Donnez-nous votre avis

SYNERCID poudre pour solution pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 21/3/2001
Dernière mise à jour : 2/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d'administration
  • Posologie et mode d'administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d'AMM - NL 25111


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION
    Etat : commercialisé
    Laboratoire : AVENTIS

    Produit(s) : SYNERCID

    Evénements :

    1. octroi d'AMM 29/3/2000
    2. publication JO de l'AMM 26/9/2000
    3. mise sur le marché 15/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 562422-5
    1 flacon(s) 10 ml verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 29/11/2000

    Lieu de délivrance : hôpitaux
    Etat actuel : commercialisé
    Conservation (dans son conditionnement) : 24 mois
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24 heure(s)
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I
    Prix Pharmacien HT : 380 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    Propriétés Thérapeutiques

    1. ANTIBACTERIEN VOIE GENERALE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01X-X.
      Microbiologie :
      Les streptogramines A (dalfopristine) et B (quinupristine) entrent dans la composition de Synercid selon un rapport de 70/30. La quinupristine et la dalfopristine possèdent chacune une activité bactériostatique in vitro sur la plupart des bactéries à Gram + et agissent en synergie. Cette synergie confère une activité bactéricide sur les staphylocoques et les streptocoques sensibles aux macrolides. Les métabolites majeurs de la quinupristine et de la dalfopristine agissent aussi en synergie in vitro en complément des molécules parentales.
      Les mécanismes d'action des streptogramines A et B sur le ribosome bactérien, qui conduisent à une inhibition de la synthèse protéique de la bactérie, sont complexes. La fixation du constituant A au ribosome est suivie d'une fixation indépendante des molécules B. Le ribosome subit un changement de conformation stable qui entraîne l'interruption de la synthèse protéique.
      La détermination des CMI n'a révélé aucune résistance croisée entre Synercid et les bêtalactamines, les aminosides, les glycopeptides, les quinolones ou les tétracyclines.
      Certaines études in vitro ont montré une réduction de l'activité de Synercid sur les souches de Staphylococcus aureus présentant une résistance constitutive aux macrolides, aux lincosamides et aux streptogramines de type B (résistance MLSb-C), comparativement à l'action du produit sur les souches dépourvues de ce mécanisme de résistance.
      Sur de telles souches, Synercid n'a pas montré d'activité bactéricide et présente un effet postantibiotique modéré.
      Parmi les SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méticilline), le taux de souches présentant le phénotype de résistance MLSb-C est d'environ 75 à 80 % ; les données cliniques sont limitées.
      Parmi les SASM (Staphylococcus aureus sensible à la méticilline), le taux de souches présentant le phénotype de résistance MLSb-C est d'environ 5 à 20 % dans l'Union européenne.
      L'étude in vitro de l'activité sur les entérobactéries et sur Pseudomonas aeruginosa de Synercid associé à l'aztréonam, au céfotaxime, à la ciproflaxacine et à la gentamicine n'a pas révélé d'antagonisme.
      En règle générale, aucun antagonisme n'est apparu dans les essais d'association in vitro de Synercid aux glycopeptides, aux bêtalactamines, aux quinolones, aux tétracyclines et au chloramphénicol, vis-à-vis des entérocoques et des staphylocoques. De même, les tests in vitro associant Synercid à des aminosides n'ont montré aucun antagonisme, à l'exception d'un essai in vitro dans lequel Synercid a antagonisé l'effet bactéricide de l'oxacilline et de la gentamicine sur une souche de Staphylococcus aureus sensible à la méticilline (ATCC 29213) et l'effet de l'ampicilline sur Enterococcus faecalis (ATCC 29292).
      Un effet postantibiotique prolongé de Synercid a été observé avec Staphylococcus aureus (10 heures) et Streptococcus pneumoniae (9,1 heures) dans le modèle de l'abcès de la cuisse chez la souris neutropénique, ce qui confirme les durées de 4 à 6 heures observées in vitro avec Staphylococcus aureus et Enterococcus faecium dans des conditions analogues.
      Synercid n'est pas actif sur Enterococcus faecalis.
      Concentrations critiques :
