivité optimale.
    · Après utilisation, le dispositif transdermique doit être replié sur son côté adhésif et jeté.


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