SERETIDE DISKUS 250/50 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en unidose

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SERETIDE DISKUS 250/50 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en unidose

Introduction dans BIAM : 20/3/2001
Dernière mise à jour : 20/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 25847


    Forme : POUDRE POUR INHALATION EN RECIPIENT UNIDOSE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : SERETIDE DISKUS

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/6/2000
    2. publication JO de l’AMM 27/10/2000
    3. mise sur le marché 8/3/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 354597-0

    1
    disque(s)
    60
    dose(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 17/1/2001
    2. inscription SS 17/1/2001


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 283.05 F

    Prix public TTC : 343.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIASTHMATIQUE INHAL. (ADRENERG. ASS. AUTRE ANTIASTHM.) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R03A-K06.
      Mode d’action :
      Salmétérol :
      Le salmétérol est un agoniste sélectif de longue durée d’action (12 heures) des récepteurs béta-2 adrénergiques. Il possède une longue chaîne latérale qui le lie à l’exo-site du récepteur.
      Le salmétérol produit une bronchodilatation qui persiste pendant environ 12 heures. Cette durée est supérieure à celle observée généralement avec les bêta-2 mimétiques de courte durée d’action administrés aux posologies usuelles.
      Propionate de fluticasone :
      Le propionate de fluticasone administré par voie inhalée aux doses préconisées exerce une activité glucocorticoïde entraînant un effet anti-inflammatoire local au niveau de la muqueuse bronchique.
      En conséquence, les symptômes et les exacerbations d’asthme sont diminués alors que les effets systémiques sont limités comparativement à l’administration de corticoïdes par voie systémique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’administration concomitante de salmétérol et de propionate de fluticasone par voie inhalée ne modifie pas les paramètres pharmacocinétiques de chacun des principes actifs administrés séparément. La pharmacocinétique de chaque constituant peut donc être considérée séparément.
      Salmétérol :
      Le salmétérol agissant localement au niveau pulmonaire, les taux plasmatiques ne sont pas corrélés à l’effet thérapeutique. De plus, peu de données sont disponibles sur la pharmacocinétique du salmétérol après administration par voie inhalée, car les concentrations plasmatiques observées aux doses thérapeutiques sont très faibles (au maximum 200 picogrammes/ml), et difficilement mesurables.
      Propionate de fluticasone :
      · Après administration intraveineuse, les paramètres pharmacocinétiques sont fonction de la dose administrée.
      Le volume de distribution du propionate de fluticasone est important (environ 300 litres).
      La clairance plasmatique est élevée (environ 1.1 litre/min) du fait d’une importante excrétion par voie hépatique.
      Les concentrations plasmatiques sont réduites d’environ 98 % dans les 3 à 4 heures suivant le pic plasmatique. De très faibles concentrations plasmatiques sont observées au moment de la demi-vie terminale (environ 8 heures).
      · Après administration orale de propionate de fluticasone, 87 à 100% de la dose sont excrétés dans les fèces sous forme de propionate de fluticasone et de métabolites.
      Après administration orale d’une dose de 1 mg ou de 16 mg, jusqu’à respectivement 20% et 75% de la dose administrée sont excrétés dans les fèces sous forme inchangée.
      La biodisponibilité orale est négligeable (<1%) du fait d'une faible absorption par voie digestive et d'un effet de premier passage hépatique important.
      · Après administration par voie inhalée, la biodisponibilité systémique du propionate de fluticasone se situe entre 12 % et 26 % de la dose administrée, en fonction du système d’inhalation.
      Le propionate de fluticasone est essentiellement absorbé au niveau pulmonaire avec une cinétique d’absorption d’abord rapide puis ralentie.
      La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 91%.
      Le propionate de fluticasone est principalement métabolisé par l’isoenzyme CYP3A4 en dérivé carboxylique inactif. Bien que les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone soient faibles après administration par voie inhalée, le risque d’interactions avec des substrats ou des inhibiteurs de l’isoenzyme CYP3A4 n’est pas exclu. Une inhibition de l’activité enzymatique de CYP3A4 a été mise en évidence in vitro.
      * Données de sécurité précliniques :
      Les résultats des études de sécurité menées chez l’animal avec chacun des principes actifs ont révélé des effets en relation avec une exacerbation de l’activité pharmacodynamique de chacun des produits.
      Au cours des études de reproduction menées chez l’animal, des malformations ont été observées après administration de glucocorticoïdes (fentes palatines, malformations osseuses). Cependant, ces résultats expérimentaux observés chez l’animal ne semblent pas prédictifs d’un effet malformatif chez l’homme aux doses recommandées.
      Les études menées chez l’animal avec le xinafoate de salmétérol ont montré une toxicité embryofoetale seulement après exposition à de fortes doses.
      Après administration concomitante des deux principes actifs, il a été observé, chez des rats recevant des doses de glucocorticoïdes connues pour induire des anomalies, une augmentation de la fréquence d’apparition de transposition de l’artère ombilicale et d’ossifications incomplètes au niveau de l’occipital.