      Les concentrations critiques ont été approuvées pour évaluer les germes aérobies à croissance rapide, dont Streptococcus pneumoniae.
      - National Committee for Clinical Laboratory Standards (NCCLS) :
      Souches sensibles : ou égal à 4 mg/l.
      · British Society of Antimicrobial Chemotherapy (BSAC) :
      Souches sensibles : < ou égal à 2 mg/l ; souches résistantes : > ou égal à 4 mg/l.
      · Comité de l'antibiogramme de la Société française de microbiologie (CA-SFM) :
      Souches sensibles : < ou égal à 0,5 mg/l ; souches résistantes : > 2 mg/l.
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne au Synercid.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance dans l'Union européenne est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
      Spectre d'activité antibactérienne :
      ----------------------------------------------------------------------------------------------------------
      Ecarts des fréquences de résistances en Europe (espèces pour lesquelles la variabilité de cette fréquence est connue)
      A) Espèces sensibles :
      Aérobies à Gram positif :
      - Enterococcus faecium(1) (1.5-2%)
      - Staphylococcus aureus sensible à l'érythromycine(1-3) (0-0.4%)
      - Staphylococcus aureus reésistant à l'érythromycine(2) (0-5%)
      - Streptococcus agalactiae
      - Streptococcus pneumoniae (0-0.5%)
      - Streptococcus pyogenes
      B) Espèces modérément sensibles (in vitro sensibilité intermédiaire) :
      Aérobies à gram positif :
      - Streptocoques du groupe C
      - Streptocoques du groupe G
      Anaérobies :
      Clostridium perfringens
      Peptostreptococcus spp.
      C) Espèces résistantes :
      Aérobies à gram positif :
      Enterococcus avium
      Enterococcus casseliflavus
      Enterococcus durans
      Enterococcus faecalis
      Enterococcus galinarium
      Pediococcus spp.
      Strptococcus bovis.
      Aérobies à gram négatif :
      Enterobacteriaceae
      Haemophilus inflenzae
      Haemophilus para-influenzae
      y compris les bactéries a Gram négatif non fermentaires
      Pseudomonas spp.
      Anaérobies :
      Bacteroïdes spp.
      Autres Clostridium spp.
      Fusobacterium spp.
      Prevotella spp.
      Veillonella spp.
      (1) L'efficacité clinique a été démontrée sur les souches sensibles dans les indications cliniques approuvées.
      (2) Parmi les SARM, le taux de souches présentant le phénotype de résistance MLS B-C est d'environ 75 à 80%. Synercid n'a pas montré d'activité bactéricide et présente un effet postantibiotique modéré. Les données cliniques sont limitées.
      (3) Parmi les SASM, le taux de souches présentant le phénotype de résistance MLS B-C est d'environ 5 à 20% dans l'Union européenne.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La quinupristine et la dalfopristine sont les principaux constituants actifs circulant dans le plasma chez l'homme. La quinupristine et la dalfopristine sont cependant rapidement transformées en plusieurs métabolites principaux : deux métabolites conjugués pour la quinupristine (l'un avec le glutathion et l'autre avec la cystéine) et un métabolite non conjugué pour la dalfopristine (formé par hydrolyse).
      Les profils pharmacocinétiques de la quinupristine et de la dalfopristine associées à leurs métabolites ont été déterminés par dosage biologique chez deux groupes de sujets jeunes volontaires sains de sexe masculin, après perfusions répétées de Synercid d'une durée de 60 minutes. Ces sujets ont reçu 7.5 mg/kg par voie intraveineuse, à raison de 9 perfusions à intervalle de 12 heures ou de 10 à intervalle de 8 heures. Les deux schémas d'administration ont donné lieu à des paramètres pharmacocinétiques comparables. Les valeurs obtenues avec des perfusions à intervalles de 8 heures sont les suivantes :
      Moyenne des paramètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre de la quinupristine, de la dalfopristine et de leurs métabolites +/- DS (n = 10) :
      Pour la Quinupristine et ses métabolites :
      Cmax en microgrammes/ml : 3.20 +/- 0.67
      AUC en microgrammesxh/ml : 7.20 +/- 1.24
      Demi-vie en heures : 3.07 +/- 0.51
      Pour la Dalfopristine et ses métabolites :
      Cmax en microgrammes/ml : 7.96 +/- 1.30
      AUC en microgrammesxh/ml : 10.57 +/- 2.24
      Demi-vie en heures : 1.04 +/- 0.20
      *Cmax : concentration plasmatique maximale.
      **AUC : aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps.

