FORTUMSET 2 g poudre pour solution pour perfusion IV (Hôp)

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FORTUMSET 2 g poudre pour solution pour perfusion IV (Hôp)

Introduction dans BIAM : 23/3/2001
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 21548


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s)

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/5/1998
    2. publication JO de l’AMM 18/12/1998
    3. mise sur le marché 15/5/1999
    4. rectificatif d’AMM 23/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 561576-9

    1
    flacon(s) de poudre
    22
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/11/1998


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 212.72 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CEFTAZIDIME 2 g
      Soit 2.364 g de ceftazidime pentahydratée exprimé en ceftazidime.

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A11.
      Activité antibactérienne
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
      S< ou égale à 4 mg/1 et R> 32mg/l
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci- dessous.
      Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
      Espèces sensibles :
      Aérobies à Gram positif :
      Streptococcus
      Streptococcus pneumoniae ( ?)
      Aérobies à Gram négatif :
      Branhamella catarrhalis
      Burkholderia cepacia
      Citrobacter freundii (20-30%)
      Citrobacter koseri
      Enterobacter (20-40%)
      Escherichia coli
      Haemophilus influenzae
      Klebsiella (0-20%)
      Morganella morganii
      Neisseria
      Proteus mira bilis
      Proteus vulgaris
      Providencia
      Pseudomonas aeruginosa (10-30%)
      Salmonella
      Serratia
      Shigella
      Yersinia
      Anaérobies :
      Clostridium perfiingens
      Fusobacterium (30%)
      Peptostreptococcus (10- 15%)
      Prevotella (20%)
      Espèces modérement sensibles
      (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram positif :
      Acinetobacter baumannii : (40-80%)
      Staphylococcus méti-S
      Espèces résistantes :
      Aérobies à Gram positif :
      Entérocoques
      Listeria
      Staphylococcus méti-R *
      Aréobies à Gram négatif :
      Stenotrophomonas maltophilia
      Anaérobies :
      Bacteroïdes fragilis
      Clostridium difficile
      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Distribution :
      – Concentrations sériaues maximales
      . Après injection 1.M (valeurs moyennes) : le pic sérique est obtenu en 1 heure : 18 ng/ml pour 500 mg, 37 pg/ml pour 1 g.
      . Après injection IV directe (concentration initiale) : 26 ug/ml pour 250 mg, 57 ng/ml pour 500 mg, 110 pg/ml pour 1 g.
      . Après perfusion courte de 20 minutes : 83 pglml pour 1 g et 188 pg/ml pour 2 g.
      Le pic sérique ne varie pas significativement après injections répétées, ce qui signifie quÂil nÂexiste pas dÂaccumulation de la ceftazidime.
      Ces concentrations sériques sont supérieures pendant plus de 12 heures aux CMI 90 des
      entérobactéries et plus de 8 heures aux CM1 9O des Pseudomonas après lÂinjection dÂune dose de 1 g par voie I.M.
      Après administration continue, les concentrations moyennes obtenues sont :
      – chez lÂenfant, 16 à 22 ng/ml pour 100 mg/kg/jour
      – chez lÂadulte, 11 à 30 microg/ml pour 3 g/jour, 19 à 34 microg/ml pour 4 g/jour, 23 à 43 microg/ml pour 6 g/jour.
      – La demi-vie dÂélimination est de 1,8 heures en moyenne et ne varie ni avec la voie dÂinjection ni avec la dose quel que soit le solvant.
      Elle est allongée chez le nouveau-né de moins de 8 jours et le prématuré où elle est en moyenne de 3,1 heures.
      Elle est allongée chez lÂinsuffisant rénal et augmente suivant le degré de dysfonctionnement. Elle est de 25 heures dans lÂanurie. La ceftazidime est épurée par hémodialyse ; sa demi-vie au cours dÂune séance dÂhémodialyse est de 3 heures.
      – La diffusion tissulaire a été étudiée dans les sécrétions bronchiques, le liquide céphalo-rachidien, lÂos, la bile, le péritoine, le muscle cardiaque et squelettique, le tissu cutané, lÂhumeur aqueuse, le liquide amniotique et le lait. La ceftazidime est retrouvée dans ces différents milieux. La dispersion des concentrations obtenues et des CM1 des germes dans le liquide céphalo-rachidien justifie quÂil soit pratiqué des contrôles réguliers de lÂactivité du produit dans le traitement des méningites.
      Les concentrations de cefiazidime dans les tissus et les liquides biologiques sont les suivantes :
      Délai entre le dosage et lÂadministration (heures)
      – Dans le LCR normal pour une dose de 2 g par voie IV, la concentration moyenne est < à 1 microgrammes/ml pg/ml (1h).
      – Dans le LCR inflammatoire pour une dose de 2 g par voie IV, la concentration moyenne est de 10.6 microgrammes/ml (1h).
      – Dans le parenchyme pulmonaire pour une dose de 1 g par voie IM, la concentration moyenne est de 11.6 microgrammes/g (2h).
      – Dans la muqueuse bronchique pour une dose de 1 g par voie IM, la concentration moyenne est de 7.1 microgrammes/g (1h).
      – Dans le liquide pleural pour une dose de 2 g par voie IV, la concentration moyenne est de 28 microgrammes/ml (4h).
      – Dans le liquide péritonéal pour une dose de 2 g par voie IV, la concentration moyenne est de 27.6 microgrammes/ml (1h).
      – Dans la lymphe pour une dose de 1 g par voie IV, la concentration moyenne est de 24 microgrammes/ml (2.3h).
      – Dans l’os pour une dose de 2 g par voie IV, la concentration moyenne est de 28.6 microgrammes/g (1h).
      – Dans le lait maternel pour une dose de 2 g par voie IV, la concentration moyenne est de 5.2 microgrammes/ml (1h).
      – Dans le placenta pour une dose de 2g par voie I.V la concentration moyenne est de 12 microgrammes/g (1h)
      – Le volume de distribution est de 17 l en moyenne.
      – Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (inférieur à 10%).
      Biotransformation :
      La ceftazidime nÂest pas métabolisée.
      Excrétion :
      Par filtration glomérulaire, la ceftazidime est entièrement excrétée par le rein et lÂon retrouve 88% de la dose injectée dans les urines des premières 24 heures sous forme active.