    1. ***
      Seretide Diskus est indiqué en traitement continu de l’asthme persistant, dans les situations où l’administration par voie inhalée d’un médicament associant un corticoïde et un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action est justifiée :
      · chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d’action par voie inhalée ‘à la demande’, ou
      · chez des patients contrôlés par l’administration d’une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée.
    2. ASTHME PERSISTANT

    1. TREMBLEMENT DES EXTREMITES (RARE)
      Des extrémités, habituellement transitoires, liés à la dose et disparaissant avec la poursuite du traitement.
    2. PALPITATION (FREQUENT)
    3. CEPHALEE (FREQUENT)
    4. FIBRILLATION AURICULAIRE
    5. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
    6. EXTRASYSTOLE
    7. DOULEUR ARTICULAIRE
    8. DOULEUR MUSCULAIRE
    9. CRAMPE
    10. ERUPTION CUTANEE
      Réaction d’hypersensibilité.
    11. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Réaction d’hypersensibilité.
    12. RAUCITE DE LA VOIX (FREQUENT)
      La raucité de la voix peut être réduite par le rinçage de la bouche à l’eau après utilisation de Seretide Diskus.
    13. CANDIDOSE BUCCALE (FREQUENT)
      La candidose buccale peut être réduite par le rinçage de la bouche à l’eau après utilisation de Seretide Diskus.
    14. GENE PHARYNGEE
    15. DYSPHONIE (FREQUENT)

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      L’adaptation d’un traitement antiasthmatique se fait par palier, en fonction de l’état clinique du patient qui sera régulièrement réévalué par un suivi médical et le contrôle de la fonction respiratoire.
    2. CRISE D’ASTHME
      Seretide Diskus n’est pas adapté au traitement des crises d’asthme et des épisodes de dyspnées paroxystiques. Dans ces situations, le patient devra avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Le patient sera informé qu’il doit ainsi avoir en permanence à sa disposition un médicament bronchodilatateur à action rapide et de courte durée destinée à être utilisé en cas d’urgence. Seretide Diskus n’est pas destiné au traitement de première intention de l’asthme ; il ne devra être instauré que si un traitement par corticoïde s’avère nécessaire et après que la dose optimale de corticoïde a été déterminée.
    3. ASTHME MAL STABILISE
      Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus de l’asthme est le signe d’une déstabilisation de la maladie.
      Une détérioration plus ou moins rapide du contrôle des symptômes doit faire craindre une évolution vers un asthme aigu grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital et, par conséquent, nécessite une consultation médicale urgente. Il conviendra alors d’envisager une augmentation de la corticothérapie. De même, si le contrôle des symptômes est insuffisant à la suite d’un traitement par Seretide, une consultation médicale est nécessaire afin d’envisager la prescription d’une corticothérapie complémentaire.
    4. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement par Seretide ne devra pas être arrêté brusquement.
    5. TUBERCULOSE PULMONAIRE
      Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, Seredite doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire.
    6. TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE
      Seretide doit être administré avec prudence en cas de troubles du rythme cardiaque et autres anomalies cardiovasculaires.
    7. DIABETE
      Seretide doit être administré avec prudence en cas de diabète.
    8. HYPOKALIEMIE
      Seretide doit être administré avec prudence en cas d’hypokaliémie.
      Des hypokaliémies susceptibles d’entraîner des conséquences graves peuvent être observées après l’administration de bêta-2 agonistes par voie systémique. Néanmoins, les taux plasmatiques de salmétérol restent faibles lorsque celui-ci est administré par voie inhalée aux doses thérapeutiques.
    9. HYPERTHYROIDIE
      Seretide doit être administré avec prudence en cas d’hyperthyroïdie.
    10. BRONCHOSPASME
      Comme avec d’autres produits inhalés, l’augmentation du sifflement bronchique témoignant d’un bronchospasme à la suite de l’inhalation de la poudre doit conduire à l’arrêt du traitement par Seretide Diskus et à un examen clinique du patient. Le traitement devra être modifié si nécessaire.
    11. INSUFFISANCE SURRENALIENNE
      Des précautions devront être prises lors du relais de la corticothérapie générale par Seretide, notamment chez les patients susceptibles de présenter une fonction surrénalienne altérée.
    12. CORTICOTHERAPIE AU LONG COURS
      Rarement, il a été rapporté l’apparition de maladie à éosinophiles (telle que le syndrome de Churg et Strauss) sous corticothérapie inhalée. Les cas décrits étaient le plus souvent révélés lors de la diminution ou à l’arrêt d’un traitement par corticoïdes.
      La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses au long cours. La survenue de ces effets est néanmoins beaucoup moins probable qu’au cours d’une corticothérapie orale. Il peut être observé une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une diminution de la densité minérale osseuse, une cataracte et un glaucome. En conséquence, la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée.
      La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée.
    13. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue, il conviendra d’envisager la nécessité d’une supplémentation par corticostéroïdes par voie générale.
      L’administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux, mais elle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Ce risque existe également chez les patients ayant reçu de fortes doses de corticostéroïdes en urgence. Le risque de persistance d’une freination des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l’esprit en cas d’urgence et dans les situations susceptibles de déclencher un état de stress. Une corticothérapie adaptée de supplémentation devra être envisagée. Un avis spécialisé peut être requis.
    14. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient deux principes actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    15. GROSSESSE
      En clinique, il n’existe pas de données suffisantes concernant l’utilisation du salmétérol et du propionate de fluticasone pendant la grossesse et l’allaitement pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique.
      Les études de reproduction menées chez l’animal ont mis en évidence une foetotoxicité des bêta-2-mimétiques et des glucocorticoïdes.
      L’utilisation de Seretide au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour le foetus.
      Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace de propionate de fluticasone assurant un contrôle suffisant des symptômes de l’asthme.
    16. ALLAITEMENT
      En clinique humaine, aucune donnée n’est disponible sur le passage dans le lait maternel.
      Chez le rat, le salmétérol et le propionate de fluticasone sont éliminés dans le lait.
      L’utilisation de Seretide au cours de l’allaitement ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour l’enfant.
    17. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Il n’y a pas eu d’étude spécifique évaluant les effets de ce médicament sur l’aptitude à conduire les véhicules et à utiliser des machines. Néanmoins, les propriétés pharmacodynamiques des deux principes actifs n’évoquent pas la possibilité d’un éventuel effet.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Signes de l’intoxication :