      Les clairances de la quinupristine et de la dalfopristine inchangées sont similaires (0.7 l/h/kg) et le volume de distribution apparent pour les deux substances est d'environ 1.0 l/kg. Les demi-vies d'élimination de la quinupristine et de la dalfopristine sont respectivement de 0.9 et 0.75 heure environ.
      La quinupristine est liée à la fois à l'albumine et à l'alpha-1 glycoprotéine ; la liaison aux protéines plasmatiques varie entre 55 et 78% pour la quinupristine et entre 11 et 26% pour la dalfopristine.
      La pénétration de la quinupristine et de la dalfopristine inchangées dans le liquide de bulle non inflammatoire correspond respectivement à environ 19% et 11% de la concentration estimée dans le plasma. La pénétration dans le liquide extracellulaire de la quinupristine et de la dalfopristine associées à leurs principaux métabolites atteint au total environ 40% de la concentration plasmatique.
      La quinupristine et la dalfopristine radiomarquées pénètrent ex vivo dans des macrophages humains, dans un rapport de concentrations intracellulaire/extracellulaire de 60/1 pour la quinupristine et de 30/1 pour la dalfopristine, au bout d'une heure. La quinupristine et la dalfopristine sont toutes deux libérées lentement par les macrophages en 5 heures.
      Métabolisme :
      In vitro, la transformation des substances mères en leurs métabolites actifs majeurs se produit par des réactions non enzymatiques et n'est pas dépendante des systèmes enzymatiques du cytochrome P450 ou de la glutathion transférase. Il a cependant été montré que Synercid est un inhibiteur de l'isoenzyme du CYP 3A4.
      L'association de Synercid à la ciclosporine (dose orale unique), à la nifédipine (doses orales répétées) et au midazolam (bolus intraveineux rapide) chez des volontaires sains a fait augmenter les concentrations plasmatiques de ces produits : augmentation respective de 25, 18 et 14% de la Cmax et de 63, 44 et 38% de l'AUC (valeurs médianes).
      Elimination :
      L'excrétion fécale constitue la principale voie d'élimination à la fois des substances mères et de leurs métabolites (75 à 77% de la dose administrée). L'excrétion urinaire représente environ 15% de la dose de quinupristine et 19% de la dose de dalfopristine. Les données précliniques obtenues chez le rat ont démontré que la dose excrétée dans la bile est d'environ 80% et semblent indiquer que l'excrétion biliaire constitue probablement la principale voie d'élimination fécale chez l'homme.
      Sujet âgé, sexe, obésité :
      Le profil pharmacocinétique de la quinupristine et de la dalfopristine ne varie pas selon le sexe, ni chez les sujets âgés. Chez les patients obèses, la Cmax et l'AUC de la quinupristine sont environ 1.3 fois plus élevées et l'AUC de la dalfopristine est multipliée par environ 1,4.
      Insuffisance rénale :
      (clairance de la créatinine comprise entre 6 et 28 ml/min) :
      Après administration d'une dose unique de 7.5 mg/kg, les AUC de la quinupristine et de la dalfopristine associées à leurs principaux métabolites ont augmenté respectivement d'un facteur 1.4 et 1.2 environ. Les concentrations plasmatiques de la quinupristine et de ses métabolites augmentent à mesure que la clairance de la créatinine diminue.
      Les données actuellement disponibles sont insuffisantes pour déterminer si une réduction posologique est nécessaire en cas d'insuffisance rénale. Il est par conséquent recommandé d'utiliser Synercid avec prudence chez ces patients.
      Chez les patients sous dialyse péritonéale ambulatoire continue, l'élimination par dialyse de la quinupristine, de la dalfopristine et de leurs métabolites est négligeable. L'AUC plasmatique de la quinupristine et de la dalfopristine inchangées est augmentée d'un facteur 1.2 et 1.3 environ. La masse moléculaire élevée des deux composants actifs de Synercid semble indiquer qu'une élimination par hémodialyse est improbable.