    1. ***
      Elles procèdent de lÂactivité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la ceftazidime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans lÂéventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes sensibles à la ceftazidime y compris les méningites, notamment à Pseudomonas mais à lÂexclusion de celles à Listeria monocytogenes.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant lÂutilisation appropriée des antibactériens.

    1. RASH MACULOPAPULEUX
      Manifestation allergique.
    2. URTICAIRE
      Manifestation allergique.
    3. PRURIT
      Manifestation allergique.
    4. FIEVRE
      Manifestation allergique.
    5. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Manifestation allergique.
    6. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Manifestation allergique.
    7. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    9. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    10. NAUSEE
    11. VOMISSEMENT
    12. TROUBLE DU TRANSIT
    13. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      Liée à clostridium diificile.
    14. EOSINOPHILIE
      Transitoire.
    15. LEUCOPENIE (RARE)
    16. NEUTROPENIE (RARE)
    17. AGRANULOCYTOSE (RARE)
    18. THROMBOPENIE (RARE)
    19. THROMBOCYTOSE (RARE)
    20. LYMPHOCYTOSE (RARE)
    21. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    22. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Modérée et transitoire.
    23. LDH(AUGMENTATION)
      Modérée et transitoire.
    24. GAMMA GT(AUGMENTATION)
      Modérée et transitoire.
    25. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Modérée et transitoire.
    26. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (RARE)
    27. TOXICITE RENALE
      Bien que ce phénomène n’ait pas été observé avec la ceftazidime, des altérations de la fonction rénale ont été attribuées à des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
    28. ENCEPHALOPATHIE METABOLIQUE
      L’administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l’insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
    29. CANDIDOSE
    30. VAGINITE
    31. CEPHALEE
    32. VERTIGE
    33. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Douleur fugace par voie IM et (ou) inflammation.
    34. PHLEBITE AU POINT D’INJECTION
      Superficielle.
    35. THROMBOPHLEBITE LOCALE
      En usage IV.