    1. TREMBLEMENT
    2. CEPHALEE
    3. TACHYCARDIE

    Traitement

    Aucun surdosage n’a été décrit dans les essais cliniques menés avec Seretide Diskus. Néanmoins, les signes de surdosage sont connus pour chacun des principes actifs.
    Les signes et les symptômes d’un surdosage en salmétérol sont des tremblements, des
    céphalées et une tachycardie. Les antidotes de choix sont les agents bêtabloquants cardiosélectifs, mais ceux-ci doivent être utilisés avec une grande prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme. Si le traitement par Seretide doit
    être interrompu en raison d’une dose trop élevée en béta-2 mimétique, il sera remplacé par un corticoïde seul. De plus, une hypokaliémie peut apparaître et devra être traitée par un apport suffisant de potassium.
    L’administration de propionate de
    fluticasone à des doses nettement supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une freination temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieu d’instaurer un traitement d’urgence, car la fonction surrénalienne est rétablie
    en quelques jours comme en témoignent les mesures du cortisol plasmatique. Cependant, si les doses supérieures aux doses recommandées sont administrées en continu pendant une longue période, la suppression de la fonction surrénalienne peut être plus
    conséquente. Une surveillance pourra alors être nécessaire. En cas de surdosage en propionate de fluticasone, le traitement par Seretide peut être poursuivi en ajustant la posologie afin d’assurer le contrôle optimal des symptômes de l’asthme.

    Voies d’administration

    – 1 – RESPIRATOIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Il conviendra d’informer le patient que, pour observer un effet optimal du traitement, Seretide Diskus doit être administré quotidiennement, même lorsque les symptômes sont améliorés.
    Le médecin devra vérifier régulièrement que le
    dosage prescrit de Seretide Diskus est bien adapté à l’état clinique du patient. Le dosage de Seretide Diskus ne sera modifié que sur avis médical.
    Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace. Lorsque les symptômes sont contrôlés
    par le plus faible dosage de Seretide Diskus, l’administration d’un corticoïde inhalé seul pourra être envisagée.
    Le dosage de Seretide qui sera prescrit au patient devra correspondre à la dose de fluticasone adaptée à la sévérité de son asthme. Si les
    dosages disponibles de cette association fixe ne répondent pas aux nécessités pour ajuster les posologies en fonction de l’état du patient, bêta-2 agonistes et/ou corticoïdes devront être prescrits individuellement.
    Posologie préconisée :
    – Adulte et
    adolescent de 12 ans et plus :
    . 1 inhalation (100 microg de propionate de fluticasone et 50 microg de salmétérol) 2 fois par jour, ou
    . 1 inhalation (250 microg de propionate de fluticasone et 50 microg de salmétérol) 2 fois par jour, ou
    . 1 inhalation
    (500 microg de propionate de fluticasone et 50 microg de salmétérol) 2 fois par jour.
    – Enfant de 4 ans et plus :
    1 inhalation (100 microg de propionate de fluticasone et 50 microg de salmétérol) 2 fois par jour.
    Aucune donnée n’est disponible
    concernant l’utilisation de Seretide chez l’enfant de moins de 4 ans.
    Sujets à risque :
    Il n’y a pas lieu d’ajuster les doses chez les sujets âgés ou atteints d’insuffisance rénale.
    Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de Seretide
    chez les patients atteints d’insuffisance hépatique.
    .
    Mode d’emploi :
    Le Diskus libère une poudre qui est inhalée dans le poumon.
    Après ouverture du système d’inhalation, pousser le levier pour préparer une dose.
    L’embout buccal est alors placé entre
    les lèvres.
    La dose peut alors être inhalée et le dispositif est ensuite refermé.
    Sur le Diskus, un compteur de doses indique le nombre de prises restantes.
    Pour des informations détaillées, consulter la notice patient.


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