      Insuffisance hépatique :
      L'administration d'une dose unique de 7.5 mg/kg chez des patients présentant une cirrhose hépatique n'a pas modifié la demi-vie terminale de la quinupristine et de la dalfopristine. L'AUC de la quinupristine et de la dalfopristine associées à leurs principaux métabolites a en revanche augmenté respectivement d'un facteur 2.8 et 1.5 environ. Les données de pharmacocinétique de population ont montré que les concentrations plasmatiques des métabolites de la quinupristine sont plus que quintuplées lorsque la bilirubine totale dépasse trois fois la limite supérieure de la normale.
      Enfant :
      Le profil pharmacocinétique de Synercid n'a pas été étudié chez l'enfant.
      *Données de sécurité précliniques :
      Dans les études de toxicité animale, l'incidence et la sévérité des effets indésirables locaux et systémiques ont été réversibles et non cumulatives, variant en fonction de la dose, de la concentration et de la durée de la perfusion.
      Au cours des études en administrations réitérées à doses élevées, des lésions de la peau chez le singe et une réduction du nombre d'érythrocytes chez le rat et le singe ont été constatées.
      Une libération d'histamine a été observée chez le chien, le singe et la souris après administration de 5, 20 ou 103 mg/kg de Synercid, respectivement. Ce phénomène n'a cependant pas été observé chez les volontaires sains ayant reçu des doses uniques atteignant 29.4 mg/kg ou des doses répétées atteignant 7.5 mg/kg toutes les 8 heures.
      Toutes les études de toxicité sur les fonctions de reproduction chez la souris et le rat (toxicité embryofoetale, toxicité sur la fertilité et toxicité péri/postnatale) n'ont pas été menées à des doses permettant d'établir une marge de sécurité pour une exposition chez l'homme. Aucun effet tératogène n'a été observé après administration de Synercid chez le rat et la souris. A des niveaux d'exposition comparables aux doses thérapeutiques chez l'homme, une légère immaturité foetale a été observée chez le rat et la souris. Chez la rate allaitant, la quinupristine est excrétée dans le lait.
      Une prolongation des intervalles QT et QTc a été observée chez le singe recevant des bolus répétés de Synercid à une dose proche de la dose thérapeutique humaine, dose provoquant chez le singe une exposition sanguine nettement supérieure à l'exposition thérapeutique chez l'homme. Aucune prolongation des intervalles QT ou QTc n'a été observée chez le singe dans des conditions similaires à l'utilisation humaine.
      Carcinogenèse, mutagenèse :
      Synercid n'a pas fait l'objet d'études de carcinogenèse à long terme chez l'animal.
      Des études de génotoxicité ont été réalisées in vivo et in vitro sur des bactéries et des cellules de mammifères. Ces études ont inclus la mutation bactérienne réverse (test d'Ames), le test de mutation du locus spécifique HGPRT sur cellules CHO, le test in vitro de synthèse non programmée de l'ADN sur des hépatocytes de rat, le test d'aberrations chromosomiques sur des cellules CHO-K1 et le test du micronoyau sur moelle osseuse de souris in vivo.
      Ces tests n'ont révélé aucun indice d'activité mutagène in vitro, aucune induction de la réparation de l'ADN, ni aucun effet clastogène in vivo de Synercid, de la dalfopristine ou de la quinupristine.
      Le test d'aberrations chromosomiques in vitro sur les cellules CHO-K1 a donné des résultats négatifs avec Synercid. La dalfopristine testée individuellement a induit une réponse positive à des concentrations hautement cytotoxiques. Une réponse négative a été obtenue avec la quinupristine.