    1. MISE EN GARDE
      – Manifestations allergiques :

      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :

      L’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino – sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.

      L’emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines.
      Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves.

      – Sélection de germes résistants :

      La sélection en cours de traitement de germes résistants a été décrite, notamment pour Pseudomonas aeruginosa ou certaines Entérobactéries tel Enterobacter cloacae.
    2. RECOMMANDATION
      Lors du traitement des méningites, la dispersion des CMI pour certains germes et la variabilité de la diffusion de la ceftazidime dans le liquide céphalo – rachidien d’un malade à l’autre nécessitent un contrôle de l’activité du produit par dosage dans le liquide céphalo – rachidien, une comparaison des taux retrouvés avec la CMI du germe isolé et l’étude du pouvoir bactéricide du liquide céphalo – rachidien.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine, pour éviter les répercussions cliniques dues à des taux élevés d’antibiotique, par exemple : convulsions.
    4. REMARQUE
      La ceftazidime n’induit pas d’effet antabuse.
    5. ASSOCIATION A DES SUBSTANCES NEPHROTOXIQUES
      Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cas d’association de la ceftazidime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou avec des diurétiques type furosémide.
    6. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces. En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou f?totoxique particulier de la ceftazidime. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.

      En conséquence, l’utilisation de la ceftazidime ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    7. ALLAITEMENT
      La ceftazidime passe dans le lait maternel.

      Interrompre l’allaitement en cas d’administration du médicament afin d’éviter tout phénomène allergisant chez le nourrisson.
    8. REGIME DESODE
      Ce médicament contient 53 mg de sodium par gramme de ceftazidime : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      LÂattention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges liés à ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas dÂallergie aux antibiotiques du groupe des bêta-lactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque dÂallergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.

    1. TEST DE COOMBS
      Une positivation du test de Coombs a été observée au cours du traitement par les céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la ceftazidime.
    2. GLUCOSE URINAIRE
      Glycosurie : il peut se produire une réaction faussement positive avec les méthodes de dosage biochimique utilisant des substances réductrices ; en revanche, il nÂy a pas dÂinterférence avec les méthodes enzymatiques type ‘glucose oxydase’ ou ‘hexokinase’.