    Indications Thérapeutiques

    1. ***
      Synercid doit être prescrit uniquement dans le cas documentés où aucun autre antibiotique n'est actif sur la (les) bactérie(s) responsable(s) de l'infection ou en l'absence de tout autre médicament adapté.
      Synercid est indiqué dans le traitement des trois infections suivantes lorsqu'elles sont dues à des bactéries à Gram positifs sensibles et lorsqu'un traitement intraveineux est approprié :
      - pneumonies nosocomiales ;
      - infections de la peau et des tissus mous ;
      - infections cliniquement significatives à Enterococcus faecium résistant à la vancomycine.
      En cas d'infection polymicrobienne confirmée ou suspectée, Synercid doit être associé à un ou plusieurs antibiotiques actifs sur les bactéries à Gram négatifs.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

    2. INFECTION NOSOCOMIALE

    3. INFECTION CUTANEE

    4. INFECTION PLURIMICROBIENNE

    Effets secondaires

    1. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
      La tolérance de Synercid a été évaluée chez 1099 patients inclus dans cinq essais cliniques comparatifs et chez 1199 patients dans quatre essais non comparatifs. Ce dernier groupe de patients a reçu Synercid pour des infections dues à des bactéries à Gram + pour lesquelles aucune autre option thérapeutique n'était adaptée. Il s'agissait de patients sévères, en mauvais état général et atteints de multiples pathologies associées.
      Les effets indésirables ont été rapportés lors des essais comparatifs.
      Lors des essais comparatifs de phase III, les fréquences d'arrêts prématurés de traitement dus à des effets indésirables possiblement ou probablement liés à l'administration de Synercid étaient de 10.7% pour les intolérances veineuses et de 6.1% pour les autres effets indésirables.

    2. INTOLERANCE LOCALE
      Intolérance veineuse, lors d'une administration périphérique.

    3. INFLAMMATION AU POINT D'INJECTION (FREQUENT)

    4. DOULEUR AU POINT D'INJECTION (FREQUENT)

    5. OEDEME LOCAL (FREQUENT)
      Au point d'injection.

    6. REACTION AU POINT D'INJECTION (FREQUENT)

    7. THROMBOPHLEBITE (RARE)

    8. NAUSEE (RARE)

    9. DIARRHEE (RARE)

    10. VOMISSEMENT (RARE)

    11. RASH (RARE)

    12. CEPHALEE (RARE)

    13. PRURIT (RARE)

    14. CANDIDOSE BUCCALE (TRES RARE)

    15. STOMATITE (TRES RARE)

    16. DYSPEPSIE (TRES RARE)

    17. CONSTIPATION (TRES RARE)

    18. PANCREATITE (TRES RARE)

    19. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (TRES RARE)

    20. DOULEUR ABDOMINALE

    21. VAGINITE

    22. INFECTION (TRES RARE)
      En particulier des infections urinaires.

    23. HEMATURIE (TRES RARE)

    24. HYPERSUDATION (TRES RARE)

    25. VASODILATATION PERIPHERIQUE (TRES RARE)

    26. OEDEME PERIPHERIQUE (TRES RARE)

    27. PHLEBITE (TRES RARE)

    28. HEMORRAGIE LOCALE (TRES RARE)
      Au site d'injection.

    29. CELLULITE (TRES RARE)

    30. ARYTHMIE (TRES RARE)

    31. FIEVRE (TRES RARE)

    32. PNEUMONIE (TRES RARE)

    33. DYSPNEE (TRES RARE)

    34. EPANCHEMENT PLEURAL (TRES RARE)

    35. DOULEUR THORACIQUE (TRES RARE)

    36. PALPITATION (TRES RARE)

    37. PARESTHESIE (TRES RARE)

    38. HYPERTONIE MUSCULAIRE (TRES RARE)

    39. MYASTHENIE (TRES RARE)

    40. INSOMNIE (TRES RARE)

    41. ANXIETE (TRES RARE)

    42. CONFUSION MENTALE (TRES RARE)

    43. VERTIGE

    44. RASH MACULOPAPULEUX (TRES RARE)

    45. URTICAIRE (TRES RARE)

    46. REACTION ALLERGIQUE (TRES RARE)
      Réaction allergique et réaction anaphylactoïde potentiellement sévères.

    47. CRISE DE GOUTTE (TRES RARE)

    48. DOULEUR ARTICULAIRE (RARE)

    49. DOULEUR MUSCULAIRE (TRES RARE)

    50. CRAMPE (TRES RARE)

    51. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Dans les essais cliniques comparatifs, une augmentation de la bilirubine totale et conjuguée, avec des valeurs dépassant 5 fois la limite supérieure de la normale, a été rapportée chez respectivement 0.9% et 3.1% des patients.

    52. EOSINOPHILIE (RARE)

    53. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (RARE)

    54. GAMMA GT(AUGMENTATION) (RARE)

    55. CPK(AUGMENTATION) (RARE)

    56. LDH(AUGMENTATION) (RARE)

    57. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)

    58. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION) (RARE)

    59. HEMATOCRITE(DIMINUTION) (RARE)

    60. HYPOKALIEMIE (RARE)

    61. THROMBOPENIE (RARE)
      Un cas de thrombopénie sévère a été rapporté.

    62. THROMBOCYTOSE (RARE)

    Précautions d'emploi

    1. MISE EN GARDE
      Certaines études in vitro ont montré une moindre activité de Synercid sur les souches de Staphylococcus aureus exprimant une résistance constitutive aux macrolides, lincosamides et streptogramines de type B (résistance MLS B-C), que sur les souches dépourvues de ce mécanisme de résistance. En règle générale, la plupart des souches de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) expriment le phénotype de résistance de type MLSb-C.
      Comme tout autre antibiotique, Synercid peut entraîner l'émergence de micro-organismes résistants (par exemple Enterococcus faecalis et bactéries à Gram -). En cas de surinfection en cours de traitement, il convient de prendre les mesures nécessaires.

    2. TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE
      En l'absence de surveillance électrocardiographique au cours des essais cliniques, Synercid doit être utilisé avec prudence chez les patients à risque d'arythmies cardiaques (par exemple allongement congénital du QT, hypertrophie cardiaque, cardiomyopathie dilatée, hypokaliémie, bradycardie, hypomagnésémie et administration concomitante de médicaments allongeant l'intervalle QT, cf Sécurité préclinique).

    3. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      Synercid est un inhibiteur du CYP 3A4. Une attention particulière est recommandée lorsqu'il est associé à un médicament métabolisé par cette voie. La prescription de tout autre médicament inhibant le CYP 3A4 doit alors être évitée (cf Contre-indications et Pharmacocinétique).

    4. PRECAUTION GENERALE
      Des épisodes d'arthralgies et de myalgies, parfois sévères, ont été rapportés chez les patients traités par Synercid. Ces symptômes disparaissent à l'arrêt du traitement. La recherche de l'étiologie de ces myalgies et arthralgies est en cours d'évaluation.

    5. INSUFFISANCE RENALE
      Les données actuellement disponibles ne permettent pas de conclure s'il est nécessaire de réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale. Il est par conséquent recommandé d'utiliser Synercid avec prudence chez ces patients.

    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Comme aucune recommandation posologique ne peut être formulée en cas d'insuffisance hépatique et en raison de l'existence de plusieurs cas d'hyperbilirubinémie ou d'augmentation des transaminases, Synercid doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. Il ne doit pas être utilisé chez les patients insuffisants hépatiques sévères.
      Chez certains patients, une hyperbilirubinémie isolée (principalement conjuguée) peut survenir au cours du traitement, probablement liée à une compétition au niveau de l'excrétion entre Synercid et la bilirubine.
      Les concentrations plasmatiques des métabolites de la quinupristine sont multipliées par 5 ou plus lorsque le taux de bilirubine totale est supérieur à trois fois la limite supérieure de la normale. Les effets éventuels de cette augmentation des métabolites sur la tolérance et l'efficacité de Synercid restent inconnus.
      Une augmentation modérée isolée de la bilirubine ne justifie pas en soi l'arrêt du traitement ; la décision doit plutôt être prise en fonction de l'état clinique du patient.

    7. SURVEILLANCE MEDICALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      En cas de traitement au long cours, un bilan hématologique, rénal et hépatique doit être effectué régulièrement.

    8. CONDITION DE DELIVRANCE DU MEDICAMENT
      Il est contre-indiqué d'administrer Synercid autrement qu'en perfusion lente.
      A la fin de la perfusion, la veine doit être rincée avec du soluté glucosé à 5% pour réduire l'irritation veineuse.
      Il est déconseillé de rincer la veine avec une solution saline ou de l'héparine juste après l'administration de Synercid.

    9. GROSSESSE
      Aucune étude n'a été réalisée chez la femme enceinte. Synercid ne doit être administré au cours de la grossesse que si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.

    10. ALLAITEMENT
      Synercid passe dans le lait de la rate.
      Le passage dans le lait maternel est inconnu. L'allaitement doit par conséquent être suspendu lors de l'administration de Synercid.