    Traitement

    En cas dÂinjection de quantités importantes de ceftazidime, les concentrations plasmatiques peuvent être réduites par lÂhémodialyse ou dialyse péritonéale.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    A) Chez les suiets adultes à fonctions rénales normales :
    3 g/jour en moyenne (1 g toutes les 8 heures) en administration discontinue.
    La posologie peut être augmentée selon le germe en cause (en particulier Pseudumonas aemginosa),
    selon le site de lÂinfection (en particulier parenchyme pulmonaire) ou selon le terrain (en particulier chez le neutropénique).
    Elle doit être augmentée à 2 g x 3/j en IV au cours des méningites à bactéries Gram-. Elle peut également être portée à 6 g/j
    en IV en administration discontinue.
    En administration continue, elle sera de 4 à 6 g/24h précédée dÂune dose de charge de 2 g.
    LÂadministration continue nÂa pas été étudiée dans le traitement des méningites.
    B) Chez les suiets insuffisants rénaux
    adultes :
    En cas dÂinsuffisance rénale, la posologie en administration discontinue doit être adaptée fonction de la clairance de la créatinine.
    * Pour une clairance de la créatinine Clcr comprise entre 50 et 30 ml/min, la dose en administration
    discontinue est de 1 à 2 g/24 h, alors que pour une administration continue,la dose est répartie entre une dose de charge de 2 g suivie de 1 à 3 g/24 heures.
    * Pour une clairance de la créatinine Clcr comprise entre 30 et 15 ml/min, la dose en
    administration discontinue est de 1 g/24 h, alors que pour une administration continue, la dose est répartie entre une dose de charge de 2 g suivie de 1 g/24 heures.
    * Pour une clairance de la créatinine Clcr comprise entre 15 et 5 ml/min, la dose en
    administration discontinue est de 1 g/36 h, alors que pour une administration continue la dose est non évaluée.
    * Pour une clairance de la créatinine Clcr inférieure à 5 ml/min, la dose en administration discontinue est de 0.5 g/48 h, alors que pour une
    administration continue la dose est non évaluée.
    Aucune évaluation nÂa été menée ni dans lÂinsuffisance rénale sévère (Clcr < 15 ml/mn) ni dans lÂhémodialyse.
    .
    Mode dÂadministration
    Perfusion I.V
    Volume de dilution minimal recommandé : 100 ml pour 2 g
    de cefiazidime.
    Une poche de perfusion de 100 ml est recommandé afin de permettre le dégagement gazeux.
    .
    Reconstitution :
    Volume de dilution minimal recommandé : 100 ml pour 2 g de ceftazidime.
    La reconstitution doit se faire avec des poches de
    perfusion de 100 ml pour 2 g de ceftazidime afin de permettre le dégagement gazeux.
    Pour une bonne utilisation, il est conseillé dÂadopter la technique de reconstitution suivante :
    1. Pour ôter le capuchon, tourner celui-ci sur lui-même afin de déchirer
    le film dÂinviolabilité transparent.
    2. Insérer lÂaiguille de ce médicament dans le site dÂinjection de la poche de perfusion.
    3. Pousser la bague en plastique vers le bas du flacon jusquÂau Déclic.
    4. Tenir le flacon droit et le remplir au deux tiers
    avec le liquide de perfusion en pressant et relâchant la poche de perfusion à plusieurs reprises.
    5. Agiter le flacon pour reconstituer la solution.
    6. Lors de la dissolution de la poudre, un dégagement gazeux se produit.
    7. Faire passer la solution
    reconstituée dans la poche en tenant le flacon à lÂenvers et en pressant et relâchant la poche à plusieurs reprises.
    8. Répéter une fois les étapes 4 à 7 afin de bien rincer le flacon. Jeter le flacon vide avec
    précaution. Vérifier la bonne dissolution
    de la poudre et lÂétanchéité de la poche.
    Après reconstitution, détacher lÂétiquette placée sur le bouchon. Celle-ci comprend le nom du produit et peut être collée sur la poche afin de lÂidentifier.
    Ce médicament est compatible avec les solutions pour
    administration intraveineuse suivantes :
    – chlorure de sodium à 0,9%
    – solution glucosée à 5%
    – solution glucosée à 10%
    – solution de chlorure de sodium à 0,9% + solution glucosée à 5%
    – solution de Ringer
    – solution de Ringer lactate
    – solution de
    dialyse intrapéritonéale (lactate) 1,36%.
    Aucune incompatibilité nÂa été mise en évidence avec les molécules et les solutions suivantes :
    – fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine)
    – amphotericine B
    – fluconazole
    – foscarnet
    – émulsions
    lipidiques
    – solution glucosée à 30%
    – solution dÂacides aminés
    – chlorure de potassium, chlorure de calcium
    – gluconate de calcium.
    En administration continue, lors de lÂassociation avec les cures de chimiothérapie anticancéreuse, utiliser une voie
    dÂadministration différente de celle utilisée pour la ceftazidime ou utiliser un cathéter multi-lumières, en raison du risque de formation de composés insolubles.
    .
    ncompatibilités physico-chimiques :
    * En administration discontinue :
    – le mélange à une
    solution bicarbonatée nÂest pas recommandée (diminution dÂactivité)
    – La ceftazidime et la vancomycine, de même que laceftazidime et les aminosides, ne doivent pas être mélangés dans la même seringue ou dans la même poche à perfusion.
    * En
    administration continue, il a été montré une instabilité intratubulaire de la ceftazidime en présence de :
    – aciclovir
    – ganciclovir.
    De plus, tout médicament dont la solution à perfuser présente un caractère basique marqué (PH>9) est susceptible
    dÂaltérer la ceftazidime. Il ne doit donc pas être administré conjointement.


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