    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Les patients doivent être avertis du risque potentiel de vertiges ou de céphalées. Il faut leur recommander de ne pas conduire des véhicules ni d'utiliser des machines en cas d'apparition de tels symptômes.

    Contre-Indications

    1. HYPERSENSIBILITE A L'UN DES CONSTITUANTS
      Synercid est contre-indiqué chez les patients ayant une hypersensibilité connue aux principes actifs (quinupristine, dalfopristine) ou à d'autres streptogramines (par exemple pristinamycine et virginiamycine).

    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE

    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      - Il faut éviter l'association de Synercid aux dérivés alcaloïdes de l'ergot de seigle (par exemple ergotamine, dihydroergotamine) et à des médicaments métabolisés par le système enzymatique du cytochrome P450 3A4 et susceptibles de prolonger l'intervalle QTc (par exemple terfénadine, astémizole, cisapride, disopyramide, quinidine et lidocaïne).
      - Il faut éviter l'association de Synercid à tout médicament métabolisé par le CYP 3A4 ayant un index thérapeutique étroit, sauf si un contrôle des concentrations plasmatiques et/ou une surveillance clinique étroite sont possibles.

    Surdosage

    Traitement
    Aucun cas symptomatique de surdosage par Synercid n'a été rapporté. En présence d'un surdosage, la surveillance étroite du patient s'impose et le traitement est symptomatique. Synercid ne peut être éliminé par dialyse péritonéale. La masse moléculaire élevée des deux composants actifs de Synercid suggère qu'une élimination par hémodialyse est improbable.

    Voies d'administration

    - 1 - INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d'administration


    Posologie usuelle :
    1- Pour des infections de la peau et des tissus mous, la dose recommandée est de 7.5 mg/kg toutes les 8 heures pour une durée de 7 jours.
    2- Pour des pneumonies nosocomiales, la dose recommandée est de 7.5 mg/kg toutes les 8 heures pour une durée de 10 jours.
    L'expérience de Synercid est limitée chez les patients ayant une pneumonie nosocomiale selon l'indication restrictive (cf Indications). Il est par conséquent recommandé d'utiliser avec prudence Synercid chez ces patients en tenant compte de la nécessité d'associer Synercid à d'autres antibiotiques actifs, notamment en cas d'infections polymicrobiennes.
    3- Pour des infections à Enterococcus faecium résistant à la vancomycine, la dose recommandée est de 7.5 mg/kg toutes les 8 heures pour une durée qui dépend du site de l'infection.
    .
    Posologies particulières :
    * Sujet âgé :
    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les sujets âgés.
    * Insuffisant rénal :
    Les données actuellement disponibles ne permettent pas de conclure s'il est nécessaire de réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale. Il est par conséquent recommandé d'utiliser Synercid avec prudence chez ces patients.
    * Insuffisant hépatique :
    L'utilisation de Synercid est contre-indiquée en cas d'insuffisance hépatique sévère.
    Une étude pharmacocinétique réalisée chez des patients ayant une insuffisance hépatique de classe A ou B de Child-Pugh a montré une augmentation des concentrations plasmatiques des composants de Synercid et une réduction de leur clairance, comparativement aux sujets sains. Ce résultat suggère qu'il est nécessaire de réduire la posologie mais aucune recommandation précise ne peut encore être formulée actuellement. En particulier, il n'existe pas de données sur l'impact possible d'une réduction de posologie sur l'efficacité (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d'emploi, Pharmacocinétique).
    * Obèse :
    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez ces patients.
    * Enfant :
    Bien que Synercid ait été utilisé chez des enfants, l'efficacité et la tolérance n'ont pas été évaluées chez les patients de moins de 18 ans. Les données disponibles sont par conséquent insuffisantes pour formuler une recommandation posologique.
    .
    Mode d'emploi :
    Synercid doit être administré par un cathéter veineux central, dans un soluté glucosé à 5%, en perfusion de 60 minutes. Il est très important de lire attentivement les instructions concernant la dilution avant utilisation du produit.
    La tolérance et l'efficacité de perfusions intraveineuses d'une durée inférieure à 60 minutes n'ont pas été évaluées au cours des essais cliniques. Les perfusions plus rapides sont donc à proscrire. A la fin de la perfusion, la veine doit être rincée avec du soluté glucosé à 5% pour réduire l'irritation veineuse. Il est déconseillé de rincer la veine avec une solution saline ou de l'héparine juste après l'administration de Synercid.
    Synercid est incompatible avec les solutions salines.
    L'administration de Synercid par voie veineuse périphérique expose à une intolérance locale de type thrombophlébite. Il convient, par conséquent, de l'administrer par voie veineuse centrale. Cependant, en cas d'urgence, la première dose de Synercid peut être administrée en perfusion veineuse périphérique jusqu'à ce qu'un cathéter veineux central soit mis en place.
    Les flacons sont destinés à un usage unique et toute solution non utilisée doit être jetée.
    * Préparation et administration de la solution :
    Dans la mesure où Synercid ne contient aucun conservateur antibactérien, il doit être reconstitué dans des conditions d'asepsie rigoureuses.
    . Reconstituer le contenu du flacon unidose en ajoutant lentement 5 ml de soluté glucosé à 5 % ou d'eau stérile PPI.
    · Agiter doucement le flacon par rotation manuelle pendant au moins 2 minutes, sans le secouer, afin de dissoudre le contenu tout en limitant la formation de mousse.
    · Laisser reposer la solution pendant au moins 2 minutes jusqu'à ce que toute la mousse ait disparu. La solution obtenue doit être limpide. Comme pour tout autre produit à usage parentéral, vérifier l'absence de particules visibles à l'oeil nu avant dilution et administration, et rejeter tout flacon contenant un précipité. Les flacons ainsi reconstitués contiennent une solution à 100 mg/ml. La quantité de solution à prélever doit être ajustée au poids du patient de façon à obtenir une dose de 7.5 mg/kg. Le contenu du flacon reconstitué doit être à nouveau dilué dans les 30 minutes.
    · Pour une administration par voie veineuse centrale, 100 ml d'un soluté glucosé à 5% doivent être ajoutés à la solution de Synercid. Pour une administration par voie veineuse périphérique, 250 ml d'un soluté glucosé à 5% doivent être ajoutés à la solution de Synercid.
    · La dose souhaitée doit être administrée en perfusion intraveineuse sur 60 minutes.
    * Solution reconstituée et solution à perfuser :
    Le produit doit être utilisé immédiatement pour conserver son intégrité microbiologique. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les délais et les conditions de conservation avant l'emploi relèvent de la responsabilité de l'utilisateur. Le produit ne doit en principe pas être conservé pendant plus de 24 heures entre +2 et +8 degrès (au réfrigérateur) sauf si la reconstitution/dilution a été effectuée dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées.
    La solution pour perfusion ne doit pas être congelée.
    Après reconstitution : le produit doit à nouveau être dilué dans les 30 minutes et la solution à perfuser diluée doit être utilisée dans les 5 heures à une température ne dépassant pas +25 degrès, ou dans les 24 heures si elle est conservée entre +2 et +8 degrès (au réfrigérateur).
    .
    Incompatibilités physicochimiques :
    Synercid ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments, sauf pour les produits ci-dessous dont la compatibilité avec Synercid a été établie selon une injection dans une tubulure en Y :
    Stabilité de Synercid à 2 mg/ml dans une tubulure en Y :
    Aztréonam 20 mg/ml : glucose à 5%,
    Ciprofloxacine 1 mg/ml : glucose à 5%,
    Fluconazole 2 mg/ml : à utiliser en solution non diluée,
    Halopéridol 0.2 mg/ml : glucose à 5%,
    Métoclopramide 5 mg/ml : glucose à 5%,
    Morphine (chlorhydrate) 1 mg/ml : glucose à 5%,
    Chlorure de potassium 40 mmol/l : glucose à 5%.
    Si Synercid doit être administré en association avec un autre médicament, les deux produits doivent être administrés séparément, conformément à la posologie et à la voie d'administration recommandées.
    En cas d'administration intermittente de Synercid et d'autres médicaments dans la même tubulure de perfusion intraveineuse, celle-ci doit être rincée avec du glucose à 5 % avant et après l'administration de Synercid.
    Retour à la page d'accueil